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Le Paradoxe du Cygne d'Argent

Sérieusement, je ne comprends pas. Je les aime bien moi les chiens. Leurs truffe humide, leurs poils soyeux, leur stupidité servile, comment voulez vous résistez à ces petites bêtes velues ? Facile: regardez leurs dents. Ils en ont plein. Mais normalement ils ne s'en servent que pour fidèlement protéger leur maître vénéré. ALORS POURQUOI ILS EN ONT TOUJOURS APRÈS MOI LORSQUE JE LIVRE DU COURRIER ? QU'EST-CE QUE JE LEUR AI FAIT HEIN ? Franchement ? Ça fait 5 minutes que ce gros labrador noir me poursuit dans les ruelles de la ville et lui il n'a pas l'airde se fatiguer (contrairement à moi). Je maintiens que c'est de la triche de sa part: un chien ne devrait courir que sur deux pattes, question de fair play. Je vois d'ici les ptits malins qui me rétorqueront que j'ai qu'à courir à quattre pattes. Le premier qui me fait cette remarque à la c** je l'envoie en orbite à grand coup de crosse dans les parties tendres. Je ne rigole pas lorsque l'intégrité de mon fessier est en jeu. Et a fortiori le reste de mon corps vu que je sais pas si le labrador a eu sa patée aujourd'hui. Remarque idiote tout compte fait. Si il avait eu sa patée la course-poursuite lui aurait donné des gaz et il aurait été contraint d'abandonner suite à des problèmes intestinaux. On peut plus faire confiance aux gens de nos jours... que fait l'Agence pour l'Obésité des Chiens ???

J'espère que j'aurai une prime pour avoir fait la livraison plus vite que prévu. Il fallait évidemment que les contremaitres du port aient fait des corrections urgentes à des plans de navires et que ça doive être livré au plus vite aux ingénieurs navaux se trouvant à l'autre bout de la ville. Ils auraient pas pu concentrer leurs activités ? Mwais ...non... si ça avait été le cas mes 1000 berrys de commission me seraient passés sous le nez. Livraison rapide et sans bavure, c'est ma devise commerciale. "Ces plans ne doivent pas tomber entre de mauvaises mains ou vous en répondrez de votre vie". Y a des employeurs qui savent motiver leur troupe y a pas à dire. C'est pour ça que j'aime pas le gouvernement. Les menaces j'ai l'habitude, mais le gouvernement lui il peut les appliquer. Et crise sur le gateau ce serait encore moi la fautive dans l'histoire. Heureusement qu'ils paient bien. Qui a dit qu'être Messager c'est un boulot sur mesure pour les vieux et les cardiaques ? Généralement y a pas trop de dangers sur le trajet mais de temps en temps y a des embuscades, des voleurs et/ou des embouteillages: c'est là que mon artillerie intervient. Mais qu'est-ce que je peux faire contre des chiens ? Je peux quand même pas leur tirer dessus.

Non, pas leur tirer dessus. Mais celui là me court particulièrement sur le haricot et je commence à avoir des crampes aux mollets. Yasmeen n'est gentille que jusqu'à un certain point et le point a été franchit à la dernière bifurcation. Toujours poursuivie par le sac à puce et ses "waf" agressifs j'ai tourné un dernier coin de rue avant de stopper net, de prendre appui sur mon arme et de faire un bon en l'air. Pendant une petite seconde je fus suspendue en l'air dans une petite place au milieu de laquelle trônait un chêne qui devait bien aller sur ses deux siècles. Puis le labrador s'engagea à pleine vitesse à ma suite et se prit un fabuleux coup de pied dans le mus...*Clic*

Comment ça "Clic" ? Et merde les di....

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAALS !"

Les Vento-Dials cachés dans mes bottes s'enclenchèrent accidentellement au contact du museau de mon poursuivant à poil court. Les effets notables furent 1) un KO immédiat de mon adversaire canin et 2) un vol plané de cette pauvre Yasmeen à travers la place qui résonna de mes "HAAAAAA!" paniqués. Loi de la gravité oblige mes fesses entrèrent brutalement en contact avec le plancher de vaches dans un crissement douloureux. Je fis plusieurs culbutes lorsque mon sac s'ouvrit et laissa s'échapper mon précieux colis. La paquet brun vola en l'air pendant d'interminables secondes et je le suivis du regard. Il se dirigeait tout droit vers la nuque d'une jeune fille en kimono assise au pied du chêne et inconsciente du danger. Enfin c'est ce que je croyais. Agenouillé au sol, je commençais à peine à prononcer "att..." que la fille saisit son katana, se retourna et...

coupa

mon

colis

EN


DEUX !

Les deux morceaux tombèrent pitoyablement au sol à côté d'elle. Mes 1000 berrys. Ma réputation sans tache. Mon avenir peut-être. Tout ça venait de s'envoler en un coup de lame.

NAN MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ???

Je sais qu'elle a sûrement fait ça par réflexe d'autodéfense. Mais en ce moment je m'en fiche. J'ai saisit mon fusil, mis un chargeur de balle en caoutchouc, épaulé et tiré. Tout ça en deux secondes, professionnelle oblige.

MES BERRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYS !

*BANG* *BANG* *BANG*


Dernière édition par Yasmeen Al'Faris le Mer 16 Mar 2011 - 21:41, édité 2 fois
    Une nouvelle mission venait de se terminer, je n'avais pas dormi de la nuit et pourtant je n'étais même pas fatigué, je me demandais même des fois comment je fessais. J'avais encore une fois tué quelqu'un pour gagner un peu d'argent vraiment je me demande aussi à quoi je sers dans ce bas monde mais je devais vivre ça, je le savais. Mon katana était encore une fois tâché de sang, cette couleur qui était si étrange à mes yeux, j'avais déjà dépensé une bonne partie de la somme que j'avais eue pour m'acheter à manger. Pendant quelques années, j'avais oublié de bien me nourrir et maintenant j'en paye le prix fort pourtant je n'étais pas grosse, certainement à cause de mes missions ou de mes entraînements. Je marchais perdu dans mes pensées en oubliant totalement que je n'étais pas dans une tenue approprié pour la ville, mon kimono portait que quelques tâches de sang mais si on voyait mon katana je serrais mal. Je passai vite fait dans une boutique pour acheter de quoi nettoyer ce liquide rougeâtre, je dépensai les derniers berrys qui me restèrent mais ce n'était pas grave il suffira d'accomplir une nouvelle mission.

    Je fessais toute sorte de mission même les plus futiles, je m'installai dans un petit coin tranquille pour être au calme et ainsi calmer ces pulsions qui pouvaient être dangereuses en publique si je ne me contrôlais pas. Je m'assis dans l'herbe sentant et entendant le vent passer sans rien dire, le soleil qui réchauffait mon corps si rigide, les oiseaux qui chantaient tranquillement et les aboiements de chien qui courait après le facteur. Je pris le chiffon que je venais d'acheter et je mis le produit qui me permettra de nettoyer mon arme comme il le faut, je pris mon katana en main et je commençai à frotter délicatement pour ne pas l'abîmer. Je tenais beaucoup à mon arme et si je la perdais, je ne sais pas comment je verrais pour continuer à vivre car sans elle je serais déjà morte.

    Le temps s'écoulait lentement quand j'eus enfin fini de nettoyer mon katana, je le mis à la lumière pour l'observer souriant satisfaite de mon travail. Il ne restait plus que mon kimono à nettoyer, je n'eus le temps de réagir que quelque chose tomba du ciel non loin de moi sans prévenir produisant un vacarme pas possible dans cet endroit qui était si paisible. Sans y prêter plus attention, je me mis à ranger mes affaires mais du coin de l'œil je vis quelque chose de suspecte arriver droit vers moi. Immédiatement, je saisis mon katana et je coupai l'objet non identifié qui s'apprêtait à atterrir sur moi, je regardai l'objet couper en deux qui semblaient bien moins dangereux maintenant. Tout d'un coup la voix de la personne qui était apparue sans prévenir se fit entendre, elle était en colère pour ce que je venais de faire et sans prévenir elle me tira dessus. Esquivant les coups, je me cachai derrière l'arbre et je montai dessus habilement sans faire de bruit, me retrouvant en hauteur tandis que la personne continuer de tirer je sautai dans le vide montrant mon katana pour la couper en deux.

    "Tu apprendras ce qui en coûte de me tirer dessus sans raison."
      Shoma n'avait plus un sous sur lui, il avait dépensé le peu qu'il avait en poche l'or de son escale sur l'île Baterilla, il était pour ainsi dire presque plus bas que terre et s'il voulait avoir de quoi se remplir la pense, il allait devoir trouver très rapidement un moyen pour se refaire une petite bourse. Vous vous demandez bien comme il a réussi à rejoindre cette île, alors qu'il n'avait pas un berry en poche, très simple, personne ne savait vraiment qu'il était un pirate, alors il pouvait tout bonnement monter abord d'un navire sans se faire remarquer, mais là aussi il y a un "hic". Le jour où le jeune homme avait décidé de quitter l'île de Baterilla, il n'y avait plus aucun bateau civil sur les quais et seul un navire de la marine était encore en quai et ce dernier s'apprêtait justement à lever l'ancre, donc afin de quitter cette île il dû monter abord du navire de la marine. Un pirate qui se respecte aurait tenté une manoeuvre afin de prendre le contrôle du navire ennemi et le faire arriver à bon port, mais Shoma n'était pas encore à ce niveau-là, afin d'arriver sur les terres du royaume de Bliss, Shoma accepta de nettoyer le temps du voyage l'ensemble du navire de la marine. Dégradant vous trouvez ? Au début il ne voyait pas cela ainsi, il se plaisait, les soldats de la marine étaient plutôt sympa et gentil avec lui, ensemble ils passaient leur journée à chanter, travailler et jouer aux cartes quand ils n'avaient plus rien à faire. Le capitaine du navire était un homme très compréhensif et s'amusait aussi avec le jeune homme entre deux rapports. Ce même capitaine était un bretteur comme Shoma et lui demanda de croiser le fer afin de faire passer le temps et quand il vit que le jeune homme qu'il avait fait monter abord de son navire était un épéiste qui le surpassait, il lui demanda même de lui apprendre quelques tours afin d'améliorer son niveau. Le maître de bord tenta même de recruter son invité en tant que soldat de la marine lui promettant un bon salaire, une vie passionnante ainsi que sans doute un avenir alléchant et le tout dans le but de servir la justice mondiale.

