Tout ça à cause d'un sanglier [solo]

La nuit était tombée sur l'océan où se trouvaient les deux navires attachés voguant toujours vers l'ouest en direction de l'île de Sirup. On pouvait apercevoir très facilement les étoiles dans ce ciel dépourvu de nuages. Jakken était allongé là sur le pont du navire marchand observant ces milliards de petites lumières se demandant ce qu'elles pouvaient bien représenter. Après cette longue journée de pêche auprès des marchands qu'il avait rencontré et de sa vengeance contre le monstre marin, il était vidé de toute énergie. Tout était redevenu très calme, on n'entendait plus que le vent fouettant les voiles et les vagues claquant la coque. Et ce fut un plaisir pour un homme tel que Jakken aimant le calme et la mer que de rester là, pensif.

La veille, il avait réagit d'une façon assez violente à l'arrivée du monstre marin, ce qui était contraire à son habitude. Auraient-ils dût essayer de le contourner à la place de le massacrer ? Les monstres marins étaient-ils tous assoiffés de sang ? Qui était-il pour juger de la mort ou de la survie d'une créature habitant sous les profondeurs depuis des lustres ? Il se posait toutes ces questions et d'autres encore. Son père lui avait appris à se défendre, pour qu'il puisse un jour partir à l'aventure sans être pour autant blessé voire tué. Mais là il avait sûrement dépassait les bornes en tuant cet animal. C'était-il emporté car il ressemblait à s'y méprendre à celui qui avait tué son père quelques années auparavant ? La vengeance avait prit assez d'ampleur sur lui pour qu'il ne puisse pas faire autrement que de tuer la créature ? Il essaya vite d'oublier ce problème d'éthique qui lui torturait l'esprit pour pouvoir profiter du reste du voyage, et s'assoupit bientôt.

Il se réveilla à l'aube, au moment où les premières lueurs du jour apparaissent à l'horizon, les matelots passaient de si de là pour aider à la navigation. Jakken se leva doucement, il remarqua vite que la nuit lui avait laissé un bon mal de dos :

- Ça m'apprendra à dormir sur le sol comme ça toute la nuit... Se murmura t-il à lui même.

Il avança à l'avant du navire et aperçut avec enthousiasme les côtes de Sirup, enfin plutôt les falaises de Sirup. En effet cette île d'East Blue était entouré de falaises et on ne pouvait accoster que par le Sud ou le Nord de l'île, là où se trouvait une rive sablé qui les amèneraient jusqu'au reste de l'île.

- Nous passerons par la rive Sud !

Jakken se retourna vivement surpris par cette grosse voix, le capitaine du navire se trouvait là avec un large sourire. C'était un homme assez rond et grand avec de long cheveux et une longue barbe rousse qui tombait jusqu'au haut de son abdomen. Il avait l'air en grande forme

- Vous êtes bien matinal capitaine. Affirma Jakken tout en se retournant vers la vue de l'île.

- Et bien pas vous ! Je pensais que les pêcheurs avaient l’habitude de se lever tôt.

- Et il l'ont, acquiesça Jakken, mais le combat d'hier m'a lessivé vous voyez ?

- Vous ferez bien de vous y habituez mon garçon ! La vie sur les Blues n'est pas aussi facile que celle que vous avez eu sur votre petit île d'Orange !

- Ça je m'y attendait Capitaine. Qu'allez vous faire à Sirup ? Demanda t-il pour changer de sujet qui ne faisait que le décourager.

- Nous faisons beaucoup de voyages entre les îles d'East Blue, nous sommes payé par différentes personnes pour livrer ceci à cela, rien de bien important ni de bien intéressant. Et vous dans quelle aventure vous êtes vous donc lancé ?

- À vrai dire, je me cherche sur les mers, je cherche une raison à mon existence. Et étant un pêcheur je pense la trouver sur Grand Line

- Grand Line ?! S'étonna le capitaine. En voilà une mer des plus dangereuses. Mon ami, je vous souhaite bien du courage et croyez moi vous en aurez besoin.

Ils se serrèrent la main comme pour se porter chance mutuellement dans leur aventure sur les mers et savaient que les adieux arrivaient à grands pas.

Le navire accosta sur la rive sud en fin de matinée, les matelots détachèrent le petit bateau de Jakken. Le pêcheur prit quelques affaires avec lui et déposa le reste dans sa barque, il fit ses adieux à l'équipage, au Capitaine et à Bakroo, celui avec qui il avait combattu le monstre marin la veille. Il s'arrêta devant les bateaux, les yeux fixés sur la pente sableuse qui allait le mener vers le centre de Sirup.

