[Quête] La vengeance est un plat qui se mange froid

Le voyage que j’avais entrepris pour aller à Orange me paraissait long, très long. Pas par le fait que cette île était assez éloignée, mais bien parce que le bateau allait vraiment en allure de croisière Le voyage dura 2 jours. C’est clandestinement que j’étais monté dans ce navire. C’est déjà pas mal que je n’ai rien payé. Durant mon voyage j’étais sorti de la calle, il fallait bien que je me dégourdisse un peu les jambes. Je montais l’échelle par petit bond. Au-dessus j’arrivais sur le pont. D’un coup, je vis une ombre très imposante me cacher le soleil. Sa grande main me prit par le col fermement. Je ne touchais plus le sol. En me soulevant, je distinguais désormais que c’était un homme avec une carrure très impressionnante qui m’avait soulevé comme une plume. Il avait rien à dire sur cet homme, brun ténébreux, baraqué. La seule chose qui faisait soucis était sa voix. Le problème c’est qu’elle était très aigüe. Ce qui décrédibilisait son allure intimidante.
- Eh toi ! Tu avais perdu quelque chose en dessous ?!
Un grand sourire c’était dessiné sur mon visage, j’avais envie d’exploser de rire, à cause de sa voix on pouvait littéralement mourir de rire ! Un petit éclat de rire que j’avais tant de mal à retenir pouffa. L’homme sachant que je me foutais de sa gueule commença à avoir les veines de son front qui ressortaient. Pour apaiser la situation je réussis à reprendre mon calme. Je m’adressais avec une voix légère et très calme.

- S’cusez-moi, j’cherchais ma bourse de berrys qu’j’avais égaré en bas. Gomen.

J’avais fini par retoucher le pont. Je frottais avec mes mains mes vêtements, j’enlevais la poussière et les microbes de cet homme, au cas où si sa voix n’était pas contagieuse. Septique il voulait s’assurer que je faisais vraiment parti du navire.

- Vos papiers s’il vous plaît.

J’avais tout pensé. J’avais piqué un papier d’autorisation à une personne. D’ailleurs cette personne c’était faite arrêter. Je lui présentais ce papier sans trop de soucis. Par la suite il repartit dans son coin en s’excusant tout gêné. *Ouais, tu as raison, la prochaine fois tu auras moins de chance tu goutteras à mon poing !* Ceci n’était que le fond de mes pensées.

C’est qu’après l’échange fini que j’allais me mêler à la foule qui observait sur le pont les alentours. D’autres étaient entrés encore dans leurs cabines à dormir où à jouer aux cartes et pleins d’autres choses. Je voyais l’île Orange au loin, un volcan magnifique .Je laissais un soupir de soulagement s’exprimer.

- Ah…. Orange la nouvelle île  pour continuer mon aventure !

Un passager éclata de rire en entendant mes paroles.  Je me demandais ce qu’il y avait de si drôle dans mes paroles. Je me retournais vers lui pendant que lui était au sol plié en deux à rire à gorge déployée.

- Qu’est c’qui à d’marrant ?

Le jeune homme essayait ses larmes de joie et pris plusieurs grandes inspirations pour se calmer. Ce n’est qu’ensuite qu’il m’expliqua ses raisons.

- L’île où nous allons arriver est Tequila Wolf ! On est loin d’Orange ! Ihihih !

Il repartit dans son délire. Quant à moi je fus très surpris. Sans doute qu’à ce moment là je parus blanc comme du lait. Je me tenais aux rebords du navire et je me laissais glisser sur la rambarde. Je me rendais compte de ma connerie. Le bateau allant à Orange était celui à côté de celui-là. Je pris mon visage dans mes mains et je fis glisser mes mains sur mon visage vers le bas. Ce qui tirait toute la peau en bas. Cà faisait une vilaine grimace. *Quel con… * Le rythme de la croisière commença à s’accélérer. Je voyais les matelots courir de partout. Le second du capitaine du navire ordonnait que tout le monde rejoignent leurs cabines. Les civils s’hâtèrent à aller dans leurs cabines. Le pont laissait place désormais à la tension. Une atmosphère lourde régnait. Le Capitaine me voyant encore sur le pont me cria dessus.
- Rentrez tout de suite dans votre cabine et mettez votre gilet de sauvetage !
Pour la première fois j’écoutais un étranger qui me donnait des ordres. Je gardais mon sang-froid, le navire tanguais de plus en plus et accélérais grandement. C’est avec difficultés que j’atteignis ma cabine. Dorénavant j’étais en sécurité mais toujours dans l’ignorance. Dans les cabines ils y avaient deux couchettes. Je me couchais sur celle de gauche en m’accrochant à un objet fixé au navire. Je vis ensuite qu’un autre homme entra dans la cabine. Sans doute mon voisin de couchette. Il portait un uniforme, c’était tout simplement un matelot qui venait avertir les passagers.

