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Ce ne sont pas des esclaves. Ce sont des criminels qui purgent leur peine!

Etrange.

Vraiment très étrange.

Le soleil ne s'est pas encore levé, mais l'ange est déjà éveillé depuis plusieurs heures. Comment dormir paisiblement lorsque le sort d'une île est entre vos mains. Certains me diront que la blessure par balle récemment reçu peut jouer sur le sommeil. Mais, absolument pas. La raison n'est pas qu'Ivan est plus fort que la douleur. C'est un être comme un autre avec même une constitution assez fragile. La main droite sur l'épaule gauche. Les bandages sont légèrement soulevés pour voir ce qui se passe.

La blessure et toujours là. Mais la douleur n'y est presque plus. Une insensibilité inquiétante. Où va-t-elle mener?

Pas le temps de s'inquiéter davantage. Son corps bien que salement endommagé doit tenir un mois. Cette fois, le tissu qui le recouvre ne serra pas la seule barrière entre son visage et le monde extérieur. Un masque récemment acheté est posé délicatement laissant apparaitre les yeux. Le gauche est brûlé, mais ça ne se voit pas tellement.

[…]

C'est sur la route des esclaves que nous retrouvons notre duo. Un chemin qu'empreinte tous les esclavagistes. Une ligne droite qui relit le port à un coin de la base marine qui est le passage obligatoire pour passer du côté champs. Richard pousse la chaise roulante et remarque assez rapidement que ce n'est pas évident sur un sol qui est loin d'être lisse. Une fois à l'entrée, les esclavagistes touchent leur fric après avoir déposé les êtres traités comme du bétail. Un homme suspicieux regarde le matériel qu'on lui apporte avant de mettre un prix. Lorsque notre duo s'approche c'est un énorme point d'exclamation qui se dessine sur son visage.  Le dos vouté et se frottant les mains il entame la discussion.

-Ouiii? Vous vendez?

-Une drogue du nom de la muerte.

-Vous m'en direz tant. Suivant.

- Allons-y Richard. Il semblerait que nos plantes qui permettent de manipuler l'homme ne les intéressent pas.

Les révolutionnaires font semblant de partir mais une main vient se poser sur l'épaule du Géographe. Puis un chien s'approche de la chaise d'Ivan et lève la jambe pour uriner.


-Bibouch, c'est quoi cette histoire de manipulation. Spike, on n'urine pas sur ceux-là.

-Monsieur Graf, vous êtes en retard de cinq heures.

L'homme s'excuse assez rapidement, mais tout le monde voit bien qu'il n'en a strictement rien à faire. Un cigare en main, le chapeau sur la tête. Le contre maitre en chef du secteur Est est en retard comme d'habitude. Pour lui, avoir une plante qui lui permettrez de manipuler les esclaves et très intéressant.  Son métier est pris à la légère et s'il y a un moyen de le faciliter, il est preneur.

-Ne voulons vendre, développer et pourquoi pas améliorer notre drogue. Les personnes droguées oublient petit à petit leur passé. Sans le souvenir de leur propre histoire, ceux-là deviennent assez manipulables.

Un large sourire s'empare du visage du contre maitre qui propose au duo de l'accompagner. Tout cela s'enchaine avec le parcours le plus terrifiant pour un hors la loi. Traverser une partie de la base marine, croiser de nombreux soldats. Mais heureusement que tout cela se passe sans encombre. La dernière porte qui mène à l'extérieur est franchi et la véritable partie de l'ile est révélé.

Ile aux esclave, Secteur Est

Des champs à pertes de vus, les plantations diverses et variées. Il parait que chaque secteur développe ses propres plantes, céréales, arbres. Enfin agriculture quoi. Ce qui nous donne de nombreux fruits, légume, épice et toute autre chose pour le plus grand plaisir de certains royaumes.

Non loin de l'entrée, une véritable villa avec piscine est visible.

-Hey bibouch, nous allons voir le boss, c'est lui qui décidera de prendre ton herbe ou non.

Bien que le spectacle offert par mère nature et splendide, le brui des coups de fouet se heurtant à la chaire efface rapidement le sourire des révolutionnaires. Les cris de douleur ne sont pas réguliers. Les hommes semblent se retenir au maximum pour ne pas faire plaisir au contre maitre qui les frappe.

-Richard, vous pouvez m'attendre ici, je me charge des négociations. Monsieur Graf, pouvez vous appeler un esclave pour qu'il pousse ma chaise.

L'homme claque des doigts et se met à appeler le plus proche avec comme nom bibouch. Ce dernier baisse les yeux et s'exécute. Avant de rejoindre la maison luxueuse, le contre maitre en chef vient poser une question à l'oreille de Richard.

-Votre ami est malade?

-Monsieur Anderson… C'est un lépreux. Il ne tient même plus debout voyez vous.

-Ho, voilà pourquoi il porte un masque. Sacré Bibouch.


Les révolutionnaires se séparent pour un cours instant.
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Ivan venait d'entrer dans la magnifique demeure, me laissant sur le portillon. Je n'eus d'autre choix que de l'attendre et quitte à attendre, autant être productif. Je sortis mon calepin tout en commençant à me promener dans les environs de la propriété. Une fois le matériel sorti, je commençai à écrire

« À côté de moi se trouve une immense villa d'un style architectural plutôt baroque, mais ce n'est pas tant la demeure qui choque à première vue, mais le cadre de vie qui y règne. Ici, le travail forcé est très présent... Les esclaves travaillent pendant que les riches s'en mettent pleins les poches. Je ne connais pas personnellement ses esclaves, mais une chose est sûre, c'est qu'une grande partie des individus qui se tuent à la tâche ici sont sans doute innocent.

On m'avait parlé d'un endroit nommé Las Camp où les esclaves étaient omniprésents, je pense que cet endroit n'est pas tout à fait différent... On a juste caché les esclaves derrière une colline afin de sauver les apparences, mais un jour où l'autre cette vision de carte postale finira par se détruire.

En y repensant, peut-être que le plan d'Ivan est de rayer ce camp d'esclave afin de les rendre libre. En tout cas jusqu'à maintenant, je n'ai pas vraiment compris la façon dont il allait opérer, malgré qu'il m'ait donné le plan la veille.

Comme dirait l'autre, rien ne vaut le terrain pour passer de la théorie à la pratique... »


Alors que j'écrivais, je sentis une présence à côté de mon épaule. Je fermai mon calepin avant de me retourner vers l'homme en question. Il s'agissait d'un des gestionnaires du camp. Un physique des plus banal, une barbe mal rasée, une tenue trop large pour lui, autant d'élément pour le caractériser. L'individu m'examina avant de me dire

C'est que tu n'es pas un esclave toi ?

Non mon cher.

Et tu viens faire ici ? C'est propriété privé...

J'accompagne un ami qui est à la recherche de marchandise pour sa plantation.

Hum...

D'ailleurs, il est en négociation avec votre chef, c'est même monsieur Graf qui l'a accompagné.

Ok.


L'homme n'était pas convaincu de ma réponse, ce qui est normal vu qu'il faut dire que je n'ai pas vraiment le physique de l'emploi. L'interrogation continuait puisqu'il me lança

Et sinon, vous ne voudriez pas d'un esclave, vous ?

Honnêtement non, je suis le genre d'homme qui préfère faire le travail soit même pour être sûr des résultats.

Vous savez, les esclaves vous feraient gagner un gain de temps précieux.

Je n'en doute pas, cependant le gain de temps ne rime pas forcément avec qualité... Vous savez, si vous forcez quelqu'un à travailler, il ne se donnera pas à cent pour-cent et pire, il aura tendance à faire du travail bâclé.

Vous avez sûrement raison, mais dans notre camp, on n'a pas ce genre d'individu.

Il y en a forcement, vous faite comment pour les remettre sur le droit chemin.


L'homme regarda à gauche et à droite, puis se rapprocha de moi avant de me dire

Un bon petit coup de martinet et généralement, ils comprennent... Pour les plus persistants, on a d'autres méthodes.

Comme quoi, la flagellation, la punition ou la soumission ?

Ils passent par-dessus bord !


Passer par-dessus bord, pour le coup mon interlocuteur parlait sûrement de passer de vie à trépas. La question que je me posais : est-ce qu''il jetait vraiment les éléments perturbateurs par la falaise ? Tout cela me semblait trop gros, mais pourtant, j'avais comme l'intime conviction que ça pouvait être vrai. Alors que je réfléchissais encore et encore, l'individu me demanda si je voulais faire un tour avec lui. Je le fixai avant de lui dire

Mon ami, vous avez sans doute beaucoup de travail et je ne voudrais pas faire perdre votre temps.

Les esclaves savent se montrer agressifs par ici.

À mes risques et périls, de tout de manière, je compte rester pas loin d'ici, mon ami devrait revenir d'un moment à l'autre, mais si jamais j'ai besoin de vous, je vous fais signe.

Ok.


L'esclavagiste s'en alla. Je regardais les environs et voir autant d'esclaves me faisais sentir mal. Il faut dire que je suis le genre de personne pour qui chaque individu est égal à un autre. C'était mon côté utopique, car je savais très bien que l'argent, la délinquance, le cadre de vie et d'autres broutilles faisaient en sorte que l'on finissait en haut de l'échelle sociale ou au contraire au pied.