- Enfin ! Ma première île !


Dernière édition par Jakken Strider le Mer 12 Mar 2014 - 23:49, édité 1 fois
    Jakken monta sans trop de difficulté la longue pente de sable qui le faisait se rapprocher de l'altitude des falaises. Une fois en haut, il remarqua en face de lui un regroupement d'arbres formant une petite forêt l'empêchant d'apercevoir ne serait-ce qu'une maison. Il s'engagea donc dans la chaleureuse étendue de bois recouverte de feuillage vert avec son sac à dos sur l'épaule et son harpon sur le dos. Les arbres n'étaient pas très haut et la lumière du soleil passait sous forme de halo entre les branches feuillues. Il suivait un sentier de terre meuble qui allait en direction du nord. Les odeurs dégagées par la forêt lui plaisaient beaucoup, la nature la plus primitive peut parfois être la plus revivifiante pour le corps et l'esprit. Son mal de dos et ses interrogations s'en allèrent vite pendant qu'il marchait d'un pas déterminé vers l'autre bout de la forêt. Il vit quelques animaux de ci de là loin du sentier où il marchait, effrayés par sa simple présence. Jakken essaya maintes fois d'en attraper un pour dire de manger un peu de viande mais ses qualités de chasseur étaient bien loin de celles qu'il possédait en tant que pêcheur. Il connaissait par cœur les mouvements des poissons ou crustacés mais tout mouvements d'un animal terrestre lui paraissait impossible à prédire. Alors qu'il marchait doucement vers un petit rongeur de la forêt, il entendit une sorte de ronflement provenant de derrière lui. Il se retourna vivement et vit un énorme sanglier à quelques mètres de lui, il était si grand qu'il lui arrivait jusqu'à l'abdomen et ses défenses ressemblaient à des dagues en os. Il claqua sa patte au sol :

    - Tout doux mon beau... Essaya Jakken. Tu vas pas faire de mal à un innocent jeune homme qui est juste en quête d'aventure quand même.

    La bête qui n'avait sans doute pas comprit ce que voulait dire le pêcheur, chargea dans sa direction à grande vitesse. Jakken se mit à courir le plus vite possible pour ne pas se faire piétiner par ce gros animal furieux. Il passa entre les arbres et les branches en zigzagant du mieux qu'il pouvait pour essayer de semer le sanglier géant. Mais l'animal était bien plus agile et rapide qu'il ne le pensait. Il passait entre les arbres avec une grande aisance et cassait les branches qui le gênait dans sa course. Jakken regardait derrière lui de peur que la bête ne lui défonce l'arrière train et ne vit qu'au dernier moment qu'un tronc d'arbre barrait la route vers laquelle il courait. Il s'y stoppa brutalement en s'aidant de ses mains pour ne pas se blesser contre l'écorce et sentit un grand coup lui fracasser le postérieur et l'envoyer valser dans les airs. L'animal lui avait asséné un coup tellement violent que Jakken, les mains sur les fesses et les yeux remplis de larmes, s'envola au dessus des arbres et retomba très violemment à travers une toiture sans avoir eu le temps de regarder le paysage.

    Jakken encore sous le choc du coup, se rendit compte de ce qui s'était passé que quelques secondes après son violent atterrissage. Il était allongé sur le ventre, étendu de son long sur un sol dur et froid, il aperçut de ses yeux à demi ouvert le beau carrelage blanc parsemé de morceaux de toiture. Il avait toujours ses mains sur les fesses et ne pouvait les décollés à cause du mal engendré par ce saleté de sanglier. Il se jura de lui botter l'arrière train la prochaine fois qu'il le croiserai ! Jakken réussit finalement à ouvrir entièrement les yeux et se mettre à quatre pattes, il s'aida de ses mains pour se relever le mieux possible sur ses jambes tremblantes. Il se dépoussiéra de haut en bas avant de regarder autour de lui. Il était tombé dans une salle blanche, rempli de carrelage et comprit qu'il était dans une sorte de salle de bain. Il leva les yeux au ciel pour regarder le trou béant qu'il avait fait au plafond et se plaignait déjà des dégâts causés qu'il devrait réparé.

    - Mon aventure commence bien !

