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Be a Elite

Cela faisait quelques heures que j’étais sorti de l’hosto, le vieux Redford m’attendait pour l’entrainement du jour.

-Bon, Kogaku, comme y’a des chances que vous ne soyer pas à cent pourcents, aujourd’hui on fera de la traque, du camouflage et de la tactique.

De la traque, allez, je vais tenter de battre le record, voyons trouver une proie connue dans un lieu si petit va être d’une simplicité. Il me présenta, un autre « rookie », du moins un gars qui apparemment était de mon niveau et un ex-officier.

-Je vous présente Cole B Palmer, Cole, Yamamoto Kogaku.

-Hey Kogaku, let’s play hide and seek !

Je me tournai vers l’instructeur.

-Heu…qu’es qu’il lui prend ?

-Ca l’amuse…bon Palmer, vous vous cacherez, et Yamamoto vous le trouverez puis vous inverserez les rôles selon la façon dont vous le faite, nous vous formerons pour faire disparaître ces impureté. Si jamais l’un de vous ne trouve pas l’autre, je vous appellerai par den den et vous devrez nous indiquer votre position...

-Sorry, instructeur but pourquoi on must apprendre à se hide, on are des badass marines figthers on se cache never !

-Pour attendre une proie, en atteindre une, vous barrer car vous êtes nul et j’en passe.

Le dénommé Cole se tourna vers moi. C’était un gars assez grand à la musculature sèche. Il avait des cheveux noir qui lui descendaient jusqu’au épaules ainsi qu’une barbe de quelques jours. Il portait une tenue particulière, un chapeau de cow boy, un poncho coloré et rapiécé et un foulard rouge au dessus d’un costard bleu accommodé de floches aux manches, des mitaines en cuir et une paire de santiag crasseuses. L’homme portait aussi deux gros revolvers à la mode western à la ceinture.

-You’ll never find me…i’m a fantôme and nobody can trouver me le merveilleux Cole .

J’augmentais mon odorat pour capter son odeur le mieux possible et pour améliorer le résultat je lui tendis la main.

-Good luck partner !

On se serra la pogne, puis dans un geste que l’on pourrait appeler réflexe, je me grattai l’arrête du nez… ainsi le peu d’odeur qu’il avait déposé sur ma paume se trouvait en contact direct avec mes narines. Cours Cole , même au bout du monde je pourrai te retrouver. Il partit en courant, j’avais dix minutes pour le laisser ce planquer.

-Il fait quoi la ce type ?

-Pour la même raison que vous.

Ah, je comprends mieux. un autre gars dont l’administration en avait marre.

-Je vous suivrai pour voir comment vous procéderez. Par contre, le loup reste ici.

Je partis donc au petit trot, laissant le loup dans un coin, je n’eu pas le moindre mal à suivre la piste du mec, il avait même pensé à laisser des traces de pas…quel amateur. Je finis par le trouver au sommet d’un arbre dont il avait réussi à faire tomber les branches…

-You're good, un real chien de hunt.

-un hound ?

-Si tu want.

Le Redford se dirigea vers moi.

-Vous avez donc un fruit du démon…je n’ai pas été averti, certes il avait laissé des traces mais vous sembliez savoir directement où il était.

Je tapotai mon nez.

-J’ai un bon flair…dans n’importe quel sens du terme…mon odorat et mon ouïe peuvent dépasser ceux des humains normaux.

-Pouvoir intéressant.

Je partis donc à mon tour, on allait tenter un truc, je partis en sprintant mais en utilisant le « one step by hound » pour ne laisser aucune trace de pas, je traversai la plage dont une partie dont la mer venait de se retirer et finit par trouve rune petite crique enserrée entre des rocher et de la végétation, on ne pouvait y accéder que par la plage ou alors en traversant une jungle touffue .Je me mis torse nu et m’allongeai sur le sable utilisant ma veste comme essuie, pas envie de me bruler le cul avec du sable bouillant. Il me manquait juste un truc à boire.

Je finis par attendre le den den sonner.

