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[Suite de En mer et contre tout ! Bonne lecture !]

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« Deviens plus fort »

Alrahyr ne cessait de se remémorer cette scène où il avait été contraint d'abandonner son amie pour s'enfuir de Boréa. Elle l'avait elle-même poussé à le faire, et il ignorait même si Nayami était encore vivante, ou si le dernier coup d'Earl Grey l'avait tuée sur le coup. Mais elle était forte, elle avait su tenir tête au Colonel pour permettre au jeune homme de fuir. Cela avait été exceptionnel.

« Et reviens nous libérer »

Il allait revenir. Pas tout de suite, mais le plus tôt possible.

Pour le moment, il arrivait au QG de la Marine de North Blue, alors il n'allait pas pouvoir en partir en claquant des doigts. Le voyage avait été relativement court du fait de leur proximité au moment de l'attaque des pirates. Tous étaient plus ou moins blessés : on pouvait trouver ceux qui n'avaient que des égratignures, ou au contraire ceux aux portes de la mort - sans compter ceux qui l'avaient déjà trouvée... Le médecin faisait au mieux chaque jour, mais il était seul et rien ne pouvait avancer rapidement : il avait besoin de l'aide de l'immense infirmerie du QG.

Clawnie et ses hommes, quant à eux, avaient été enfermés dans la cale, enchaînés, afin d'être transférés dans une vraie prison. Si l'attaque d'un patrouilleur était suffisante pour être arrêté, le capitaine avait également revendiqué ouvertement, après l'assaut du navire, de nombreux actes de piraterie effectués dans la zone. Selon Hisao Muto, le Lieutenant en charge du bateau, il n'était pas primé... Signe qu'il se vantait certainement, tentant de grossir sa réputation !

Il arrivèrent donc dans le port de la base du G-6 où il purent amarrer le bâtiment et demander qu'on y fasse des réparations. L'équipe d'ingénieurs en charge de cette tâche était déjà sur place : le Lieutenant avait contacté le QG dès que possible pour les informer de leur changement de plans, suite à l'attaque des pirates. Ainsi, en plus des réparateurs, une équipe médicale les attendait également au port pour prendre en charge les blessés dans les plus brefs délais.

On emmena donc Alrahyr et les autres blessés à l'hôpital de l'île en administrant, à ceux qui en avaient besoin, les premiers soins en route. Le jeune homme avait passé les derniers jours allongé, pendant toute la durée du rapatriement, afin de reposer son corps et de permettre une cicatrisation relativement correcte de ses plaies. Mais les soins prodigués par le médecin de bord n'étaient pas aussi poussés que ceux qu'on lui offrit sur cette île de la Marine ! Il s'étonna de l'organisation qu'il y avait ici, de la manière dont tout était agencé, aussi bien au niveau des constructions que du système des unités. Alors c'était ça, la Marine... Il n'avait jamais eu l'occasion de pénétrer dans une base aussi grande.

On lui parla pendant toute la durée, comme les infirmiers et médecins font toujours avec leurs patients. On lui dit donc qu'il s'agissait de la base des Blues la plus peuplée en effectifs militaires, et qu'elle accueillait également le centre de formation de la Marine d’Élite, connu sous le nom de "QG du BAN". Tous étaient fiers de leur base et aimaient en parler.

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Au bout de quelques jours supplémentaires de convalescence, et grâce aux soins prodigieux apportés par la Marine, Alrahyr reçut l'autorisation des médecins de quitter l'hôpital. C'est qu'il ne fallait pas rigoler avec eux, s'ils vous interdisaient de sortir il valait mieux obéir ! Médecins militaires, pas pour rien !

Hisao Muto, le Lieutenant du patrouilleur qui l'avait amené jusqu'ici, vint à sa rencontre ayant eu vent de sa sortie. Lui n'avait pas été vraiment blessé, car rapidement capturé, et avait eu le temps de s'occuper de son rapport, du transfert des prisonniers, et de toute la paperasse administrative supplémentaire.

- Shintaro, heureux que tu ailles mieux ! Viens, suis-moi, je voudrais te montrer un truc !

Alrahyr n'eut pas le temps de répondre que le Marine était déjà parti, le forçant à le suivre sans comprendre. Lorsqu'il arriva à son niveau, Hisao le remercia de milles mots pour ce qu'il avait fait en mer contre les pirates, puis continua ainsi toute la route. C'était gentil de sa part, mais il ne fallait pas en faire trop !

- Et du coup, je voudrais te faire un cadeau en guise de remerciement ! ajouta-t-il en arrivant devant l'une des casernes.

Un cadeau, et puis quoi encore ? Il l'avait déjà suffisamment remercié... Le Marine entra dans le bâtiment et ils avancèrent dans les couloirs, avant d'entrer dans un département, apparemment dédié à l'armement.