      Shoma avait grandi principalement sur des bases où des îles contrôlées exclusivement par la marine, donc il avait reçu une éducation bridé par les idées de la suprématie de la marine et de l'ordre mondial, c'était sans doute l'une des raisons qui força le jeune homme à aller voir ailleurs et à embrasser un destin opposé à ce que son grand-père lui destinait. D'ailleur le capitaine du navire lui rappelait fortement son grand-père, tous deux partageaient le même rêve et le même objectif, mais entre les deux hommes il y avait deux grandes différences. D'une part son grand-père était bien meilleur épéiste que lui et arrivait sans problème à mettre le jeune homme sur le sol le forçant à admettre sa défaite et la seconde différences est que son grand-père est un homme âgé et qui passe son temps dans sa base à tenter de courir derrière les jeunes femmes, même s'il ne va pas jusqu'à l'irréparable, c'est dans sa nature, il n'y peut rien, il aime batifoler. Pour le moment Shoma n'allait pas lui dire qu'il ne pouvait pas embrasser la carrière de soldat de la marine, car il avait déjà choisi d'être un pirate, un de ces mécréant qu'il pourchasse et jette en prison afin de protéger le monde qu'il aime tant. C'est soldat avaient le sens de l'honneur, de l'humour et par gentillesse avait presque littéralement accepté le jeune homme sur leur navire, autant ne pas leur retirer le sourire en leur annonçant qu'il allait bientôt faire parler de lui comme un dangereux pirate, pire, si jamais ils tenteraient de le stopper avant même qu'il n'ait pu faire parler de lui, alors il serait dans l'obligation de leur hotte la vie, alors autant rester silencieux et s'amuser à fond avant que les vrais problèmes ne commencent. Le voyage se poursuivait, le temps passait à grande vitesse et sans même qu'il ne l'ait aperçu, le navire s'était rapproché à grande vitesse de leur destination finale, le royaume de Bliss, mais en arrivant devant les côtes du royaume, Shoma avait un mauvais pressentiment et ne comprenait pas ce qui s'y passait.

      Les yeux du jeune homme restait figé sur les deux grandes bases de la marine qui surplombait la ville où le navire se dirigeait, ne comprenant pas pourquoi deux bâtiments de la marine s'y trouvait, le jeune pirate demanda au capitaine du navire de lui donner un maximum de renseignement, car il n'avait jamais mis les pieds dans ce royaume. En quelques minutes, le capitaine lui raconta tout ce qu'il y avait à savoir sur ce royaume et la raison pour laquelle il y avait deux bases présentes ainsi que tout un bataillon de soldat assez fort pour repousser n'importe quelle attaque étrangères. Le temps d'un instant Shoma se disait qu'il avait eu raison de ne pas dire qu'il était un pirate et encore plus de chance quand il décida de ne pas prendre le contrôle de ce navire seul, car si jamais il devait se rendre avec un navire de la marine sur une île contrôlée par tout un bataillon, alors il y a une forte chance qu'il soit enfermer et jeter en prison avant même de vivre de grandes aventures. Afin de pouvoir entrer dans le port de la ville, le capitaine utilisa un Den Den Mushi afin de dicter un code qui lui permit d'entrer à l'intérieur de l'enceinte du port sans passer aucun contrôle douanier. Shoma était dans un grand jour, jamais il n'avait eu autant de chance. Ne pouvant retenir sa joie, le jeune homme se mit à ce tortiller tel un vers devant les soldats de la marine qui se demandaient pourquoi il bougeait ainsi. Une fois le navire à quai les soldats ainsi que le jeune homme débarquèrent et avant que leur chemin ne se sépare, le capitaine invita le jeune homme à réfléchir une fois de plus à sa proposition, mais elle fut rejetée aussi vite qu'elle avait été proposée et les deux hommes se séparèrent avec un grand sourire, puis en marchant dans la direction d'une des bases de la marine, le capitaine lui dit sur un ton joyeux qu'il n'avait pas fini de se voir, que leurs routes allaient se rencontrer de nouveau. Il lui dit aussi qu'il avait un 6ème sens pour ce genre de choses et que le destin fera en sorte qu'ils puisse se revoir.

      Shoma s'en allait en direction du centre-ville afin d'y trouver une bourse où deux à subtiliser, car il n'avait vraiment plus rien et avant que son ventre ne crie famine il devait ce repaître au plus vite. Alors qu'il marchait le jeune homme entendit plusieurs personnes parler de l'homme qui dirigeait ce royaume, il était roi où du moins il possédait un titre de noblesse, mais n'était qu'un homme politique, sa fortune avait été dilapidée à force de jouer aux jeux de hasard. Ce genre d'information était toujours très apprécié par le jeune homme qui avait toujours besoin d'argent, mais cette fois-ci l'annonce de la dilapidation de la fortune du roi était de trop et le stoppa dans son engouement. Ne sachant plus quoi faire, le jeune homme se mit à errer à travers la ville tel un zombie quoi marchait sans aucun but dans la vie, mais très vite le jeune homme repris des couleurs en voyant une homme passé devant lui avec une belle bourse. La bourse avait l'air pleine à craquer et elle appelait littéralement le jeune homme à venir le chercher. Shoma était charmer par cette bourse et suivait le jeune homme de loin tout en se rapprochant de sa cible afin de la subtilisé. Le jeune homme n'était plus qu'à quelques centimètres de sa cible, quand plusieurs coups de feu retentirent et forcèrent le jeune pirate à effectuer plusieurs manoeuvres d'esquives afin de sauver sa peau. Shoma était dans un grand jour aujourd'hui, il avait évité de se faire prendre à deux reprises aux abords du royaume et maintenant il venait d'échapper à ce qui semble être des balles en caoutchouc. Shoma se sentait heureux d'être toujours en vie et son visage l'exprimait en rayonnant de joie, mais très vite la tristesse se fit ressentir quand il découvrit que les coups de feu avaient provoqué le départ prématuré de la bourse qui lui fessait de l'oeil. C'était vraiment injuste quand même, il n'avait plus qu'à tendre les bras afin de pouvoir se payer un copieux repas, maintenant son entreprise est terminée, il allait sans doute poursuivre sa marche de mort-vivant.


      "Tu apprendras ce qui en coûte de me tirer dessus sans raison."

      Shoma se retourna en entendant ces mots, voilà pourquoi il avait du esquivé une rafale de balle, tout était de la faute de ses femmes qui se battaient. Shoma avait bien envie d'intervenir, mais il n'osait pas, il avait trop peur, les femmes sont parfois terrifiante quand on y pense, autant ne pas se mélanger, ce combat ne lui appartenait pas.

      "**Tu rigoles!! Alons leur faire la peau, on vient de perdre l'argent du repas du midi et du soir. Je te dis il faut les tuerrrr. **"

      Une fois de plus dans sa tête c'était l'enfer, une partie de lui voulait un bain de sang afin de compenser la perte qu'il venait de subir, mais pour le moment il n'allait pas bouger et simplement rester à sa place et sans doute trouver un toit où il allait pouvoir observer ce combat de folle sans être de nouveau pris pour cible.





      Dernière édition par Mantle Shoma le Mer 16 Mar 2011 - 23:04, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t1129-mantle-shoma
      Pendant ce temps...

      *POK* *POK* POK*

      Mes 3 balles de caoutchouc rebondirent contre l'épaisse écorce du vieux chêne de la place. Guère étonnant en fait: si la fille a eu assez de réflexe pour trancher un projectile venant dans son dos, trois qui venaient de face ça doit être d'une facilité déconcertante à esquiver. Enfin esquiver...elle s'est lâchement planquée derrière l'arbre pour échapper à mon Juste Courroux donc je parlerais plutôt de fuite. Juste Courroux? Yep, je maintiens que je suis dans mon droit le plus strict. Mais je devrais peut-être en rester là en fait. La fille en kimono avec la katana...mwais trop long, je vais l'appeler Kitana. Un nom bien idiot mais cette idiote à fait l'idiotie de trancher mon stupide colis dans un réflexe imbécile alors je trouve cela tout à fait approprier. Kitana donc. Elle m'a rien fait. J'veux dire...pas personnellement quoi. Ok je suis en pétard mais après lui avoir tiré dessus ça va déjà mieux. Pas de blessés, la fautive a eu les jetons -ce qu'elle méritait...quoique une balle dans les fesses ça aurait pas été de trop non plus - maintenant j'ai plus qu'à ramasser les deux moitiés de mon colis et on en reste là. L'oeil collé au viseur je continuais à scruter l'arbre lorsque soudainement quelque chose bougea dans les branchages. J'ai sûrement déranger un nid d'...

      UNEFILLEQUIMEFONCEDESSUSAVECSONKATANAAAA

      Bondissant d'une branche "Kitana" s'est élancée vers moi avec sur le visage une expression tellement meurtrière que je faillis en laisser tomber mon arme. Quoi ? Pas très impressionnant ? Vous avez déjà vu quelqu'un vous foncer dessus alors que vous avez l'oeil sur la lunette de visée ? C'est une menace puissance 10...20 si vous avez un bon viseur. Et généralement quand vous retirez l'oeil de la lunette vous vous rendez compte que heureusement ladite menace est encore loin. Vous prenez votre temps pour vous tenter une dernière attaque avant que les emmerdes commencent vraiment. No Stress. J'ai retiré mon oeil du viseur. POURQUOI ELLE A TOUJOURS L'AIR D'ÊTRE AUSSI PRÈS ? Je n'ai eu qu'une seconde pour réagir avant que le sabre s'abatte. J'ai vite claquer mes talons sur le sol et mes Vento-Dials m'ont projetée en arrière.


      Dial Atlama !



      La sabre passa un peu trop près de mon talon à mon goût et heurta les pavés dans un tintement métallique. J'ai eu un petit espoire qu'il se brise mais visiblement c'est pas mon jour de chance. J'aime PAS les mardis...

      La visée en mouvement c'est vraiment la merde mais...


      Gum Atiç !


      *BANG* *BANG*

      Deux nouvelles balles de caoutchoucs se dirigèrent plus ou moins vers mon agresseuse. J'en aurais bien tiré plus mais le ShokAttakGun est pas une mitrailleuse ! Sa puissance compense...en théorie. Moi mon truc c'est le cibles pas trop mobiles et pas trop proches. Les cibles coopératives quoi. Toujours en vol plané je fis un salto arrière pour me rétablir sur mes gambettes. Mes chaussures crissèrent sur le sol alors que je terminais mon atterrisage à moitié accroupi et une main au sol histoire de garder un bon équilibre (de toute façon la deuxième tient toujours mon fusil). Pas le temps de relever la tête, si ça se trouve j'ai complètement raté mes tirs et l'autre cinglée est entrain de me poursuivre.


      Dial Atlama !



      Pour éviter le corps à corps j'ai de nouveau claqué des talons, me projetant vers le haut cette fois. Ça ne me fait gagner que quelques mètres à ce que je sache un sabre n'est pas extensible aux dernières nouvelles. J'espère que c'est toujours le cas ! Et Kitana doit pas sauter si haut...à moins que...


