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Échauffourée en mer.

Nous étions en mer, à bord de notre coque de noix. Cela faisait un jour que nous avions quitté cocoyashi sans alerter la marine, mais le soldat que j’avais assassiné avant notre départ afin de partir en paix les avait sûrement mis sur la voie, notre voyage vers Logue Town risquait donc d’être perturbé, mais j’espérais bien sûr que rien d’imprévu ne se passerait.
Je tenais la barre et rien n’était à signaler à l’horizon, pendant ce temps, John se tenait allongé, adossé sur le rebord de l’embarcation, en train de manger une de ces délicieuses mandarines.

-On est quand même bien tranquille ici. En pleine mer, avec personne pour nous prendre la tête ou autre.

-Ouai, tu as raison, mais ne te détend pas de trop. Les ennuis pourraient arriver à tout moment et il ne faudrait pas se faire surprendre.

-Bah, te tracasse pas, il n’y a rien à l’horizon, pas de raison de s’inquiéter, je te rappelle qu’habituellement, c’est moi qui m’inquiète et qui reste sérieux et c’est toi qui rigole en permanence.

-Peut-être, mais là je n’le sens pas. Comme tu l’as dit, c’est calme, mais c’est un calme pesant et non pas un calme apaisant.

Je continuais donc à tenir la barre en scrutant l’horizon, vérifiant que rien ne coinçait et qu’il ne se passait rien d’anormale.
Mais alors, que nous passions à proximité d’une île verdoyante et recouverte d’arbre, j’aperçus un mat dépasser de par-dessus les arbres, un pavillon blanc flottait en haut, sur lequel je pouvais voir une mouette.
Mes doutes se révélaient être juste, la marine était bien dans le coin et il fallait ruser pour leur échapper.

-Debout John, on va avoir des ennuis !

-Hein ? Quoi ?

-La marine, là-bas !

-Oh non ! On était bien là.

-T’as une idée ?

-Pas une seule d’original. Entre se battre et avoir peu de chance de s’en sortir et tenter de fuir et avoir peu de chance de s’en sortir, on n’a pas beaucoup de choix.

-Réfléchis à une solution, moi je m’occupe de la navigation.

-Tu crois qu’ils nous ont vus ?

-Je crains même qu’ils étaient en attente d’un signe de notre part même, ils nous cherchaient à Cocoyashi et ils savent qu’on est partis ça veut dire que quelqu’un surveillait à la vigie, s’ils ne nous ont pas vus, ça ne saurait tarder.

-Donc on a toujours que deux choix.

-Sur ce genre de navire on compte habituellement une trentaine de soldat, on ne pourra pas faire face.

-On l’a bien fait l’autre jour.

-Peut-être, mais nous étions cinq et tu t’en es pas super bien sorti. Donc si nous n’avons pas d’allié, on fuit. Ce que l’on va commencer à faire maintenant.

Notre bateau voguait sur l’eau à sa vitesse maximale, ce qui était loin d’être suffisant. Nous passions désormais devant la caravelle de la marine et il était impossible de passer inaperçus. John préparait mes armes à feu afin de tirer sur chaque marin daignant montrer sa tête. Il n’était pas un expert en arme à feu, mais il avait ses chances.
Il fallut peu de temps à la caravelle pour nous rattraper, elle allait bientôt nous toucher, ce qui serait catastrophique, au vu de la différence de taille entre les deux embarcations. Je virais la barre à tribord, évitant ainsi le pire. Le navire de la marine passa tout près de nous, mais désormais, nous étions à découvert et les soldats pouvaient nous tirer comme des lapins.

-John ! Feu !

Celui-ci tira immédiatement, touchant un soldat à l’épaule. Les canons firent alors, feu. Bien sûr, notre navire était trop petit et trop prêt pour être touché, mais le bruit des canons nous génèrent terriblement,  sans oublier le nuage de fumée formée par les tirs.
Un soldat fit alors, son apparition, il venait de sauter à travers la fumée pour nous rejoindre sur notre bateau, malheureusement pour lui, la chute fût rude. Le bateau tangua et j’en profitai pour asséner un coup de pied dans le postérieur de notre inviter surprise, celui-ci perdît l’équilibre et tomba à l’eau la tête la première.

