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Comment apprendre les bonnes manière

L'entraînement, c'était quelque chose d'horrible dont Aoko avait fait l'objet depuis ses douze ans dans la marine. Ce n'était ni simple ni compliqué, mais plutôt très exténuant. Le navire arriva finalement sur North Blue juste après qu'elle ait fini sa mission sur le cimetière d'épave et un bon mois de vacance. Une bonne grosse mission avec réception d'une médaille pour avoir éliminé tout obstacle en face d'elle et autour avec ses compagnons d'arme, enfin ancien. Oui, parce que l'équipage avait été démantelé rapidement du faite du manque d’enthousiasme. Alors quoi de mieux que de recommencer en solo et rentrer dans la marine d'élite. Pour ses vacances, elle les as passé non loin dans un hôtel chique pendant un mois à ne rien faire. Elle allait devoir se remettre à jour n'ayant pas fait beaucoup d'exercice.

En arrivant, elle vit un endroit avec une pancarte marquant et invitant tout ceux voulant aller à la marine d'élite de s'inscrire et de suivre l'instructeur quand les inscriptions seraient fini. D'ailleurs, cet instructeur là était assez violent avec les nouvelles recrues. Aoko de son côté connaissait le drill avec tous les nouveaux l'ayant fait elle même l'expérience. Elle venait tout juste de démissionner de la marine et n'était plus commandante depuis une voir deux semaines. Ce qui faisait qu'on la connaissait encore un peu, mais pas assez pour la reconnaître.

La jeune fille arriva devant la table pour signer, mais l'instructeur se pointa en même temps volant la feuille juste avant qu'Aoko ne puisse la signer. Les emmerdes commençaient déjà.


« Hélà jeune fille, pense tu réellement qu'on va te recruter pour tes belles miches? Crois tu réellement avoir ce qu'il faut pour t'inscrire? »

La faible teneur en patience d'Aoko venait de lâcher et elle balança de derrière son dos la crosse de sa nouvelle arme vers la face de l'instructeur. Elle prit le temps de l'arrêter juste avant sa face pour ne pas le fracasser en mille morceau. Elle connaissait déjà un peu sa légende qui montait pas mal sur north blue et l'instructeur allait sûrement la connaître, mais son visage changea de ton en voyant l'expérience.

« Hmm, t'a du courage d'essayer de t'en prendre à moi et en plus de ça je vois que vous avez de l'argent à dépenser. Inscrivez votre nom ici et signer-là, je pense que vous ferez une bonne recrue. »

Il déposa le papier sur la table et Aoko lâcha son emprise sur son arme pour la déposer sur le côté le temps qu'elle remplisse le papier. L'instructeur repris le papier pour lire le nom et voir la signature puis son visage commença à se décomposer un tout petit peu. Il connaissait le nom, mais ne reconnaissait pas la personne au vu du faite que sa grandeur n'était pas encore assez entendue.

Les autres inscriptions continuait dans le calme et Aoko s'était installée non loin de la table d'inscriptions. Plusieurs gars essayèrent de l'approcher pour lui faire des avances, parfois dégueulasse, mais Aoko n'était pas du tout intéressée. Tout ce qu'elle voulait, c'était maintenant la renommée de la marine d'élite qui la suit dans son ombre et obtenir un grade assez haut pour faire ce qu'elle voulait sur les mers. Il y avait aussi la perceptive d'aller sur Grand Line ce qui n'était pas rien. En fait, en y pensant le sourire carnassier d'Aoko s'afficha faisant légèrement peur au nouveau venu, mais pas tous. Une aura assez énorme s'approcha par derrière.
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Ça sent bon les herbes. Un fumet épicé, piquant, étouffant à la fois. Le fumet qu'on reconnait aux hommes qui aiment les bonnes choses. Un cigare au bout des lèvres, c'est un homme mal rasé, aux favoris prononcés, le chapeau melon, le smoking, le demi-sourire assuré. Il appuie une main sur la table où tu es assise et jette un regard inébranlable, presque joueur, aux homme te faisant des avances.