      Dernière édition par Yasmeen Al'Faris le Sam 19 Mar 2011 - 15:35, édité 2 fois
        Je tombais à toute vitesse vers la fille qui m'avait tiré dessus, j'étais prête à lui faire la peau elle allait me le payer, m'avoir tiré dessus en plus que je n'avais rien fait, elle va voire. Quand mon katana allait s'abattre sur ma cible, elle tapa du talon et elle recula immédiatement, quelle poisse elle possédait des vento-diales. Jurant entre mes dents, mon katana se fracassa au sol dans un tintement métallique mais je savais qu'il n'allait pas se casser comme ça. Je la regardai s'éloigner de moi quand elle tira deux nouvelles balles en ma direction mais elle les avait tellement tirés mal que je n'eus pas besoin de bougé pour les esquiver. Sans la lâcher du regard, je ne bougeai pas de ma place sentant que je pourrais avoir un avantage si j'écoutais instinct ainsi que ma raison. Je la vis faire un salto arrière pour se réceptionner sur ces jambes et sans relevé la tête elle claqua de nouveau du talon pour utiliser ces vento-diales, cette fois s’ils la propulsèrent dans les airs pensants certainement échappés. Je souris sadiquement courant rapidement vers l'arbre auquel j'étais monté plus tôt, je ne me préoccupai pas de mon adversaire et je montai le plus vite possible au sommet de l'arbre. J’étais habillée donc je n'avais aucune crainte de me louper, je fis enfin la fin des branches sans me relâcher j’accélérerai mes sauts pour aller de plus en plus vite. Quand le soleil m’éblouit les yeux, je sortis des branches de l'arbre en sautant avec toutes mes forces, je me retrouvai à voler dans le ciel tel un oiseau majestueux. Baissant vite fait la tête, je remarquai que je me retrouvais au-dessus de mon adversaire je souris de nouveau, je me concentrai et je me retournai pour lui faire face. Maintenant, je tombais droit vers elle le katana en avant si elle arrivait à esquiver cette attaque elle aurait beaucoup de chance. Je tombais de plus en plus vite me rapprochant dangereusement de mon adversaire, le sourire aux lèvres j'étais prête à la trancher en deux sans hésitation. Je criai dans les cieux.

        « Le Pic de l'Aigle. »
          Saleté de soleil. J'étais tellement pressée de mettre de la distance entre l'autre folle-au-katana et moi que je n'ai pas pensé à ce satané astre aveuglant que j'ai maintenant en pleine figure. Je me mis rapidement mes lunettes oranges sur le nez mais ça me fit perdre quelques précieuses secondes. Retrouvant enfin une vision normale j'ai cherché ma cible du regard. Flûteu...encore disparue. Jamais vu une épéiste aussi lâche ! Et aussi rapide. Pourquoi j'ai pas droit à des cibles immobiles hein ? Un sniper c'est pas censé sauter partout éviter des baffes. C'est censé s'embusquer et frapper l'ennemi alors qu'il est encore loin (et de préférence là où ça fait bien mal). Heureusement que j'ai pensée à prendre mes Dials Boots avec moi pour ce genre de cas de figure. Mais je dois vraiment avoir l'air d'une greluche fusionnée avec une sauterelle, super pour l'image de marque. Bon, vois le bon côté ma ptite Yasmeen: y a personne qui t'as vu faire le singe. Déjà que j'ai croisé personne lorsque l'autre andouille de chien me coursait, maintenant avec mes coups de feu tous les passants doivent éviter cet endroit comme la peste. Et a contrario attirer tout un tas de policier/soldat/marines, ça c'est le côté chiant.

          Je dirai que c'est la faute à la kimono-girl de toute façon. Qu'est-ce ça pourrait me coûter s't'histoire ? "Tapage diurne" ? Nan, ça existe pas. Je crois. "Mise en danger de la vie d'autrui" ? Nan, je me verrais plutôt comme "aide à la capture d'une psychopathe". Moi je tire des balles de caoutchouc. Elle elle a un sabre bien coupant. Donc je suis la gentille de n'import quel point de vue, CQFD ! En parlant de "elle"...j'espère qu'elle est bien partie parce que la dernière fois...y a eu un bruissement de feuille comme celui que j'entends mainten...HA NON PAS ENCORE L'ARBRE ! PAS DEUX FOIS ! Hé si...bordel ! Un kimono rouge et blanc jaillit une nouvelle fois de la verdure du chêne. Dans le kimono: quelqu'un qui me veut pas du bien. La fille s'éleva en l'air à bonne distance de moi et bien trop haut pour ne serait-ce qu'espérer me toucher même en lançant le cure-dent qui lui sert de sabre. Andouille va !

          "Haha ! Tu m'as complètement ratiboisé grosse...hu ?"

          La gravité. Je la hais presque autant que les épéistes. Et quand les deux se liguent contre moi ça donne...ça !!! Arrivée presque à ma verticale elle me tomba littéralement dessus...sale petite...raaaah soleil ! Encore lui ! J'ai beau avoir des lunettes lorsque je dois regarder directement une étoile qui fait des millions de degrés ça me grille la rétine, lunette ou pas. Et évidemment elle s'est mise en plein centre de ladite étoile. Chance ? Tactique ? J'ai pas vraiment eu le temps de me poser la question. J'ai voulu tirer au jugé pour essayer de l'obliger à au moins changer de trajectoire mais...

          Gum Atiç !


          *BANG* *clic* *clic*

          J'entendis presque une petite voix monotone susurrer à mon oreille "chaaargeeeeur viiideuuu". Journée pourrie. Tirer quand on est aveugle c'est encore pire que tirer "à l'aveuglette" (comme dit l'expression) et ma balle loupa sa cible comme ses 5 petites soeurs avant elle. Doit bien y avoir un moyen d'avoir des balles cherch...

          "Gnhéééééééé"

          J'ai à peine eu le temps de parer le coup de sabre avec mon fusil pendant que l'autre fille criait quelque chose à propos d'un aigle. Ça aurait pu en rester là si 1) mes Vento-Dials avaient une durée de "vol" illimitée 2) l'impact aurait pas eu la force d'un éléphant en pleine charge et 3) que je n'étais pas en hauteur. Je vous ai déjà dit que j'aimais pas la gravité ? Ben je me répète ! Malgré ma parade la puissance du coup me ramena les pieds sur terre au sens littéral du terme. Mes bras nétaient pas assez tendus et je me pris ma propre arme en plein visage, arrachant mes lunettes et les baguettes qui maintenaient mes longs cheveux en place. et finalement je rebondis plusieurs fois sur le sol comme si j'étais une balle de sport bien gonflée.... une balle avec des bleus partout. Pire: j'ai lâché mon fusil pendant ma chute et je me retrouve avec les mains terriblement vides. Agenouillée au sol je me suis dit que je suis presque foutue. Presque. Je passe au plan B. J'ai enlevé ma veste pour avoir plus de liberté de mouvement et j'ai dégainé ma dernière arme: le pistolet Kaya.

          Plan B:
            Shoma était passionné par le combat qui se déroulait sous ses yeux, c'était la première fois qu'il assistait à un combat entre deux femmes qui plus est deux femmes très enragé l'une contre l'autre. Elles étaient si contrariées qu'elles ne voyaient même pas qu'elles se battaient en plein milieu d'une ville et donc entouré par une population composée presque exclusivement de civils et de soldat. Dans ce genre de situation un terrain vague où un lieu où peu de personnes s'y trouvait était une recommandation, ainsi personne ne viendrait déranger leur combat et ainsi elles pourraient se battre jusqu'à mort s'en suive, mais sans doute n'avaient-elles pas assez réfléchie à cela avant de se lancer dans un combat à mort. Le jeune homme se trouvait assez loin de chaque femme et les observait avec beaucoup d'attention, l'une avait un style de combat qui se rapprochait des samouraïs, de plus elle était vêtue comme tel avec un kimono traditionnel et un katana rappelant les armes de l'ère Sengoku dans une certaine île appelée Japon, quelques parts dans ce vaste monde. La seconde femme était plus du style nouvelle école et se battait à l'aide d'un pistolet et à en juger par sa longueur et la taille de son canon, il devait certainement s'agir d'un pistolet sniper, elle devait donc être un tireur d'élite, car utiliser ce genre d'arme contre un samouraï n'était pas chose facile, certes elle pouvait attaquer de loin, mais si le combat devait être plus physique, alors elle serait complètement désavantagée. N'étant pas concerné par ce combat et ne connaissant pas les raisons qui poussèrent ces deux femmes à user de la force dans cette ville, Shoma se contentait d'observer, essayant d'analyser la situation, tout était un facteur d'apprentissage, leurs postures, leur agilité, leur type de techniques et la manière dont elles les utilisaient. Il n'y avait vraiment rien à dire ce combat était vraiment intéressant et s'il n'était pas aussi lâche le jeune homme aurait bien sauté sur le sol afin de stopper les deux jeunes femmes et leur aurait même proposé de le suivre et de devenir ses deux premières nakama dans sa grande conquête des mers, mais devant tant d'acharnement il n'osa pas interférer dans leur combat.

            Le combat s'intensifiait et les deux femmes ne voulaient pas renoncer à leur fierté et lançaient à tour de rôle des attaques de plus en plus terrible, dévoilant leur panel de techniques dans le but de vaincre. La population avait compris qu'il ne fallaient pas sortir de chez sois, car ils ne voulaient pas être victime d'une balle perdue où encore d'un coup de sabre qui aurait raté sa cible et étant donné que le combat n'était pas prêt de trouver une fin, il était plus sûr de rester planquer à attendre le dénouement de cette affaire. Les deux femmes ne se rendaient pas compte, mais très vite des soldats de la marine commencèrent à encerclé la zone où le combat avait lieu, le bruit des balles et les appelles au secours que poussaient les habitants de la ville avaient alerté les autorités qui commençaient à mettre en place un plan d'action afin de stopper ces deux femmes qui troublaient l'ordre en place. Voyant que la zone allait bientôt faire l'objet d'une attaque de répression de la part des soldats de la marine, le jeune pirate décida de s'éclipser afin de ne pas être prit pour cible quand les soldats passeraient à l'action. Hors de question de se faire capturer et envoyer en prison alors qu'il n'avait rien fait et n'était même pas en tord dans cette affaire. Même si les deux femmes étaient fortes et intéressantes, le jeune homme quitta le toit où il avait trouvé refuge, il se mit à sauter de toit en toit en direction de la zone de sécurité mise en place part les soldats. en dehors de cette zone, il n'allait pas être pris pour cible, il serait en quelques sortes en sécurité, loin des troubles qu'engendraient ces deux excentriques. Tandis qu'il commençait à se rapprocher de la "safe zone", le jeune homme fut pris pour cible par une rafale de balle. Les soldats de la marine le prirent pour une des personnes responsables des problèmes qui touchaient la ville, heureusement pour lui il put esquivé les balles à temps. Shoma n'eut même pas la chance de s'expliquer que les soldats se préparèrent de nouveau à faire feu, le combat était devenu inévitable, mais le jeune pirate n'avait pas trop envie de combattre, son ventre était vide et il n'avait pas envie de se battre alors qu'il mourrait de faim.