- Voici l'armurerie, dit-il en montrant un entrepôt connexe à leur couloir. Le principe sur l'île du QG, c'est que chaque militaire a ses armes fournies par l'intendance en fonction de son grade, son unité, etc. Il doit en prendre soin, les entretenir et tout le train-train habituel ! Et si on en veut des supplémentaires, qui ne sont pas forcément justifiées par notre poste, on doit les acheter. Normal, quoi.

Et il ajouta, en montrant l'immense armurerie :

- Choisis ce que tu veux, avec l'équipage on a décidé de te l'offrir, parce que tu as sauvé le patrouilleur face aux pirates !

Alrahyr était sidéré. Jamais il ne se serait attendu à cela ! Il le remercia sincèrement, puis commença à parcourir les allées. Il y avait de tout : des sabres de toutes tailles, de toutes qualités - sans aller jusqu'aux fameux Meitous, bien entendu -, des armes à feu de toutes catégories, des pistolets, des fusils, et tout un tas d'autres armes de ce genre. Il n'avait jamais rien vu de tel ! En vingt ans passés au commerce des Kaltershaft, il pensais que ses parents possédaient l'armurerie la plus fournie des Blues ! Mais il se rendit rapidement compte de sa naïveté...

Cependant, rien ici ne l'intéressait réellement... Déjà parce qu'il avait besoin d'un bouclier - la porte de placard utilisée en mer n'avait tenu que quelques minutes seulement - et ensuite parce qu'il avait observé avec précision le métal dont ces armes étaient faites. Il s'agissait d'acier simple, bien loin de la qualité de l'acier de sa famille, qu'ils appelaient l'Acier Kaltershaft.

Il retourna donc vers le Lieutenant, et lui soumis sa requête :

- C'est vraiment sympathique de ta part ce cadeau, mais ce que je cherche est différent... Tu m'as vu combattre, j'ai besoin d'un bouclier. Ce serait possible, plutôt, à la place d'une arme, de me payer des barres de fer et de me laisser accéder à la forge ?

Hisao le savait forgeron, car ils en avaient longuement parlé à bord du patrouilleur, et, même s'il exprima une certaine surprise, n'y vit pas d'inconvénient.

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Il l'emmena donc à la forge, où il pu se servir en matières premières. Le responsable des lieux était enthousiaste quant à voir travailler un nouveau gars ici, mais avait certains doutes vis-à-vis de ses connaissances en matière d'artisanat du métal... Oh, il allait être surpris ! D'autant plus que ce qu'il allait réaliser était un bouclier - chose peu commune dans une forge de la Marine -, en acier - matériau normalement trop lourd pour un bouclier maniable -, mais un acier allié d'une manière bien particulière, afin de créer l'Acier Kaltershaft.

Il commença par chauffer les barres de fer afin de les fondre, pour les préparer lui-même. Cela prit longtemps : la conception de l'Acier Kaltershaft était plus complexe que l'acier classique, d'une part pour son processus lent d'alliage avec le carbone, et d'autre part pour l'ajout d'un autre composant supplémentaire bien particulier. Il s'agissait d'une matière commune, mais que personne ne penserait ajouter à un alliage fer - carbone.

Pendant tout ce temps, les forgerons ingénieurs de la Marine l'observaient et lui posaient des questions. Il leur expliqua qu'il avait appris de sa famille comment concevoir cet acier bien particulier, lui donnant le nom d'Acier Impérial, préférant éviter toute bêtise vis-à-vis de son vrai nom...

Les Kaltershaft avaient tellement travaillé l'acier classique qu'ils avaient réussi à en comprendre la structure même. Pour faire simple, le fer classique possédait une structure cristallographique bien particulière qui lui donnait ses propriétés. Ce cristal avait également des sites interstitiels capables d'accueillir d'autres composants, comme le carbone, pour en faire un alliage. L'ajout de carbone rendait la structure globale plus dure, donc moins ductile, pour former l'acier. Lorsqu'on ajoutait trop de carbone, on obtenait la fonte, inapte à la forge des armes. Tout cela, ils l'avaient compris à force de forger.

Mais les Kaltershaft avaient trouvé un excellent compromis sur l'ajout de carbone dans le fer. Ce compromis se situant à une infime quantité de carbone près, il était donc important de procéder à la formation de cette alliage d'une manière extrêmement minutieuse, d'où le temps important nécessaire.