- Le Capitaine s’est évanoui ! Nous n’avons plus personne à la barre veuillez évacuer vers le pont.

Arf… la situation était critique. Ils n’avaient plus de navigateur ? Je regardais le visage affolé du jeune garçon surement qu’il devait avoir la quinzaine. Je me levais en souriant légèrement en coin de lèvre. Je me dirigeais le garçon puis je lui tapotais l’épaule pour le rassurer.
- Oi mon garçon. N’t’en fais pas, je ferai voguer c’navire. Je suis un navigateur après tout.
L’enfant avait les yeux écarquillé. Je m’éloignais de lui. Me voyant aller tranquillement à la cabine du capitaine il restait abasourdi par mon calme te ma tranquillité. C’est vrai que j’étais fort pour garder mon sang-froid et de ne pas laisser la peur m’envahir. Mais au fond de moi j’avais peur que ça soit au-dessus de mes capacités, je pensais pour me rassurer qu’il n’y avait pas de raison. Une fois arrivé dans la cabine de celui qui faisait voguer ce navire je remarquais que son second tenait la barre mais il n’avait aucune expérience en navigation. En me voyant entré il ordonnait de sortir immédiatement et de sortir, foutaise ! Je suis là pour aider. Il devait lui à son tour être âgés de la vingtaine. Un débutant.

- Laisse-moi la barre petit. Je suis navigateur.

Je pris d’une poigne de fer la barre. Elle était difficile à redresser pour suivre le bon chemin pour pouvoir arriver sain et sauf. C’est là que je forçais de toutes mes forces. Ce tourbillon allait nous emmener droit au fond de l’océan si je n’arrivais pas à redresser cette barre. Je forçai de plus en plus, je crus d’ailleurs faire exploser un de mes muscles tellement que je forçai, je voulais faire arriver ce navire à bon port ! Je voulais qu’il n’y ai pas de mort ! Je m’énervai sur cette barre. Je voulais vivre comme tous ceux sur ce navire. Je sentais la barre peu à peu aller dans mon sens quand tout à coup elle se laissa faire. Je réussis à redresser le navire. Ceci était arrivé grâce à ma volonté d’y arriver. La volonté était essentielle. Pfiou sa y est j’y suis arrivé. Je regardais le gamin qui commençait à sauter de joie. Moi-même au fond de moi j’étais soulagé malgré que je commençais à m’inquiéter.
- Aller gamin reprend la barre et mène nous à bon port.
Je sortis de la cabine du capitaine en direction du pont. Je vis tous les passagers sortirent sur le pont. Tous furent heureux. Certains pleuraient de joie. J’étais fier de ce que j’avais fait. Tous m’acclamèrent enfin ils acclamaient le second du capitaine qui était à la barre. Je n’ébruitais pas que celui qui les avaient sauvé était moi. Je ne cherchais pas à être un héros mais juste à me venger. J’espérai d’ailleurs trouver des informations sur cette île.

Une heure plus tard nous étions arrivés à destination. Sur l’île il neigeait. Punaise qu’est ce qu’il faisait froid ! Je me hâtai à trouver une auberge. Je sentis quelqu’un me choper le bras.

- Venez dans notre auberge, c’est la moindre des choses que je peux faire pour vous remercier. C’est une auberge assez riche. Le Capitaine voulait me féliciter en m’y invitant alors je voulais aussi inviter le vrai héros.