            Il n'y avait aucun moyen de rejoindre la zone de sécurité sans passer par une bonne dizaine de soldats, alors Shoma décida de rebrousser chemin et de retourner en direction des deux femmes, si les soldats voyaient de leur propre yeux que le jeune homme n'avait aucune implication dans le désordre qui frappait la ville, alors peut-être allaient-ils le laisser tranquille. Sautant de toit en toit, Shoma se rapprochait de nouveau de sa position initiale, mais très vite son attention fut attirée ailleurs, une odeur de tarde délicieuse planait dans l'air et avait complètement hypnotisé le jeune homme qui se stoppa afin de chercher la provenance de ce met qui semblait des plus appétissant. Le jeune pirate se mit à avancer dans la ville en se fiant à son odorat, impossible de savoir où il se trouvait exactement, alors il n'avait d'autre choix que de se fier à ses instincts primaires, mais pendant qu'il sautait de toit en toit à la recherche de sa nourriture, il avait complètement oublié la présence des soldats qui le poursuivaient quand même sur le sol et ne voulaient pas le lâcher d'une semelle. Après cinq minutes, le jeune homme trouva enfin la maison d'où provenait ce divin parfum. Ne voulant pas descendre du toit de la maison, le jeune homme envoya son ombre à l'intérieur par la cheminée qui se trouvait près de lui, heureusement elle n'était pas allumé. L'ombre du pirate s'infiltra à l'intérieur de la maison et récupéra en toute discrétion la divine tarde tant désiré. L'ombre revint à lui avant le trésor, une fabuleuse tarte qui dégageait un parfum à en faire baver un ange. Shoma croqua la tarte à pleine dent et se mit à pleurer tel un nouveau né. La tarte était délicieuse, les arômes se mélangeaient et formaient une mélodie digne des plus grands compositeurs à l'intérieur de sa bouche. Cette tarte était ce qu'il avait mangé de meilleurs depuis ces trois derniers jours, rien à voir avec ces pois aux écailles de poissons où encore ce boeuf mariné aux rois des mers. Le jeune homme avait tant aimé cette première bouché qu'il voullu descendre en personne à l'intérieur de la maison afin de demander à la personne qui avait réalisé ce plat de le suivre sur les mers, mais il vit les soldats arrivés dans sa direction arme en main.


            "Laissez-moi tranquille bon sang, je n'ai rien fait. "
            "**Tuons-les, Tuez, tuez**

            Feu à volonté

            S'ils volaient se battre, alors Shoma n'allait pas se retenir et allait leur montrer ce dont il était capable, mais pour le moment il allait simplement fuir afin de pouvoir manger en paix, ce n'était pas bien de manger en courant, très mauvais pour la digestion, en plus il ne voulait pas gâcher sa tarte en la mangeant rapidement uniquement à cause de quelques soldats pas fichu de trouver les véritables coupables du grabuges dans cette ville. Afin de distancer ces poursuivants, le jeune homme se mit à utiliser son ombre comme une liane afin de bouger plus rapidement de maison en maison, avec cette manière de déplacement il arrivait à bouger tout en évitant tous les balles que tiraient ces imbéciles de soldat. Il n'était pas encore venu le jour où il allait se faire tirer dessus tel un canard pris pour cible par des chasseurs avide de sang. Après plusieurs utilisations, le jeune homme fini enfin par mettre une bonne distance entre lui et ses assaillants, il était maintenant hors de porté des soldats, mais c'était rapproché des deux femmes qu'importe, tant qu'il allait pouvoir manger en paix sans que personne ne puisse le dérangé. Le jeune homme se coucha sur le toit d'une maison commençait à ce régaler de la tarte qu'il avait volé quelques minutes plutôt. Franchement, cette dernière était délicieusement bonne, le jeune pirate fini la tarte à grosse larme, elle était si bonne qu'il ne serait plus capable de manger avant un jour au moins. Maintenant qu'il était rassasié, il allait enfin pouvoir répondre aux soldats de la marine qui ne voulaient pas le lâcher, enfin pour le moment ils n'étaient plus ici, ils devaient sans doute encore le chercher dans la ville. Tant qu'ils ne l'auront pas trouvé, le jeune homme allait rester sur le toit à se reposer, il l'avait quand même bien mérité, après l'effort, le réconfort. C'est donc dans une ville en proie aux désordres que le jeune homme ferma les yeux et se laissa à aller à une petite sieste en plein après-midi. Cette journée n'était pas mal finalement, sans doute était-ce une des meilleures journées qu'il avait passé depuis au moins un bon mois. Avant de s'endormir, il se demanda bien de qui allait bien pouvoir se passer à son réveil.
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            Je continuais de tomber à toute vitesse vers mon adversaire pour lui lancer une de mes attaques que j'aimais le plus utilisé, elle semblait gêner par le soleil dans mon dos ce qui me fit sourire encore plus. Ce qui fut dommage, c'est qu'elle para-une partie de mon coup avec son arme mais ce qui ne l'empêcha pas de voler littéralement vers le sol pour rebondir plusieurs fois et enfin perdre son arme au loin. J’atterris au sol doucement sans problème pour ensuite ronchonner entre mes dents d'avoir loupé mon coup, je la regardai sortir une arme bien plus petite que la précédente ce qui me troubla quelque peu mais je savais que je devais m'en méfier. Je tournai vite fait la tête pour regarder vers les toits car je sentais un regard peser sur moi depuis un petit moment, ce qui me gêner quelque peu pendant le combat. Pendant ce bref instant mon adversaire en profita pour me tirer quelques balles que j’esquivai de justesse, puis le combat repris de plus belle. Je portais des coups de sabre tandis qu'elle me tirait dessus, tous deux nous esquivâmes chacun des coups avec habileté et agilité. Pourtant des petites blessures se virent voir au grand jour, des entailles soit sur la joue, soit sur les bras ou encore sur les jambes apparurent. Quelques gouttes de sang tombèrent au sol montrant l'acharnement du combat mais j'avais comme un mauvais pressentiment dans le corps, déjà le fait que ce garçon nous regarde au loin sur un toit n'était pas bon. Nous avions oublié le plus important, c'est que nous étions en ville au milieu des civils et des marines. Je sentais qu'on allait bien les avoir sur le dos et que de ce fait le combat serra stoppé, je ne pouvais me laisser attraper maintenant car mon rêve n'est pas encore réalisé. J'avais de plus en plus du mal à me concentrer sur le combat et cela se fessait sentir dans mes coups mais bientôt je m'arrêtai ainsi que mon adversaire, la marine venait de débarquer sur le lieu du combat.

            « Tss ! Le combat va devoir s'arrêter pour le moment. »


            Je n'étais pas contente mais je ne devais pas non plus me faire arrêter, alors je me lançai directement vers les marines pour me battre contre eux. Pour m'en sortir, je décidai de ne laisser aucun vivant encore une fois mon katana qui venait d'être lavé sera tâché de ce liquide rougeâtre. L'un après l'autre, les marines tombèrent mais au plus j'en tuais au plus il y en avait, je n'allais pas y arriver toute seule j'allais devoir demander de l'aide à mon adversaire.
            « Si tu ne veux pas te faire chopper, il faudra que tu m'aides. »


            C'était peut-être une chose horripilante ce que je venais de demander mais si je voulais continuer à vivre sans problème, c'était bien un sacrifice des moindres importants…
              Dans la catégorie "merdier" je pense être à 6 (sur une échelle de 5). Ho bien sûr ce n'est pas la fille le problème: elle utilise son sabre comme une tapette à mouche et pas comme l'une arme pleine de finesse et de doigté qu'elle est censée être. Je n'ai donc eu aucun mal à lui mettre quelques bulles d'air dans la figure mais ça n'a pas vraiment eu l'air de l'arrêter. Des bleus satisfaisant apparurent sur son corps ainsi que des griffures résultant des multiples chutes que je lui ai fait subir: qu'une fois l'effet de surprise retiré de l'équation elle n'était pas de taille contre moi, même sans mon ShokAttakGun. Nan c'était vraiment pas elle qui m'ennuie. C'est plutôt que Marines commencent à s'en mêler. Quoi de plus normal, c'est un peu leur boulot d'empêcher qu'une psychopathe foute le bordel dans la ville avec son cure-dent à rallonge. Reste que ce sont sans aucun doute les détonations de mes armes qui les ont amenés ici...foutu Kaya...
              Si je suis si pas considérée comme l'associée de l'aut' kimono-girl ils doivent au moins croire que je suis une fauteur de trouble. Ça arrange pas mes affaires ça (et surtout c'est pas vrai !).

              Alors quand la bande de marines a débarqué j'ai vite mis mon écharpe sur le nez, me cachant ainsi la moitié basse du visage avec un tissu rose ultra fashion. Bon ça me rend aussi un peu ridicule mais tant pis: je tiens pas à être recherchée comme une vulgaire criminelle moi ! J'ai eu peur que les nouveaux venus ne se jettent directement sur nous mais les hommes en tenues blanches et bleues ont eu l'air déconcentrés par quelque chose sur le toit et se sont mis à tirer en l'air. Les pigeons sont considérés comme des agents révolutionnaires ou quoi ? Continuant dans leur apparent délire ils se sont séparés en deux groupes, le premier poursuivant le "pigeon" et le deuxième se concentrant sur nous. Enfin...sur ELLE. Sans une once d'hésitation la fille au katana s'est élancée vers les représentants de la Marine et leur mit une patée mémorable. J'aurais bien applaudit l'initiative si elle n'avait pas fait coulé autant de sang. Décidémment elle est vraiment toquée celle là. Maintenant c'est sûr, c'est certainement l'une de ses assassins de bas étage qui écument les bas fond de la ville. Bien ma chance tiens...

              Et en prime elle me propose quoi ? De CO-LA-BO-RER ? Y a qu'une seule réponse à donner dans ce genre de situation:

              "Négatoire. Je ne collabore avec des Os à Saint !"

              Profitant qu'elle ait baissé sa garde je l'ai prise par le colle de son kimono et je l'ai envoyée vers une bande de marine qui déboulait de la même ruelle que leurs compagnons. Une fois cette bonne chose de faite j'ai rassemblé mes affaires (les deux morceaux de colis compris) et j'ai réenclenché mes Dials-Boots pour rejoindre la protection rassurante des toits. Oui, j'avoue, j'ai quelques remords à laisser l'autre fille toute seule. Mais juste un peu: après tout elle a essayé de me tuer et j'aime pas ceux qui versent le sang inutilement. M'empechera pas de dormir. Sautant de cheminée en cheminée j'ai soudainement senti quelque chose de mou sous mes pieds.

              "Bwaaaargl !"
              "AAAAAAAAAAAAAAAAAH !"

              Sans le faire exprès je viens d'enfoncer mon talons dans l'estomac d'un homme masqué venant tout juste de terminer son repas (si j'en juge par les miettes qui l'entoure). Le pauvre, j'ai presque mal pour lui !

