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Reccueil.

Je viens avec le vent pour amener l'air de la fronde
Je pleure sur ce temps perdu dans les souffrances profondes
Une balle, un soldat, des murs s'écroulent avec fracas
Et à part ça, rien dans le monde...

Je traverse les tempêtes pour venir porter la Parole
Trop timide pour s'exprimer, frêle enfant loin du frivole
Abattue par des mitraillettes. Sans tête.
Et les uniformes rigolent...

La Terr' pleur' des inondations, au dessus des flots rit le trône
Les joyaux d'l'illumination, tous éblouis par la couronne
Alors on ferme les yeux, on ne veut plus voir ou entendre
Ni les cœurs se fanner... ni les corps se fendre

Ils ont allumé l'incendie, ils périront par le brasier
Dans la grisaille d'un sam'di, ou la neige rouge d'un janvier
Nous réduirons leur dictature, à coup de crayon, de ratures
Et la lune nous remerciera... pour notre action

Il faut, se révolter, se révolter, se révolter
Il faut, se révolter, se révolter, se révolter

Refuser la dictature, à coup de crayon, de ratures
L'avenir en sera moins sûr, mais on l'aura choisi ainsi
Loin des barrières et des clôtures, et loin de leur folie obscure

Et quand la lune sera ronde, et que la chaleur sera blonde
Loin de leurs mille armées froides et loin de leurs lois qui nous plombent
On aura enfin apporter le renouveau au monde, il faut :

Se révolter, se révolter, se révolteeer
Il faut se révolter, se révolter, se révolter.
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C'était une p'tite cigarette
Qui voulait pas flamber trop vite
Elle se disait, la vie c'est chouette
Désormais les briquets j'évite

Alors elle a guetté discrète
L'occasion de pouvoir filer
Pour aventure, elle était prête
Elle a planté l'vieux cendrier

Adieu l'paquet, salut frangines
Le foyer à la nicotine
J'vais faire bronzette sous les cocotiers
Me dorer l'mégot sur l'sable chaud

Elle s'est offert une nouvelle vie
Dont elle écrit tous les chapitres
L'angoisse d'être grillée, c'est fini
Elle brûle la vie par les deux filtres


C'était une cigarette
Qui flambait comme une allumette
Juste une petite cigarette
Qui voulait parcourir la planète


Un beau jour en faisant du stop
Elle est tombée sur un bédo
Qui lui a dit : " Hé, on devient potes ?
Jm'emmerde un peu, dans c'caniveau. "

Avec lui c'était le bonheur
Elle voyait l'monde différemment
Elle découvrait d'nouvelles couleurs
Avec son parfum enivrant


C'était une cigarette
Qui flambait comme une allumette
Juste une petite cigarette
Qui voulait parcourir la planète


Ils roulaient leur bosse, de fête en fête
Y'a pas à dire c'était l'panard
Il lui faisait tourner la tête
Le fabuleux Mister Pétard

La p'tite clope vivait en plein rêve
Mais lui commença à s'lasser
Il l'a larguée, pour une de la  r'lève
Une belle gitane  bien plus corsée


C'était une cigarette
Qui flambait comme une allumette
Juste une petite cigarette
Qui voulait parcourir la planète


Et comme elle pleurait de mil' larmes
Il lui a dit : " Là, tu m'casses les couilles
Maint'nant ton caprice, tu l'désarmes
Sinon jm'en vais t'coller une douille

Toute ta vie partie en fumée ?
On va pas en faire un tabac
Retourne chialer dans ton paquet
T'pas la dernière qu'le joint roulera. "


C'était une cigarette
Qui flambait comme une allumette
Juste une petite cigarette
Qui voulait parcourir la planète
Juste une petite cigarette
Qui voulait parcourir la planète
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Il ramène les pieds sur terre, ceux qui ont voulu s'envoler
Il les balance dans la misère, la gueule ouverte, les poings liés
Et quand il finit son service, il rejoint son pâle destin
Il noie ses vices, dans les sévices, qu'il fait subir au quotidien

Il va charmer dans la bouteille, sa haine de ses congénères
Y'a que dans les brumes de vermeil, qu'il peut contenter sa colère
Son âme est morte, son cœur de pierre, et pendant qu'les sanglots s'endorment
Lui il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme



Ça fait longtemps qu'il sourit plus, qu'il a pas l'vé les yeux au ciel
Il squatte la zone, le bitume, la rue, il est libre d'y cracher son fiel
Le monde lui vomit à la gueule, de faire appliquer ces sombres lois
Mais il s'en fout, d'être tout seul, il touche sa paye en fin de mois