Une chose est sûre, c'est que je me perdais dans mes pensées tandis que mon collègue exécutait son plan.
    Deux grands piliers blancs à l'entrer avec au dessus les lettres F C. Ce ne sont pas les initiaux classiques de football club mais plutôt de Frédéric Crémus. Le big contre maitre responsable de tout ce qui est piégé dans l'ile. La demeure est blanche et à base de marbre. Le sol est d'une propreté digne de la maison de Mr Propre. Des esclaves femelles travail ici en petite tenue et nettoie avec la plus grande niaque. Graf enfile des chaussons qui se trouvent à l'entrée et des esclaves viennent porter Ivan et sa chaise pour éviter la moindre saleté sur le sol.  

    Sur le couloir d'entrée d'une longueur de plus de quinze mètres des tableaux sont entreposés. La première porte à gauche est prise et c'est un grand salon recouvert d'un tapis d'une douceur inouï. Un trône en or orné de diamant se trouve à droite, à gauche sous des rideaux est installée un homme qui se fait nourrir de fruits récemment cueillis. Un chapeau blanc avec une grande plume rouge. Son simple regard et les traits de son visage annoncent clairement qu'il prend de haut tout le monde. Un grand collier en or avec le signe du dollar. Tout ce qu'il porte sur lui est certainement de grande qualité.


    Les fesses bien installées, il ne prend pas la peine de saluer les éléments qui perturbent son apéritif. Graf s'incline devant sa majesté et Ivan qui retrouve sa chaise et le sol fait de même.

    -Hu hu huum?

    -Monsieur Crémus, je vous présente monsieur Anderson. Il aurait développé une drogue permettant de manipuler les hommes.


    Le big contre maitre s'arrête de manger suite à ses paroles. Il claque des doigts et ses esclaves l'aide à se relever. Il tend sa main et on lui place délicatement son bâton. Il avance le pied et on lui met une chaussure, puis l'autre.  

    - Dites-m'en plus

    Tout de suite, un plan se dessine dans la tête de ce fils de riche. Manipuler son père et le remplacer en devenant le nouveau plus riche du monde.

    -C'est une puissance drogue indétectable au gout. Les effets sont les suivants: La personne qui consomme à des maux de tête lorsqu'elle devient dépendante. Le seul moyen d'enlever ces maux et d'en consommer davantage. Plus elle consomme plus la douleur deviendra puissante lorsqu'elle s'en passe. Un véritable cercle vicieux. Ce mal de tête trouble la mémoire. Les personnes droguées oublient petit à petit leur passé. Sans le souvenir de leur propre histoire, ceux-là deviennent assez manipulables. Par contre, pour que cela fonctionne, il faut que l'individu consomme cette drogue trois fois par jour pendant sept jours. Sinon il n'y aura aucun effet. Nous avons besoin de tester toutes les possibilités de cette plante et de savoir les limites et plein d'autres choses.

    L'homme ne peut s'empêcher de sourire. Avec son bâton il donne deux trois coups sur la chaise comme pour voir le matériel.

    -Si je vous suis, vous voulez des esclaves et une terre.

    -C'est exact.

    -Hum hum huum. Voilà ce que je vous propose. Prouvez moi que cela fonctionne. Si ce que vous dites est vrai, je deviendrais votre patron et cette drogue serra ma propriété. Vous serrez grassement payer et dirigerez la production. On fait affaire?


    Frédéric avance sa main. Non pour être serré comme un accord, mais pour qu'Ivan embrasse la bague. Sauf que ce dernier ne le sait pas et lance une bonne poignée de main. Les esclaves sont tous choqué par ce mouvement et s'attendent à une réaction démesurée. Heureusement pour l'ange, son offre est alléchante c'est pourquoi le big contre maitre ne fait que retirer sa main avec un léger dégout.

    Ivan sait que Frederic lui a menti sur tous les points. Pour notre révolutionnaire, le plus important est de rester un mois sur l'ile. Cela risque d'être plus compliqué que prévu lorsqu'on sait ce qui se passe dans la tête du Big Contre Maitre.

    […]

    De nouveau dehors, Ivan fait signe à Richard de le rejoindre. Alors qu'un son, un chant raisonne de plus en plus sur l'ile. Une grosse voix guide les hommes et tout le monde répète. C'est tous les esclaves qui se mettent à chanter avec un rythme guidé par leur travail.


    -Quel est ce chant?

    -HO ça bibouch? C'est la lumière de notre île. Un esclave du nom de Paurte. Sa voix porte bien et tout le monde se met à chanter.


    L'homme s'allume un cigare et guide ses invités vers un bout de terre.

    - A l'époque on n'aimait pas trop ça. Mais finalement c'est un bonheur pour tout le monde. Les esclaves ont plus d'énergie et travail mieux lorsqu'ils chantent. Ça les motive et leur donne de l'espoir où je sais pas trop quoi. En tout cas, c'est cool.

    Après quelques centaines de mètres, l'homme montre au loin un champ qui serra le lieu de travail de nos révolutionnaires. La base révolutionnaire de l'ile.

    -Vous faut des passes…

    Le contre maitre soupir et appel un de ses hommes.

    -Toi là. Viens là deux secondes. Tu vas leur trouver des passes et les aider à ramener leurs marchandises sur la terre là-bas. Donne leur aussi quelques esclaves.  J'ai du travail qui m'attend.

    Personne n'est dupe, il va se trouver un coin tranquille et s'amuser avec son chien.

    […]

    Les révolutionnaires obtiennent un seul passe et se retrouvent côté ville. Le terrain qui leur est offert est assez conséquent et les plantes qu'a apportées notre duo sont si peu. C'est pourquoi Ivan contacte le cuirassé qui est actuellement sous les ordres de Jonathan Nivel. Ce dernier étant un ancien pêcheur peut rester en mer de façon presque indéfinie.  D'autres plantes sont envoyées sur l'ile et ceux qui se chargent de les débarquer sont trois révolutionnaires inconnus du public en ces contrées. Un certain Mirare Scintillar, un ancien du nom d'Atlas D. Misushy ainsi qu'une amie à lui du nom de Kira. Ces trois ne connaissent rien du plan et sont là en renfort. La seule entente des mots libération massive les a attirés.

    Les bras chargés ainsi qu'un bon chariot avec eux leur de leur débarquement. Ils n'ont pas de mal à reconnaitre celui qui se charge de l'évasion. Un être en chaise roulante. Ivan De Cimitiero qu'ont l'appelle mais chuuut. Ici, personne ne doit le savoir. Alors Richard prend l'initiative en les accueillant.

    -Vous êtes en retard. Le boss monsieur Anderson s'impatiente.

    Il effectue un signe de la tête vers l'handicapé histoire que ces révolutionnaires comprennent qu'ils sont en pleine infiltration et faut qu'ils jouent le jeu.

    […]

    Après quelques banalités d'usage, c'est maintenant quatre révolutionnaires qui passent du côté esclave de l'ile. Une fois sur leur terrain, deux esclaves se présentent à eux et s'occupent de la plantation. Un petit moment de tranquillité pour le groupe qui peut s'organiser.

    -Keuf keuf… Je suis Ivan De Cimitiero. Ce plan, je le prépare depuis quatre ans. Me faire confiance et sans doute la chose la plus difficile que je vais vous demander. Sachez que tout ce que je vous demanderai a un but précis. Je préfère éviter de divulguer trop d'information et avancer doucement mais surement. Tant que vous serrez sous mes ordres, j'endosserais toute la responsabilité des actions et vous protégerez jusqu'à mon dernier souffle.

    Passons au plan si vous le voulez bien… Keuf Keuf. L'ile est répartie en quatre secteurs.  Vu ma mobilité, je vais avoir besoin de vous. Chacun d'entre nous doit se charger d'une zone. C'est loin d'être petit. Nous sommes actuellement au secteur Est. Je m'occupe de cette zone. Atlas et Kira vous aurez le Sud, Richard le Nord et Mirare l'Ouest.  La Mission consiste à trouver des esclaves de confiances, des personnes qui nous aiderons pour l'évasion. Prenez garde, cela risque d'être plus compliqué que prévu et méfiez vous des contres maitres. Rester discret. Ce n'est pas un lieu touristique, les hommes qui se promènent sont rapidement remarqué.

    Si vous ne vous sentez pas capable de réussir cela, dites le moi maintenant. L'échec est inenvisageable.


    Cette partie de mission risque d'être une promenade de santé pour l'ange mais pour ses compagnons… Cela risque d'être autre chose.


    Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Mer 10 Sep 2014 - 22:08, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10966-ivan-fiche
    Ivan me regarde fixement. Un silence gêné s'installe autour des quatre révolutionnaires. Je serre ma flûte contre moi.

    J'ai besoin de temps réfléchir, je vais faire un tour, je reviens plus tard.