              "Désolatioooon ! Dites...ça va ? J'ai pas fait expressément ! J'vous avait pas vu !
                Shima avait enfin trouvé la paix de l'âme dans cette ville en état d'alerte, quand tout le monde bougeaient, criaient et se battaient, le jeune homme était tranquillement posé sur un toit loin de tout problème à roupillait dans son coin. Il était bien couché depuis cinq grosses minutes et rien ne semblait le sortir de son sommeil, ni les soldats de la marine qui fouillaient chaque maison afin de le retrouver, ni les deux femmes qui étaient en train de se battre, mais bientôt, le jeune pirate allait se lever et sortir de son sommeil d'une façon bien sauvage qu'il n'aurait jamais imaginé. Dans le monde des rêves, le jeune homme se voyait déjà sur les mers de Grandline à forger sa légende et à laisser une trace de sa présence dans l'histoire de ce monde, sans doute serait-il le premier seigneur des pirate qui provenait directement de l'île de la justice elle-même. Ne serait-ce pas un paradoxe, un jeune homme qui avait été élevé avec les principes de la justice mondiale devenait le prochain seigneur des pirate, surpassant toute créature sur terre et arrivait même à dominer la mer elle-même en devenant son cavalier, son maître. Alors qu'il se laissait aller au monde des rêves, Shoma senti une affreuse douleur qui le leva de son état de sommeil, le rêve était terminé et ce fut un très dur retour à la réalité qui attendait le pirate. En ouvrant les yeux il vit un spectacle qui n'avait pas envisagé. D'une part il se retrouvait en dessous d'une jeune femme, exactement au niveau de son derrière et avait une vu sur tous les atouts de la jeune femme, même si cette dernière était vêtue d'un mini-short quelques peu abimé et un "reste" de vêtement supérieur, mais ce spectacle qui pourrait être considéré par certain comme agréable fut gâcher, par un talon qui s'était enfoncé dans l'estomac du jeune pirate qui même plaqué au sol se tordait déjà de douleur, comment avait-elle oser lui faire une chose pareille, il venait à peine de commencer sa digestion et elle venait tout gâcher avec son pied. Pourquoi cette femme se trouvait-elle ici, n'était-elle pas en train de se battre avec l'autre samouraï.

                Shoma avait envie de crier comme un malade, mais il savait pertinemment que les soldats de la marine rôdaient encore dans les environs toujours à sa recherche, enfin à leur recherche, car la véritable coupable se trouvait maintenant sur son estomac, sans gène d'ailleurs. Le visage du pirate exprimait parfaitement la douleur qui détruisait son corps de l'intérieur, mais pour lui faire aussi mal, de quelles hauteurs la jeune femme avait-elle sauter pour littéralement détruire son système digestif, ne me dites pas qu'elle avait osé faire un bon du sol jusqu'à sa position et qu'elle n'avait pas vu où elle allait atterrir, car la jeune femme prétexta qu'elle n'avait pas vu le jeune homme sur le toit quand elle lui détruisit son ventre. Quand la jeune femme eu l'obligeance de retirer son pied du ventre du jeune homme, il tomba presque dans le coma, le ventre du jeune homme n'avait plus de corps étranger à supporté, mais la douleur elle n'avait pas voulu partir en même temps et le jeune homme affichait des yeux rouges à la limite de la transformation en mort-vivant, la jeune femme si fine et élancer, ne devait sans doute pas faire de sport régulièrement et ajouter à cela tout son attirail elle devait bien peser au minimum un bon 75 kilos et 75 kilos sur un ventre vous devez imaginer la souffrance, autant lui donner directement un coup dans les parties et l'achevez avec grâce. Deux minutes après cet incident, Shoma rouvrit les yeux et vit la jeune femme devant lui, elle n'avait pas pris la fuite suite à son agression, sans doute pensait-elle pouvoir se faire pardonner, mais le jeune homme n'était pas très adepte du pardon, au contraire il se voyait bien la coudre quelques parts dans cette ville afin d'en faire un exemple. Shoma affichait ce que l'on pourrait qualifier de sourire pervers, il ne souriait pas parce que la jeune femme était très dévêtue, mais plutôt, car il s'imaginait les différentes manières qu'il allait bien pouvoir utiliser afin de lui rendre la monnaie de sa pièce, il devait trouver la punition parfaite.

                Le temps découlait et Shoma n'avait toujours pas trouvé de punition adéquat, tant pis, quand il trouverait, il lui fera subir son courroux, mais pour le moment il allait simplement faire comme si rien d'important ne c'était passé. Le jeune pirate se tourna vers son jeune agresseur et se mit à l'observer, pour lui elle n'avait vraiment aucune manière, comment pouvait-elle se déplacer ainsi dehors, ce n'était pas tolérable, que pouvait bien pouvoir penser les parents de cette fille s'ils savaient qu'elle n'avait aucune pudeur, comment et surtout pourquoi était-elle si découvert et pourquoi portait-elle un voile qui ne cachait que la partie supérieure de son visage, alors que tout le reste est presque a découvert. C'est non sans difficulté que le jeune homme se lava pencha sa tête vers la jeune femme et lui dit d'un ton très bas à la limite de l'audibilité qu'il n'allait pas tarder à prendre sa revanche, puis il se mit à rigoler de façon frénétique avant de se stopper et de demander pardon, il avait parfois l'habitude de s'emporter pour des broutilles. Shoma était un pirate, mais un pirate bien seul et après avoir vu la jeune femme se battre avec acharnement, une idée lui traversa l'esprit, pourquoi ne pas faire de cette personne son compagnon de voyage, de plus si elle restait à ses côtés, il allait pouvoir prendre sa revanche à n'importe quel moment, histoire de ne pas presser ce moment, car la vengeance est un plat qui se mange froid soit disant. Avoir avec soit un tireur d'élite n'était pas une si mauvaise idée et d'après son combat, elle ne se débrouillait pas si mal, sans doute avait-elle autant de talent dans le maniement des fusils que Shoma dans le maniement du sabre à coudre. Autant profiter de l'occasion et lui proposer dès maintenant avant qu'elle ne décide de partir et tomber sur un autre pauvre malheureux qui dort sur un toit et qui ne survivrait pas au poids de cette folle guerrière.


                "Rejoins-moi, deviens ma nakama!! Maintenant tu es mon tireur d'élite dac ? "

                La demande avait été brève et direct, elle était maintenant son compagnon, qu'elle le voillait où pas.

                Shoma était enfin passé à l'action, il venait de trouver l'une des personnes qui allaient composer son équipage, ce n'avait pas été facile de trouver une personne qui correspondait à ses attentes et maintenant qu'il venait de mettre la main dessus, il n'allait pas la laisser partir, c'était le début de son ère et pour affronter les durs et pénibles difficultés qui allaient se mètrent en travers de sa route, il se devait de s'entourer de personnes de confiance et compétentes et en la choisissant, il sentait qu'il ne 'était pas tromper et qu'il avait fait le meilleur des choix. Le temps n'était pas encore à la fête, très vite les soldats qui s'étaient dispersés afin de rechercher le groupe de fauteur de trouble retrouvèrent la piste du pirate ainsi que celle de la jeune fille. En les voyant ainsi tous les deux, ils pensèrent directement qu'elle devait être sa complice et donc que le jeune garçon était bel et bien impliquer dans cette sombre affaire. Maintenant qu'il avait mangé et qu'il était en quelques sortes "content", même s'il avait eu une très mauvaise expérience à cause de cette femme, Shoma allait rendre sa vie plus facile en neutralisant les soldats qui ne comprenaient toujours pas qu'ils n'avaient pas le niveau pour ce mètrent en travers de son chemin. Les soldats étaient au nombre de quinze, dont dix armés de sabres et cinq armés de fusil, le pirate lui était armé uniquement de son sabre aiguille et comme il était dans une bonne journée, il n'allait pas faire couler le sang, il allait simplement se contenter de faire ce qu'il savait faire le mieux, il allait réaliser une très belle pelote d'homme. Le pirate s'avança de quelques pas afin de laisser dépasser son ombre afin qu'il soit sur le sol et non sur le toit, puis comme par magie, sa place s'interchangea avec celle de son ombre ce qui suprit tous les assaillant. Avant même qu'ils n'aient pu attaquer où même contre-attaquer il était déjà bien trop tard, le pirate se mit à coudre à très grande vitesse les hommes qui se trouvaient en formation, par manque de chance ils s'étaient attaqués à une personne qui était hors de leur calibre, bien trop fort pour se faire arrêter par des hommes ordinaires.

                "Kenjutsu Nuibari"

                La technique qu'il avait utilisé pouvait être mortel dans certaine circonstance, mais étant donné qu'il ne voulait pas vraiment faire couler le sang, le pirate s'était contenté de coudre ses victimes de manière à les laisser en vie, mais avait utilisé un filin d'acier très fin presque invisible à l'oeil nu afin de coudre à la perfection les soldats. Les victimes n'étaient plus en mesure de se défaire de cette malédiction, ils étaient maintenant cousus à vie ainsi, car le filin d'acier avait littéralement cousu les organes internes ainsi que la peau des victimes ensemble, interconectant ainsi les hommes. À présent, une dure vie allaient les attendre, sans doute n'allaient-ils pas pouvoir vivre encore bien longtemps. Une fois les hommes incapables de faire le moindre geste agressif, Shoma se tourna vers la jeune femme et d'un geste de la main rappela son ombre.



                Dernière édition par Mantle Shoma le Dim 20 Mar 2011 - 18:04, édité 7 fois
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                C'était vraiment la goûte qui fait déborder le vase, elle n'allait pas m'aider ensuite elle me prit par le col pour me lancer dans une foule de marine et pour terminer, elle partit en courant. J'étais au bout du rouleau, je n'en pouvais plus de cette fille, elle fuit le combat alors que c'est à cause d'elle qu'on s'est fait repérer. La première parce qu'elle a essayé de me tuer et la deuxième c'est le bruit de ces balles, perdant presque la tête je me battais sans m'arrêter contre les marines qui arrivaient de plus en plus nombreux. Frappant de chaque côté, tuant je ne sais trop combien de marines je commençais à m’essouffler, mon katana était de nouveau couvert par le sang de ces soldats qui attaquaient sans réfléchir. Mon kimono portait plusieurs entailles dût aux coups, il était aussi tâché, j'en avais assez. Je voulais passer une journée tranquille aujourd'hui mais cela à étai impossible à cause d'un sniper bête comme ces pieds. Je reculais petit à petit sous les coups mais quelque chose me surprit, le jeune homme qui était sur le toit il y a quelques minutes apparues à côté de moi. Immédiatement, je tournai mon katana vers lui me mettant en position de défense comme si je n’en avais déjà pas assez avec les marines. Je le regardai mais il ne semblait pas vouloir m'attaquer, pour autant je repris mon combat contre les marines enchaînant coup sur coup, lame sur lame, corps sur corps. Soudain le jeune homme se mit à mouvoir s'en que je ne puisse faire quelque chose, les marines se firent prendre dans une attaque qui les coudèrent ensemble, je fus un peu étonné mais pas des plus. Je ronchonnai entre mes dents, de colère je plantai mon katana dans le sol et je criai à la sniper qui restait tranquillement sur le toit.

                « La prochaine fois qu'on se croisera, je te tuerai pour ce que tu m'as fait. »


                Continuant de râler, je pris cette fois un ton neutre et mes yeux rouges se posèrent sur le garçon.