Comment apprendre les bonnes manière 17631010_imagesia-com_5cil_large

-Si vous pouviez me faire le plaisir de vous tenir à carreau, messieurs, nous allons passer à l'arrière.

Sa tête, tu la connais. Sa tête, les hommes qui palissent devant lui la connaissent aussi. Sa tête, les responsables des inscriptions la connaissent aussi, et ils se dressent tous dans un garde à vous général pour le saluer.

-Commandant! lancent-ils en cœur.

Pastrik Couillard. Voilà, c'est Pastrik Couillard, un commandant d'élite connu autrefois pour ses prouesses sur Grand Line.
-Suivez-moi, tous, on a pas de temps à perdre. Je ne crois pas que j'ai besoin de vous cacher que vous ne serez pas tous retenu. En fait, il y a des chances que je ne prenne aucun d'entre vous, je choisis très pointilleusement ceux qui sont dignes de faire partie de la Marine d'Élite, vous dit-il tous d'un ton désinvolte en quittant la pièce dans laquelle vous procédez aux inscriptions pour sortir du bâtiment.

À l'extérieur, c'est la lisière de la jungle. Il se retourne, les mains dans les poches, l'air de rien, le cigare fumant aux lèvres. À la fois intimidés et anxieux, les postulants autour de toi ne savent pas trop à quoi s'attendre, incertain de la démarche à entreprendre, de l'attitude à adopter.

-Bon, si on commençait? Vous, j'ai une question pour vous. te dit-il d'un air presque bénêt en te pointant. Vous avez un flingue, c'est déjà bien, vous venez équipée. Alors, je voudrais vous demander, si vous aviez à mettre une balle dans la tête de quelqu'un, ici, maintenant, qui serait-ce, et pourquoi?

Comment commencer une entrevue avec tact…
    Aoko n'en revenait pas, elle connaissait cette tête et avait déjà lu plusieurs exploits de ce Commandant d’élite. Un pur exemple du meilleur sniper du monde, capable de tirer à des distances qu'Aoko ne savait pas encore atteindre. Elle en était toute baba. Les autres inscrits dans la pièce se mirent aux garde à vous rapidement. Aoko allait faire de même quand une idée vint tout d'un coup frapper sa tête. Elle ne montra pas son babatisme, mais son courage prit le dessus pour montrer son exemple de comment être dans ses situations.

    Pour en revenir, les élèves palissaient devant le l’impressionnant personnage qui vint leur couper l'herbe sous le pieds en s'approchant et posant sa main sur la table. Sa voix restait sérieuse, aussi connu sur toutes les blues que sur Grand Line, tous les jeunes se levèrent en unisson pour le saluer

    La première réaction de la jeune demoiselle fut de retirer son popotin de la table et de le suivre en dehors pour les premiers cours ou en tout cas pour commencer à être plus sérieux que de la simple discussion. Ça semblait vraiment intéressant et Aoko savait garder son calme dans ce genre de situation. À L’extérieur, le Commandant d’élite se retourna pour faire face à tous les étudiants. Aoko pu réagir assez rapidement et observa chacun de ses mouvements, contrairement à tous les autres étudiants qui se trouvèrent autour.

    Avec sa propre expérience, Aoko savait à quoi s’attendre en général ; de part l’entraînement de marine normal. Par contre, pour l’élite, c’était tout autre chose. Elle avait pu lire certaine chose durant ses vacances et apprendre certaine rumeurs, mais ça ne faisait pas le tout pour ce que subissait les jeunes recrues dans ce genre de camp. Il paraissait même que parfois certain n’en sortait pas vivant.

    Encore dans ses pensées, elle reçut une question bien curieuse de la part du commandant d’élite. Au début, Sa surprise se vit sur son visage. Par après, elle se questionna sur pourquoi tirer une balle sur quelqu’un qui se trouve ici alors que c’était meilleur de le faire sur une personne se trouvant à loin et ne pouvant même pas entendre le tir du fusil, en ne tenant pas compte des civils bien sûr. La jeune demoiselle prit son temps pour répondre, en ayant sa main sous le menton. Malheureusement, ce fut une erreur et elle réagit au quart de tour, la seconde d’après, en sortant un de ses Utsu Katami et pointa le commandant d’élite.