Enfin, lorsque la parfaite quantité de carbone ajouté était atteinte, il était temps de rajouter l'ingrédient qui ferait l'autre partie de la supériorité de l'Acier Impérial : la poudre Sheru. Elle était conçue en broyant une bonne quantité de coquillages trouvés à l'état naturel et nettoyés de tout grain de sable - et ici, le mot "tout" a un sens extrêmement important -, puis séchés au feu. Une fois cette poudre obtenue, il fallait l'utiliser dans les trois heures afin d'en préserver la pureté. On devait la faire fondre dans un moule fermé, la laisser refroidir doucement, la refaire fondre, effectuer une trempe du moule fermé dans l'eau froide, et enfin concasser le résultat. Au début, il en résultait des sortes de cailloux aux couleurs étranges, puis à force de broyage, une fine poudre. Il s'agissait d'arriver à des grains tellement petits qu'ils risquaient de s'envoler au moindre souffle. Une fois ce point atteint, il fallait les inclure immédiatement dans l'alliage fer-carbone, qui devait être dans un état "mou", c'est à dire ni dur, ni liquide.

Comme les ingénieurs de la Marine pouvaient le constater, il s'agissait d'une technique extrêmement poussée et demandant une excellente maîtrise, pour ne pas rater la composition. Ne demandez jamais à un Kaltershaft pourquoi l'ajout de coquillages en poudre créée de cette manière est si efficace, c'est comme ça, c'est tout. Un jour, le père d'Alrahyr avait répondu "TGCM" à quelqu'un. Mais personne n'en avait compris la signification...

Une fois l'alliage prêt, Alrahyr en fit des bandes de métal de deux ou trois millimètres d'épaisseur, qu'il superposa en longueur et en largeur, de façon à former un enchevêtrement propre aux textiles, tandis que la matière était encore chaude et malléable. Il façonna le tout en forme de cercle, faisant refondre certaines parties, appliquant de précis coups de maillet sur d'autres. Au fur et à mesure du processus, le bouclier prenait doucement forme. Il ajoutait des lamelles de métal, forgeait les bords, concevait la concavité de l'objet, renforçait les parties sensibles et sculptait la poignée.

Il remit le tout au feu maintes et maintes fois, retouchant à chaque fois le métal pour l'obliger à conserver la forme qu'il voulait. Il créait des interstices dans la matière avec de violents coups de maillet pour y tresser de nouvelles lamelles d'Acier Impérial, puis repassait l'objet au feu pour que l'ensemble se fonde en un tout unique.

Au bout d'une journée complète de travail, l'arme était seulement à moitié terminée. Mais il le savait, aucune interruption n'était autorisée dans la conception de cet objet. Il l'avait fait de nombreuses fois, mais jamais il n'avait été aussi précis et consciencieux. Il allait forger le meilleur bouclier de sa vie, grâce à ce matériel performant et à ces conditions douces et agréables. Les forgerons de la Marine, impressionnés par sa volonté et son endurance, lui avaient même apporté à manger aux repas, et à boire tout au long de la journée, pour qu'il grignote lorsqu'il avait une petite faim ou se désaltère. Il ne prit jamais de vraie pause, et savait qu'il allait devoir continuer ainsi toute la nuit.

Et ce fut ce qu'il fit. La seconde moitié du travail consistait à fragiliser volontairement certaines parties du bouclier pour ensuite les renforcer en conséquence, afin de prévenir tout dommage. Sa dernière création, qui avait mis deux fois moins de temps au total, avait été capable de résister à des tirs successifs de canon militaire - les Kaltershaft avaient eu l'autorisation de tester cela dans un champ - sans que la forme ou la structure interne ne soit altérée. Bien évidemment, il n'absorbait pas totalement l'énergie du choc : les arbres et rochers contre lesquels il avait été posé pour les tests avaient littéralement explosé au fur et à mesure des tirs.

Ainsi, ce type d'armement était extrêmement résistant, mais il fallait également que le porteur d'un tel objet soit capable de résister à l'énergie des chocs. Lorsqu'Alrahyr le manipulerait, il serait assuré d'être prémuni des chocs en eux-mêmes ainsi que des diverses attaques à l'arme blanche, mais devrait résister à l'énergie de ces attaques. Le bouclier n'absorbait pas tout... Il faudrait qu'il crée, lorsqu'il aurait le temps de l'expérimenter, un nouvel alliage capable d'absorber cette énergie... Un jour peut-être !

Enfin, au petit matin, il finalisait son ouvrage en y apportant les finitions habituelles : lissage, polissage, renforts de cuir intérieur assurant un meilleur confort lors du port du bouclier, et nombreux autres ajouts de ce type. Cette fois-ci, il préféra conserver l'apparence et la couleur de l'Acier Kaltershaft, d'une teinte légèrement rouge sombre - mais très légèrement - due à la présence de la poudre Sheru.

Fini ! Les ingénieurs forgerons de la Marine admiraient ce travail. Ils s'étaient tous regroupés autour du jeune homme, le priant de réaliser autre chose ! Mais il leur signala qu'il avait tout ce dont il avait besoin, leur montrant son épée. Et c'est en la regardant plus attentivement, et en la plaçant à côté de son tout nouveau bouclier, qu'il en remarqua les défauts.