                « Merci. »


                Je pris le poignet de mon katana et je le retirai du sol, je le rangeai dans son fourreau et je me retournai vers la ville. Sans regarder derrière moi, j'allais partir pour retourner acheter de quoi nettoyer mon katana et certainement que j'allais aussi devoir m'acheter un nouveau kimono. J'avais hâte que ma journée se termine car je dirais que ça était la pire journée depuis que je suis née, mais peut-être que j'exagère un peu car quand vos parents meurent c'est là la pire journée. Passant ma main sur mon visage pour essuyer un peu de sang puis je la passai dans mes cheveux pour en mettre un peu, j'étais une fille de forte caractère et qui n'avais pas peur de tuer, certainement que je connaîtrais jamais l'amour. Ni le fait d'intégrer un équipage…
                  Je me demande si j'ai pas traversé un portail dimensionnel en essayant d'échapper au toutou de tout à l'heure. C'est quand même pas possible de croiser coup sur coup une assassin adepte des coups en traitre, des marines à la gachette facile et finalement un espèce de couturier travaillant sur des sujets vivants. J'ai beau essayer je ne trouve pas le moindre sens logique à cette suite de rencontre bizarroïdes. "Devient mon nakama" qu'il disait. Là aussi cherchez l'erreur: vous en avez déjà beaucoup vu, vous, des gens qui veulent devenir votre ami après que vous leur ayez méticuleusement masser l'abdomen à coup de botte ? Moi non. Rien de tout ça n'a de sens ! Accoudée à un muret en brique, au bord du toit surlequel j'ai "croisé" l'homme masqué, je ne sais pas trop quoi faire. En plus des marines j'ai maintenant deux pots de colle aux fesses, l'un voulant certainement me tuer et l'autre que je devienne sa nouvelle meilleure amie pour je n'sais quelle raison. Voyons, où est-ce que je pourrais bien partir maintenant ? Quartier bouclé par les forces de l'ordre je suppose, seule ça va être coton. D'un autre côté je pourrais passer ni vue ni connue : ils ont pas vu mon visage !

                  Haaaaa...dans quelle galère je me suis encore fourrée hein ? Et tout ça c'est à cause de...de...heu...de moi en fait. J'aime pas les Lundi...

                  « La prochaine fois qu'on se croisera, je te tuerai pour ce que tu m'as fait. »
                  "Hu ?"

                  Me penchant par dessus le muret je vis en contrebas...HAAAAA LA FOLLE EN KIMONO !

                  Comment elle a fait pour s'en sortir ? Comment elle m'a retrouvé ? Est-ce qu'elle sait m'atteindre de là où elle est ? C'était déjà quoi le Plan D ?

                  Une petite goutte de sueur dégoulina de mon front. C'était pas prévu ça. Mais quand j'y repense absolument rien ne se passe comme prévu depuis quelques temps. J'ai dû faire des choses horribles dans une autre vie et mes mauvaises actions se retournent contre moi dans cette existence-ci. Je mérite quand même pas ça ! Pourquoi je pourrais pas repartir à zéro hein ? Y a pas de justice. J'ai pourtant été sage jusqu'à maintenant! On est pas censé recevoir ce qu'on mérite ? Je me suis de nouveau penchée vers la ruelle et j'ai regardé plus attentivement les deux seules personnes encore debout: Une assassin couverte ude sang (qui me lance un regard noir) et l'homme-à-l'aiguille (qui me fait des grands signes de la main avec un air tout excité).

                  Est-ce que c'est...EUX que je mérite ?

                  Destin, t'as bien déliré sur ce coup là. J'espère que tu t'marres bien toi et tes potes Hasard et Chance. J'ai plus trop le choix maintenant. Coopérer...la dernière personne qui m'a proposée ça a volé dans un paquet de soldat armés jusqu'aux dents. Si je propose ça à mon tour ce serait d'une ironie machiavélique. Un choix ? Non là je n'ai plus trop le choix. Je vais utiliser les deux bargeots comme bouclier-humain puis je leur fausse compagnie et je me tire de cette île. Peut-être même de cette mer, histoire d'être sûre. J'ai encore quelques amis à North Blue qui pourront m'accueillir le temps de me faire un peu oublier. Mais je fais quoi de mes deux morceaux de colis ? Je les prends avec et j'essaye de les revendre à un quelconque prêteur sur gage ?

                  Non. Yasmeen Al'Faris à sa fierté. Je livrerai le colis, quoi qu'il m'en coûte. Enfin...LES colis désormais. Mais faut d'abord se tirer d'ici. Plan D...c'était déjà quoi le plan D ? Ah, me souviens !

                  Quand les rues grouillent de gens qui veulent ta peau il n'y a plus que deux voies de sortie: le toits ou les égouts. Et à mon avis pour les toits maintenant c'est foutu. Reste l'option la plus malodorante. J'ai maladroitement enjambé le muret et je suis tombée tête la première dans la rue en contrebas. Contact douloureux avec le plancher des vaches. Je me suis retrouvée étalée sur le dos, des charmants petits oiseaux bleus tournoyant autour de ma tête en sifflotant un air joyeux.

                  "Ouïe..."
                  L'homme masqué me regarda en penchant la tête sur le côté
                  "J'ai glissé chef..."

                  Je me suis remise debout en marmonnant des chaplets de "aïe" et j'ai vite repéré une bonne vieille bouche d'égout. Ma porte de sortie !

                  "Bon on est parti sur de mauvais socles mais si vous voulez vous tirailler sans avoir à affronter la moitié de la garderie de l'île, je vous conseillise de me suivre. Mais c'est votre vie hein."

                  Sans attendre la réponse (ou d'éventuels coups, vu la caractère bien trempé de l'aut' épéiste) j'ai soulevé la plaque de métal et l'ai envoyé rouler plus loin dans un tintement métallique. Je me suis prudemment engagée sur l'étroite échelle qui menait dans les souterrains avant que mon pied ne glisse sur le troisième barreau, me faisant chuter une deuxième fois en soixante seconde et m'envoyant les fesses dans l'eau avec un air ahuri. J'ai pas pu m'empêcher d'engueuler l'échelle.

                  "[CENSURÉ] !!!!!!!"
                    La situation semblait s'améliorer pour le jeune pirate, il n'avait plus faim, il n'y avait plus de soldat à sa poursuite et pour couronner le tout, il avait trouvé une personne qui voulait bien le suivre sur les mers, non pas qu'il n'avait eu aucune proposition, mais simplement que cette femme était la seule à qui il avait demandé de le suivre dans son aventure. Si tout ce passait aussi rapidement que maintenant, il n'allait pas tarder à réunir une troupe de compagnon avec des capacités tous plus loufoque les uns que les autres. Le destin avait fait en sorte que la jeune femme croise le chemin du jeune pirate, sans doute était-ce la bonne aventure, sa destinée était-elle de devenir une femme des mers. La jeune femme venait seulement d'accepter la proposition du pirate qu'il commençait déjà à s'imaginer toutes les aventures auxquelles ils allaient participer sur les mers et rechercha déjà un surnom pour son tireur d'élite oubliant complètement sa présence et même celle de l'autre femme qui les avaient rejoint quelques secondes plutôt. Quand il sortit du monde des rêves, Shoma pris enfin conscience de la présence de la jeune femme en kimono et son esprit lui rappela assez tardivement qu'elle lui avait fait des remerciements pour avoir cousu les soldats de la marine qui s'étaient mis à tirer sans aucune raison dans leur direction. Shoma ne répondit pas à la jeune femme et même si cela semblait impoli de sa part, il avait ses raisons, il était un pirate et pas un homme de coeur, s'il avait agi, c'est qu'il le voulait, non pas pour aider, mais simplement pour pouvoir régler en paix certaines choses qu'il devait régler avant que l'occasion qui s'était présenté ne disparaisse. Le jeune homme se tourna vers la jeune femme sur le toit, puis se retourna de nouveau vers la jeune femme en kimono, entre les deux femmes, une chose frappait le jeune homme, l'une était presque intacte, sans aucune tâche de sang, avec des habits respirant encore la machine à laver si on pouvait dire quant à la seconde femme, elle représentait tout le contraire, avec des vêtements déchirés, du sang un peu partout, un sabre maculé de sang.

                    Shoma était un homme d'action et aimait bien se battre, de temps en temps il n'hésitait pas à tuer ses victimes, mais il arrivait tout de même à se retenir, mais cette femme en kimono avait une présence à peu près identique à celle du pirate, elle aimait faire couler le sang tel une meurtrière assoiffé de sang et là était la différence entre cette samouraï et lui. Shoma ne voulait pas tirer de jugement hâtive, mais il ne savait pas comment aborder le sujet avec elle, bien qu'elle avait beaucoup d'affinité avec lui, cet aspect de son comportement ne lui plaisait pas trop et même s'il aimait également faire couler le sang, il était plus un homme qui aime rester dans l'ombre, très discret. Tuer sans être vu, voilà comment Shoma procédait et ce n'était pas son cas, quand elle attaqua le reste des soldats qu'il n'avait pas pu avoir, elle avait dégagé une aura meurtrière que seul ceux ayant aiguisé leur plus bas instinct pouvait percevoir et avec des vêtements pareils après un simple combat contre des hommes aussi faibles, Shoma en conclu qu'elle ne devait pas faire dans la discrétion. L'heure n'était pas au jugement, Shoma ne devait pas juger cette jeune femme sur quelques faits, sans doute n'était-elle pas le monstre assoiffé de sang qu'il avait imaginé, comme disait un dicton très célèbre, il ne faut pas juger un livre à sa couverture. N'ayant plus besoin dans l'immédiat de son arme, Shoma le rangea simplement derrière lui, l'enfonçant doucement dans la peau de son dos, ne laissant que la poignée dépasser afin de pouvoir le récupérer facilement. Pour le moment le jeune capitaine pirate n'allait pas proposer au samouraï de devenir son compagnon comme il l'avait fait avec cette sniper, mais il allait l'observer afin de voir s'il avait eu tord de la juger ainsi, même un pirate pouvait se tromper et si cela venait à être avéré, alors il lui dirait en face qu'il avait douté d'elle et de sa personnalité. Maintenant que le principal venait d'être fait, ils allaient devoir trouver un moyen de quitter le centre-ville, car ils se trouvaient maintenant dans une zone violente, toute personne ne se trouvant pas à l'intérieur de leur maison seront considérées comme suspect et arrêté sur le champ étant donné qu'ils étaient bien responsables du désordre en ville personne n'accepterait de recueillir ces trois-là.