    « Je dirai vous, commandant. Vous m’avez poser une colle et je ne devais pas perdre de temps à réfléchir. Je crois que la réaction par l’instinct est prioritaire sur ce que l’on doit faire. Vous m’avez privé le plaisir de pouvoir discuter librement avec toutes ces jeunes recrues malgré le faite qu’il connaissait mon histoire, mais au final je ne vous en veux pas parce que je suis impatiente de voir de quoi vous êtes capable, étant sniper moi-même. Par contre, je ne pense pas qu’on vous ait déjà parlé de moi. »

    Après un bref répit, elle remit son arme dans son étui puis revint à la suite de la réponse en pointant également les autres jeunes personnes autour d’elle ayant encore la trouille en affichant son sourire carnassier.

    « Et vous autre, si vous ne voulez pas finir en pâtée pour chat, vous feriez mieux de vous ressaisir tout de suite, ES-CE CLAIR ? »

    Elle ne parlait plus en tant que Commandante de la marine, mais on voyait l’expérience dans son ton malgré sa grande jeunesse.
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    -Oh diantre… Elle était pas spécialement compliquée ma question, non? Soupire Pastrik en tirant sur son cigare.

    Avec une vitesse que tu ne lui soupçonnais pas, le commandant plonge sa main dans son costard et en sort un revolver. Une seconde plus tard, une détonation se répercute sur l'île du BAN et un trou fumant se fiche dans le mur derrière toi. La balle, tu l'as senti frôler ta tête. Ton premier réflexe est de te défendre, mais le Commandant te prends de court d'un ton sec.

    -RESTEZ EN PLACE! Au garde à vous! Sinon la prochaine fois je ne manquerai pas mon coup.

    Son regard s'est étrangement aiguisé. Il n'a plus cet air bénêt, ni cette attitude assurée de gentilhomme. C'est plutôt avec un flegme intraitable qu'il te garde en joue.

    -Ici, mademoiselle, c'est moi qui commande. Alors je vais reposer ma question, pourquoi me choisiriez-vous?

    Avant même que tu ne puisses répondre, une autre balle se fiche dans le mur derrière toi, tu la sens siffler contre ta cuisse et s'enfoncer juste vis-à-vis de tes hanches.

    -Un endroit qui n'est pas mortel, mais ô combien souffrant. Une de mes cibles préférées lorsqu'il est question de soustraire sa mobilité à un ennemi.

    Une autre balle s'écrase contre le mur juste sous ton aisselle dans une détonation fulgurante. Autour de toi, toutes les recrues sont excessivement tendues, suant à grosse gouttes, tu en entends même un sangloter dans son coin.

    -Alors, ma question?

    Et il continue inlassablement de te manquer de peu en tirant à chaque fois un peu trop loin de ce qu'il vise réellement.

    Mais sur quel genre de malade es-tu tombée?!
      Sur un malade qui semble savoir tiré, mais qui a eu sûrement un problème dans sa vie à un moment ou un autre. Il était vrai que de devoir pourchasser des pirates sans s’arrêter pouvait rendre certaine personne complètement folle. Ce fut la première fois qu’Aoko voyait le genre qu’il était. Maintenant, elle dansait la danse de : j’essaye d’éviter les balles.

      C’était assez simple avec ce gars. Il faisait exprès de tirer trop loin par rapport où il visait. Au début, elle se disait qu’elle allait mourir avec une crise cardiaque, mais elle avait un foutu entraînement de marine derrière elle et pas mal d’expérience dans les massacre entre pirate, révolutionnaire et la marine.

      À ce qu’elle pouvait se rappeler, la dernière fois qu’elle vit quelqu’un d’aussi fou était sur l’île de Sirup avec un empoisonnement dans l’eau de l’île ou les bestiaux, elle ne s’en rappelait plus vraiment et était assez bien occupée pour le moment.

      Les coups partaient et continuaient sur elle. Ça pleuvait tellement que les marine derrière avaient reculé de plusieurs pas pour ne pas se faire toucher par les balles. Si on devait définir d’où venait le plus de bruit sur l’île, c’était sûrement ici.