-Mochi Mochi

-c’est cela oui…position ?

-revenez à l’arbre de Cole , continuez tout droit jusqu’au banc de boue, traversez le, puis sur la plage allez sur la gauche.

Ils finirent par arriver.

-C’est comme ca que vous vous planquez ?

-Vous ne m’avez pas trouvé non ?

-Quelles raison ont motivé votre choix.

-Y’en a deux, je commencerai par citer je sais plus qui « l’œil ne se porte pas la où la raison ne conçoit pas », regardez derrière vous…vous ne verrez que deux lignes de traces de pas, le sable étant très compact et une partie du chemin est humide…n’importe qui sans entrainement laisserait ses empreintes, il est donc normal que vous ne pensiez pas à regarder la plage vu qu’aucune trace de pas ne s’y trouvait….et de deux…qui serait assez con pour se planquer sur une plage, les gens soit ne penserait pas à fouiller la soit, ne ferait pas attention à moi…De plus en cas d’affrontement, il y aurait pas ou peu de renfort et les gars ne retrouveront pas leur potes tout de suite.

-Vous vous basez sur des suppositions, mais bon…nous allons faire avec. Nous reverrons cela plus tard.

-Nevermore perdre again againts toi !

Vas y creuse, la médecine ne peut déjà plus rien pour toi…

Pendant que nous repartions pour le camp de base, l’homme nous posa une question supplémentaire.

-En ville comment vous cacheriez vous ?

-No hide figth or on se hide dans les trash !

-bah…se planquer dans un coin isolé ou jouer sur l’imaginaire collectif.

-Continuez…

-Un homme en blouse sera un scientifique, un autre en salopette un plombier et j’en passe…le paraître et l’être ne font qu’un pour les gens lambda, triste à dire mais c’est comme ca…

-Nous reverrons ca aussi.

Il nous entraina alors dans une tente blanche où se trouvaient un tableau, des caisses remplies de cartes et de jetons coloré, ainsi qu’une large table. Il fouilla la malle et déposa une carte quadrillée sur la table avant d’y disposer des jetons bleus et des jetons rouge.

-Chaque jeton est un bataillon, nous finiront la matinée en vous faisant vous affronter, Cole vous prendrez les rouge et Yama les bleu.

-I wan’t les green

Il le regarda gentiment.

-Changez les dans ce cas…

-Green is comme dollars and dollars is pognon…pognon is the bien.

- Les jetons avec des balles dessus sont des tireurs, ceux avec les couteaux sont des combattants au corps à corps, sur chaque pion il y a aussi quatre numéros, ce sont leur résistance et les dégâts qu’ils peuvent causer, leur portée et le nombre de case qu’ils peuvent parcourir en un jour... Le but consiste soit à détruire l’unité avec la couronne, soit d’annihiler toutes les autres pièces. Vous aurez droit de bouger toutes vos pièces avant de laisser l’autre jouer. Evidemment, il n’y a pas d’égalité entre les pièces des deux camps et les marques dessus sont faite de façon à ce que seuls les personne d’un coté de la table peuvent voir les « statistiques » On ne peut pas passez d’une case sombre à une case claire, il faut passer par les dégradés. Les cases bleues sont la flotte, le déplacement est diminué de un c’est le même cas pour les cases vertes. Ah oui, les attaques en diagonales sont autorisées.

Je regardai la carte en détail, il y avait un cours d’eau entouré de forets qui coupaient la carte en deux ainsi qu’une montagne qui formait une cuvette au milieu de la carte…les parois semblaient êtres trop abrupte pour être montée à pied.