Je me demandais qui voulait me remercier. Quand je me retournais que je vis le second du navire ! Nous allâmes dans son auberge, c’est sûr que sa changeait de mes auberges, l’architecture gothique était très jolie et était très bien fini. Les auberges où je dors d’habitude n’ont même pas fini leurs bâtiments où alors ne les réparent pas et ne les entretiennent pas. C’étaient tellement propre que je n’osais pas rentrer dedans. J’enlevai mes chaussures pour entrer, la réception m’ordonna ensuite de les remettre, j’empestais l’auberge apparemment pff… même pas vrai. On rejoignit le capitaine du navire qui c’était évanouit. Je passai une bonne soirée, je m’étais goinfré  comme un sagouin et bu comme jamais avant. C’est le ventre et le foie bien remplit que je me couchais dans un lit bien douillet. Je fus tellement bien installé que je m’endormis deux secondes après. Je dormais paisiblement, ce fut une des première nuit d’ailleurs où je ne fis pas de cauchemars ou que je ne me réveillais pas en pleins milieu enfin c’est vite dit.

Durant la nuit une boule roula dans la chambre pendant que je dormais pendant qu’elle roulait un bruit bizarre venait de cette dernière.

PSSSCCCCHHHHTTTT

Je sentais quelque chose qui venait perturber mon sommeil. Une… une odeur désagréable qui agressa mes narines. Oh ! Punaise ça empestait ! Je me réveillais sursaut, c’est en me réveillant que j’entendis un bruit d’enfant s’éloigner. *Mon coco tu aurais jamais du faire ça.*


Dernière édition par Daemon Wall le Mar 16 Déc 2014 - 15:15, édité 4 fois
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La fuite de Kakashi n'était pas passée inaperçue puisque la Marine était descendu du navire à l'aube, visiblement la décision du Commandant n'avait pas été rapportée à Crow, Kakashi devait se cacher, ce n'était pas le moment de se faire reprendre, heureusement Tequila Wolf offrait de nombreux emplois, ce qui permettrait à Kakashi de se cacher en se déguisant. Il jeta un coup d'oeil à son portefeuille, 355.000 berrys, largement suffisant, il fallait trouver un magasin de déguisement tout en ne se faisant pas remarquer, chose assez facile à faire à vrai dire. Mais se tenir tranquille avec les nombreuses crapules qui se balader en volant de pauvre gens, c'était difficile. Kakashi avait cette capacité, celle de remarquer ce que les autres ne voyaient pas, et ici, malgré la présence du plus grand bagne des Blues, la criminalité était bien présente, d'ailleurs c'était elle qui remplissait les prisons de l'île. Kakashi n'éprouvait aucune pitié envers ses ennemis, qui devenait alors coupable de lui barrer la route, mais envers ceux qui n'avaient rien fait, il ne pouvait faire autrement que les aider. Les deux innocents d'Hinu Town qu'il avait tués sous le coup de la colère l'avaient bouleversé, changeant sa vision des choses et altérant son respect pour la vie humaine, cela dit, les enseignements qu'il avait reçus lui revenaient en mémoire :

"Ne tue que ceux qui veulent te tuer, mentalement ou physiquement, ceux qui veulent atteindre ta foi et ton corps devront payer un prix équivalant à la douleur qu'ils t'infligent, n'oublie jamais ça, ne te fais pas humilier, bat toi du mieux que tu peux."

Il n'avait pas suivi tous ces conseils, et ces derniers lui semblaient futiles, car en tant que pirate, il était évident qu'il se ferait humilier par les plus forts, et qu'il ne pourrait pas leur faire payer, mais le sens général de cet enseignement était bien passé, et il comptait l'appliquer du mieux qu'il pouvait, ne serait-ce que par respect pour celui qu'il considérait encore comme son père. C'était étrange d'avoir un père biologique et un père spirituel, mais au final, Kakashi s'y habituer, c'était même assez rassurant de penser qu'il avait deux personnes sur qui compter en cas de gros problème même s'il savait que le Shogun n'interviendrait pas, hormis si une crise d'affection lui prenait. Quoi qu'il en soit, à force de réfléchir, Kakashi s'était perdu et se retrouver désormais dans une petite ruelle plutôt sombre, un peu plus loin sur la gauche on pouvait entendre les bruits de pas des personnes qui allaient ouvrir leur magasin, en effet, la matinée était bien avancée et le soleil s'était levé depuis facilement une heure, il allait sortir pour atteindre la rue principale quand il entendit des cris de l'autre côté de la venelle.