      Par la suite, Aoko apprit le mouvement que le Commandant lui faisait faire. Un pas à gauche puis à droite, on tient les mains le long du corps puis on les lève vers le haut. Suite à ça, elle fit marcher son cerveau pour réfléchir à la situation et donc prendre en main ce mouvement pour exécuter une attaque.

      Au final, elle ne se pria pas, cette saloperie de commandant lui tirait dessus alors elle allait riposter. Elle habitua son mouvement pour finalement pouvoir sortir son autre pistolet de son étui. Petit à petit, elle visa le commandant. Puis d’un coup, elle tira ses deux pistolets pour que les balles passent proche du visage sans que celui-ci ne soit touché. Elle s’arrêta avec ceux-ci fumant et un sourire carnassier s’affichant sur son visage et les yeux brûlant.

      Elle s’exprima ensuite vers son interlocuteur sachant qu’elle ne l’avait sûrement pas impressionné avec son petit jeu. Elle prit le temps de ranger ses pistolets puis parla.


      « J’aimerais que vous m’appreniez à manier aussi bien les armes de la façon dont vous le faites et je trouve votre question assez stupide pour ne pas être répondue sans savoir bien manier mes pistolets. »

      Elle l’avait lâché, quel allait être la réaction du dit commandant?
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      Couillard passe un doigt à l’endroit où une des deux balles aurait touché la peau avant de regarder ledit doigt en s’attendant à y voir du sang. Il lève les yeux vers toi un instant.

      -Vous n’êtes pas la première à me le demander et la liste d’attente est longue. J’espère que vous aimez patienter !

      Un temps de silence.

      -Et quand on s’adresse à moi, c’est COMMANDANT ! C’est clair ?!

      Il t’abandonne un instant, marchant le long de la rangée de marines, avisant les visages des hommes oscillant entre le respect et la peur. Le commandant mâchonne sa lèvre, estimant le niveau de ces troupes avant de leur inculquer une première leçon.

      -L’elite, soldat, c’est la liberté. Être efficace et ne dépendre de personnes . Adieu la paperasserie et les procédures infernales. Vous serez sur le terrain et vous serez libre ! Mais ATTENTION ! La hiérarchie est toujours présente et votre officier supérieur a le droit de vie et de mort sur vous. Vous avez signé pour ça. Et si vous voulez retourner traiter avec les ronds-de-cuir, la porte est grand ouverte.

      Personne ne bouge. Ce n’est la peur, c’est le respect. Couillard est connu et ses paroles sont d’or. Pas de place pour les bleusailles pétries de fausses et belles idées. La marine d’Élite porte bien son nom. Tout le monde a une rumeur en tête concernant cette prestigieuse organisation. Efficacité. Sans pitié. Courageux. Discipliné. L’Elite est la perfection. Et c’est exactement ce qu’il en dit. Et sa main vient soudainement te pointer.

      -Vous êtes des recrues. Vous êtes en bas. Et en bas, on obéit. On respecte la hiérarchie. Sans ça, les plaies les plus abominables viendront souiller notre unité. Mutinerie. Lâcheté. Trahison.

      Son regard est dur et quand il fixe un homme en particulier, celui-ci tressaille. C’est une démonstration de respect et de force, mais celle-ci tourne court au moment ou une femme dont la poitrine n’a rien à envier à celle d’Aoko arrive en courant vers le Commandant.

      -Couillon ! Faut qu’on parle !


      Stupeur dans les rangs. Car non seulement la nouvelle venue se permet d’être plutôt grossier, son ton n’étant pas des plus gentils, mais en plus, elle arbore seulement le grade de caporal d’Elite, ce qui remet pas mal en doute les précédentes interventions de Couillard. Mais pour certains, cette femme n’est pas inconnue. Ils reconnaissent là Sarah Crow, dite « Old Crow », dont l’histoire est assez particulière, puisqu’elle était une pirate il y a encore peu et que c’est Pastrik Couillard lui-même qui a fait en sorte de la tirer de son destin, après avoir été capturé, pour en faire une soldat de l’Elite.