En l'être humain, il veut pas croire, il est trop lâche pour faire confiance
Il va de bavure en déboire, mais il craint pas trop la potence
Chaque soldat manie poudre et fer, faire une bévue, c'est dans les normes
Alors il marche, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme



Il fait pas ça par conviction, il en a pas, il est trop bête
Tout c'qu'il lui faut c'est de l'action, et ne pas se servir d'sa tête
Le grand système des corrompus, l'enrichit pour de la violence
Il est leur catin, rien de plus, et il croit faire partie d'Byzance

Mais quand viendra sa dernière heure, quand le peuple se soulèvera
Pour lui faire payer ses horreurs, ils l'abandonneront, les bourgeois
Il diront juste : " C'est moche la guerre, trouvez lui un remplaçant conforme
Un qui marchera, flingue en bandoulière, une belle charogne dans son uniforme. "


Dernière édition par Eustache Ier le Mer 15 Oct 2014 - 15:32, édité 1 fois
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Tu as fermé les yeux, tu as vu les horizons
Tu as vu s'ils sont bleus ? Tu crois qu'demain il fera bon ?
Moi je n'vois qu'du gris, c'est comme ça, j'suis pas aigri
J'aime la vie à la folie, quand jte dis ça tu m'dis ah bon ?
Tu veux la flamme et de l'ambiance, mais y'a plus d'lumière sur Byzance
La nuit noire a son élégance, mais quand la transe gagne tes sens
Quand règnent Fête et Insouciance, toi tu entres en éruption
Toi tu baignes dans tes visions, moi j'suis Souffrance, loin des flocons

Mais quand tu as fermé les yeux, est-ce que tu as vu, à l'horizon ?
La lune poète et silencieuse, que je rêve pourtant amoureuse
Tu es soleil, tu es passion, moi je n'suis qu'brume et j'suis tout seul
Quand tu assouvis tes pulsions, moi je chante doucement ma berceuse
J'parle aux étoiles, elles disent ton nom, mais non ne tire pas la gueule
Toi t'es l'brasier, moi le glaçon, des deux j'crois qut'es la plus chanceuse
Boire l'élixir ou le poison ? Toi tu t'en fous tu es joueuse
Dès demain, j'serai un lion, quand jte dis ça jte vois penseuse

Mais quand tu as fermé les yeux, qu'est-ce que tu as vu, à l'horizon ?
Quand tu nous as vus, tous les deux, dans ta savane, ou mon bastion
J'parie qu'il y avait un grand feu, qu'on dansait autour en haillons
Que la neige brillait dans les cieux mais qu'la Terre était en fusion
Nos deux mondes, unis, amoureux, dans une étreinte, cette communion
Et si ça marche bien pour eux ? Pourquoi pas nous, on est pas cons
Moi j'veux juste qu'on soit tous les deux, à regarder les horizon
À se dire en fermant les yeux, tu crois qu'demain, il fera bon ?

Moi j'en ai marre de voir qu'du gris, pourtant je suis pas aigri
J'aime la vie à la folie, même le bon Dieu y m'dit ah bon ?
Mais moi j'ai pas la solution, pour voir du bleu à l'horizon
Il faut qu'tu restes à mes côtés, pour m'dire si demain il f'ra bon
Parce que j'veux qu'on soit tous les deux, à regarder les horizons
À se dire en fermant les yeux, tu crois qu'demain, il fera bon ?
J'veux juste qu'on soit tous les deux, à regarder les horizons
À se dire en fermant les yeux, tu crois qu'demain, il fera bon ?
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On entend parler de lumière
Et pourtant nous on vit dans l'ombre
On est juste bons à faire la guerre
Pendant qu'les couronnes nous surplombent

Mille destins scellés dans le marbre
Not' place se trouve loin des étoiles
On s'tient voûtés comme de vieux arbres
On voit la vie derrière un voile... noir de... chagrin

Et pourtant dans les journaux, on lit toujours les mêmes merdes
Tous les peuples triment aux fourneaux, et on espère nous faire perdre
Le fil... des maux...

On se tasse dans les chaumières
Pour s'cacher à notre quotidien
On s'agglutine d'vant les caf'tières
On parle chômage, sauf aux gamins

Faut pas qu'ils grandissent dès maintenant
Faut pas qu'ils finissent à l'usine
Avenir, sauve nos enfants présents
Avant qu'la censure nous piétine... de ses... sabots

Car à part ça dans les journaux, on lit toujours les mêmes merdes
Tous les peuples triment aux fourneaux, et on espère nous faire perdre...
Le fil... des maux...