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?" se demanda Kakashi qui n'aimait pas le bruit dès le matin

Il se dirigea rapidement vers l'endroit d'où les bruits étaient parti, et s'est ainsi qu'il rencontra Joseph Gurrel, un bandit de bas-étage primé à 400.000 berrys, il le connaissait de par sa bonne mémoire (des chiffres surtout) et parce qu’il l'avait rencontré à plusieurs reprises, mais ce dernier s'était toujours échappé. Ces anciennes habitudes de chasseur de primes lui revinrent en tête, et sa colère commençait à se montrer en voyant qu'il s'attaquait à une jeune femme dont le mari était à terre littéralement disloqué, il sut qu'ils étaient mariés car la jeune femme portait une bague qui devait surement valoir un bon pactole. En tant que pirate, Kakashi comprenait Joseph, une bague qui devait valoir facilement un million et une très belle fille, tout ce qu'il fallait pour remplir une bonne journée !

"Le beurre et l'argent du beurre hein ?"

Il souriait, et s'il faisait de même ? Ses troubles le reprenaient, que faire ? Avant son voyage il aurait sauvé la jeune fille et emprisonner Joseph, et maintenant ?

"Putain, décide toi !"

Joseph commençait à déshabiller la pauvre petite, alors Kakashi entra en action, le vol oui, le viol non, c'était comme ça, bien que pirate, Kakashi gardait ses valeurs, il aimait les femmes dans son lit, mais uniquement quand elles étaient consentantes. Kakashi, après avoir déclenché le Mantora, trancha Joseph à vitesse éclair, préférant ne pas le tuer, il avait visé sa grosse bedaine. Il se pencha ensuite afin que Joseph puisse admirer son visage

- Kakashi ... Que viens tu faire ici sacré fils de chienne !
- Tu allais la violer, je te connaissais plus respectueux Joseph, tu as oublié tes valeurs, tu me déçois.
- Tu ne me connais pas !
- Et tu ne me connais pas non plus visiblement.

Sur ses paroles, Kakashi lui enfonça Buredo dans la boîte crânienne, il espérait inconsciemment que Joseph s'explique sur ses actes, mais c'était totalement stupide, ce dernier était un pirate, un vrai, il pille, il tue, il viole, il brûle. Il était ce que Kakashi détestait parce qu’il était ce que Kakashi était en train de devenir, un monstre. Ensuite, il se tourna vers la jeune femme qui se rhabiller, assise et toute rouge, couverte de honte comme salie dans son honneur. Il comprenait ça, puisqu'il l'avait aussi vécu.

- Merci pour tout je ne sais pas comment vous remercier, vous m'avez sauvé ....

Il la releva et fit glisser tout doucement la bague de la demoiselle, visiblement, ses quatre jours passés à se cacher sur le bateau et à voler en "toute" discrétion avait augmenté sa furtivité. Cela dit, pour paraître innocent, il lâcha son plus beau sourire et serra les deux mains de la jeune femme pour qu'elle ne sente pas précisément ce qui se passer, une fois rhabiller et relever, Kakashi lui adressa la parole.

- Ne me remerciez pas, c'était mon devoir d'apprendre à ce gros lard que violer une femme est un crime de la plus haute envergure, qui mérite la mort. Je vais emmener votre ami à l’hôpital, retournez chez vous ou suivez-moi, comme vous voulez.
- Vous m'avez sauvé la vie alors j'imagine que je peux vous faire confiance, encore merci pour tout !

Il n'était pas bijoutier mais cette bague sertie d'émeraude et de diamant valait surement une fortune, il verrait bien, il devait bien y a vu un bijoutier qui lui dirait combien valait cette petite merveille. Il demanda son chemin à un passant qui s'étonna de le voir avec un corps sur l'épaule, et qui se rassura presque aussitôt quand il lui demanda ou se trouvait l’hôpital. L'homme lui indiqua l'emplacement de l'établissement et Kakashi se dépêcha de l'y déposer, il ne pourrait pas récupérer la prime sur Joseph car il était désormais lui aussi recherché.

"Dommage ..."

Quoi qu'il en soit, il lui restait une dizaine de minutes pour trouver un endroit ou dormir, car l'effet du Mantora arrivait à expiration, il prit donc le premier qui passa devant ses yeux, une auberge gothique plutôt huppé dans laquelle il dut retirer ses chaussures, la nuit devait être chère, mais il n'avait plus le temps de réfléchir à ce genre de chose, il entra donc et demanda une chambre, le prix n'était pas si exorbitant que ça, mais il ne resterait qu'une nuit. Il trouverait un endroit où dormir un peu moins coquet il ne voulait pas gâcher son argent dans ce genre de futilité, il économisait pour un Meitou, un des meilleurs, et ne devait pas perdre trop d'argent. Il alla rapidement se coucher, complètement vidé par le Mantora.