    Jakken entendit un son qu'il n'avait pas remarqué jusque là, comme une grosse quantité d'eau qui coulait derrière lui. Il se retourna et vit stupéfait une femme nue, qui se cachait du mieux qu'elle pouvait avec une petite serviette rose. Elle était très banche et avait de longs cheveux blond et de beaux yeux bleus. Jakken la regarda stupéfait, il était ensorcelé par cette sublime créature et ne put dire un seul mot. Puis il remarqua qu'elle le regardait avec beaucoup de terreur et des larmes coulaient sur ses joues.

    - Excusez moi ! C'est à cause du Sanglier !

    À peine il finit ces mots dépourvu de sens logique qu'elle cria de toutes ses forces.Au même moment, un gros bonhomme entra, sûrement alerté par le bruit du toit qui s'était effondré et resta là bouche bée devant cette scène. Il avait un visage rouge et des cheveux blancs qui tombaient jusque ses épaules, il ressemblait par ses habits et son allure à un noble ce qui confirma les craintes de Jakken concernant le coût des réparations qu'il allait devoir payer. Il fut aussitôt suivit d'une homme en armure légère mais bine décoré qui s'avança et s'interposa entre Jakken et la jeune femme.

    - À moi la garde ! Cria t-il.

    En quelques instants, une petite dizaine d'hommes en armure entrèrent dans la pièce et l'entourèrent puis lui attrapèrent les bras et le mirent sur les genoux. Jakken comprit qu'il était tombé certainement dans une grande maison et qu'il avait en face de lui le chef de la garde qui devait protéger la maison et ses habitants. Le gros bonhomme toujours près de la porte s'approcha de Jakken:

    - Voleur ou pirate, tu seras exécuté pour être entré dans ma demeure, moi, Monsieur Poincaré et pour avoir essayé de faire du mal à ma fille. S'exclama t-il avec grande fierté

    - Quoi ?! J'ai rien fait ! Je suis arrivé ici par accident ! S'écria Jakken.

    - Allons monsieur Poincaré, ne vous emballez pas, nous n'avons pas encore entendu sa version des faits.

    L'homme en armure qui s'était mit devant la jeune femme s'avança et se plaça à côté du noble. Il avait des cheveux courts,bruns et des yeux verts. Il se pencha vers Jakken et le regarda en attendant qu'il révèle sa version des faits.

    - Je suis un pêcheur de l'île d'Orange mais je me suis fait attaquer par un sanglier géant dans la forêt, il m'a envoyé valser jusqu'ici. Je venais à peine de me relever lorsque vous êtes arrivez.

    Comme il s'y attendait la plupart des gens présent se mirent à ricaner de l'explication de Jakken. Seul la jeune femme, son père et l'homme en armure restèrent neutre. Le gros bonhomme s'approcha de la jeune fille et lui dit de partir dans sa chambre s'habiller, elle s’exécuta, l'homme en armure fit signe à un des ses gardes de la suivre. Finalement M. Poincaré se retourna vers Jakken :

    - Balivernes ! Mensonges ! Vous n'êtes qu'un sale voleur !

    - M. Poincaré nous n'avons aucune preuve contre ce jeune homme et tout le monde sait que ce sanglier fait des ravages dans la forêt.

    - Erwan Phinter ! Vous êtes chargé de ma sécurité et de celle de ma fille ! Je vous ordonne d’exécuté ce voleur.

    - Comme vous l'avez dit je suis chargé de votre sécurité et je ne pense pas que cet individu ne mette en danger votre sécurité, il est là au mauvaise endroit au mauvais moment.

    Jakken relâcha un soupir de soulagement quand il comprit qu'il n'allait pas être tué à cause de cet imbécile de sanglier géant. Alors que tout le monde reprenait son calme et que les soldats relâchaient peu à peu leurs étreintes sur les bras de Jakken, on entendit le cri d'une jeune femme. Tout le monde accouru dans les couloirs et vit le soldat qui avait accompagné la jeune fille jusqu'à sa chambre allongé à terre, bien endormi.

    - Ma fille a disparu ! S'alarma le gros Poincaré. C'est de la faute de ce voleur ! Il a fait diversion pour que ses complices la kidnappe !

    - Vous avez pas bientôt fini de m'accuser vous ! S'énerva Jakken. Je suis pas responsable de tout les malheurs du monde !

    - Aucune importance ! Le coupa Erwan le chef de la garde. Nous partons la retrouver, elle ne doit pas être loin.