      Visiblement, le respect n’est pas encore là.

      -Couillon !  Qu’est ce qu’est que cette histoire de changement d’affectation ?! C’était pas prévu !
      -Crow ! Vous ne voyez pas que je suis occupé !
      -Je m’en fous de ta nouvelle promotion de marmot, j’veux que tu me causes de ce que t’essayes de me faire !
      -Ce n’est pas le moment. Et puis, c’est parfait que vous soyez là.
      -Comment ça ?
      -Taisez vous. Et c’est COMMANDANT COUILLARD, Crow !

      Couillard se retourne vers les nouveaux et en particulier toi, interrogeant du regard.

      -Vous n’êtes pas sans savoir que cette femme au délicieux caractère …
      -Tu parles…
      -Crow ?
      -Tsss …Commandant Couillon.
      -Bref, qu’elle s’appelle Sarah Crow et que je lui ai donné la chance de ne plus vivre de la piraterie pour rejoindre le corps de l’Elite. Une action que je pense être un succès malgré quelques absences de respects notoires.
      -Gnagnagnah…
      -Le respect de la hiérarchie est primordiale. Mais il y a une chose qui vient avec le temps, c’est que la hiérarchie apprend à respecter ses subordonnées. Ils apprennent à estimer les capacités de leurs hommes. Si ceux-ci peuvent avoir de bonnes initiatives, ils leur laisseront plus de liberté. S’ils sont efficaces, ils seront plus libres. Mais pas avant. Pour le moment, vous n’êtes rien pour personne et même pas pour votre voisin. A l’inverse, le caporal Crow a prouvé ses talents et pour cela, je prends sur moi de ne pas trop … réagir face à ses provocations…

      Regard noir vers Crow qui lui répond bien, mais avec du « Commandant » à la clé.

      -J’en reviens à vous, soldat.

      Et il retourne vers toi, Crow sur ses talons.

      -Je vous repose la question. Si vous deviez mettre une balle dans la tête de quelqu’un, ici, ça serait qui ? L’ex-pirate à ma gauche ? Moi-même pour avoir déshonoré la marine comme certains le prétendent ? Vos « lâches » voisins qui disent rien sans broncher ?  Et surtout, pourquoi ?
        Aoko se demandait si tout ce qu'elle avait fait jusqu'à présent n'était pas très respectueux du dit monsieur de l'élite en face d'elle. En plus de ça, une pirate, qui avait fait l'élite pour se faire pardonner et avoir une nouvelle vie, était arrivée pour demander quelque chose au dit commandant sans s'emmerder sur son vocabulaire. Aoko ne pouvait supporter une telle attitude, pour elle, un pirate, c'était : être ou ne pas être, et donc pas un mélimélo de rattrapage de n'importe quoi dans l'élite. C'était vrai qu'il avait pas mal de sale type dans le coin qui essayait de passer par le BAN, mais souffrait énormément pour pouvoir y arriver.

        La question du dit commandant couillard résonnait encore dans sa tête. Il était vrai que l'on se devait de tirer avec son arme dans certaine condition, mais celle-ci ne se remplissait pas tout le temps. Dans le cas présent, Couillard ne méritait pas de se faire tirer dessus par des futurs comparses de l'élite. L'ancienne femme pirate méritait peu être une seconde chance et donc à part les trous de cul qui restaient derrière elle, il n'y avait personne sur qui tirer dans le tas.

        Pour ajouter du respect à sa réponse et se racheter de sa conduite non appropriée. Elle se mit au garde à vous saluant donc le commandant en face d'elle puis se prononça.


        « D'après mon analyse, et je reviens de loin, personne ici ne mérite une balle Monsieur. D'après ce que je sais, vous n'avez rien fait qui en mériterait une ni mademoiselle à côté de vous qui semble s'être racheter de sa conduite passée. En ce qui concerne tout le restant du peloton derrière moi, ils n'ont tout simplement pas encore fait leur preuve pour rentrer dans l'élite de la marine. »

        Avec cette réponse, elle faisait bien du plaisir au Commandant qui répondit par l'affirmative avec un grand sourire sarcastique, la pirate qui venait d'arriver repartit avec lui et on fut confier à un sergent d'élite qui pris les nouvelles recrues à part. Aoko en faisait bien sûr partie pour reprendre le bon vieil entraînement.