Lorsqu'il l'avait forgée, il avait été incroyablement fier de son œuvre. Mais maintenant, après avoir réalisé un pareil ouvrage pendant un jour et une nuit, il constatait la piètre qualité de cette ancienne réalisation que constituait son épée...

Les ingénieurs allaient être heureux ! Quelques jours de repos, et prochaine étape, une arme blanche !

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Dernière édition par Alrahyr Kaltershaft le Jeu 14 Aoû 2014 - 12:59, édité 1 fois
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Après s'être reposé une journée, il passa le surlendemain en compagnie de l'équipage du patrouilleur, aux abords du port, à proximité de la forêt. Ils admirèrent son travail à la forge et entreprirent de le tester. Cela ne dérangea pas le jeune homme de les voir ainsi "jouer" avec son bouclier, car il le savait largement plus résistant que le précédent - et donc amplement suffisamment pour résister à leurs tests.

Ils avaient posé le bouclier contre un rocher et commencèrent doucement, en tapant à coups d'épée de plus en plus fort, et furent surpris qu'aucune trace n'apparaisse suite aux attaques. Avec l'approbation d'Alrahyr, ils enchaînèrent avec des lancers de pierres de plus en plus grosses, sans pour autant abîmer ne serait-ce que la surface de l'arme. Frustrés de rencontrer autant de résistance, ils allèrent chercher un canon à main, puis, voyant son inefficacité, montèrent en puissance. On vit donc défiler des canons de plus en plus gros, faisant de plus en plus de bruit, et détruisant de plus en plus les rochers et les arbres contre lesquels le bouclier était posé.

Enfin, à la limite de l'irritation due à l'incompréhension, toute l'unité s'absenta quelques minutes. Quand ils revinrent, ils étaient accompagnés d'un immense canon de guerre transporté par les ingénieurs forgerons.

- Hey ! Ils ont accepté de nous le prêter pour faire les tests ! Ils disent que celui-là aura raison de ton travail !

C'était un canon destiné à être placé à l'avant des bâtiments de guerre de la Marine, faisant ainsi partie des plus grosses pièces d'artillerie "communes". Les ingénieurs l'avaient terminé quelques jours auparavant et il était encore dans les entrepôts, attendant son affectation.

Ils entreprirent donc de placer le bouclier contre une roche de taille imposante, afin d'éviter de détruire toute la zone derrière. Tous se placèrent derrière le canon, prêts pour le tir. Mais Hisao les interrompit juste avant :

- Attendez ! Shintaro, t'es sûr que tu veux faire ça ? Parce que cette fois, tu vas devoir le reforger je crois...
- T'en fais pas pour ça, il tiendra ! répondit-il totalement confiant.

Les ingénieurs rirent de bon cœur, sachant pertinemment que ce bouclier ne résisterait pas à cette arme gigantesque !

Et le canon tira, provoquant une explosion monumentale, formant un cratère au niveau de l'impact, atomisant la roche-support. La détonation résonna dans toute l'île, et une épaisse fumée se forma dans la fosse créée dans le sol. Lorsqu'elle se dissipa, tous purent observer le résultat : le bouclier était... intact. Les Marines étaient sidérés. Comment un si petit objet pouvait résister à un pareil tir ? C'était inconcevable ! Ils allèrent le chercher pour le rendre à Alrahyr, incapables de faire mieux.

- C'EST QUOI CE CIRQUE BORDEL ?

Un haut gradé venait d'arriver, intrigué par le boucan infernal que les soldats faisaient ici.

- Commodore ! le salua Hisao.

L'officier était furieux... et cela pouvait se comprendre au regarde de la situation !

- Que fout ce canon de guerre ici ?

Les ingénieurs lui expliquèrent calmement, tentant de l'apaiser. Ils désignèrent Alrahyr comme étant le forgeron du bouclier, et avouèrent qu'ils voulaient en tester la résistance... Pas moins en colère, le Commodore se dirigea vers le jeune homme.

- Alors c'est vous qui avez forgé cette arme si intrigante ?
- Oui mon Commodore, avant-hier.
- Vous ne faites pas partie de la Marine, si ?
- Non mon Commodore.
- Que faites-vous au QG alors ?

Et il lui narra les événements passés, depuis son sauvetage par le patrouilleur jusqu'à leur arrivée ici, en passant par les semaines passées en mer et l'attaque des pirates.

- Eh beh, la Marine sera heureuse d'accueillir quelqu'un de votre trempe si vous le désirez ! Sinon, on vous reconduira chez vous dès que possible.