-Bon, ça en fait un de moins.

-Fait demi-tour !

-Pourquoi ?

-Leur bateau est plus gros que le nôtre, il y a des chances pour qu’il soit aussi moins maniable. Il mettra plus de temps pour faire demi-tour à son tour.

-Ha ha ! T’es un génie !

-Non, c’est juste que j’ai trouvé le temps de réfléchir entre deux tirs.

Nous faisions donc demi-tour, notre embarcation le fit en moins de trente secondes. Tandis que nous nous éloignons, le navire de la marine était toujours en pleine manœuvre. Nous continuions donc d’avancer, prenant toujours plus d’avance sur notre adversaire. Je me retrouvais à nouveau près de l’île où j’avais aperçu le pavillon de notre ennemi.

-On va accoster ici.

-Mais tu es fou ! Continue, garde le cap !

-Ils nous rattraperaient et ils le savent.

-Et donc ? Qu’elle est ton plan ?

-On pose pied-à-terre, on cache le bateau et on attend. S’ils viennent, on restera planquer, ils se sépareront pour nous chercher et là on agira.

-D’accord.

Nous avions donc accostés sur l’île et après avoir caché notre embarcation, nous partions dans la forêt pour se cacher et attendre les mouettes.
Les mouettes arrivèrent quelque minute plus tard et débarquèrent avant de partir à notre recherche. John et moi étions restés ensemble, dans un arbre et préparions notre embuscade.
Quand les soldats passèrent enfin, nous nous préparions à sauter, il n’y avait qu’un groupe de cinq, très facile pour nous deux. Nous sautions donc sur nos cibles, dégainant ensuite nos armes, les soldats firent de même.
Je pointais mon pistolet vers l’un de nos ennemis, puis j’appuyais sur la détente sans hésiter, le reste se passa très vite. Après avoir abattu l’un des leurs, les autres attaquèrent, je me défendais tout d’abord avec mon sabre, avant de riposter avec cette même arme. Mon meitou demeurait ranger dans son fourreau, je ne pouvais pas recharger tout en me battant, je rangeais donc mon arme à feu et armait ma main désormais libre, avec mon second sabre.

-Vous ne repartirez pas vivant, pirate !

Ecartant son sabre, je libérais la voie pour mon autre épée, que je plantais dans son torse. La lame ressortait dans son dos, rougi par son sang. Je me penchais alors vers lui, m’approchant de son oreille et glissant ainsi tout bas, une dernière phrase.

- Permet-moi d’en douter.

-Ordure criminelle.

-Je sais.

De son côté, John c’était débarrassé des autres soldats présent. Nous repartions donc en chasse, afin de trouver d’autre mouette à abattre.
La chasse ne dura pas très longtemps, au bout d’un quart d’heure, une vingtaine de soldats étaient tombés sous nos coups. Tuer les uns après les autres, par petit groupe de cinq.
Nous retournions donc sur la plage, où se trouvait le reste des soldats. Ils étaient dix au total, plus un homme qui semblait être un officier de la marine. Un rapide coup d’œil sur ses épaules me le confirmait, trois galons bleus.

-Le mec avec les galons, c’est un lieutenant. Je m’en occupe.

-Pas de souci.

-Bonjour messieurs ! Surpris de nous voir ? Nous venons de nous occuper de vos hommes, vous les trouverez dans la forêt. Enfin, si on vous laisse y allez on aimerait partir, mais on sait bien que vous allez nous suivre. Donc on va être clair, il n’y a que deux solutions. Soit on meurt tous les deux sur cette île et vous serez débarrassés de nous, mais vous ne serez plus que cinq je pense. Soit vous mourez et on s’en va. Pas de pour parler. Pas de trêve. Combat à mort, deux contre onze et on part avant l’arrivée des renforts.

-Tu n’as pas froid aux yeux pour un misérable pirate, tu crois être impressionnant ? Tu n’as fait que voler un bien appartenant à la marine et tuer de simple soldat qui manquait sûrement d’entraînement. Tu n’as jamais rien fait de très impressionnant.