        De ce que l'on pouvait savoir, l’entraînement de l'élite était beaucoup plus rude que celui de la marine classique, mais Aoko avait quand même déjà vécu des situations périlleuses ce qui la préparait plus ou moins à ce qui l'attendait. Durant toute la première journée, on leur apprenaient ce qui faisait réellement d'eux des vrais hommes ou femmes de la marine d'élite.

        La première journée se résumait à des combats de toute sorte et surtout au corps à corps. Aoko ne fut pas ménagée surtout pour sa carrure de femme. On la prenait pour une faible, mais au fur et à mesure, elle prouva le contraire à tous ses mâles. Enfin, peu être pas tous, mais certain étaient des criminels qui essayaient de gagner leur liberté en intégrant les principes de cette marine.

        La deuxième journée avait des combats plus spécifiques mettant en valeur les connaissances des différentes personnes dans un art martial ou un autre, mais en y ajoutant des techniques appris dans l'élite. Technique qu'Aoko connaissait vu que c'était plus ou moins les mêmes que celle de la marine.

        La troisième journée fut assez sanglante parce qu'on sélectionna les plus dur par rapport au plus faibles, Aoko se classe première de son régiment et une dizaine de recrues furent envoyé à l'infirmerie, oui parce que même si c'était l'enfer, les docteurs existaient toujours pour vous remettre d'aplomb. C'était sec et tranchant comme sélection.

        La semaine continua sur une note assez dur, ça se rapprochait plus de l'enfer lui même qu'autre chose et Aoko finissait toujours la journée avec des muscles douloureux malgré les étirements effectué après chaque exercice, malgré ça, elle se sentait différentes et devenir plus puissantes ainsi que plus motivée pour aller capturer des criminels de toute sorte.

        Sa mentalité changeait au fur et à mesure que l'on rentrait dans sa tête tout un tas de chose. Elle voulait surtout tuer tous les sergents et lieutenants qu'elle croisait pendant son entraînement, mais on faisait en sorte qu'elle retienne sa rage à l'intérieur d'elle pour la lâcher sur ceux qui en avait réellement besoin. Les méthodes utilisées dans la marine d'élite pour intervenir dans certain cas se révélait bien plus douloureuse que la marine classique, on pouvait avoir des effusions de sang bien plus grosse dans le cas de pirate avec de grosses primes.

        Après son foutu entraînement d'un peu plus de deux semaines à avoir des sergents, lieutenants et enfin le commandant, elle en avait marre, mais le test final approchait. Elle ne savait pas de quoi ça avait l'air, mais elle s'attendait à tout.

        Elle se retrouva donc dans le bureau du Commandant d'élite à attendre en position de garde à vous prête à recevoir peu être sa médaille pour passer Lieutenant d'élite, le grade auquel elle se disait avoir droit.

        En faite, le test final servait surtout à faire stresser la recrue pour savoir si oui ou non elle allait avoir le cran de vouloir se présenter avec tout cet enfer qu'elle avait vécu. Ce fut tout une surprise quand elle vit la médaille sur la table devant elle, mais elle était si loin de celle-ci et le commandant si proche. Elle avait l'impression que si elle s'approchait, le commandant allait prendre la médaille et la balancer par la fenêtre sans demander son reste. Elle regarde alors le commandant en ce mettant au garde à vous.


        « Commandant, je suppose que cette médaille m'est destinée? »

        « Pas réellement une médaille Recrue, mais plutôt vos nouveaux galons. Prenez les et disparaisser pour faire votre travail. Si je vous revois ici avant que vous n'ayez au moins arrêtez un pirate, je vous le ferais bouffer, es-ce clair? »

        « Oui commandant, merci commandant »

        Et finalement, ce fut comme ça qu'Aoko sortit avec ces nouveaux galons, elle était peu être passée de Commandante de la marine classique à Lieutenante de la marine d'élite, mais au moins le salaire augmentait avec le risque.
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