Mais Alrahyr ne voulait pas rentrer de suite à Boréa. Il n'était pas encore prêt, pas encore assez fort pour libérer ses compagnons. Il lui fallait de l'entraînement au combat, et une possibilité d'accéder aux prisons de la caserne de Lavallière sans éveiller de soupçons... Intégrer la Marine serait donc une excellente idée, lui prodiguant l'entraînement qu'il désirait. Et, de plus, il allait avoir accès à la forge grâce au respect acquis des ingénieurs, et pourrait concevoir les armes dont il aurait besoin. C'était le pied ! On lui offrait sur un plateau tout ce dont il avait besoin !

- Je vais y réfléchir, merci de votre sollicitude mon Commodore.

Puis l'officier hurla des ordres aux ingénieurs pour qu'ils rangent tout ce bazar et nettoient la zone. Hisao Muto s'approcha d'Alrahyr et le félicita :

- C'est un honneur ce qu'il a fait là ! C'est pas tout le temps qu'on se fait recruter par un Commodore !
- Ah ? Bah, je n'ai pas encore accepté !
- Selon moi, tu ne devrais pas rentrer dans la Marine...
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Je pense que ça ne te correspondrait pas, ils font trop de paperasse, trop d'administratif, et toi tu m'as l'air plutôt là pour te battre.

Effectivement, Alrahyr n'était intéressé par cette proposition de recrutement que pour l'entraînement au combat...

- Moi je dis, tu devrais plutôt demander à rejoindre la Marine d’Élite !
- C'est quoi ça ?
- Une section indépendante de la Marine, qui forme des soldats uniquement pour le combat. Ils ne s'embêtent que très peu avec la paperasse et la hiérarchie.
- C'est à dire ?
- Bein, ils ont un entraînement beaucoup plus dur et plus poussé, et ne vont opérer que dans des situation de combat difficile. C'est l'élite, quoi ! Je pense que ça te plairait !
- Tu crois qu'ils m'accepteront ?
- Sais pas, mais pour moi, t'as le niveau. Faudra que tu passes leurs tests d'entraînement, mais après ça tu pourras les rejoindre !
- Je vais y réfléchir... c'est très intéressant !
- Tu m'étonnes... Surtout que dans la Marine, ça m'étonnerait qu'on te laisse utiliser ton bouclier, c'est pas le style classique... Faudrait que tu sois au moins Commandant pour pas qu'on te le reproche ! Donc pas immédiatement, quoi...

Ah. Pas de bouclier. Effectivement, ce serait très embêtant, surtout qu'il l'avait bien remarqué, son style était décidément très porté sur l'utilisation de cette arme !

- Bon, et si je veux rejoindre la Marine d'Elite, c'est où que je dois aller ?
- T'as de la chance, le QG de North Blue est juste à côté du QG du BAN !
- Le BAN ?
- Grosso merdo, c'est le QG de l'élite, avec leurs centres d'entraînement, etc. T'as du le remarquer, ici, c'est plutôt cool, on a pas mal de coins tranquilles où se détendre. Mais là bas, c'est entraînement sur entraînement ! A la limite, quand t'es bon, t'as une petite permission de temps en temps, qui te permet de venir ici, mais sinon, tu t'entraînes, tu t'entraînes, et tu t'entraînes encore !

Extrêmement intéressant tout ça ! Il allait se renseigner... Mais avant, il avait une nouvelle épée à forger !
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Dernière édition par Alrahyr Kaltershaft le Sam 16 Aoû 2014 - 17:59, édité 1 fois
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Rentrer dans la Marine... Cela semblait étrange, déjà vis-à-vis de ses idéologies, mais aussi de son passé... Mais au fur et à mesure de ses récentes péripéties, il avait pu côtoyer certains de ces soldats et constater leur humanité et leur volonté de bien faire. Car si sa philosophie de vie consistait toujours à ne posséder que ce qu'on méritait d'avoir, le quotidien de la Marine qu'il avait découvert pendant ces quelques semaines semblait également y attacher une importance particulière, et respecter ce crédo. Et, quand on poussait la réflexion plus loin, le but fondamental de la Marine était de protéger les populations.

Leur seule faiblesse, semblait-il, était de devoir obéir aveuglément au Gouvernement Mondial. Non pas que le Gouvernement Mondial soit un échec total, non, mais son défaut majeur était d'attacher une importance de premier plan au bien-être d'une classe supérieure, les nobles. Et cela, Alrahyr ne pouvait le tolérer. C'est de là qu'était venue son idée de fonder un Empire dont le but principal serait d'abolir ce genre de privilèges liés au sang, totalement détachés du mérite de posséder une telle situation !

Mais, quand il y réfléchissait bien, ce n'était pas toute l'organisation du Gouvernement Mondial qu'il souhaitait remettre en question. Car, même si leur attachement profond à cette noblesse posait un problème, certains rouages semblaient convenir, notamment ceux mettant en mouvement la Marine.