    Je m'éloigne rapidement, sans entendre ce qui se passe entre Atlas et Ivan. Je dépasse Kira et je m'engage sur une piste. Je prends la direction de la zone ouest, et je me laisser guider par mes pas. Ivan est quelqu'un de vraiment spécial, il dégage une espèce d'aura. Il domine les gens autour alors qu'il est en chaise roulante...Je n'ai pas pu percevoir le caractère de l'autre, Richard Bradstone. Il est  caché par la présence d'Ivan. Atlas, je ne sais pas grand chose de lui. Des rumeurs me l'ont rapporté comme étant impulsif et toujours d'après ces rumeurs, il "fonce dans le tas". Kira m’impressionne un peu trop, je n'ai pas osé l'aborder dans le navire...Il faut que je reprenne mon courage à deux mains!

    Aux bords de la route je pouvait voir les interminables champs et les esclaves qui y travaillaient. La vue m’écœurait. Les contre-maîtres étaient cruels et n'hésitaient pas à fouetter les esclaves. Je ne suis pas encore sûr si je veux participer à cette opération. Elle a l'air très risquée et je ne suis révolutionnaire que depuis trois ans...Mais plus je vois l'état et le nombre d'esclave, plus je me dis que je devrais le faire. Vivre sans être libre c'est insupportable. Je me demande si ma famille a connu le même sort... et Maria? qu'est-elle devenue? Je m'oubliais dans ces pensées sinistres.

    Après un certain temps, j'arrive au pied d'une colline entourée de champs. La colline était, à mon avis, une des dernières parcelles vierges de l'action de l'homme. La forêt y poussait et seul un petit chemin permettait de la gravir. J'allais m'élancer quand un homme d'une quarantaine d'année, en bottes militaires et treillis m'aborde :

    "-Qu'est-ce que vous faites là?

    -Je me promène. Je suis l'assistant de Monsieur Anderson qui est en affaire avec votre patron."

    Sceptique, il lâcha finalement :

    "-C'est bon vous pouvez passer."

    Il se retourne pour partir et alors il remarque qu'un esclave avait arrêté de travailler pour observer la scène. Il brandit alors son martinet de sa ceinture et fouette trois fois l'esclave en l'ordonnant de retourner au travail. Je vois alors les cicatrices dans le dos de l'esclave. Elles couvraient toute la largeur de son dos et allaient de son bassin jusqu'au bas de sa nuque. J'en avait la nausée. Mes doigts se crispent autour de ma flûte. Je me retourne et reprends en titubant le chemin. Je retrouve finalement Atlas, Richard et Ivan. Je vérifie si il n'y a personne, c'est bon. Je prends alors la parole:

    "Je suis partant, trop de violence a été commise ici."
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    Le plan était donc de partir chacun de notre côté pour nous informer. Nous étions quatre : Ivan que je commençais à bien connaître, Atlas avec qui j'avais pu travailler auparavant sur Saint-Uréa et un nouveau du nom de Mirare. Ce dernier semblait plutôt mystérieux, puisqu'il n'avait osé rien dire suite à l'exposition du plan de Cimetiero.

    Quant à moi, je me dirigeais donc vers le nord de l'île, partie qui m'a été assigné. Honnêtement, je me demandais bien ce qu'il voulait que l'on fasse... Recruter des gens, mener une révolte, libérer les esclaves, autant de points noirs que j'espérais éclaircir bien rapidement. J'avançais donc dans ce qui ressemblait à des champs à perte de vue, avec de temps à autre des esclaves et toujours un maître pour les surveiller... Car oui, il semblerait que les esclaves soient encadrés sans cesse, sans doute pour éviter le genre de révolte qu'Ivan était en train de préparer.

    Les minutes passèrent encore et encore jusqu'au moment où je me retrouvais nez à nez avec une grande exploitation. Un bon nombre de travailleurs présents, j'avais sans doute mes chances ici. Je passai ce qui ressemblait à un dortoir afin de me rendre dans les exploitations. Cependant alors que j'œuvrai vers mon objectif, une main m'attrapa l'épaule. Je me retournai, vis un homme plutôt imposant qui me lança

    Qu'est-ce que vous faite ici ?

    Je suis actuellement en observation.

    Ce n'est pas un zoo ici !

    Désolé mon brave, mais je suis ici pour les expériences de Monsieur Anderson et vous pourrez demander à votre supérieur.

    Il ne m'a jamais rien dit de tel...

    C'est normal, il vient seulement de nous laisser l'accès à une partie de l'exploitation.

    Pourquoi vous êtes ici alors ?

    Monsieur Anderson essaie une nouvelle drogue sur les esclaves, qui si elle fonctionne comme il se doit, sera diffusé dans l'ensemble de l'île.

    Mais ça n'explique pas pourquoi vous êtes là.

    J'y arrive mon ami... Si je suis ici, c'est pour pouvoir mieux comparer les différences de comportements entre des esclaves sous l'emprise de la drogue et les esclaves sujets à d'autres formes de motivation comme le fouet ou le martinet

    Hum...

    Car on veut être sûr que cette drogue ne détruise pas vos moyens de production, ça serait tout de même fâcheux.

    Bizarre, vous pouvez regardez le coin, mais au moindre faux pas, je vous dénonce au responsable.

    Merci mon ami, que vous le vouliez ou non, vous venez de contribuer à votre façon à la science.


    J'explorais maintenant le champ de canne à sucre sous l'œil bien veillant du maître des lieux. De nombreux esclaves se présentaient à moi, cependant un attira particulièrement ma curiosité.

    Ce ne sont pas des esclaves. Ce sont des criminels qui purgent leur peine! Brand_imagesia-com_odkv_large

    Les cheveux grisonnants, ridés et attaqués par les coups de fouet, cet esclave semblait être là depuis un long moment maintenant. Soit il avait été capturé il y a peu de temps, soit il a réussi à dépasser la durée de vie moyenne d'un esclave. Je me rapprochai donc de lui, le regardant travailler, tandis qu'il n'osait pas me regarder, sans doute pensait-il que j'étais un garde. Je voulais engager la discutions alors je soufflai

    Bonjours à vous, comment allez-vous ?

    ...

    Vous savez, je n'ai pas pu m'empêcher de voir que l'on vous maltraite ici...

    ...

    Je suis du genre pacifiste, mes esclaves travaillent parce qu'ils le veulent et non par obligation, enfin si, mais pas comme ici.

    ... Ah bon ...

    Pour moi, la manière forte n'a aucun intérêt, je préfère me mettre d'accord sur les termes du contrat avec l'esclave.


    L'esclave me regardait de temps à autre d'un air perplexe. Il devait sans doute se demander si je n'étais pas en train de lui mentir ou alors si je n'étais pas devenu fou. Les secondes passèrent et un silence s'installa jusqu'au moment où l'esclave me chuchota la chose suivante

    Vous n'avez pas l'air d'un esclavagiste.

    Complètement pris au dépourvus, je ne savais pas vraiment comment réagir. Je scrutais autour de moi afin de voir s'il n'y avait pas quelqu'un et par chance le garde venait de prendre sa pause. Je profitai donc de ce moment de répit pour lui dire

    Peut-être que je ne le suis pas, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que je suis là pour vous aider.

    Me libérer ?

    Hum, j'aimerais bien, mais pour le moment, nous avons d'autres préoccupations...

    Comme...

    Trouver des gens motivés pour prendre la poudre d'escampette.

    Peut-être que ça intéressera mes amis.

    Tant que ça reste secret...

    Un homme venait de se poser à côté de moi et visiblement, il ne semblait pas apprécié que je discute avec le travailleur. L'individu en question me fixa avant d'ajouter

    Je vous ai pourtant dit de ne pas parler aux esclaves, ça réduit leur productivité et ça va encore me retomber dessus.

    Désolé, je voulais juste savoir comment on les traiter, pour voir si la drogue est plus efficace ou pas.

    Je ne veux rien savoir, maintenant partez ou j'appelle mes supérieurs.

    Soit, pas besoin de passer à la manière forte...


    Je retournais donc vers l'est de l'île où Ivan semblait être. Le garde m'accompagna sur plusieurs centaines de mètres avant de me laisser tout en prenant le soin d'ajouter que je n'avais plus rien à faire ici.

    Ma marche m'emmena à l'ange après un long moment de solitude dans les champs. Une fois prés de mon collègue d'un jour, je lui annonçai mes impressions

    J'ai fait ce que j'ai pu, maintenant il faut juste que je fasse confiance à cet esclave avec qui j'ai eu une discutions.
      Le plan était "simple". Richard partit aussitôt vers sa zone. Il m’intriguait réellement. Il était posé et très discret. Je n'avais pas encore eu le temps de faire connaissance avec lui. Atlas m'avait dit que c'était le "géographe". Je me demande bien ce que cela veut dire, un passioné des cartes peut-être...

      Je repris donc la direction de la zone ouest. Cette fois je me dirigeais vers de la colline délibérément. Arrivé à son pied, je cherchais l'esclave de tout à l'heure mais je le vis avec un contre-maître à côté. Je gravis donc la colline verdoyante avec quelques difficultés. De là je me mis à jouer de la flûte. Après quelques instant un chant s'éleva un peu plus loin pour me répondre. Il était puissant et résonnait jusqu'au fond de mon corps. Je reconnaissais le chant, je l'avais déjà entendu plus tôt. Alors je me leva et pris la direction du chanteur que je supposais être Paurte. Supposition qui se révéla être juste. J'avais finalement en face de moi un colosse à la stature imposante qui dès qu'il m'aperçu se remis tout de suite au travail. Un peu intimidé par sa stature, je lui demandais son nom :

      Comment t'appelles-tu?