Quelques heures plus tard, un bruit de porte et une grande gueule le réveillèrent en sursaut, la marine ? Non, juste un homme en colère, mais il voulait dormir, et comme tous les clients, il avait payé sa nuit, alors il ouvrit sa porte et gueula un bon coup.

"FERME TA GUEULE Y'EN A QUI VEULENT DORMIR ICI"
    Un déplacement des troupes de la marine dans une auberge non loin de la zone où elle venait de faire son dernier coup. C'était de la provocation. La marine ne prenait-elle plus au sérieux celle qui est craint comme l'ennemi numéro un ici ?

    Quoi qu'il en soit mamie ne pouvait laisser passer l'occasion d'humilier une fois de plus la marine en allant rendre une petite visite à ces soldats qui pensent trouver le sommeil dans une auberge normale.

    La nuit tomber Tempérance quitta sa maison, se glissa dans le quartier cible, trouva l'auberge en question et s'y infiltra. Pas le temps de voir si l'information est correcte ou pas, les patrouilles de la marine ne cesse de faire des va et viens. Il faut donc agir vite.

    En ouvrant deux portes, la jeune fille constate qu'il y a bien des soldats de la marine qui dorment. Leur uniforme ne trompe personne. Il y a peut-être que deux chambres occupées par des soldats, mais c'est suffisant pour elle et la voilà maintenant en train de dégoupiller trois, quatre de ses bombes artisanales dont elle a le secret.


    Bombe puante pour tous.

    La première mission de la nuit était un succès, maintenant il fallait filer et vite avant que l'explosion de matière puante ne réveille tous les occupants de l'auberge. Sans compter que d'autre mission n'attendait se soir.





    PNJ -> Tempérance "Mamie"
      Putain… j’avais eu un réveille en fanfare, rien de plus me mettais de mauvaise humeur pour toute la journée. Puis ce n’était pas tout pour vous dire. Des habitants se plaignaient du bruit que faisaient mes pas qui résonnaient. Ce n’est pas de ma faute si ça résonnait énormément. Sa m’agaçait qu’on me grogne dessus.

      - Fermez-vos gueules et laissez-moi faire ce que j’ai à faire !


      La ville était déserte, le soleil commençait à montrer le bout de son nez. Je suivais mon agresseur. Je le voyais, il n’était pas très grand. Il était tout de même chiant à courir. Mais sa taille me faisait dire que ce n’était qu’un enfant. Quoi ? Non je continuais de le poursuivre non mais oh ! Je ne vais pas arrêter parce que c’est un gosse. Tu fais une connerie tu ramasse ! C’est normal ! Rahhh... je n'aimais pas courir comme ça de bon matin. Je me rassurais en disant qu'avec ma grande taille j'arriverai à rattraper la petite personne vite fait. Une fois que je lui tomberai dessus qu'il fasse gaffe, j'irai lui foutre une de ces beigne !

      - Tu vas voir si je te chope !

      Ayant à moitié la tête dans le cul je me tapais souvent les épaules dans les angles de mur lorsqu’on tournait. Même si le Soleil ne chauffait pas assez cette course me réchauffait. Je soufflais de manière régulière pour ne pas m’épuiser. De la buée ce formait à chaque expiration. Mes oreilles tout comme mon nez étaient entièrement rouges. Avec le vent glacial ça me faisaient mal. Il fallait que j’en finisse vite avec cette course matinale ! Mais comment.

      En courant je glissais ma main dans ma sacoche. Je pris dans mes mains plusieurs choses puis je les jetèrent à ce qu’elles arrivent devant et freine la course de la personne que je suivais. D’ailleurs par la même occasion depuis un moment je me sentais suivis, j’entendais aussi des bruits de pas derrière moi, sans doute quelqu’un qui avait été victime d’une de ses farce aussi et qui veut corriger l’abruti qui à mené cette opération. Ce que j’avais jeté devant mon agresseur n’était ni plus ni moins que des clous et des punaises pour freiner sa fuite. Les rues en pavé de la ville faisait vraiment résonner les pas quand il y avait personne, c'est vrai que c'était chiant. Je comprenais un peu les personnes se plaignant tout à l'heure mais fallait bien que je ne me laisse pas faire !