-Jamais trop tard pour s’y mettre la mouette.

Je me ruais alors vers mon adversaire. Sabres aux mains, prêt à frapper tout ennemi et parer tout attaque. Je me débarrassais au passage d’un ou deux soldats qui n’avaient pas suivies. La danse avec le lieutenant commençait désormais. Il parât mes coups avec son unique sabre et continua à se défendre admirablement pendant un bon moment avant de passer à l’attaque. Alternant estoc et taille, je me défendais sans problème, puis d’un bond en arrière, je me dégageais rapidement du combat, John combattait comme il pouvait, quatre soldats était déjà à terre. L’un de ceux encore debout qui regardait mon combat plutôt que de se battre chargea vers moi, d’une rotation sur la droite, je l’esquivais et plantais une lame dans son dos. L’homme s’écroula et resta au sol, inerte.

-Vous ne vous débrouillez pas trop mal, contrairement à vos hommes.

Le lieutenant fit un rictus avant de charger sur moi, il paraissait déstabiliser par ma remarque.

-Ne sous-estime pas la justice implacable de la marine.

-Je ne la sous-estime pas, je ne fais qu’en rire.

*Je sens la colère monter en lui. Pour un lieutenant, je m’attendais à un homme plus calme. Il ne peut même pas garder son sang-froid.*

Le lieutenant attaqua avec énergie, frappant de plus en plus fort, mais avec de moins en moins de précision. Je profitais de son manque de concentration créé par son débordement de colère pour esquiver son dernier coup d’un pas sur la droite, avant de le frapper dans le dos.
Ce n’était pas suffisent pour l’achever, mais c’était un début. Pendant qu’il se remettait de ce coup. J’en profitais pour éliminer d’autres soldats.
Il n’en restait plus que deux, en plus du lieutenant qui venait de se relever. Il me jaugeait désormais. Ce coup lui avait fait reprendre son calme, dans la douleur. Il me porta alors une attaque que je parai avec mon sabre, tentant de frapper avec mon autre arme, une lame s’interposa. Il s’agissait d’un des deux derniers soldats.

-Je vais vous aider mon lieutenant.

-Merci. Faites attention, ce pirate est habile, si vous vous retrouvez seul face à lui, prenez la fuite.

-Je ne laisserais personne fuir.

Le combat repris de plus bel. Attaquant et défendant à tour de rôle. J’usais désormais de mes pieds pour déstabiliser mes adversaires. C’est alors, que le soldat tombât à la renverse en trébuchant sur une branche après avoir reçu mon pied en plein ventre. Nous étions tous trois épuisé par le combat qui s’éternisait.

-Je vais en finir, heureusement, vos renforts traînent en route.

Le lieutenant bloqua mes deux sabres, mais mon pied le frappa en plein ventre, il tomba à terre sur le dos, criant de douleur à cause de sa blessure encore fraiche qui entrait en contact avec le sable chaud.
Pour ma part, je rangeais mes sabres et rechargeais mon pistolet. Après cela, je mis le lieutenant en joug, mais le soldat n’était pas blessé et venais de se relever.

-Fuit !

Le soldat se tourna vers la forêt et s’apprêtait à courir, mais il était trop tard, d’une légère pression sur la détente, je l’abattais. Le jeune soldat s’écroula au sol.

-Maintenant, c’est ton tour.

-Enfoiré !

L’officier se redressa, mais avant qu’il ne fasse quoi que ce soit, ma lame lui traversa le corps. Je me retournais ensuite vers John, qui était assis sur un rocher. Il devait avoir fini depuis un petit moment. Une dizaine de corps jonchaient sur la plage. Sans oublier les éclaboussures de sang.

-Un vrai carnage. On fait quoi maintenant ?

-On part d’ici et en vitesse. On trouve une autre île déserte et on se pose pour la nuit, mais il faut qu’on s’éloigne de l’île.

Nous quittions donc cette plage et remontions à bord de notre embarcation, s’éloignant de l’île le plus vite possible avant que d’autres navires de la marine ne viennent.
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