Oh, et puis, après tout, le jeune homme avait une connaissance du Monde encore bien restreinte... Et se faire une vraie idée de ce que le Monde mérite nécessitait d'en savoir plus. Ce serait donc ça, son but, une fois qu'il aurait réussi à libérer ses compagnons... Comprendre comment le Monde fonctionne, pour savoir quoi faire. Car se lancer dans un projet d'Empire sans vraiment connaître le Monde était l'une des raisons de son échec. Et maintenant, il le savait.

Quoi qu'il en soit, cette proposition d'intégrer la Marine, et cette section de combat que constitue l’Élite, était très intéressante. Cela pourrait lui donner l'entraînement qu'il recherchait, avec des formateurs d'un très haut niveau, mais cela lui apporterait également la légitimité de découvrir le Monde et d'en apprendre les subtilités sans être considéré comme un hors-la-loi. Il serait payé, nourrit, logé, entraîné, instruit. Son seul travail serait de se battre pour la Marine d’Élite, et ainsi de découvrir tous les aspects interne de ce corps armé contrôlé par le Gouvernement Mondial.

En bref, cela ne pouvait être que bénéfique. Mais encore fallait-il qu'on accepte son recrutement. Hisao lui avait bien dit que la sélection était extrêmement difficile, et que ce type de formation n'était accessible qu'aux rares hommes capables d'endurer les souffrances de l'entraînement de l’Élite. S'il y parvenait, il serait donc assuré d'avoir un niveau de combat au dessus de toutes ses espérances.

Il avait donc plus ou moins pris sa décision, mais se laisser tout de même le temps d'y méditer.

Et ce temps, il l'avait, car il allait devoir passer plusieurs jours à la forge pour son nouvel ouvrage : une arme blanche.

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Il retrouva donc les ingénieurs forgerons à leur travail, et ils l'accueillirent à bras ouverts. Décidément, leur admiration pour son travail était débordante ! Il leur fit part de son envie de forger une épée semblable à celle qu'il possédait déjà. Il sembla que le problème du matériau n'en était pas un : les ingénieurs voulaient encore le voir à l’œuvre, et lui proposèrent de lui fournir gratuitement le fer, à condition de pouvoir le regarder travailler ! C'était une aubaine, et il fallait en profiter.

Pendant les semaines passées à bord du patrouilleur, il avait eu l'occasion de prendre en main certains sabres, qui imposaient un maniement bien différent de l'épée à deux tranchants qu'il avait toujours manipulée. Le concept lui avait plu, et il profita de ses nouvelles perspectives de vie pour se lancer dans l'apprentissage de ce nouvel art. Aujourd'hui, il allait donc commencer la forge d'une lame courbe, plutôt qu'une épée droite. Et, vu qu'on lui proposait de lui offrir les matériaux, il envisagea même d'en concevoir trois : un sabre très long, et un de taille moyenne, et un nettement plus court. Chacun aurait son utilité propre et son style de combat. Il ne savait pas encore exactement comment les employer, mais il avait vu certains soldats porter les trois à la ceinture. Non pas qu'il les utiliserait en même temps, non, il aurait toujours son bouclier dans une main ! Mais il semblait intéressant de posséder les trois tailles.

A voir donc si, plus tard, cela aurait une utilité. Pour le moment, il avait la matière, la connaissance et le temps pour forger ce qu'il désirait, alors il devait à tout prix en profiter !

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Il s'attela donc à la tâche, en commençant de la même manière que pour le bouclier par préparer l'Acier Kaltershaft. Ensuite, il se lança dans la forge à proprement parler de chacune de ses lames. Il avait, par le passé, forgé de nombreux sabres, ce n'était donc pas un secret pour lui. Il prit le plus grand soin de ses ouvrages, veillant à y apporter autant de précision qu'à son bouclier. Il se focalisa principalement sur l'âme de la lame, dans un premier temps, avant de s'attarder - mais bien plus tard dans la journée - sur la partie tranchante. Il était extrêmement important d'y accorder une attention toute particulière : le fil du sabre se devait de conserver une constance absolue dans sa forme, même après avoir subit les plus gros chocs.

Contrairement aux sabres classiques, il forgea ses armes en un tout unique : lame, garde et manche formaient une seule pièce solidaire. Au milieu de la nuit, il en était enfin aux finitions : bandes de cuir et de tissu sur le manche, travail de précision sur le tranchant, vérification de l'équilibre des armes. Chaque détail y passa, car chacun avait son importance. Un sabre, ça n'était pas qu'une lame, c'était aussi un manche confortable qui permettait une prise parfaite. Il le savait bien, et n'avait pas négligé un seul de ces points.