Une heure passa et nous bougeâmes nos pions…ca me faisait penser à tout ces livres de stratégie militaire que mon vieux m’avait forcé à lire…j’avais porté mes troupes les plus résistante et qui faisaient le plus de dégâts au corps à corps, supporté par des tireurs ainsi que le roi dans la cuvette, ce qui limitait les mouvements de troupe pour l’attaquer, toutes les autre unité patrouillaient sur la carte à la poursuites des unités adverse. De sont coté, il avait trois blocs, le premier faisait un trois sur trois avec un pion central et les deux autres faisaient du quatre sur quatre…son roi devait se trouver sur l’une de ces cases, il faisait bouger ses groupes de façons à ce que je dois masser mes troupes pour une attaque…il n’était pas mauvais, j’étais incapable de dire qui avait lancé en premier une stratégie pour contrer l’autre
Tellement les deux stratégies se contraient, je l’empêchais d’utiliser un gros groupe pour écraser mon roi…et il me forçait à en créer un pour attaquer le sien…surtout que je ne savais pas lequel était le roi… J’étais trop défensif et je ne me basais que sur des déplacements rapides, lui préférait les déplacements lent…et un gros amassements de forces…la force que l’on ne peut arrêter face au mur qui pouvait tout stopper…un affrontement presque éternel.

Il finit par décider d’attaquer avec son plus petit bloc, ma première ligne et aussi la seule qu’il put atteindre avec ses tireurs fut entièrement annihilée. Il sera obliger de rentrer dans la cuve pour faire des dégâts à mon roi, mais dans ce cas, au goute à goute, il perdra tout avantage de plus mes forces dispersée viendrait en renfort prendre ses troupes de revers. Après quelque tour lourd en stress, je parviens à éliminer ce petit groupe au prix de la moitié de mes forces offensives. Il allait peut être falloir que je me sépare d’une partie de ma force défensive.

L’instructeur nous arrêta la.

-Ok les gars vous vous souciez plus de protéger vos hommes qu’autre chose, en soi c’est pas plus mal…mais, d’un autre coté, vous êtes tellement sur la défensive que vous ne savez pas attaqué ou mal, Cole ta méthode pouvait encore marcher, mais si Yamamoto avait décidé de t’attaquer de toute ses forces et d’encercler tes groupes il aurait subi de grosses pertes mais il t’aurait anéantis. Ta méthode a été inspiré du dernier carré non ? Cette méthode serait plus pour un baroud d’honneur qu’un vrai combat. Yama, ta méthode de combat pourrait marcher mais uniquement selon certaines circonstances. Je pense que tu t’es inspiré de la bataille de Thermopyles, cette technique est utile en cas de supériorité numérique écrasante en face, si Cole t’avait attaqué de toutes ses forces, il aurait subit des pertes mais tes hommes auraient fini par fatiguer et se serait fait massacrer…sans chance d’échappatoire. Vous avez tous les deux utilisé des techniques de baroud d’honneur ou de retardement…ce n’était pas pour rien que j’ai pris cette carte.

Pendant le restant de la journée ainsi que la moitié d’une autre, il nous donna des cours intensifs de stratégie et de tactiques. Il nous confia ensuite à une certaine Lyn et un certain andrew qui nous formèrent au camouflage, la traque et tous les trucs du genre.

Il continua ses cours nous « forçant » à mémoriser de nombreuses cartes, selon lui si on connaissait parfaitement la géographie de toutes les iles, personne ne pourrait nous échapper. En dominant le terrain, on dominait le combat. Il nous apprit d’ailleurs de nombreuses techniques de combat et nous entraina à des exercices divers.

Il nous expliqua aussi sur base des cours de camouflage comment s’infiltrer dans des bâtiments, iles,… Il y avait de nombreuses méthodes : se faire passer pour un autre que l’on avait mit HS d’une façon ou d’une autre, entrer par la petite porte ou trouver un prétexte pour utiliser la grande porte. Les avis que Cole et moi partagions étaient le suivant « je dois piiiiiiser…je suis marin je fais ce que je veux… », « Salut… ‘’Nom de la fille si possibilité de le connaître’’ on va faire connaissances dans les toilettes ? », « Un martini au shaker pas à la cuillère…c’est dégeu…où sont les chiottes ? ». Evidemment, cela se fit au grand dam de notre instructeur. Il y avait aussi la solution c que nous avions envisagé ; on pète la porte ou on fait un trou dans le mur…on fait une entrée qui claque ou on ne fait rien.