      - Tu as fais ça à la mauvaise personne ! Je suis un pirate ! Tu croyais vraiment que j’allais me laisser faire ! Arrête toi et tu auras une chance que je te laisse en vie !

      J'espérais que mon acte d'intimidation allait marcher. Je préparais de faire un gros bond. De façon à qu'il s'arrête ou pas je sautais sur lui et à ce que je le plaquais au sol pour stopper net sa cette course grotesque et enfantine.


      Dernière édition par Daemon Wall le Mar 16 Déc 2014 - 15:08, édité 1 fois
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      [HRP] : Désolé pour la taille du post, je ferais plus long la prochaine fois !

      "Wowowo pour qui il se prend lui ? Et c'est quoi qui pue comme ça ? Bordel j'suis tombé où ?"

      C'était la confusion dans l'esprit de Kakashi, le fait était qu'il avait raison de se plaindre et qu'on venait de lui dire de se taire. De plus, on l'avait réveillé, chose impardonnable car le sommeil était sacré, fils du seul véritable Dieu : le temps. Ce sacrilège devait être payé par le sang, mais le plus dérangeant resté l'odeur, surement une boule puante saveur pet fermenté, de toute manière, l'odeur donnait envie de vomir et Kakashi dû retenir son envie de recracher tout son repas. Quoi qu'il en soit, la scène qui s'offrait à ses yeux était plutôt déroutante, des portes qui s'ouvraient par dizaines avec des hommes qui tombaient à terre en suffoquant, un d'entre eux était resté habillé ...

      "Merde la Marine !"

      Il se dépêcha donc de récupérer ses katanas, et courut après l'ou qui l'avait réveillé, qui lui-même poursuivait déjà quelqu'un, sur sa route se dresser six marines endormis, il les tua sans réfléchir, il ne devait pas ralentir sa course sinon, il le sentait, il se rendormirait et il perdrait l'occasion de comprendre ce qui se passe dans cette foutue auberge. Il sauta par-dessus l'escalier qui conduisait au rez-de-chaussée, sa cible était à une vingtaine de mètres de lui, devant, un enfant courait.

      "Un pédophile ?"

      L'homme sauta sur l'enfant alors sans réfléchir, Kakashi fonça sur celui qu'il considérait comme un fou à part entière, il lui décrocha un violent coup de pied sur le côté.

      - Pour qui tu te prends à t'attaquer à un enfant sale chien, affronte un adversaire de ta taille pour voir.

      Le regard de Kakashi était sévère, l'heure était venue de faire payer ce misérable, il allait apprendre que réveiller la lame hurlante était quelque chose de mortel, au sens propre du terme.
        Mamie attraper ? Jamais de la vie. Si son poursuivant pensait être en mesure de la stopper, il se mettait le doigt dans le nez et profondément. Personne ne l'avait encore arrêté et ça n'allait pas commencer maintenant. Dans ses proches elle attrapa une autre grenade dont elle avait le secret. Une grenade aveuglante feu d'artifice.

        Si l'homme qui souhaitait lui mettre la main dessus tomba sur plus fort que lui, il était déjà trop tard. La grenade était dégoupiller, alors il ne restait plus qu'une chose à faire, mettre ses lunettes, laisser tomber l'objet de la fuite et prendre ses jambes à son cou encore plus vite.

        Le flash et le bruit était tel qu'en plus de vous entraver la vue, vous réveillez le voisinage et bon nombre de soldats commencent à se diriger vers cette zone ou des gens pensent qu'ils est l'heure de faire la fête.


        "Ciao les nazes"
          J'étais à terre, un coup m'dans les côtes m'y avait contrait. Mes côtes me faisaient légèrement mal, le coup que j'avais reçu n'était pas non plus d'une force à m'en cassé quelques une.
          *Putain... ce n'est pas ma journée aujourd'hui cette gamine puis un autre con qui ce met sur mon chemin ! Arf... .

          Je me relevai, j'observai mon assaillant. Je jetai un légers cou d’œil derrière lui. Je vis l'enfant, il lança quelque chose au sol. Me souvenant des effets de la boule qu'il me jeta plus tôt dans la soirée je me jetai à terre. Je ne cherchai pas à me battre là.

          Tout à coups des sifflements très aiguë explosèrent, elle devait contenir des flash en plus, car je voyais très bien le sol.

          *Oh putain misère... .