    Les Soldats et Erwan s'avançaient dans les couloirs laissant Jakken à sa place. Sans réfléchir ce dernier annonça :

    - Je viens avec vous ! Je vais vous prouver que je n'ai rien a voir avec cet enlèvement !
      Erwan, M. Poincaré et les gardes couraient dans les couloirs du manoir suivis de Jakken qui faisait de son mieux pour suivre le rythme de course des soldats. Il n'avait guère consacré beaucoup de temps à améliorer son endurance durant son enfance, il ne pensait pas qu'il aurait besoin de courir ainsi. Il rattrapa vite le gros M. Poincaré qui malgré son départ rapide n'avait pas le physique pour une activité pareil. Ils passèrent dans beaucoup de grandes salles blanches, toutes finement décoré et les finitions étaient digne d'un perfectionniste. Tout inspiré la richesse dans ce manoir, quelque chose que Jakken n'avait jamais connu.
      Très vite on comprit que la jeune héritière n'était pas dans le manoir, le fait que le garde qui l'avait accompagné s'était fait endormir voulait dire que quelqu'un d'autre était venu la chercher. L'hypothèse du kidnapping était la plus plausible selon Erwan. Jakken avait-il quelque chose à voir avec cette histoire, il ne le pensait pas. Il voyait dans les yeux de ce pêcheur certes quelqu'un qui avait souffert mais pas de dangereux pour autant. Il sortit de la maison, observa à gauche et droite, aucun signe de la jeune femme. Pendant qu'il cherchait des pistes à suivre, il fut rattraper par ses gardes, suivis de Jakken puis du propriétaire du manoir.

      - Il y a des traces de pas vers la forêt, deux personnes... Observa Erwan

      Ils reprirent aussi vite leur course vers la forêt d'où venait Jakken, bizarrement il pouvait paraître de plus en plus coupable dans cette affaire. Tous suivirent Erwan dans la petite forêt de Sirup dont le seul danger était le gros sanglier. Tout à coup à travers les arbres, on put apercevoir la silhouette de la jeune femme, qui 'heureusement' avait eu le temps de s'habiller, allongée sur la terre.

      - Mademoiselle Poincaré ! S'écria Erwan.

      C'est alors que Jakken comprit, Erwan le capitaine de la garde personnelle de M. Poincaré avait des sentiments pour cette jeune noble. Il le vit s'agenouiller à côté d'elle, inquiet, et l'aider à se relever doucement. Après quelques minutes, elle put enfin dire quelques mots.

      - C'est... C'est un piège, ils sont partis au manoir...

      Tout le monde comprit vite que le but des 'hommes' ayant fait semblant de kidnapper la jeune femme était en faite tout les trésors cachés dans le manoir. Après s'être assuré de laisser la jeune fille en sécurité avec les gardes, il repartit vers le manoir à très grande vitesse. En croisant Jakken il lui fit digne de le suivre, le jeune homme épuisé par l'aller dût repartir pour le retour encore plus vite que tout à l'heure. Ils croisèrent M. Poincaré sur la route, devenu alors tout rouge, qui crachait ses poumons. Erwan lui expliqua rapidement la situation, M Poincaré en entendant les explications devint encore plus rouge qu'avant (comme si c'était possible), il cracha de la fumé de ses narines dilaté et s'écria :

      - Mon argent !!!!!!

      Et il partit en courant à une vitesse égalant celle de Erwan, à présent seul Jakken suivait comme il le pouvait les deux hommes en pleine course. Il commença à regretter d'avoir suivi ces zigotos dans cette course effrénée. Au moment où il arrivèrent au manoir, il virent deux hommes se précipiter en dehors et courir dans leur direction. Erwan dégaina par réflexe sa dague, et fonça vers l'un des deux hommes, il le mit facilement au sol et pointa sa lame sur son cou.

      - Jakken arrête celui-là !! Cria t-il.