      Je suis Paurte,
      dit-il d'une faible voix.

      Je ne te veux pas de mal, tu sais?

      ...

      Devant son mutisme je sorti ma flûte de mon dos et je me mis a jouer devant lui. Il se releva alors et écouta fasciné, je pense qu'il n'a jamais entendu le son d'une flûte avant.

      J'aurais besoin de toi pour vous aider.

      Alors je le vois qui se recroqueville sur lui-même et recommence à travailler. Je me retourne et je vois une silhouette à 25 mètre de nous. Mais la seconde d'après, il était devant moi l'air nonchalant.


      Spoiler:

       Il me toisa :

      Je suis Carlos et je dirige cette zone, qui t'es pour être ici?  

      Je refermais mon poing autour de ma flûte et j'essayais de paraître naturel :

      Je suis l'assistant de Monsieur Anderson et je suis venu observer comment les esclaves travaillent-t-il, leur motivation, leur capacités.

      Il me regarda un instant de haut puis m'ordonna :

      Dégage de la zone Ouest, si tu veux faire des recherches, va dans une autre zone, je m'en fiche mais fais en sorte que je ne te revois plus ici. Et n'essaie pas de faire le malin, j'ai travaillé chez la marine.

      Je me retourna et m'en alla. Au bout de 200 mètres à peu près, je me mis à jouer, tout en continuant de marcher lentement. Je ne jouais que la première voix, créant ainsi une musique qui questionnait mais sans réponses. La réponse ne fut pas immédiate et finalement j'entendis un chant d'une beauté à tomber. Ce chant s'élevait dans les airs, mélodieux et plein d'espoir. Je pris ça pour un "oui". Le chant m'accompagna jusqu'aux autres révolutionnaires auxquels je fis part de mon avancée.



      Dernière édition par Mirare Scintillar le Jeu 18 Sep 2014 - 17:39, édité 1 fois
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      Je partais alors après la livraison de la soi-disant drogue, handicaper nous avait exposer son plan, dans la description il avait l'air simple mais réussir a obtenir la confiance de personne qui n'ont été qu'exploiter, battue, et briser mentalement. cela promet une mission difficile.
      Avec Kira nous nous dirigions donc vers le Sud de île, sur la route nous n'avons vu que des champs et des personnes exploiter. Ce paysage désolant me répugne au plus haut poing, la seul chose que j'ai envi actuellement de faire est de casser la gueule a celui qui dirge tous sa. Mais on va rester calme car comme la dit handicaper, cela fait deja quelque année qu'il travaille sur ce plan, si ça fonctionne je pourrait peut etre cogner sur l'homme a la tête de tous sa.
      Nous avancions et au loin on voyait enfin le sud de l'île.

      Hey papy ? comment va ont trouver quelqu'un de confiance sur cette parti de l'île ?

      Je ne sais pas encore Kira laisse moi le temps de réfléchir un peut.

      Nous arrivions enfin dans les champs du sud, et de la nous scrutions l'horizon. Sais énorme ! On ne voit que des champs partout sans la moindre exception, mais il fallait que l'on reste assez normal car on était sous couverture.
      Quand tous a coup un homme vient me frapper sur l'épaule je me retourne et homme assez costaud s'effondre sur moi. Il tombe dans mes bras et ce mais a pleurer, Kira me regard avec des grands yeux a l'air de dire "mais sais qui lui".

      Merci vieux frère je savait que tu viendrais me sauvé.
      En finissant sa phrase l'homme se relève et son visage se découvre, un visage qui ne m'est pas inconnu. Quand je vis qui c'était je me décomposait de par le faite de savoir qu'il était la.

      Spoiler:

      cette homme c'était un gamin a qui l'enfance a défiler devant moi Alfredo ou aussi appeler "l'homme d'acier", il se trouvait dans le dojo familial, quand il a commencer ( sais a dire au bout de quelque mois )il se trouva vite a mon niveau même a me dépasser, il était pourtant plus jeunes et avait moins expériance et moi sa fessait des année que je l'avait commencer cette entrainement, il avait quitter le dojo a l'âge de 21 ans et avait décidé de parcourir les mers pour trouver un but a sa vie.

      Alfrédo qu'es ce que tu fait la ? Comment tu en est arriver a ce stade ?

      Sais une assez longue histoire que je n'est pas le temps de te raconter. Mais toi que tu fait la ?

      Je suis ici en mission pour la révolution, avec des compagnons. Mais je ne peux pas trop t'en dire car je n'est pas le temps il faut que je trouve des esclaves près a faire chuter cette dictature. A moins que tu puisse me guider vers des gens qui sont près ou à qui je pourrait faire confiance.

      Biensur je suis dans un groupe esclaves qui était justement près a faire du remu ménage sur cette île.

      Tu sais quoi Alfredo, il faut que je l'ai rencontre mais on a pas trop le temps de trainé la, je te propose de se voir plutard pour organiser tous sa.


      Atlas mon vieux promet moi juste une chose que si vous y arriver laisse moi t'accompagnée par la suite.


      Un garde semble s'approcher de nous, comme si il se m'éfier de quelque chose.

      Sa fera surement plus mal a moi ca toi.

      Sur ses mots je donne un coup de poing dans le ventre de mon vielle ami qui tombe au sol.

      Ques ce que tu veux sale esclave !!! retourne donc au travaille !!! ( je lui donne un coup de pied dans le ventre au même moment ).

      le garde s'arrete et semble faire demi tour. Oof !! on l'a échapper belle.

      Je poursuit ma route avec la barre au ventre. Car sa promet une mission très difficile.
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      Les hommes partent en mission et Ivan peut se charger d'accomplir sa propre tâche. Trouver des alliés ainsi que des informations précieuses sur les emplacements qui ne sont pas touchés durant un mois. Des zones où il pourra placer des armes. Tout cela est effectué d'un naturel et avec une facilité déconcertante. Un simple dialogue avec les esclaves qui travaille dans son champ. Quelques questions sur les alentours et la durée que prendra chaque partie cultivée. Un grand pas en avant pour notre handicapé… Sans mauvais jeu de mots. Il ne reste plus qu'à trouver des alliés.

      Les discussions s'enchainent. Des demandes étranges sont effectuées pour chaque personne.

      -Puis-je te faire confiance? Etre sûr que tu ne révèleras rien si je te dévoile un secret ?

      Même s'ils répondent tous oui. Ivan sait pertinemment qui ment. Qui n'est pas vraiment sur et ceux qui ne diront rien.

      Cas un et deux:
      -Ces plantes servent de drogue et permettent à manipuler les hommes. Surprenant n'est-ce pas?

      Pour le cas trois:
      -Ce que je vais te révéler risque de bouleverser ta vie.  Tout ce que tu vois autour de toi. Tous les hommes qui ne peuvent vivre librement retrouveront leur droit d'ici moins d'un mois. N'en parle qu'aux hommes dont tu as une confiance certaine. S'il y a le moindre petit doute de ta part, abstient toi. Je ne souhaite pas risquer la vie d''environ quinze mil personnes pour ce genre d'erreur.

      Il n'y a pas de doute. Ce plan est infaillible !

      Le temps passe. Les heures s'écoulent et les révolutionnaires reviennent chacun leur tour. Tout semble se dérouler parfaitement. Un peu trop parfait… Alors que le groupe est enfin complet. La suite du plan allé être révélée. Sauf qu'un individu ténébreux s'approche lentement. Les yeux fixés sur notre groupe de révolutionnaires. Une petite cigarette en bouche. Une sorte d'aura émane de cette personne. Un calme à toute épreuve. Une main dans la poche. Le regard sans émotion et sans aucune motivation. Pourtant… Mirare peut le reconnaitre. Mirare doit le reconnaitre et va probablement regretter de l'avoir rencontré. Sa manie de jouer sans cesse de la flute à attirer l'homme le plus compétent et par la même occasion le plus apte à détruire la quête.

      -… Je me suis renseigné…

      Son regard s'arrête sur chacun des cinq. Les dévisageant de la tête aux pieds.

      -Vous avez besoin d'esclaves avec un certain profil pour vos expériences…

      C'est alors un corps frêle qui était caché derrière lui qui apparait. Des longues dreadlocks  attachées puis des petites feuilles qui pendent.

      -Tester donc sur lui.

      L'esclave le plus réputé et influent de l'ile leur est présenté. Leur objectif est clair. Manipuler ce type et cette île perdra leur dernière parcelle d'espoir. Sauf que Carlos n'est pas là pour rire. Il donne clairement les informations de l'esclave pour voir ce que vont vraiment faire les révolutionnaires. Le test est loin d'être terminé. Son regard s'arrête sur Richard.

      -Alors que vous cherchiez des cobayes, un homme vous a agressé. Ne vous en faite pas. Le père fouettard s'en occupe. Un bon millier de coups de fouet à lui arracher la peau. Puis on renverra au travail. Rien de bien extraordinaire. Si vous voulez le descendre de vos propres mains ça vous coutera 200 000B.

      La moindre réaction des hommes et en particulier d'Atlas est analysée. Il est loin d'être stupide.