Lorsqu'il eut fini avec les armes à proprement parler, il ne s'arrêta pas là. Il continua dans sa lancée avec les fourreaux, qu'il tailla dans du bois et assembla avec des parties métalliques dans le but de les renforcer. Cela lui prit le reste de la nuit, et il put enfin prendre du repos lorsque le soleil se leva. Encore une fois, son travail aura duré un jour complet et une nuit, et il pouvait être fier du résultat.

A ce stade, il était donc fin prêt à se présenter en bonne et due forme au recrutement de la Marine d’Élite ! Mais il le savait, la sélection ne se ferait pas sur ses talents de forgeron, et il allait certainement devoir laisser ses armes de côté un certain temps.

En fait, il ne croyait pas si bien dire...

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Ainsi il se rendit le surlendemain au bureau de recrutement du BAN situé sur l'île du QG de North Blue. Il avait appris qu'on ne pouvait pas se rendre sur celle du QG du BAN comme ça : il fallait avoir une bonne raison, et être envoyé par un des responsables... Autrement dit, passage par la case recrutement obligatoire avant même de voir ce qu'il se fait là-bas !

Mais Alrahyr fut étonné de ne pas voir de Marine d’Élite en charge de ce bureau de recrutement. Puis il se rappela les mots d'Hisao Muto, comme quoi l’Élite ne se préoccupait pas de l'administration... A ce point là ? Oui, à ce point là : c'étaient des Marine de la branche classique qui s'en occupaient, suivant des instructions bien précises. De toute manière, c'était simple : ils avaient une grille de critères, si vous ne rentriez pas dedans vous ne pouviez même pas prétendre à passer les tests d'entrée...

Malheureusement, leur travail facile et rébarbatif les rendait... aigris...

- Qu'est-c'que j'peux faire pour vous ?!

Il était difficile de savoir s'il s'agissait d'une question ou d'un reproche... Comme s'il l'avait dérangé, en somme !

- Bonjour, j'aimerais rentrer dans la Marine d’Élite.
- Pas possible.
- Comment ça, pas possible ?
- Pouvez pas rentrer comme ça dans la Marine d’Élite.
- Oui je me doute, il doit y avoir un test d'entrée je suppose ?
- C'est ça, du coup vous ne pouvez pas rentrer dans la Marine d’Élite.

Mais... il était vraiment con et borné celui-là ! Et toujours ce ton de voix nasillard du fonctionnaire frustré...

- Dans ce cas, pourrais-je m'inscrire au test d'entrée ?
- Pas possible.
- Décidément... Et pourquoi ?
- Parce que vous n'avez pas rempli le formulaire d'inscription.

... Alors le test d'entrée commençait là, c'est ça ? Si on baffait le recruteur, c'était mort ?

- Pourriez-vous me décrire tout le processus que je dois accomplir ?
- Pas possible.

MAIS !!!

- Mais pourquoi ?
- Parce que vous n'êtes pas dans la Marine d’Élite.

...

Alrahyr resta sans voix. Jamais, JAMAIS, il n'avait encore rencontré une administration comme ça... Il fallait donc bêtement poser les questions successives pour trouver où tout cela commençait.

- Puis-je donc avoir ce formulaire ?
- Pas possible.
- Pourquoi ?
- Faut aller le chercher au bureau adapté.
- Et où se trouve-t-il ?
- Bureau 36B quatrième étage bâtiment 5 du quartier UD67. Faut demander le formulaire 7468BEU97-92-BE-bis.
- ...
- Enfin, s'ils l'ont, parce que c'est pas à eux de l'avoir normalement, c'est à moi.
- ...
- Mais là, j'dois plus en avoir.
- ...
- Monsieur ?

Trop, c'est trop. Alrahyr se pencha au dessus du bureau et attrapa le Marine par le col, le soulevant de sa chaise. Et l'embarquant de son côté de la table. Il le tenait en l'air, l'empêchant de toucher le sol.

- TU VAS ME DONNER CE PUTAIN DE FORMULAIRE, CONNARD ?

Mais le Marine était parfaitement calme, et répondit en le félicitant :

- Bein là du coup oui, vous pouvez l'avoir !
- Gneuh ?
- C'est le premier test : si vous n'êtes pas capable de vous énerver et de devenir violent, ça sert à rien de passer les autres tests d'entrée... La Marine d’Élite ne prend pas les gentils toutous qui vont au bureau je-sais-pas-trop-quoi à l'étage je-sais-plus-lequel du bâtiment-dont-j'ai-oublié-le-numéro du quartier je-ne...
- ABREGE !
- Ah ! Perte de patience ! Héhé, ça vous fera un point positif à écrire dans le formulaire, ça !
- ...
- Bon, vous m'reposez qu'on s'occupe de tout ça ?
- ...
- S'iou'plaît ?

Honnêtement, Alrahyr hésitait à l'envoyer valser à travers le fenêtre... Si si, sérieusement ! C'est que normalement il était d'un tempérament calme, mais là, ce mec avait réussi à le faire sortir de ses gonds vraiment facilement. En fait, il avait vraiment un boulot de merde pour des qualifications exceptionnelles. Chapeau.