                    Ne trouvant aucune idée de génie, Shoma allait annoncer son plan d'action, ils allaient simplement foncer dans le tas et tenter une percée ni plus, ni moins. Ce plan était très basic et rudimentaire, mais si les trois personnages arrivaient à combiner leur force le temps d'une attaque groupée, sans doute que ce plan digne des hommes de Cromagnon aurait fonctionné, mais le jeune homme n'eu pas le temps d'énoncer son plan que sa jeune nakama eu une idée qui semblait moins risqué et plus simple que son plan. À première vue il n'y avait rien qui aurait pu empêcher ce plan de marcher et en suivant la jeune fille, il n'allait sans doute croiser aucun contre-temps. En y repensant, Shoma ne savait toujours pas comment ce nommait ces deux jeunes femmes, il venait à peine de s'en rendre compte, il allait demander aux femmes d'unir leurs forces, alors qu'il n'était même pas encore présenter, comme quoi des fois il peut avoir de drôle d'idée. Le plan de la jeune sniper était de traverser le périmètre de sécurité de la marine en passant sous la ville, drôle d'idée, elle voulait qu'ils se terrent afin de passer sans aucun souci. Shoma n'était pas partant, mais il était préférable de la suivre, maintenant tous les deux étaient dans le même navire, alors autant la suivre afin de passer inaperçu. Sans même attendre une réponse, la jeune femme sauta sur le sol et entra à l'intérieur du sombre tunnel. Shoma ne se fit pas prier, il sauta à son tour à l'intérieur, comme il le pensait, à l'intérieur du tunnel un parfum nauséabond parfumait ses narines. Tendis qu'il commençait à avancer à travers le tunnel, Shoma se demandait s'il s'agissait vraiment d'une bonne idée, sentir le poisson mort, ce n'était pas trop son kiff. Le petit groupe s'aventurait à travers le réseau d'égout, avançant à la lueur de petits rayons de soleil qui passaient à travers les autres plaques d'égout. Même s'il ne savait pas vraiment quand il serait hors de danger, le capitaine marchait droit devant lui et quand une intersection se présentait, il se dirigeait systématiquement vers la gauche, pourquoi la gauche ?, il ne le savait pas, mais prenait quand même cette direction.

                    Après avoir marché au moins quinze minutes (n'ayant pas de montre, ni aucun moyen de deviner l'heure par rapport au placement du soleil, Shoman estimait a peu près qu'ils avaient marché à peu près une bonne quinzaine de minutes) le petit groupe arrivèrent au niveau d'une très grande fosse qui était à moitié rempli d'eau, sans doute de l'eau de pluie, cette eau n'était pas comme celle du réseau dégout, sans doute qu'ils avaient enfin trouvé une sortie à ce labyrinthe puant. Shoma sauta la tête la première dans l'eau oubliant qu'il avait mangé un fruit du démon. Heureusement pour lui l'eau de pluie n'était pas l'eau de mer ce qui lui permit de ne pas couler tel une enclume. Cela fessait bien longtemps qu'il n'avait pas nagé, il en avait même oublié comment bouger correctement dans ce liquide vital. Au bout de quelques minutes à faire le pitre dans l'eau, le jeune pirate remarqua une échelle le long de la paroi qui semblait conduire vers l'extérieur, ce plan n'était vraiment pas de tous repos, après avoir marché comme des fous dans un réseau puant, maintenant, ils allaient devoir monter à l'échelle, les uns après les autres afin de rejoindre la surface. En parfait gentleman qu'il n'était pas, Shoma monta le premier l'échelle, espérant ainsi se trouver loin, très loin des soldats de la marine qui les recherchaient. Pendant qu'il montait l'échelle et tentait de pousser cette lourde plaque d'égout, son ombre s'amusait à faire de la brasse à la surface de l'eau comme son maître plutôt, vraiment, cela fessait longtemps qu'il n'avait pas plongé dans de l'eau sans se noyer. Après pas mal d'effort, le jeune homme réussi à retirer la plaque qui les séparaient de la surface, sortant sa tête la première afin de voir à peu près où ils se trouvaient, Shoma remarqua plusieurs instruments d'entrainement tout autour de lui, à première vue, il s'agissait sans doute d'une cour d'entrainement en plein air. La cour était vide, pas un chat à l'horizon, comme il n'y avait personne en vue, il décida de sortir complètement et rappela à lui son ombre, mais sa joie fut très brève, quand sur le toit du premier bâtiment qui se trouvait devant lui affichait un long et grand drapeau de la marine. Il venait de sortir dans la cour d'entrainement d'une base de la marine.



                    "OHOH, problème"
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                    Pourquoi j'ai suivis l'aut' guguss masqué ? Il avait l'air de savoir où aller, contrairement à moi. Faut dire que mon "plan D" ne comportant en tout et pour tout qu'une seule ligne: "barre-toi par les égouts si ça tourne en eau d'boudin". Je ne croyais pas que j'avais besoin de le paufiner. Comment j'aurais pu prévoir l'enchainement d'événements qui m'ont amenés à ma situation actuelle hein ? Franchement ? Bon, le point positif c'est que on a perdu la fille en kimono. Ou c'est elle qui c'est perdu toute seule, pour la différence que ça fait...Ptêt qu'elle s'est noyée. Mmmh non, vu ma chance actuelle faut pas que je compte trop là dessus. Ça faisait à peine 5 minutes qu'on marchait qu'on s'est déjà trouvé devant un cul de sac. 5 minutes à marcher dans un égout sombre aux murs suintants et avec une eau verdâtre qui m'arrive jusqu'aux genoux. Le Couturier marque pas des points en tant que Capitaine, surtout que mes bottes blanches vont avoir une couleur bien dégueux quand je sortirai de ce trou à rat. Mes belles bottes ! Soudainement j'ai bien envie de provoquer une violente rencontre entre le front de mon guide et un mur. Un mur épais de préférence. Faut que je me défoule sur quelqu'un. Mais avant que j'ai pu dire "tu nous a déjà perdu andouille" l'home masqué sauta dans l'eau. Et il ne réapparut pas.

                    Hu ? Il compte quand même pas que je fasse la même chose quand même ?

                    J'ai regardé le liquide croupit, complètement dégoutée à la fois par l'aspect et par l'odeur. L'un et l'autre était incontestablement liés, soit dit en passant. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour échapper à la Marine ! Je vais mettre le ruinage de ma coiffure sur la liste de chose à reprocher au Masqué. Sans compter que mon sac n'est pas complètement étanche et je parle même pas de mes armes. Grandiose, y a pas à dire. J'ai fermement accroché tout mon matériel, je me suis pincée le nez puis j'ai fais la bombe dans l'eau nauséabonde. C'est le seul type de plongeon que je connais alors tant pis pour le manque de style. Pouark, je me plaignais de l'odeur mais alors le goût...est indescriptiblement dégoutant. Mon champ de vision (d'un vert monochrome) était réduit à à peine deux mètres. Finalement je me suis cognée à quelque chose, provoquant un "bang" aquatique caractéristique d'une personne entrant en collision avec une échelle métallique. J'ai suivis les échelons jusqu'à ce que j'atteigne la surface. Je me trouve dans un espèce de puit...je crois. En tout dans un truc cylindrique à moitié rempli d'eau et contenant une Yasmeen dont le front s'ornait maintenant d'une magnifique bosse. J'ai mentalement rajouté une nouvelle ligne à ma déjà longue liste de reproches.

                    Pendant que je ruminais le Couturier a grimpé l'échelle et a difficilement enlevé la grosse plaque en acier qui nous séparait encore de l'air libre.
                    "Hoho, problème..."
                    Hoho ?
                    HOHO ?
                    HOHO ?


                    J'ai agripé la jambe du jeune homme et je l'ai tiré vers le bas. Surprit, il tomba comme une pierre dans le contenu l'égout. Il remonta la surface avec un air surpris. Enfin je pense qu'il était surpris, c'est pas très expressif un masque. J'ai frappé le haut de son tête avec mon poing.

                    "Ah non, c'est l'étincelle qui fait déborder le vase ! J'en ai mes clic-clac des problèmes. C'était quoi encore ? Des Marines hein ? Et tu comptais encore froncer dans le tas n'est-ce pas ? Hé ben JE...SUIS...PAS...D'ACCORD !!!"

                    Je faisais suivre chaque mot par un nouveau coup sur son crâne, histoire que l'information rentre bien.

                    "Là on va suivre MON plan et y a pas de distorsions plausibles hoké ? Apparemment ici c'est le début du tunnel. Alors en faisant le chemin inversatile on arrivera à la sortie...SANS ENCORE DEVOIR TAPPER DES GENS ! Je passe devant, niveau orientation j'te fais plus confidence !"


                    Dernière édition par Yasmeen Al'Faris le Mar 29 Mar 2011 - 22:04, édité 1 fois
                      Le sens de l'orientation du jeune capitaine l'avait conduit directement dans le repaire de la marine, c'était sans doute sa destinée, il ne pouvait en aucun cas échapper au combat. Affronter la marine dans le centre-ville où affronter la marine dans son fort, Shoma avait le choix, franchement, comment pouvait-il avoir autant de malchance. Avant de venir sur cette île il jouissait d'une chance de cocu, mais depuis qu'il avait croisé ces femmes, sa chance avait tourné et l'avait complètement abandonné, on pouvait même qualifier cette journée de malédiction à son égard. Que devait-il faire, alors, sortir de nouveau son arme et oser d'affronté l'ennemi directement chez lui ? Vraiment ce n'était pas sa journée, mais s'il ne pouvait faire autrement, alors il allait affronter son destin et se jeter dans la gueule du loup. Le jeune capitaine pirate allait sans doute jouer le tout pour le tout en attaquant de front la marine, mais par chance où par un très mauvais coup du sort, son pied se fit aspirer à l'intérieur de la plaque du puits. Cette aspiration n'était pas ordinaire, non c'était la jeune sniper qui se trouvait en dessous de lui et qui l'avait volontairement entraîné à l'intérieur du puits. La jeune femme n'était pas très contente de ce qu'elle venait d'entendre, le "Ohoh" qu'il venait de pousser l'avait mis dans un tel état qu'elle voulait mettre les points sur les "i". Durant quelques minutes Shoma dut se taire et écouter la jeune femme se plaindre devant lui et même s'il n'avait pas vraiment écouté tout ce qu'elle venait de dire, il semblerait qu'il ait quand même compris l'essentiel de sa plainte. La jeune femme prenait son nouveau capitaine pour responsable de tout ce qui lui arrivait, oubliant que tout cela n'aurait jamais eu lieu si elle n'avait pas proposé son plan, vraiment elle oubliait qu'elle tenait une grande part de responsabilité dans le malheur qui l'accablait. Elle ne se contentait pas uniquement de parler et de se plaindre, elle joignait les gestes à la parole, donnant à chaque argument un coup sur la tête du pauvre capitaine qui écoutait et se laissait frapper sans broncher.