      -Monsieur Anderson… Je n'aime pas tellement les histoires. Les rumeurs. Donc j'aimerais que vos hommes ne sortent plus de cette zone qui restera sous mon commandement jusqu'à la fin de vos tests. Si vous avez besoin de cobaye, cherché dans cette zone. Bonne journée.

      Avant son départ il lance un regard loin d'être docile à Mirare. Le regard qui vous dit clairement, je t'ai dans le collimateur.

      […]

      La journée était bientôt terminée. Le projet allé avancer lentement mais surement. Les armes ne peuvent être placées que dans la zone Est. C'est donc ici que la première libération aura lieu. Les hommes se dispersent dans cette zone qui est relativement grande pour faire semblant de chercher des hommes avec certains profils. Ivan se charge personnellement du recrutement. Des hommes lui sont amenés et lui les juge apte ou non.

      […]

      Les hommes se dégourdissent un peu les jambes et Mirare sort du champ de vision de ses amis. Des esclaves lui demandent de l'accompagner. Ils le tirent même. Jusqu'à ce qu'il se trouve à une bonne distance des révolutionnaires et avec aucun moyen de s'échapper. Face à lui Carlos qui est assis par terre. Toujours cette petite cigarette. Cette fois il la jette au sol et l'écrase.

      -J'aurais besoin de toi pour vous aider? … Tu sais qu'on peut avoir de sales rumeurs avec de telles paroles. Malheureusement pour toi. Seul Ivan nous intéresse.

      Non. Il n'y a pas d'erreur. Carlos a bien prononcé le nom d'Ivan. Comment sait il cela? Les questions peuvent se poser, mais la vitesse de déplacement du contre maitre et plus rapide qu'une bonne petite réflexion. Déjà dans le dos de Mirare et c'est un coup de pied dans la tête qu'il balance.

      -Tu n'entres pas dans nos projets. Tu vas simplement disparaitre comme disparaisse beaucoup de monde.

      Non. Il n'y a aucune issue. Personne ne viendra te chercher et la fuite est impossible. Seule solution. Vaincre cette adversaire qui semble redoutable.

      […]

      Les quatre révolutionnaires attendent Mirare proche de la base marine avant de rejoindre l'auberge. Les temps passent jusqu'à ce qu'un homme contre maitre lambda vient à eux. Le regard désolé d'avance. Ces paroles sont loin d'être joyeuse.

      -Votre ami joué de la flute. Malheureusement, il ne regardait pas où il mettait les pieds et est tombé dans une crevasse. Avec une très faible luminosité, vous pouvez simplement voir le corps au sol à plusieurs centaines de mètre de profondeur.

      Les paroles sont inquiétantes même très inquiétantes. Que c'est il réellement passé. Où est Mirare?

      -Nous sommes un peu sous le choc voyez vous. Nous … Nous allons prier pour notre ami.

      Suite aux ordres d'Ivan, les hommes se retirent. Peu importe leur envie de se frotter à l'ennemi ou leur rage. L'ange leur chuchota quelque parole.

      -C'est un mensonge. Ne vous en fait pas, nous découvrirons la vérité.

      Les hommes rejoignent l'auberge et cette nuit risquent d'être agité. Une petite réunion dans la chambre. Bien que les hommes souhaitent s'exprimer librement, Ivan les met en garde.

      -Même si la perte de notre ami est triste, ne le crions pas haut et fort. Le deuil se fait en silence.

      Une manière de leur dire que les murs ont des oreilles. Il fait signent aux trois de s'approcher.

      -Richard. Sert toi de ton pouvoir pour retourner dans la partie esclave. Tu sais dans quel secteur se diriger Mirare. Va et cherchent des indices. Regarde si le corps est bien le sien dans la crevasse. Je sais qu'il n'est pas tombé comme il l'a dit, mais je ne sais pas si c'est bien son corps au fond. Atlas et Kira. Nous sommes probablement surveillés. Sortez de la chambre un peu après Richard. S'il est suivi, occupé vous des suiveurs.

      Le sourire d'Atlas en dit long sur ce qu'il compte faire.

      -Je sais que tes poings te démangent. Tu peux donc jouer à l'ivrogne colérique et violent. Ça sera une  excuse pour nous lorsqu'on racontera que tu as explosé la tête de certaines personnes. Suite au décès de Mirare, Atlas a tenté de noyé sa tristesse dans l'alcool... Kira tu fais celle qui souhaite le calmer, soit convaincante. Bonne chance.

      […]

      Une fois seul dans la chambre Ivan tape fort des poings sur la table. Plein de rage devant cette situation. Mais son plan fonctionnera. C'est pourquoi il doit rester calme. Diriger les opérations avec le plus sang-froid. Le jour viendra où il devra mener tout le monde à la liberté. En attendant ce jour, c'est sur les hommes qui l'accompagnent qu'il mise tout.

      Une crise de toux le prend soudainement. Il se met à tousser et ne s'arrête pas. L'ange retire son masque et crache du sang. Cela ne semble pas se calmer... Son pouls s'accélère et il entre en état d'adrénaline contre sa volonté. Son coeur bat fort. Puis sa tension chute d'un coup et l'handicapé perd conscience....
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      Devant moi, Carlos, derrière moi, des contre-maîtres. Je suis mal. Carlos vient de prononcer le mot "Ivan". Le temps de me rendre compte de la signification de ce mot, il était derrière moi et je recevais un coup de pied derrière la tête.

      Toi, me dit-il, tu vas disparaître.

      Et là, il me plante son doigt dans mon estomac d'une vitesse et d'une force incroyable.

      Tss, c'est pas encore ça, je dois être plus rapide que ça.

      Je me relève péniblement et brandis ma flûte. Il repasse à la charge, il est derrière moi, je me roule en boule. Il manque son coup de justesse. Je me relève et lui assène un coup son le menton. Mais étonnement, il vacille moins qu'il ne devrait et me fracasse mon ventre en réaction. Je m'écroule à moitié mort sur le sol. Je sens vaguement que l'on me porte et puis finalement on me jette au fond d'un trou au-dessus duquel ils installent une grille. Je tombe enfin inconscient.

      Je me réveille avec d'immenses douleurs au dos et puis je me souviens de tout : Carlos, le combat, le transport et puis le trou. Je lève la tête, la grille s'y trouve toujours. Cet une grille en bambou et j'aperçois pas loin de là un garde qui me remarque.

      Ah, la princesse se réveille, on a décidé de t'épargner au final, on pourrait t'utiliser comme otage.

      Je m'abstiens de répondre. Je fouille mon dos, ma flûte a disparu! Et là, c'est la panique totale. Que vais-je faire sans ma flûte, mon objet le plus important! Je la cherche désespérément à côté de moi, au cas où. Elle a belle et bien disparu! Carlos a du la prendre... comme trophée je pense. Je décide finalement de réfléchir sur un moyen de fuir ce trou afin de récupérer ma flûte. Ivan! J'avais totalement oublié le plan! J'espère qu'ils vont bien et qu'ils organisent éventuellement des recherches pour me trouver. Mais bon, Ivan devrait pouvoir se débrouiller sans moi pour l'exécution de son plan, il est trop calculateur pour que son plan échoue comme ça. Au pire je dois donc essayer de survivre jusqu'à l'exécution de ce plan, on devrait alors me libérer...mais si ils voient que ça tourne mal pour eux, ils vont me tuer à coup sûr! Il faut que je me libère! Sur ses constatations je remarque que je croule sous la fatigue et je plonge dans un sommeil réparateur.
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      Ivan me donna donc l'ordre d'aller en éclaireur afin de retrouver notre ami d'un jour. Tout ce que je me disais à cet instant, c'est qu'il était l'heure de dormir et non de rechercher un disparu. Malgré tout, je m'exécutai parce que la nuit restait le meilleur moment pour partir en reconnaissance.

      Il s'agissait du seul moment où la garde était peu présente, si bien que je pouvais me promener un peu plus librement. J'errais donc en direction du sud, le dernier lieu où a été aperçu notre camarade. Je ne le connaissais pas, mais il m'avait l'air suffisamment sympathique pour ne pas l'abandonner comme un moins-que-rien.

      Les minutes s'enchaînèrent encore et encore, si bien que je me demandais quand je verrais le bout. Il faisait noir et je ne voyais pas grand chose, la seule lueur de la lune pour éclairer les environs. Visiblement, le satellite ne me suffit pas, car je tombai dans un trou de plusieurs mètres de profondeurs.

      Fort heureusement, mon postérieur absorba une grande partie du choc, si bien que je ne fus pas blessé. Je réfléchis quelques minutes dans mon trou afin d'organiser mon éclairage, car je ne voulais tomber sur un piège tous les mètres. Après une petite pause, je sortis du trou, en marchant bien sûr.

      Je découvrais au fur et à mesure les avantages de mon fruit, il fallait bien qu'il en ait tout de même, car ne plus pouvoir nager était un fardeau énorme, dans la mesure où nous vivions dans un monde composé en grande majorité par de l'eau de mer.

      Une fois sorti de là, je me dirigeais vers le secteur où Mirare a été aperçu pour la dernière fois. Cette quête m'entraîna donc un plateau plutôt escarpé, le genre de relief où l'on peut cultiver de la vigne plutôt que du coton, mais bizarrement, il n'y avait pas vraiment d'exploitation là où je passais. Sans doute que les contre-maîtres étaient trop bêtes pour s'en rendre compte, ou alors cela ne les intéressait pas, en tout cas j'aurais implanté des vignobles dans ces lieux laissés à l'abandon.