En fin de compte, il le reposa au sol et le Marine put retourner à son bureau pour commencer l'inscription.

- Alors euh... Ah, ils sont là ! Donc : Prénom ?
- Shintaro.
- Nom ?
- Kuroda.
- Année de naissance ?
- 1603.
- Mois ?
- Aucune idée.
- Sérieux ?
- Sérieux.
- Sérieux sérieux ?
- ... T'en veux une ?
- Décidément, z'avez un bon dossier vous ! Mmmmm du coup... Age ?
- ...
- Savez pas non plus ?
- T'es sûr que t'en veux pas une ?
- Ah ouaaais ! Donc, 25 - 3... 22 ans ?
- Bravo, t'auras un chocolat mon grand !

Jamais, au grand jamais, il n'avait été aussi incisif ! Ce type l'avait complètement changé tellement il l'avait agacé !

- Alors euh... Ah ! Style de combat ?
- Bouclier, sabre, épée, lance.
- Ah... J'ai pas la case "bouclier" à cocher.
- ...
- Bein je n'ai que : Sabre, épée, pistolet, fusil, lance, hache, marteau, batte de baseball, armes exotiques, couteau de cuisine, hachoir, gourdin, masse, et "autre, précisez".
- ...
- ... Je fais quoi ?
- ... En fait, c'est pas que t'es qualifié, t'es juste... con.
- Ah ! Insulte envers un fonctionnaire ! Dites, j'aurais du commencer la liste des atouts avant, sinon je vais en oublier !
- Vous êtes tous barges...
- Bof, ils m'ont juste dit que mes talents feraient largement l'affaire pour ce poste, alors moi j'lai pris, vous voyez ?
- Ouais je vois, bon, précise "bouclier", donc.
- Je peux pas, j'ai pas dans ma liste !
- T'es vraiment à la masse...
- Ah ! Masse j'ai ! Je le coche ?
- Non ! Tu précises "bouclier" !
- Mais j'ai paaas ! Et puis j'ai jamais compris ce formulaire, c'est quoi comme arme, "autre, précisez" ?
- ...
- Bah quoi ?
- ...
- Ah, je crois que j'ai compris ! Si c'est pas dans la liste, je l'écris là ?
- Youhou ! Oui ! Bravo !
- Oooookay ! Alors, "c'est pas dans la liste".
- Quoi ??? Mais... mais... Non !

Il posa sa main sur la tête du Marine et le força à le regarder.

- Tu vas rayer ce que tu viens d'écrire, et à la place du vas écrire "Bouclier", "B-O-U-C-L-I-E-R"
- Ah oui ok je viens de comprendre. Voilà, c'est terminé !
- Enfin !
- Ouais en fait non, il reste la liste des atouts, "à l'appréciation du recruteur uniquement"... Donc, je vais cocher... "Violence", "Perte de patience" avec la mention "extrême", "Insultes" avec la mention "légèrement variées" et la mention "Répétées"... C'est dommage, vous auriez dit d'autres insultes ça vous aurait fait des points en plus !
- ...
- Voilà, vous êtes inscrit dans la Marine ! Du coup, si vous passez les tests avec succès, vous intégrerez la Marine d’Élite, sinon, vous serez dans les sections plus classiques.
- QUOI ?
- Bah oui, j'ai coché la case correspondante en haut du formulaire !

Alrahyr l'attrapa violemment par le col, le souleva, et lui hurla dessus :

- TU VAS DÉCOCHER CETTE CASE, SINON JE TE TUE, ABRUTI DE CONNARD DE FONCTIONNAIRE DE MEEEEEERDE !

Puis il le lança à travers la fenêtre. Cet idiot eu le temps de dire, en plein vol :

- Ah, "Menaces de mort", "Violences aggravées" et ajout de la mention "variées" pour la case "Insultes" !

Puis il traversa la fenêtre, heureusement ouverte, et située au rez-de-chaussée. Il revint très rapidement à l'intérieur du bureau, comme s'il était habitué, et se rassit pour corriger le formulaire.

- Et v'là monsieur ! Tenez, une copie pour vous, et une copie que j'envoie au QG du BAN ! Vous pourrez vous y présenter demain, un bac part tous les matins du port ! Soyez à l'heure, ils aiment pas les retards !
- Merci.........
- Mais je vous en prie, c'était un plaisir !

Alrahyr ressortit de cet enfer au plus vite ! Bon, finalement, c'était fait ! Et dès demain, il pourrait commencer les tests d'entrée... Enfin !!

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[Fin de ce (court) RP ! Merci d'avoir lu ! Suite au QG du BAN : La Marine d'Elite pour les nuls - Tome I]

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