Le soir on se retrouvait Cole , le loup et moi…c’était vraiment un mec sympa finalement. Nous nous assemblions autour d’un feu faisant griller l’un ou l’autre truc. Heureusement personne ne nous disait rien…aurions nous une assez mauvaise réputation pour que l’on ne veuille pas nous rejoindre ou nous ordonner d’aller nous coucher.

-Alors je lui ai dit, je peux toucher un œil de mouche à cents mètres

-Tu parles normalement maintenant ?

-C’est plus classe d’utiliser de l’anglais mais entre potes…

-Donc, il a fait quoi le pirate

-Il m’a dit « désolé coco pas de mouche ici »…je lui ai offert une boucle d’oreille.

Qui avait dit que le ban était terrible, je m'étais fait un nouveau pote, on déconnait le soir autour d'un feu de camps et on s’entraînait en journée.

Quelques jours après, nous eûmes des formations sur le sabotage.

-On sabote comment selon vous ?

-We prenons de la powder et on fais all exploser !

-Je suis d’accord avec le cow boys

-heu…rien de plus ?


-On fait « Bang Beng » avec les guns !

-On coupe tout ?


-Ok…on va oublier le sabotage…

Il nous donna ensuite de nombreuses formations sur les systèmes politiques différents, les lieux où ils étaient utilisé, leur faiblesse, la façon d’utiliser la loi en sa faveur et j’en passe. La conclusion fut bien sur qu’aucun système économique ou politique n’était parfait, il serait même plus juste de dire qu’aucun système politique ne marche bien. Certains on leur utilité selon la situation sinon….
Le communisme supprimait tout excès de zèle ou le changeait en fanatisme et faisait disparaitre créativité, le capitalisme créait des fossés entre les gens, le keynésianisme ne marchait qu’en milieu fermé, le hayekisme ne pourrait jamais marcher et j’en passe. Cela nous donnait une idée plus globale de la situation…et nous permettait de savoir où il valait mieux pas trop trainer ainsi que ceux où on pouvait travailler peinard.

Après cela, il entama le contre assassinat, il refusa l’idée de Cole qui tenait en quelque mot.

-We destroy la face à everybody

La mienne était plus simple.

-On donne une armure au mec et on attend que l’assassin se montre…ou on fait comme dans James Bond et on fait semblant de le buter.

Il nous appris les méthodes fréquentes des assassins…qui étaient proche de certains trucs qu’il nous avait enseignés. Nous appris à reconnaître les endroits où pourraient se trouver les tireurs, les terroriste et les fanas du couteau, de la corde de piano ou tout autre arme utilisée dans le dos de la victime.

Mais entre la théorie et la pratique…y’a un monde.

Après de longues formations sur à peu près sur tous les domaines, nous finîmes par faire un « affrontement » en utilisant toutes les connaissances que nous avions récoltées. Nous avions reçus des armes entrainement, si pas des jouets, j’avais obtenu une lame en ferraille qui « crachait » de la peinture dés qu’elle rencontrait une cible. Cole lui avait reçu un pistolet paint-ball…le premier couvert de peinture sera le grand perdant.

Il avait pris soin de faire disparaître son odeur, probablement en changeant son alimentation de façon à ce que celle-ci se rapproche le plus de celle dégagée par les flores locale…saleté de vieux. J’arpentais notre arène : une foret en effectuant des coups de « sondes » auditives, il était soit planqué très loin soit avait trouvé une façon de faire le moins de bruits possible ou de camoufler les battements de son cœur. Il y avait aussi des parasites, je préférais éviter l’idée de la jouer à l’écoute.