      Alors que je vins à bout d'une montée plutôt raide, je pus faire une cartographie mentale des environs. Il y avait principalement autour de moi des plateaux avec des exploitations, qui ne semblaient pas fonctionner, à cette heure, aussi tardives. L'horizon s'étendait à perte de vue avec au milieu une grande bâtisse avec de nombreuses cabanes aux alentours. Il s'agissait sûrement de la maison des esclavagistes, quant aux annexes, c'était sans doute le lieu de villégiature des travailleurs forcés.

      J'analysais les lieux encore et encore avant de tomber en contre-bas sur une espèce de prison à ciel ouvert. Il s'agissait sans doute du genre de construction où l'on enfermait les esclaves un peu trop anti-système, qui ont la bougeotte comme dirait bon nombres de mes collègues érudits. Si mon collègue n'était pas mort, il y avait de grandes chances pour qu'il se trouve à l'heure actuelle dans ce trou. J'observai également une ombre qui resta quelques instants prés de la prison avant de s'en aller vers les baraquements.

      Je profitai donc de cet instant pour descendre de mon perchoir afin de me rendre vers ce trou qui m'intriguait. Après de nombreuses minutes de galères, car après tout, je ne devais pas me précipiter pour me blesser sur cette descente, je finis par arriver devant la cage. Il s'agissait d'une grille en bambou, un matériau plutôt solide. Je décalais cette dernière en la poussant avec mes pieds, en la tirant d'un côté puis de l'autre, bref avec les moyens du bord.

      Après moult tentatives, je finis par déplacer la grille suffisamment pour pouvoir entrer dans le trou. Je devais l'homme au fond du trou qui semblait dormir paisiblement. Je pris donc un caillou que je lançai sur lui. Ma première tentative échoua ainsi que les deux suivantes. C'est au bout de la quatrième fois que le caillou toucha son front. L'individu sursauta, s'agita dans tous les sens avant de regarder dans ma direction. Il faisait nuit et lui et moi avions du mal à discerner l'autre, cependant, il avait l'air de savoir qu'il ne s'agissait pas d'un ennemi. Le jeune homme me lança

      Vous êtes qui ?

      Je posai mon doigt sur sa bouche afin de lui dire de faire silence, car en effet, je ne voulais pas être repéré. Il voulait une réponse, alors j'allais lui donner...

      Je fis un saut dans le trou et me retrouvais nez à nez avec lui. Mirare fut surpris, mais il eut le temps d'esquiver mon saut. Mon ami d'un jour me regarda en me disant

      Mais vous êtes fou ! Comment va-t-on sortir de là ?

      Vous savez mon cher, il y a toujours une solution à tous les problèmes... Montez sur mon dos, je vous pris.

      Mais... Mais...

      Faites-moi confiance où on ne sortira jamais d'ici.


      Mirare monta sur mon dos tout en s'accrochant bien à moi, un peu trop peut-être. Je voulais jouer les héros, mais le jeune homme n'était pas un poids plume tout de même. J'espérais que mon plan allait marcher, sinon quoi on allait mourir ici, enfin plutôt mon collègue allait rester ici. Je marchais donc normalement comme si de rien n'était en direction de la sortie, ce qui semblait offusquer mon ami d'un jour. En effet, il est sans doute rare de trouver des individus ayant mes capacités.

      Une fois dehors Mirare me lâcha immédiatement. Je m'allongeais au sol quelques instants afin de récupérer. Tandis que je reprenais mon souffle, il me posa tout un tas de questions sur mes capacités. N'ayant pas le courage de lui répondre, ce qui était pour moi chose rare, je me contentai donc de lui dire

      Nous verrons cela une fois au campement.

      Je me relevai avant de me diriger vers la direction que j'avais prise, mais au bout de quelques minutes Mirare m'arrêta afin de me dire

      Je dois récupérer ma flûte !

      Une flûte ? C'est risqué tout de même...

      C'est-à-dire que je me dois de la récupérer.


      Il commença donc à se diriger vers le baraquement où des lumières étaient encore allumées. Je ne le connaissais pas, mais une chose est sure, c'est que cette flûte avait l'air importante à ses yeux.
        Le baraquement était isolé des autres, des lumières en provenaient. J'avais du mal à me calmer. Je sentais l'appel de ma flûte derrière les murs en bois et surtout, je sentais l'aura ténébreuse de Carlos. Richard m'attrapa par l'épaule et me dit de me calmer, que je devais garder mon sang-froid. Je m'assit donc et je me mis à respirer lentement. Il fallait faire sortit Carlos de cette maison. On avait un avantage, nous étions deux mais il était fort. Je ne connaissais pas le niveau de Richard.

        Est-ce que tu penses pouvoir battre Carlos? Il a une technique qui lui permet de se déplacer instantanément près de toi ou derrière toi.


        Non, mais je pense que nous pourrions utiliser la prison pour l'y attirer. Je pourrai grâce à mon pouvoir "marcher" sur une tige de bambou tendu au-dessus de la prison. Si Carlos m'attaque avec sa technique il tombera dans le trou. Il ne le verra pas puisqu'il fait nuit. Il faudra alors refermer la grille et le tour est joué.

        Pour l'attirer je pourrais chanter ou siffler un air qu'il m'a déjà entendu jouer?

        Non il se douterait du piège. Il faut juste que l'on fasse un peu de bruit comme si on essayait de s'échapper.


        Dernière édition par Mirare Scintillar le Mer 24 Sep 2014 - 14:42, édité 1 fois
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        Ivan m'ayant demander de suivre Richard voir ci on le suivait pas, je m'exécutait près a bondir sur la première personne suspect que je croiserais je me baladait avec une bouteille alcool a moitié vite a la main, je titubais comme ci, j'étais dans un état ébriété avancé, je le suivait tous de même et me fessait ivre quand on croisait quelqu'un. Kira quand a elle me suivait en fessant semblant de me résonner.

        Nous arrivions dans le secteur que Ivan avait indiquer a Richard, après avoir escalader avec facilité cette parti de île, en combinant ma technique de la grenouille et cette de la chute ralenti, Richard semble avoir trouver ce qui semble être de mon point de vu un trou que l'on fermer d'une grille.

        je l'observe a bonne distance et le voie ressortir du trou avec une personne, je m'approche discrètement mais il n'ont pas l'air de m'avoir remarquer.
        J'arrive tous de même a entendre le conversation, la personne qui est sorti avec Richard, n'est autre que Mirare qui semble affoler, il recherche a parement sa flute qui lui est cher.
        Mais un soucis ce pose a lui, il ne peut pas entrer dans le baraquement de surveillance car Carlos, un des contres maîtres y trouve et que ces capacités de combats sont apparemment assez imprécionantes.

        Heureusement, Atlas et Kira sont la pour faire diversion.

        (explosion de bouteille)

        IL Y EN A MARRE DE TES CAPRICES A DEUX BALLES GAMINE !!!
        ARRETE DE FAIRE SEMBLANT QUE JE T'ATIRE PAS TU ME VEUX JE LE SAIS ALORS VIENS !!!!


        La porte du baraquement s'ouvre et un homme semble en sortir (j'espère que sa te suffira gamin)
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        Les minutes passent et Ivan a le visage au sol. Rien ne laisse croire que son âme n'est pas partie pour des vacances permanentes. Après une petite heure, ses compagnons ne sont toujours pas entré et lui finit par se réveiller. Faible. Très faible. Son corps tremble et chaque mouvement est d'une difficulté surprenante. Les choses ont à peine commencée à se poser qu'il doit se retirer. Non impossible pour notre révolutionnaire. Inconcevable… Il sort son escargophone et fait la seule chose raisonnable.

        Perup Perup Perup. Perup Perup Perup.  Gatcha.

        -Allo?
        brouhaha

        -…

        -Allo ?
        brouhaha

        -Ivan

        -Chuut les gars j'entends rien. Tu peux parler plus fort Ivan?
        brouhaha

        -J'ai… Un médecin… vite…

        -Quoi ?! Ivan ? J'entends rien !! Ivan ?
        brouhaha

        La communication se coupe soudainement. Les révolutionnaires se trouvant sur le navire non loin de l'ile se posent des questions. Le brouhaha disparait et un dialogue né. Des interrogations sur l'appel, sur les rares mots à peine perceptibles. Au final, la seul solution qu'ils ont trouvée et de dépêcher une équipe.

        Pendant ce temps, la vue de l'ange se brouille. Sa respiration est forte et difficile. La tête qui se met à tourner l'empêche de raisonner correctement. Le mal le ronge au moment qui serra peut être le plus important de toute sa vie.

        Après une petite demi-heure, quelque révolutionnaire débarque sur l'ile. A l'heure tête Jonathan Nivel. Ils rejoignent l'auberge où est immobilisé l'ange. Vêtu comme de simple civil, il demande la chambre de monsieur Anderson à l'accueille puis débarque dans la pièce. Celle-ci possède six lits. Trois à gauche, trois à droite. Une fenêtre en face avec une petite table. A ses pieds l'ange. Les hommes se précipitent et remettent l'handicapé sur sa chaise. Son état est inquiétant.