          J'attendis quelques minutes, tout le voisinage était réveillé. Je repris mon chemin profitant que mon attaquant ne me barre plus le passage. J'empruntai le dernier chemin dans lequel je le vis. Mais à vrai dire je ne passais pas inaperçu. Mes chaussures faisaient un bruits pas possibles.

          Tchak ! Tchak ! Tchak ! Tchak !

          Les ruelles que je parcourais émettaient un écho trop puissant.

          Il fallait que je le rattrape. Je commençais à perdre patience. Vers une maison je criais.


          - Punch three !

          J'avais détruit le mur avec mon poing, plusieurs personnes se situaient à l'intérieur. Avec la poussière du ciment qui constituait le mur la visibilité était médiocre. Peut-être allais-je croiser l'enfant dans cette maison.
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          Mamie était trop vif pour toi et pour tous les habitants de cette île. C'est grâce à cette vivacité que personne n'arrive à lui mettre la main dessus, malgré tout elle n'est pas invincible, voir imbattable. Si elle avait un don pour fuir, étant un enfant, elle n'avait pas l'endurance d'une personne adulte ce qui ne lui permettait pas de courir pendant un temps conséquent.

          Une fois le mur tomber sous la force de ton coup de poing, tu aperçois l'ombre de celle que tu cherches. Elle ne te vois pas, car trop concentrer à viser une cible. Elle se trouve à 200m de toi au-dessus d'un toit où flotte le pavillon de la marine.

          Tu ne te trouves pas dans une maison, mais à l'intérieur du mur d'enceinte de la base de la marine. Le mur fragile que tu as brisé ta laisser croire à une maison de taille moyenne, mais non tu te jettes là où personne de censé ne se jeterais sur cette île.

          C'est peut-être ta chance, mais si tu rates ton coup, ce ne sera pas seulement quelques hommes qui te poursuivront, mais une grande partie des forces de l'île. L'enjeu est grand. La vengeance vaut-il un tel risque ?
            La fumée se dissipait, je vis plusieurs marines qui se réveillèrent sous les particules de ciment. *Merde... enflure de marine !*

            - MERDE !

            J'avais envie de les frapper mais j'avais autre chose à foutre, je voulais pouvoir repartir de cette île. Un instant de folie me prit, il fallait que je sache qui était la personne. J'entrais dans l'enceinte de la marine. Un élan enragé guidait mes gestes.

            - Tu vas voir si je te chope !!

            Plusieurs lumières parmi le mur d'enceinte s'allumaient pendant que j'escaladais pour rejoindre ma cible sur le toit, pendant que les marines que j'avais réveillé sonnaient l'alerte. J'escaladai d'un pas leste et vif. Malgré mon âge j'étais tout de même encore bien agile.

            La base s'éveillait lentement. J'étais sur le toit. Il me manquait plus qu'à rejoindre le drapeau afin de rattraper ma cible. Je m'empressais de faire ça. Surtout qu'il était concentré sur une cible.

            J'entendis un coup de feu partir. Je m'arrêtais net. Je lançai un regard en bas, pas loin d'une centaine de marines étaient rassemblés dans la cour. *Bordel !*


            - Monsieur veuillez-vous rendre ! Sinon ... .

            - Ta gueule !


            Ensuite je disparus de leurs champs de visions en sautant sur un toit d'une maison. Je continuais ma course de toit en toit, je m'éloignais de la base. Il fallait au plus vite que je rende au port. Les marines se divisèrent afin de pouvoir me choper ne sachant pas où je suis partis. J'entendais les marines parcourir les rues. Un groupe de dix n'étaient pas loin. D'un coup en plongeant sur un toit une tuile glissa et tomba sur la tête d'un des soldats, par la même occasion elle me fit perdre l'équilibre et j'étais tombé avec elle. Moi aussi j'avais été amortis mais pas par un soldat mais deux ! Je me relevais difficilement. Un fusil se braqua sur moi.

            - Suis nous jusqu'à la base !