      Jakken avait déjà comprit qu'il était leur dernière chance, M. Poincaré ne pourrait rien faire face à cet homme lancé à pleine vitesse avec un sac sur le dos sûrement rempli d'or et d'argent. Il se stoppa sur place, l'homme avançait vers lui, Jakken étendit ses bras à gauche et à droite de son corps pour empêcher tout échappatoire à l'ennemi. Mais alors qu'il arrivait droit sur Jakken, l'inconnu changea de direction et commençait à partir sur sa droite. En même pas une seconde, Jakken remarqua dans le coin de son œil qu'il y avait à sa gauche une petite ruelle que l'adversaire avait sûrement prévu de passer pour s'enfuir. Il était trop loin pour l'attraper, trop épuisé pour lui courir après en espérant le rattraper. Il essaya alors le seul moyen pour l'arrêter, il décrocha le harpon en métal de son dos et vivement asséna un coup horizontal au raz du sol pour lui faucher le pied et le faire trébucher. Mais alors par pure réflexe animal, l'homme sauta au dessus du coup et continua sa course vers la ruelle. Jakken se rétablit du coup qu'il avait donné, repris son équilibre et se plaça en position pour lancer son harpon de sa main droite. Il lança de toute ses forces et avec beaucoup de concentration dans le sac de l'ennemi qui fut clouté au mur. À ce moment Jakken relâcha ses muscles contractés et se remit à respirer normalement, relâchant la pression accumulé dans ce combat où tout le monde comptait sur lui, il se laissa finalement tomber sur le postérieur (et sentit qu'il avait toujours mal). De son côté Erwan avait déjà ligoté le premier, il s'approcha de Jakken :

      - Bien joué pêcheur ! S'exclama t-il tout en lui donnant une tape sur l'épaule.

      M. Poincaré de son côté, par ego, ne put remercier Jakken après l'avoir autant soupçonné. Après quelques minutes, tout les soldats ainsi que la jeune Poincaré arrivèrent et félicitèrent Erwan tout comme Jakken. Les soldats, leur chef et le pêcheur allèrent finalement fêter ça dans l'auberge la plus près pendant que les coupables du vol furent arrêter par l'autorité qui régnait à Sirup. M et Mlle Poincaré replacèrent pendant ce temps tout les objets de valeurs qui avaient faillis être dérobés. Jakken fût invité à passer la nuit au manoir et décida de repartir le lendemain.

      Le soleil se leva dans un coin d'une fenêtre laissant tomber de fins rayons sur le pauvre pêcheur qui avait un peu trop consommer d'alcool la veille, étant invité il n'avait put refuser le moindre verre. Malgré son mal de tête il se leva et prépara ses affaires pour pouvoir partir avant que le soleil ne soit à son zénith. Erwan, M. Poincaré et sa fille ainsi que quelques soldats avec qui il avait le plus sympathisé l'accompagnèrent jusqu'à la rive Sud où se trouvait son 'navire' (petit canot). En passant par la forêt, Jakken en profita pour donner un bon coup de pied au derrière du sanglier qui dormait tranquillement puis il partit en courant, suivit de ses nouveaux amis qui lui criaient dessus pour avoir réveillé la bête. Finalement arrivé sur la rive, il obtenu des vivres de Mlle Poincaré, des remerciements des soldats, le gros M. Poincaré ne put toujours pas en faire autant mais Jakken savait que ça n'était pas personnel. Se fût à Erwan qu'il dit au revoir en dernier, ils étaient tout deux devant le canot, prêts à se dire au revoir. Erwan tendit la main à Jakken.

      - Fait bon voyage pêcheur.

      - Ne t'inquiète pas pour moi. Répondit-il en lui serrant la main. Je suis bien mieux en mer que sur terre. Je m'inquiète plutôt de ce que tu vas devenir si tu ne parles pas à Mlle de tes sentiments.

      Erwan resta bouche bée se demandant comment il pouvait être au courant de ses sentiments qu'il avait pour mademoiselle Poincaré.

      - J'ai bien vu tes yeux quand tu pointait ton arme sur moi quand je suis arrivé dans sa salle de bain, tu m'as presque fait peur. Et tu t'es inquiété pour elle durant toute la mission, plus encore que son père.

      - Je... Elle est la fille de mon employeur... Bégaya t-il en rougissant.

      - Tu sais très bien que c'est plus que ça et elle aussi si tu veux mon avis. Il reprit une intonation plus forte pour que tout le monde l'entendent. Bon allez j'y vais. Il se pencha par dessus l'épaule d'Erwan pour voir Monsieur Poincaré. Au revoir Monsieur !!

      - Moué salut... répondit-il avec une grimace.

      Il échangea une dernière poignée de main avec son ami et monta sur son bateau, il se retourna une dernière fois avant qu'il ne puisse plus les apercevoir et leva la main pour les saluer.

      - Ma première aventure fût assez compliqué, tout cela à cause d'un Sanglier...

      END