        -Nivel on fait quoi?

        -On le prend avec nous pardi !

        L'ancien chef des dissidents de las camp est tout agité, il regarde à la fenêtre, fait les cent pas dans la chambre.

        -On va enclencher l'étape deux.

        -C'est trop tôt Jonathan.

        -Je sais bien, mais on a pas le choix. Seul Ivan peut faire avancer l'étape une. On reprendra le recrutement lorsqu'il sera rétabli. Puis on a Igor qui doit bien bosser à l'intérieur.

        Les hommes se regardent dans les yeux. Le frileux du groupe finit par prendre la parole.

        -J'me les cailles. J'veux bien prendre la place d'Ivan. Mais c'est juste pour être au chaud et couvert !

        -Ouais ouais, ça marche.

        Le frileux se nomme à partir de maintenant Anderson et prend la place d'Ivan. Tout le monde sait que c'est un brave gars qui n'aime pas la gloire. Toujours le premier à se mouiller et toujours le dernier à demander une récompense. Un vrai niveleur qui pense à son groupe plutôt qu'à sa personne. Un vrai révolutionnaire !

        Les hommes se retirent et laisse le nouvel Anderson prendre place sur le fauteuil  roulant. Il met le masque et se couvre comme le faisait l'ange.

        Les infiltrés doivent jouer leurs rôle sur l'ile. Tester la drogue sûre d'ancien dangereux criminel et donner des résultats au contre maitre pour être bien vu. Ce faire petit. Pendant ce temps, Igor se charge de répandre la rumeur de l'évasion.
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        Je me retournai vers la personne qui venait de crier. Cette voix me semblait familière et effectivement je la connaissais, puisqu'Atlas et son amie nous avaient rejoints. Je le regardai avant de lui dire

        Atlas, vous auriez pu juste m'appeler au lieu de faire tout ce boucan !

        HEY GAMIN ! J'ai un peu bu.

        Tu t'es fait une bouteille vieillard.

        Désolé de vous interrompre, mais des hommes s'approchent de nous...


        Ajouta Mirare. Je regardai dans la direction opposée et effectivement un homme, enfin plusieurs se dirigèrent vers nous. Alors que chacun exposait ses théories sur la solution à adopter, j'exposai un semblant de plan

        Mes amis, nous allons leur parler et dire que l'on a perdu notre chemin, si ça ne marche pas et bien, on avisera.

        Un groupe de trois gardes s'arrêta devant nous. Les hommes nous fixèrent un bon moment avant de nous demander

        Vous faites quoi ici ?

        On a perdu mon chemin, mon ami.

        Votre chemin... La nuit... C'est une zone privée et vous ne devriez même pas être là.

        Nous n'étions pas au courant qu'il s'agissait d'une propriété privée.


        Le plus petit des trois hommes susurra à celui qui semblait être le chef du groupe quelques mots. Suite à cela le pseudo-chef me fixa avant de me dire

        Vous vouliez peut-être sauver votre ami ici présent !

        Il pointa Mirare du doigt. L'individu avait vu juste et maintenant je devais une parade.

        C'est-à-dire qu'il y a un malentendu entre votre supérieur et notre homme, je pense que l'on peut s'arranger à l'amiable.

        Carlos nous a dits formellement de ne pas laisser échapper cet homme...

        Hum...


        Alors que je m'apprêtais à dire quelque chose, Atlas balança sa bouteille vide dans le visage du chef, tandis que sa collègue prit un caillou qu'elle lança sur l'un des deux hommes. Nous profitions donc de cette diversion pour rebrousser chemin, tandis que le pseudo-chef était blessé au visage. Ce dernier cria des injures tout en tirant une fusée dans le ciel.

        Je me demandais bien ce qu'il voulait faire avec cette fusée et la première chose qui me vint à l'esprit était que notre adversaire souhaitait appeler des renforts. Il confirma d'ailleurs mes propos en criant à ses collègues d'appeler les gardes et les esclaves. Nous continuions notre course tandis que les renforts pourraient arriver d'un moment à l'autre. Tout en trottinant, je dis à mes collègues

        Je ne sais pas ce qu'il vous veut ce Carlos mon cher Mirare, mais visiblement, il a une dent après vous.

        C'est personnel...

        Allons gamin, tu peux tous nous dire on est dans le même camp.

        ...


        L'état d'urgence était visiblement activé sur l'île et nous devions maintenant fuir le plus vite possible en sachant pertinemment que des gardes allaient bientôt nous rejoindre.
          Les erreurs s'entassent comme les esclaves dans les baraquements. Une suite de petit caillou qui risque d'être compliqué à effacer. Tout commence par notre cher Atlas. Un ivrogne dans les rues sa se remarque. Même s'il fait silence le temps d'un instant, il y aura toujours des yeux qui surveilleront les environs. Alors lorsque ce soulard escalade la roche, il laisse des témoins qui se comptent sur les doigts de la main, mais il y a des témoins! La marine va être prévenue d'ici peu.

          Le groupe de révolutionnaires a du mal à se faire discret. Le bruit en pleine nuit est mal vu. Très mal vue par une certaine personne du nom de Bulrog. Le contre maitre en chef de nuit. Par chance ce dernier se trouve à plusieurs bornes d'ici. Il semblerait qu'il se charge personnellement de la surveillance d'Igor De Cimitiero au secteur Nord. Le problème c'est que la fusée de détresse a été lancer. De la lumière qui vient gêner le fameux contre maitre. Une sorte de feu d'artifice miniature. Bulrog quitte alors son secteur qui est aussi bruyant qu'un cimetière. Sur son cheval noir, il galope en direction de cette lumière qui perturbe l'obscurité.

          L'endroit où se trouvent les révolutionnaires va rapidement devenir le point de rendez-vous de leurs ennemis.
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          C'était la pagaille, la panique. Nous courrions de toutes nos forces. La fusée éclairait encore le ciel. Les renforts allaient bientôt venir. Nous nous dirigions vers les champs et tentions de nous baisser pour que l'on ne nous repère pas. Au bout d'un moment nous nous sommes arrêtés au milieu d'un champ de coton assez haut. Il fallait que l'on fasse une pause et que l'on réfléchisse. Richard prit la tête du petit concile.

          Nous devons essayer de trouver une cachette. Il est inutile d'essayer d'aller en ville, la marine nous sépare d'eux. L'idéal serait de trouver une cachette permanente depuis laquelle nous pourrions essayer de continuer la mission.

          Je me suis souvenu alors des paroles de Carlos.

          Ils sont au courant pour Ivan! Carlos a mentionné son nom avant de me capturer!


          Nous ne pouvons rien y faire, de toute façon, je pense qu'il a prévu la plupart des imprévus.

          Nous pourrions essayer de faire des embuscades et tenter d'éliminer les contre-maîtres un-part-un?
          proposa Atlas.

          C'est trop risqué, nous pourrons toujours éliminer ceux qui seront en travers de notre chemin mais nous mourrions d'épuisement si on tente ta proposition.

          Et si nous retournions chez les contre-maîtres? C'est là-bas qu'ils nous chercherons le moins, il doit bien y avoir une réserve quelconque qui ne leur est pas utile. Et en plus il n'y a presque personne pendant la journée donc on sera tranquille!

          Après avoir réfléchis, nous n'avions pas beaucoup de choix différents. Nous nous sommes mis donc en direction du repère des contre-maîtres qui nous était clairement indiqué par la fusée qui éclairait encore vaguement le ciel. Nous avancions à pas rapides et quelquefois nous entendions des ordres lancés à quelques centaines de mètre de notre position mais nous restions cachés et le danger passait. Mais il arrivais que nous tombions sur des contre-maîtres et en général c'était Atlas et Kira qui avaient les réflexes les plus rapides, ils bondissaient sur les ennemis qui n'avaient pas le temps de réagir. Richard et moi nous ne rejoignons le combat que pour achever la besogne. Après une épuisante course nous arrivâmes aux quartiers des contre-maîtres. On se dispersa en deux groupes et on fit chacun notre enquête des lieux. On finit par trouver un réservoir où ils stockaient leurs graines. On décida d'un commun accord qu'on s'établirait là car les récoltes étaient passées. On installa un système de garde et nous préparions à aller dormir. Je pris alors la parole :

          Bon les gars, il faut que je sois honnête avec vous. Je connaissais Carlos avant de venir ici. C'était quand je ne faisait pas encore parti de la Révolution... Il était alors dans ma ville natale et il recherchait un boulot en tant que mercenaire je crois... Un riche bourgeois avait alors organisé un tournoi pour recruter des gardes du corps. J'étais venu jouer de la flûte car l'évènement rassemblait pas mal de monde. En y allant, j'aperçus Carlos  qui était un peu soûl. Il essaya de m'agresser et j'ai crié tout en me défendant. Bref ça s'est fini avec Carlos qui se retrouva en prison sans boulot et un bras fracturé par ma flûte et moi avec un œil au beurre noir et un ventre complétement explosé. Je crois qu'il m'en veux toujours car il ne peut plus utiliser son bras gauche...
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          Mirare connaissait donc un certain Carlos et vu ce qu'il s'était passé, je comprenais mieux la raison pour laquelle il était enfermé. Le jeune homme voulait instaurer un système de garde et dormir, mais je n'étais pas tout à fait de cet avis si bien que je proposai

          Je ne pense pas que ce soit le moment adéquat pour dormir, il vaut mieux profiter de la nuit pour nous enfuir, sinon ils vont nous rechercher.