Y'a ceux qui veulent mourir debout, et ceux qui crèvent à petit feu
Devant leur cheminée, à bout, de force et de sourires hargneux...
Usés... de tout

Les mausolées n'ont pas de mur
L'amour n'est plus dans la nature
Les anonymes crèvent avant l'âge
Le vent nous amène leurs murmures... libres...messages

Noble, tu détiens, argent, lois et pouvoir
Mais ton erreur est de nous tenir éloignés du micro
Quand partageras-tu le savoir ?
Sans la menace du mousquet... ou du... marteau

Car à part ça dans les journaux, on lit toujours les mêmes merdes
Tous les peuples triment aux fourneaux, et on espère nous faire perdre
Le fil... des maux...

À l'abri dans leurs tours d'Ivoire, ils nous font payer l'addition
Mais de l'autre côté du miroir, s'embrasent les feux d'la sédition
Faut s'dé...cider

Un pain vaut mieux qu'deux tu l'auras parce que l'caviar pour que tu t'y touches
Il te faudrait moins d'crasse aux doigts de belles chaussures, des dents bien blanches
Et une ... belle bouche

On se dispute pour quelques miettes et on remercie nos suzerains
Not' sang coule sur les baïonnettes et ils prétendent n'entendre rien
Dans leurs... jardins

Quand est-ce... qu'on prend... enfin.... not' chance ?
Que l'on brûle tous les journaux, que se dressent fourches et bûchers
Réduisons demeures et châteaux, avant de finir étouffés...
Par tous... leurs mots

Dragon... vois-tu... le peuple...  qui gronde ?
Il viendra boire de ton vin et libèrera tes victimes
Enterrera l'ordre divin, fera une tabl' ronde sur les ruines...
De... ses maux.

Sur les rui...nes de... ses maux.
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Watcha, il est de retour avec son dernier single, spécial fêtes de fin d'années !

Je sais que le sapin, il est pas très bien décoré
Sans les guirlandes, ça craint, pour bien réveillonner
Et puis y'a pas d'cadeaux, ni de feu de bois tout chaud
Juste le monstre marin, qu'est pas encore apprivoisé
Lui montre pas trop tes mains, il pourrait bien les bouffer
Et puis d'abord, va prendre ta douche, et après va te coucher
Sous prétexte que t'es p'ti, tu dis qu'tu peux pas l'faire tout seul
Mais t'as d'jà quatre ans et demi, alors te fous pas de ma gueule...

Non, t'mets pas à chialer, j'vais arranger tout ça
Et lâche ce mousquet, c'est le jouet de papa
Promis je vais lui écrire, à c'gros lourdeau là-haut
Il va arriver sans rire et sans trainer, sur son traineau

En même temps il est louche, ton petit programme tu sais,
Fêter Noël en babouches, en plein milieu du mois d'Juillet
J'lui ai dit, à ta mère, on a qu'à t'acheter un ballon
Mais ça f'ra jamais l'affaire, t'as une liste de trois mètres de long
T'écris déjà beaucoup trop pour un p'ti garçon de ton âge
Et ton Père Noël y s'demande si cette année t'as été sage
T'as beau me dire que oui p'ti mec, t'auras p'tetre pas tout c'qui a écrit
Parce que pour un meitou direct, t'as pas assez de Dorikis...

Non t'mets pas à chialer, j'arrange ça rapid'ment
Mange pas le rouge à lèvres, c'est le jouet de maman
Promis j'vais le secouer, ce gros lourdeau là-haut
Y va t'amener tes jouets, sans trainer, sur son traineau

Fini les histoires de pirates, faut aller dormir mon p'ti cœur
Non, tu dors pas avec ma matraque, quoi tu veux une tartine au beurre ?
Tu trouves pas qu't'abuses un peu ? T'as déjà gagné au poker
T'u portes ma montre, ma chemise bleue, me sers pas tes yeux de cocker
Y faut pas se coucher tard, quand on est un petit garçon
Et puis éteins-moi ce cigare, c'est pas très bon pour tes poumons
T'as plus qu'à passer une bonne nuit, fais de beaux rêves mon p'tit ange
Tes cadeaux s'ront là lundi, le Père Noël bosse pas l'dimanche...

Non t'mets pas à chialer, moi ça me fait d'la peine
Le temps d'prendre un café et je règle le problème
Promis j'vais m'activer, dans tous les patelins
De Loguetown à Marie Joie pour qu't'aies tes cadeaux demain
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