J’entendis un claquement sec suivi d’un sifflement, je n’eu que le temps de faire un pas sur le coté pour sentir une boule de peinture frôler ma pommette et y laisser une fine trace. Les êtres humains selon leurs émotions diffusaient une certaine odeur. Bien sur c’était une histoire de glande et d’hormones, mais je n’entrerai pas dans les détails. Certains savants expliquaient que si certaines personnes sentiraient la volonté de tuer, serait des personnes plus réceptives à ces émanations. Cole dans ce cas avait été assez malin pour me retirer l’utilité d’augmenter mon odorat, je lui avait avoué qu’en combat, mes sens étaient automatiquement exacerbé mais cela de quelque pourcent si on pouvait donner un chiffre à cela, je me retrouvai ainsi avec la possibilité de rester longtemps et d’avoir des indications supplémentaire. Dans mon cas, je me retrouvai privé d’une dimension sensorielle, ce qui me troublait. Normalement, le résultat aurait été le même mais j’aurai pu avoir une idée globale de l’opposant ici non. Je ne pouvais que remonter la trajectoire du tir. L’histoire des gars étant plus réceptif est bien entendu une théorie de ma part…ce qui explique sans doute le fait que ca marche pas très bien .Bien entendu, il avait bougé, la guérilla valait mieux que l’attaque de front massive.

Je décidai de disparaître à mon tour, je ne possédai pas d’arme à longue portée, mais l’un de nous deux finirait par craquer et chercher l’autre…il me suffira d’attaquer à ce moment la. Je ne sais combien de temps nous restâmes sans bouger, mais je finis par remarquer un point grisâtre dans la verdure. Je rampai sur plusieurs mètres avant de lancer le « OSBH », et d’avancer sans le moindre bruit, je m’abritai derrière un arbre et aperçu mon adversaire couché en train de scruter les environs, je sortis de ma cachette, il parvient à deviner ma présence d’une façon ou d’une autre. Il roula sur le dos et me tira dessus, je mis mon arme à la verticale et bloquai les six tirs du plat de la lame, cet homme était étonnant et possédait une marge de progression énorme, il était capable grâce à ce qu’il appelait un « faning » et d’un « get off six shots ». Il armait son single action army, aussi appelé six coups avec le pouce avant de tirer et de passer sa main au dessus de l’arme et d’armer le revolver avec chacun de ses doigts. Ce qui lui permettait de tirer six balles en une ou deux secondes.

Je fis un coup de soru et abattit ma lame sur lui, il parvient à bloquer le coup avec le canon de son arme.

-les flingues sont limités par leur nombre de balles.

-And les Swords par leur range.

-On finit ca comme des hommes ?

-Allrigtht

Nous lâchâmes nos armes et je projetais mon poing vers son flanc, il intercepta le coup avec sa paume…rien d’étonnant pour un homme capable de résister sans broncher au recul de six tirs consécutifs. Il abaissa son centre de gravité et fit voler son pied vers ma face, j’interceptai le coup avec mon avant bras. Il frappa vers mon torse, je pivotai sur le coté, j’attrapai son poignet et le projetai vers un arbre. Celui-ci sauta et brisa l’arbre d’un coup de pied, l’attrapa au vol et frappa dans ma direction. Je me laissai tomber au sol sentant l’arbre passer au ras de mon dos, je n’avais plus qu’à attraper le mien. Nos armes improvisée claquèrent au rythme de nos coups avant de se briser et de projeter rune pluie d’échardes et de copeaux de bois. Nous en profitâmes pour foncer l’un vers l’autre et nous nous attrapâmes nos mains. Nous luttâmes pour essayer de faire plier les poignets de l’autre mais aucun n’y parvient. Nous nous lâchâmes et il envoya son poing vers mon visage, je le chassai d’un coup d’avant bras et contre-attaquai. Nous nous affrontâmes quelques dizaines de minutes échangeant coup de poings et pieds, mais aucun ne réussissait à faire de réels dommages à son adversaire.

Nous nous consultâmes du regard, nous reculâmes de quelque pas j’attrapai mon arme, il attrapa la sienne, il rechargea et nous chargeâmes l’un vers l’autre, je déviai un tir et un autre me frôla l’épaule. Finalement, nous frappâmes tous les deux, une large marque apparut sur son torse et une autre au niveau de mon cœur…égalité non ?

M’avait il étudié durant les cours, n’étais je pas réellement concentré, mon subconscient aurait il décidé de ne pas fatiguer le corps vu que le combat n’était pas dangereux ou était il de mon niveau…dur à dire.