          Mais les gardes...
          Ajouta Mirare

          Mon idée est simple, je sers de diversion pendant que vous regagnez la ville, ne vous inquiétez pas pour moi, je pourrais fuir mes assaillants.

          À la vie à la mort !
          S'exclama Atlas

          T'excite pas vieillard. Rétorqua Kira

          On va faire comme ça, c'est ce qui me semble le plus logique.

          Je sortis donc de notre abri, tandis des lumières se faisaient ressentir au loin. Mes camarades se dirigèrent vers la ville tandis que je me dirigeais vers les lumières.

          Au bout d'une centaine de mètres, les gardes me retrouvèrent et pointèrent leurs lampes sur moi. Je pris donc la poudre d'escampette direction la falaise. Je devais tenter le tout pour le tout, mais il s'agissait de la seule solution dans l'immédiat pour ne pas que mes collègues se fassent attraper.

          Je courrais donc en direction de l'extrémité de la paroi rocheuse que je pouvais apercevoir au bout de longues minutes de course acharnée afin de ne pas me faire attraper. Au bout de mon chemin, je pris une grande inspiration avant de me lancer dans le vide afin d'échapper à mes assaillants. Je marchais donc vers le bas, la peur au ventre en espérant ne pas tomber.

          C'était sans compte sur les gardes qui observaient le spectacle et qui me jetaient toutes sortes de chose dessus afin que je tombe. Il s'agissait là du pire exercice que j'avais fait de toute ma vie, jamais je n'étais allé aussi loin au niveau de la résistance mentale, il s'agissait pour moi d'une première.

          Alors que je descendais la longue paroi tranquillement, enfin, c'était un terme exagéré, on me jeta une pierre dessus. Mon réflexe fut de m'écarter, mais cela m'empêcha d'utiliser mon pouvoir. En effet, j'étais maintenant au milieu du vide, avec une pierre incrustée dans la falaise qui retardait ma mort. Je me tenais fermement à elle en respirant de grandes bouffées d'air tandis que les gardes s'amusaient encore à me jeter des cailloux sur le visage. Cela me rappelait mon enfance où les enfants me maltraitaient, car j'étais plus intelligent qu'eux.

          Les minutes où mes pieds étaient dans le vide étaient sans doute les plus longues de ma vie. Je profitais d'un instant de répit dû au départ des gardes qui étaient sans doute allé chercher davantage de munitions. J'inspirai un grand coup avant de poser mes pieds sur la paroi de roche mère avant de redescendre tranquillement. Je me mis même à courir pour atteindre quasiment le pied de l'île. Une fois proche de l'eau, je me mis à faire le tour de l'ile pour rejoindre la ville.

          Après quelques minutes, j'atteignis mon objectif. Il faisait encore nuit ici, l'île était complètement vide à cette heure tardive, ce qui était une aubaine pour moi afin de rentrer à l'auberge.

          Je fis un salut à l'aubergiste qui semblait surpris de me voir rentrer à cette heure-là, et je me dirigeai vers ma chambre où j'allais attendre mes collègues en espérant qu'ils arrivent.
            Il fallait partir. Mais ma flûte était quelque part là-bas. Richard était partis et heureusement pour Atlas, Kira et moi, il avait attiré l'attention sur lui. Tout ça s'était donc calmé. Je décidais d'aller chercher ma flûte et je laissais Atlas et Kira dans la réserve. Au début je n'eus pas trop d'encombres. La nuit me protégeais et c'était la panique. Au bout d'un moment, je croise un contre-maître, je saute sur l'occasion et l'attaque. Un violent coup sous le menton suivi d'un balayage suffit. Je voulais le faire parler :

            Où est ma flûte?

            Je ne sais pas...

            Où est-elle? Ne me mens pas!


            Je vous dis que je ne sais pas, Monsieur Carlos la gardait comme trophée mais pendant la nuit elle a disparu... Il est rentré dans une rage folle et ensuite il est allé se coucher dans sa chambre nous disant que si a son réveil il n'avait pas la flûte, il y aura des dégâts, laissez-moi maintenant s'il vous plaît...


            Je ne pouvais plus rien en tirer alors je l’assomma, le cacha et repris ma route. J'étais préoccupé par le paroles du contre-maître, quelqu'un, que je ne connaissais avait subtilisé ma flûte pour une raison bien précise... Je décidais cependant de retourner voir ma prison, au cas où, et je fut très surpris de découvrir ma flûte au fond du trou avec un mot mystérieux : "D'un ami". J'étais très intriqué mais j'avais ma flûte et je devais fuir. Quand je revint à la réserve, Atlas et Kira n'y étaient plus. Je pris alors le chemin de la ville, personne n'en gardait l'entrée, je trouvais cela étrange mais je déduisit que ça devait être Richard qui avait du libérer la voie. Je découvris quelques contre-maîtres assommés, Atlas et Kira étaient déjà passés... Finalement je trouvais dans notre auberge mes compagnons qui m'attendaient.


            Dernière édition par Mirare Scintillar le Dim 16 Nov 2014 - 11:11, édité 1 fois
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            Les révolutionnaires reviennent voir le chef de l'opération chacun leur tour. Le premier arrivé est Richard. Suivi d'Atlas et Kira. Pour finir Mirare. Bien qu'Ivan n'ait demandé à ses hommes qu'une mission d'infiltration pour recueillir des informations, ces derniers ont agi avec la meilleure intention qui soit et on fait plus. Cela dit, les hommes ont une surprise. L'individu qui les a attendus dans la chambre n'est pas vraiment celui qu'ils espéraient. Même si l'allure laisse croire à la même personne, c'est bien un niveleur sur la chaise roulante qui annonce aux quatre une nouvelle assez décourageante.

            -J'ai une mauvaise nouvelle. Iv'

            Pas le temps de finir la phrase pour annoncer le changement et le départ de l'ange qu'il y a du bruit dans le couloir.

            Le remplaçant a la chance d'avoir récupéré une lettre écrite par Ivan il y a peu. Elle donne les informations nécessaires au niveleur pour remplir son rôle sans incohérence. Et c'est bien joué car les quarte arrivants n'ont pas le temps de résumer la situation que Carlos débarque avec le contre maitre de nuit Bulrog. Ils sont un peu sur les nerfs et la petite mine de Carlos montre bien qu'il vient de se réveiller.

            -Personne n'échappe à Bulrog…

            Certes, le contre maitre de nuit a mis du temps à arriver sur les lieux. Mais une fois sur place, il a suivi les traces les plus fraîches qui sont celles de Mirare. Carlos tape ses poches et cherche une cigarette. Malheureusement il a oublié son paquet à la maison. Pas moyen de se détendre. Puis ses petits yeux scrutent les environs et s'arrêtent sur un visage. Celui de son prisonnier qui ne l'est plus…

            -Monsieur Anderson. Vos hommes ont causé pas mal de grabuge cette nuit… Nous vous soupçonnons d'être un groupe révolutionnaire. Montrez-nous votre visage Ivan. Si vous êtes bien cette personne, je puis vous assurer que vous ne roulerez plus de votre vie.

            La tension monte d'un coup. Après tout, les révolutionnaires sont persuadés d'être démasqué. Qu'il va falloir se battre. Les mains froides du niveleur s'approchent de son visage et retirent le masque. La surprise est totale, ce n'est pas Ivan. Les bouches restent ouvertes, les yeux sortent de leurs orbites. Carlos ne sait pas comment réagir. Isaac aurait-il menti en annonçant que l'handicapé est le révolutionnaire Ivan De Cimitiero?

            -Messieurs? Maintenant vous allez devoir payer les dommages que vous nous avez faits.

            Les poings se ferment du côté des contres maitres qui présentent leur plus plate excuse et se retirent. La maladie de l'ange arrive finalement au bon moment. Grâce à cela la mission est toujours d'actualité. Après quelques minutes le niveleur peut enfin parler.

            -Ivan a été évacué d'urgence. Son état s'est aggravé et il est inconscient… Nous allons donc passer à l'étape deux. Faire seulement le travail qu'on est censé accomplir.

            [...]

            Les jours passent mais toujours aucune nouvelle d'Ivan. Le jour j approche doucement mais surement. Jusqu'au moment où une grande nouvelle est annoncée dans les rangs des révolutionnaires. L'handicapé est guéri et à même récupérer l'usage de ses jambes. Les choses se déroulent enfin dans le bon sens… Enfin.. Après ça, il y a un nouveau vide. Plus la moindre information. Alors certain pense que c'est fait exprès pour éviter les fuites… Mais la réalité est tout autre. Le jour j ce n'est pas Ivan qui débarque mais un groupe de marine d'élite qui nettoie tout sur son passage. Que c'est-il passé? Comment cela a-t-il pu arriver? Des questions qui auront bientôt une réponse mais en tout cas. Il faut que notre groupe de révolutionnaire se bouge s'il ne veut pas se faire attraper par la vague marine qui semble détruire tout révo sur son passage.
            HRP: information:
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