                      Shoma avait-il choisi un bon compagnon de route pour le suivre à travers l'ensemble de Grandline, il se posait la question tout en recevant les remontrances de la jeune femme. Leur relation commençait vraiment mal, mais ce n'était pas de sa faute s'il n'avait pas pu deviner dans quelle direction se trouvait la sortie des égouts, il ne connaissait vraiment rien en canalisation et voyager dans des tuyaux puant les déchets n'était pas vraiment son fort, alors pourquoi se plaignait-elle, si une personne devait se plaindre, c'était lui, car il l'avait suivi sans rien dire, donc pourquoi recevait-il des coups, il devait être la personne qui donnait les coups et non l'inverse. Tandis que la jeune femme commençait à se stopper, car si elle devait continuer ainsi à rabâcher que tout était de sa faute, sans doute aurai-il couler et perdu connaissance à cause des coups répéter sur son crane, Shoma se demandait où se trouvait la seconde femme, cette samouraï n'était plus avec eux, d'ailleurs dès qu'ils étaient entrés dans les égouts, il n'avait pas entendu sa voix, le réseaux d'égout devait sans doute être très grand, elle devait avoir pris un autre chemin laissant Shoma et la jeune sniper prendre une autre voie. Maintenant qu'elle n'était plus présente, inutile de faire marche arrière et d'aller à sa rencontre, si jamais ils devaient se rencontrer de nouveau ailleurs, alors il lui demanderait comment avait-elle fait pour leur fausser compagnie. La jeune femme prit la tête du cortège, elle n'avait plus confiance en son capitaine, car son sens de l'orientation les auraient sans doute conduis une nouvelle fois aux portes d'un autre lieux à problème. Même s'ils étaient complètement perdus dans ce réseau, la jeune femme semblait savoir ce qu'elle fessait et dirigeait lentement, mais surement le petit groupe vers la sortie, sans doute avait-elle l'habitude de voyager dans les égouts quand elle n'avait rien à faire, car son sens de l'orientation à travers ce lieu était vraiment éblouissant.

                      En quelques minutes la jeune femme retrouva son chemin à travers les galeries et tombèrent de nouveau sur la plaque initiale par laquelle ils s'étaient aventuré sous terre, puis prenant une direction proche de celle qu'avait choisi Shoma, la jeune femme s'engouffra de nouveau dans une galerie. Droite, puis gauche, deux fois à droite, marcher en ligne droite sur plus de trente mètres, de nouveau à gauche et trois fois à droite et voilà que le petit groupe approchait d'une plaque où de nombreux de rayon de soleil passait à travers. Shoma ne voulant pas se perdre à travers ces galeries infernales ne lâchait pas d'une semelle la jeune guide, puis la jeune femme se stoppa et écouta légèrement ce qui se passait près de la plaque, Shoma prêta lui aussi une oreille à ce qui se passait à la surface, à première vu il n'y avait rien d'anormale, comme si cette partie de la ville se trouvait dans la zone de sécurisé. La jeune femme les avaient conduis loin du barrage établis par les forces de la marine, maintenant, ils allaient pouvoir sortir en toute sécurité, sans crainte d'être pris pour cible, juste au-dessus de leur tête se trouvait leur statut d'individu lambda. Shoma poussa la plaque qui entravait leur liberté et remonta à la surface, un petit regard à droite, puis à gauche, aucun soldat en vue, ils avaient réussi à se tirer de ce foutoir sans réel problème, franchement c'était le "pied". Alors qu'il sortait son corps du sol, les passants effrayer de voir un homme masqué sortir du sol commencèrent à s'écarter, puis une fois qu'il s'était entièrement tiré de là, ils se mirent tous les doigts sur leur nez afin de ne pas respirer l'odeur nauséabonde que dégageait le jeune homme. Voyant qu'il effrayait les passants, le jeune garçon se mit à sentir ses bras afin de savoir s'il sentait aussi mauvais que cela et effectivement il découvrit que sa petite excursion dans le réseau d'égout avait parfumé son corps. Il avait vraiment besoin d'une douche, car à ce niveau il n'allait pas pouvoir bouger sans se faire remarquer, rien que son odeur pouvait le trahir, mais avant d'aller trouver un hôtel, il se devait de faire sortir la jeune femme de l'égout.

                      Shoma tendis sa main à sa jeune nakama, maintenant qu'elle avait en quelques sortes "accepté" de le suivre, il ne devait pas être distant avec elle, mais même s'ils venaient de vivre une mini-aventure assez "drôle" où "bizarre", Shoma n'avait même pas demandé le prénom de cette femme qui avait pourtant décidé de le rejoindre sans même poser de question, un équipage qui ne se connait pas ne peut pas être une réussite, afin de former un bloc unis et indestructible, ils allaient devoir devenir une famille, pour le moment, ils en étaient bien loin, mais un dicton assez célèbre dit "Rome ne s'est pas faite en un jour", donc à force de vivre des batailles, des aventures et autres mésaventures, ils finiraient bien par devenir un équipage, un vrai. Une fois sur la terre ferme, le jeune pirate se baissa, se mit en position accroupi et après une bonne dizaine de seconde se leva et dit à la jeune femme de le suivre, il allait trouver une bonne chambre dans une auberge afin de trouver de quoi manger et prendre un bon bain, évidement, il invitait la jeune femme, c'était la moindre des choses après ce qu'il venait de lui faire, c'était normal tout était de "sa" faute. Avant d'entrer dans les égouts, Shoma n'avait pas la moindre pièce sur lui, il en avait récupéré lorsqu'il s'était abaissé, envoyant ainsi son ombre discrètement recueillir quelques bourses dans les poches et sacs des passants aux alentours qui ne se doutaient de rien. Avec l'argent qu'il avait ammasser, le jeune homme se rendit dans la plus cher des auberges et demanda à ce que l'on s'occupe de la jeune femme comme une princesse, c'était sans doute le dernier moment de sa vie de civil, une fois qu'il lui demandera plus formellement de devenir son vice-capitaine, sans doute qu'elle ne pourrait plus jamais avoir de nouveau ce genre d'attention. Tel était le dilemme, rester ainsi et avoir une vie monotone et paisible où embrasser son destin, prendre les armes et tenter de conquérir les mers avec lui. Sans même savoir si la jeune femme accepta où non les petites attentions qu'il venait de lui payer, Shoma fit une chose que peu de personnes sur terre n'avait assisté, il se tourna dans sa direction et retira son masque qu'il n'avait encore jamais enlevé, si elle devait être sa vice-capitaine, alors elle était autorisée à savoir qui se cachait derrière ce masque.



                      "Si nous devons former un équipage solide et puissant, alors autant de montrer la personne qui se cache derrière ce masque et sache que c'est la première fois depuis bien des années que je montre mon visage. À la naissance, ma mère ma donnée le nom de Mantle Shoma, mais maintenant les gens me connaissent plus sous le nom du cygne d'argent par rapport à la couleur de mes cheveux, j'espère et je souhaite que tu sois mon vice-capitaine. Je n'ai pas de réel but dans la vie et afin de trouver une raison à mon existence, j'ai décidé de prendre la mer afin de voir si au-de-la de l'horizon se trouvait un but réel à tout ce qui nous entoure. Je ne sais pas comment est ta vie ici, mais si tu me suis , nous irons ensemble au-de-la de l'imagination humaine, deviens le sabre qui fera de moi le couseur de réalité "
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                      C'est étrange de voir son visage remuer les lèvres alors que je m'étais habituer à entendre une voix sortant d'un masque. Un visage bizarrement inexpressif. Très perturbant. Tout comme son discours d'ailleurs:

                      "Donc ton but c'est de... trouver un but ? C'est origénial yafyaf !"

                      Il a surtout une manière intéressante de voir les choses. Explorer le monde hein ? Qui n'en a pas envie ? Mais de là à devenir le "Couseur de Réalité"...qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Au fond, peu m'importe. Tout ce qu'il y a à retenir de son monologue c'est qu’il monte un équipage pour atteindre un rêve très spécial. Ça me rappel des tas de souvenirs, bon comme mauvais. La dernière fois que j'ai tenté une pareille aventure moi et mes équipiers on ne s'en est sortit que de justesse. Encore aujourd'hui je me dis que survivre au Knock-Up Stream ça n'a put se faire que parce qu'un dieu nous avait à la bonne. c'est dangereux la mer, est-ce qu'il s'en doute au moins ? Quelque chose me dit que non. C'est encore une de ces rêveurs inconscients qui ne songent qu'à d'aventures excitantes et à des paysages exotiques. J'ai été comme lui...avant. Puis il y a les combats, les morts, les désillusions. Qu’est-ce qu’ils croient tous ? Que c’est juste avec du cran qu’on arrive à tout ? Ils n’ont qu’en partie tord mais il faut quand même un minimum d’organisation. C’est ça qui nous manquait quand je faisais encore partie des Zakardiens : on fonçait dans le tas sans réfléchir. Ça marchait souvent mais quand ça ne fonctionnait pas…bonjour les dégâts ! Et voilà, c'est parti, je deviens nostalgique...

                      Ah, cap'taine Zark...zétiez un sacré fonce-dedans vous aussi. Mais ça vous a pas tellement réussit hein ? Echouer à la moitié de Grandline c'est...déjà pas mal maitenant que j'y repense. Une bande de boulet prétentieux qui n'arrivaient même pas à battre des pirates moins nombreux et moins armés qu'eux. Yafyafyaf que de souvenirs ! Et pourtant...au final on a quand même échoué. On pourra jamais faire le tour du monde. Y a même plus d'équipage pour le faire ! Et moi qui dois toujours aller à Strong World pour livrer mon paquet...plantage sur toute la ligne. De A à Z.

                      J'ai un peu chippoté au petit crâne blanc fixé à mes cheveux. Dernier souvenir de mon ex-capitaine. En y repensant, c'est un peu fétichiste en fait. Et...et ben quoi ? Je l'adorais le capitaine, pourquoi j'aurais pas droit à avoir un objet qui me rappel toutes les choses géniales qu'on a faites ensemble ? Parce que ça me rappel aussi tous nos échecs peut être. Rah faut que j'arrête de me morfondre et que j'aille de l'avant ! Et puis merde quoi ! J'ai échoué une fois mais je vais pas abandonner maintenant ! J'ai juré que je livrerai mon colis et j'ai promis que je ferai le tour du monde. En partant avec ce type peut être que j'y arriverai enfin. Ouai faut que je tente le coup même si il est très bizarre comme capitaine. Je présume qu'il n'a même pas de navire et que je suis son premier nakama. Faut bien commencer quelque part ma foi. Et en étant vice-capitaine je pourrai avoir mon mot à dire sur les gens qu'on engagera avec nous. Excellent plan Yasmeen, excellent plan !

                      "Entrer dans ton Néquipage ? French Mentos, j'hésite, mais je n'ai que trop traînasser ici, j'ai plus de temps à perdurer. Je m'appelise Yasmeen Al'Faris alias Redshot, à cause de mes cheveux et de mon fusil. Et mon plus grand rêve c'est de faire le tour de Grandline...et d'en revenir en un seul morceau de préférence Yafyafyafyaf ! J'ai déjà pas mal roulé ma bosse sur les mers mais je peux te dire que toi t'es un drôle de guguss capitaine, même selon mes critères ! Tu r'semble à un bon ami à moi donc tu dois être un Bon. Alors j'vais te dire, j'vais l'rejoindre, ton néquipage sans nom ! Et on ira jusqu'au bout de Grandline en défonçant tout s'qui s'met au milieu de notre route !
                      Heu...mais par quoi on commence ?"