            J'affichais un sourire en coin ce qui avait pour effet d'énerver le marine. Ses collègues étaient tous armés de sabres. Ils m'avaient entouré mais je ne m'avouais pas vaincu. Je poussais le canon de ma direction, un coup de feu partie dans ses collègues au sol. Je tirais ensuite son fusil en ma direction, attiré je le fis passer par dessus moi en mettant mon pied sur son ventre et en le faisant pivoter par dessus. Ça me laissait un trou, j'en profitai pour reprendre ma fuite. Je me remis à courir de plus bel. Les soldats mes poursuivaient, je plongeai ma main dans ma sacoche et je lançai des punaises au sol. Cela les ralentissait de leur course. Elles me servaient bien ces punaises. M'ayant assuré une grande avancée je décidai de me cacher dans une ruelle très sombre. Les marines passèrent devant sans m'apercevoir. Je ne pus m'empêcher de soupirer de soulagement. J'étais dorénavant dans une belle merde... .
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            Une alerte déclenchée, un tir de fusil, il n'en fallut pas plus pour que la mission du soir de celle que l'on nomme mamie, soit annulé.

            Trop de facteurs jouaient en sa défaveur aujourd'hui. Il était temps pour elle de se faire discrète, il était donc temps de rentrer chez elle et de jouer les petites filles ordinaires.

            Une fois la base quitter, elle fit le nécessaire pour ce faire aussi petit qu'une souris. Elle passa avec brio devant des soldats trop occuper à poursuivre une étrange homme. Passa dans les égouts afin d'éviter un barrage, puis en sortie au niveau d'une ruelle qui semblait déserte.

            Une fois seul, elle commença à retirer sa tenue de mission, elle était fin prête pour aller dormir. Plus rien ou presque pouvait la compromettre.
              Quelle journée mouvementée que j'avais eu. J'étais obligé de me cacher pour ne pas me faire choper par les forces de l'île. Je devais me cacher comme un rat et être furtif comme une vipère. Je me faufilais dans les recoins sombres, là où personne viendrait me chercher. Bon ces endroits étaient peu fréquentables aussi. Ils m'avaient tout de même bien servi.

              A la fin je m'étais réfugié dans une auberge mal fréquentée, un trou de malfrat dissimulé. Je m'étais installé dans un coin de la taverne assez sombre, je m'amusais à écouter les exploits de certains brigands, leurs trésors de guerre qu'ils avaient gagné et autre. Une brune, les yeux verts, décolleté plongeant. Elle avait tout pour aguicher un homme, surtout moi. Elle vint m'aborder.


              - Qu'est ce que je peux vous servir ?

              - Si je pouvais avoir une bouteille de saké accompagnée de votre charmante compagnie ?
              Disais-je en sortant mon sourire le plus séduisant.

              La jeune femme alla me chercher une bouteille et elle me l'a ramena, elle resta après avec moi.


              - Je suis Daemon Wall, pourrais-je connaître votre prénom ?

              - Lénia, enchantée.
              Répondait-elle en rougissant légèrement.

              - Je me réjouis de votre compagnie qui n'est pas déplaisante ! Voulez-vous boire ?

              - Je ne veux pas vous offensez mais je dois retourner travailler, si vous voulez nous parlerons une fois mon travail fini.

              Je lui fis un signe de la tête.

              Les heures passèrent, le bar se vidait de plus en plus. La Lune grimpait dans ciel. Je commençais à m'endormir. Soudain une main chaude vint se poser sur ma joue, j'ouvris les yeux au contact.


              - C'est moi, Lénia. Il est tant que vous alliez vous coucher.

              - Vous voulez que je vous raccompagne avant gente-dame ?

              - Avec plaisir, vous en profiterez pour prendre un verre à la maison comme ça.


              J'allais passer un moment agréable pensais-je. Je l'a raccompagnai jusqu'à chez elle, comme promis elle m'invita à boire un verre et je peux vous dire que je n'en ressortis pas. Ma nuit fut comme ma journée, mouvementée, mais dans le bon sens du terme ahah ! J'avais dormi dans son lit avec elle.

              Le lendemain matin après avoir commis le pêché de chair les rayons ensoleillés vinrent me réchauffer dans le lit.
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              Au petit matin, la marine n'a pas oublié ce qui s'était passé la nuit dernière. Des barrages sont placés partout dans la ville. Des portraits avec ton visage, pas forcément bien réaliser son placardé sur les murs. Des soldats parlent en public et promettent une récompense pour ta capture.

              Ce qui s'était passé hier était inadmissible et ta capture devenait la priorité des forces de la marine. Tu représentes désormais une figure de protestation qu'il faut vite capturer.

              D'inconnu, tu deviens vite l'ennemi numéro 2 après la petite mamie.