-Bon beh…on est mort, on va fêter ca.

-on crève pas tous les jours après tout.

Nous sortîmes du couvert des arbres accompagné de quelques marins qui s’étaient planqué pour pouvoir faire un rapport. Étonnamment, certains avaient été touchés durant notre affrontement, aurions nous décide de leur montrer qu’on n’aimait pas être épié.
Les hommes firent un rapport rapide et notre instructeur nous regarda d’un air amusé.

-On dirait que je vous ai bien formé…bon, c’était vraiment de la grosse bataille de bourrin à ce qui parait et vous semblez ne pas avoir utilisé le quart de ce que je vous ai appris, mais j’ai vu que vous étiez capable de les réaliser… Je n’ai plus rien à vous apprendre ou alors ca prendra des mois mais comme vous êtes des hommes expérimentés et qu’on a besoin de gars sur le terrain, je vais faire mon rapport et le faire parvenir aux hautes instances.

-J’aurai droit à un homme et un navire.

-Cela pourrait se faire.

-Ca te dirait de me rejoindre, Cole

-Of course cap’tain.

-M’appelle pas come ca dude…

-Ok Yama’

Nous allâmes donc fêter notre mort commune, on s’installa à notre point de rencontre habituel, d’habitude, il faisait déjà nuit lorsque nous nous y allions. Comme habitude bien que ce la ne fusse pas nécessaire nous allumâmes un feu de camp et y disposâmes saucisses, marshmallow et autres provision…on avait le droit non ?

-Sinon, tu penses faire quoi ?

-Comment ca ?

-Tu veux un équipage, non ?

-bah un groupe de marin…des grosses pointures, des gars ne pensant qu’a protégé et botter le cul des méchants…faudrait que j’y réfléchisse. Des élites, des normaux, des CP, des repentis et j’en passe. Un groupe de défense éclectique...

-Pas mal comme optique…va falloir qu’on se trouve un nom et un navire…

-Navire…je pense que j’en ai un…pour le nom, faut un nom d’animal à ce qui parait.

Nous restâmes de longues minutes à écouter le grésillement des merguez qui cuisaient et regarder les reflets du soleil sur la surface azurée.
Un nom…

Ce ne serait surement pas un dog ou un wolf…le premier était mort en même temps que son maitre, le second l’avait mordu avant de courir après les agneaux. Les canidés n’était donc pas fait pour être des marins…soit trop obéissant, soit trop sinistre.
Nous pourrions alors penser aux félins, mais ils gardent un maitre…il fallait quelque chose de plus libre.

Déjà pas d’insectes, ni de rongeurs.

Une poiscaille peu être…non, ca faisait trop penser à la bouffe…la bande des saumons…non. Et pis, on risquait les emmerdes avec les hommes-poissons.

Un reptile, non cela datait trop de la vieille époque.

Il ne restait donc plus que les oiseaux…un oiseau qui apportait de l’espoir. Un animal libre comme l’air qui volait de gauche à droite sans réel maître.

-T’as pas une idée d’oiseau migrateur ?

-Swallow, swift…sais pas.

-Swift pas mal ca…

Une autre notion qui apportait de l’espoir…l’aube…dawn.

-The dawn Swift ?

-pas mal…

Nous serons les oiseaux qui amènent le printemps, qui mettent fin à l’hiver. L’aube qui mettait fin à la nuit…la promesse que cela sera rapide et que le jour reviendrait…c’était à creuser, mais ca irait.
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-Les Bebop, ce serait pas mal.

-Bah…ca fait pas marin.

-J’te parie qu’un jour y’aura un équipage nommé les bebop et ils feront de grandes choses et ce sera un lieu où de nombreuses mentalité se rassembleront.

-Si tu le dis.


Nous parlâmes encore quelque temps de l'équipage avant de nous séparer.


Tous ces renversements de situations m’avaient épuisé, tant de chose à penser…il allait falloir que je passe faire un tour à la maison pour me reposer et y réfléchir.
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