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Haki la faute ?!

Haki la faute ?!




Seul dans les rues d'une ville sous le contrôle de criminels, l'homme marche sans but précis. Il rêvasse. Il pense à ce que venait lui dire cette bonne femme à propos des îles célestes, de la lame qu'il convoite temps mais aussi à sa femme. Cela faisait bien un an et demi qu'il ne l'avait pas vu, il espère qu'elle se porte bien. Des ces rues lugubres dont le sol est jonché par d'innombrables flaques de sang, l'homme pense au moyen qu'il allait utiliser afin de pouvoir mettre les pieds sur ces îles faites de nuages. Tant de questions auxquelles il n'a pas de réponses. Trainant des pieds, les mains dans les poches et sa capuche sur la tête, il démarche les ruelles d'une allure non-chalande. Qu'est ce qui le retenait désormais sur cette île ? Si le second d'un empereur ne souhait pas lui accorder la faveur de l'aider, qui le ferait ? Même si en réfléchissant, ce genre de problématique est assez logique. Elle est une pirate. Jonchant les trottoirs, la tête pleine d'idées brèves, il se dégotta un commerce au pied d'une place marchande composée par une fontaine dont la statue ai subit les dégâts de durs conflits.

Poussant la porte, enclenchant la sonnette d'entrée, il fait éruption dans la boutique affichant un air de passage à l'égard du commerçant tout émoustillé par la venue d'un étranger. A le voir, bon nombre de personnes n'ont dû passer le seuil de son échoppe.

« Bien l'bonjour étranger ! Que re..recherchez-vous ? Je peux vous aider vo..vous savez. Armes, drogues, alcool, mais aussi biens alimentaires, livres. »
« Je ne fais que passer. Je regarde seulement. »
« Très bien. Je..je..vous laisse faire le tour a..a..alors. »

A l'entendre, il n'était pas un pirate comme la plupart des individus présents sur cette île. Son dialecte puait l'aristocrate à plein nez ou du moins, l'ancien aristocrate. Qu'est ce qu'il foutait là, au beau milieu de tous ces pirates ? Ce genre d'homme doit se faire dévaliser pas mal de fois dans la semaine. Et ses étagères presque vides peuvent le confirmer. Les armes manques en nombre, les ressources vitales sont presque inexistantes et le chagrin de l'homme se remarque direct. Ce mec fait presque pitié à aguicher les premiers clients faisant éruption dans son bazar. Il semble effrayé par le pirate. Surement car il pensait à le voir à un nouveau braquage. Quel intérêt. Si les commerces existent, c'est bien pour faire vivre l'économie. Alors pourquoi dévaliser les étalages ? Il sentait sa peur à l'autre bout de la salle par sa transpiration abondante empestant l'atmosphère. Mais l'homme au masque allait lui faire plaisir, si ça pouvait le rassurer.

« Combien pour l'assortiment de flingues ? »
« Hum... De...Deux...Deux milles berrys... »
« Les flingues et les ceintures ? »
« Ou..oui..oui. Je vous offre même la to..to.totalité des mu..munitions si vous vo..voulez...»
« Bordel, mais tu te fous d'ma gueule ou quoi ??! »
« No..no..non ! Je vous assure ! »
« Mais ils sont neufs ! »

Jouer avec ses nerfs, il trouve ça amusant. Ce p'tit vieux était marrant.

« Excusez moi, je...je n'ai pas vendu depuis tellement longtemps. Tous ce..ces pirates ne font que voler ma boutique, je n'ai même plus assez de ressources pour faire vivre ma famille ...»
« Tss. Te laisse pas faire papy. Charge toi un flingue et défend toi. Ta famille n'a pas à subir ça. Sinon tu fais tes valises et tu pars d'ici. »
« No...non. Je suis établis ici depuis toujours. C...ça me ferait du mal de quitter cette endroit. »
« Comme tu voudras après tout, je ne suis qu'un étranger te donnant un bon conseil. Sinon, pour tout l'attirail avec munitions, j't'en donne 200.000 berrys. Pour toi et ta famille...»
« C'es...c'est vrai ? Oh merci !»
« Nan, c'pas vrai. »
« Ah... ?! »

Vraiment marrant ce vieux.

« Mais si c'est vrai ! Tiens prends les. Mais, je te conseil d'avoir un fusil chargé sous ton comptoir. Après, il te manque plus que les couilles pour tirer sur tes futurs agresseurs. »

Si il devait mourir ce serait fâcheux. Ce bon homme est un honnête personnage qui souhaite qu'une seule chose, nourrir sa famille. Si Juusei connaissait la même situation que lui vis à vis de sa femme, il remuerait ciel et terre afin de combler les manques financiers. Et si l'individu le menace, il se vengerait. Le pirate a grandit mentalement. Il se rend maintenant compte que ses crimes de voles ne menaient nulle part. Malgré que le vol ne soit permit que si la cible n'est autre que le gouvernement. Car ces gens sont eux mêmes des voleurs. Alors pourquoi ne pas les voler, hum ? Le fait est, que cet homme doit se défendre. A le voir, cela fait bien des années qu'il joue les victimes. Il est maintenant temps que ça cesse. Le pirate attrape le plus gros calibre en terme de fusil, le charge et le donne au magasinier ayant prit un coup de peur en le voyant agir.

« Tiens et défends toi bordel !»

Réceptionnant l'arme, le commerçant aux allures de couturiers acquiesce, la bouche bée. Enfilant ses deux ceintures pectorales munies de cinq flingues chacune, il repart en lui souhaitant bonne chance pour la suite.

Vraiment marrant ce p'tit vieux.
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« Bon allez, ciao l'ancêtre ! »

Quel drôle de personnage ce p'tit vieux. Rien que le fait qu'il se fasse voler toutes les semaines et le fait de vouloir rester par rapport à sa boutique étant soit disant une vieille enseigne, cela amuse le pirate. Une victime qui ne se défend pas après tant d'années et se laisse faire. C'est limite si son commerce ne porte pas le nom de "Volez moi, je ne dirais rien. Servez-vous tout est gratuit". Le respect mon grand, le respect. Rien de tel pour se faire entendre dans ce bas monde. Tu es une victime, tu as raison de te battre pour tes convictions. Mais si tu es en tort, tu t'écrase. Là, le vieil homme n'est autre qu'un honnête homme subissant un peu plus chaque jour, les attaques de pirates se faisant la guerre sur deux côtés de l'île. Cette fois, il est prêt à se défendre. En tout cas, c'est ce qu'espère l'homme au masque ...

Quelques mètres plus loin, le pirate perçoit de ses oreilles sournoises, des cries d'hommes courant en sa direction. Des pirates ? Surement. Des ennemis ? On ne sait jamais. Son crâne d'obus son sa capuche, il disperse sa présence dans une ruelle voisine, à l'abri des regards. Que veulent-ils ? C'est alors qu'ils s'engouffrent dans la boutique du vioc. Fait qu'il sache dire non à l'oppresseur et se défendre. Mais Juusei avait un mauvais pré-sentiment. Il n'avait pas la tête d'un tueur et si c'est la première fois qu'il va faire feu sur un homme, ça risque de tourner à la panique générale.

Quelle misère.

Les rejoignant au pas de course, le pirate ne donne pas cher de la vie du vendeur. Mais si il est toujours vivant, il ne donne pas cher de la vie des braqueurs. Vérifiant, que chacun de ses pétards soient chargés, l'homme se plaque pour la vitrine tout un jetant un coup d’œil par la fenêtre pour savoir ce qui s'y trame. Les armes ne sont pas en joues mais la tension est presque à son maximum. Le vieux commence à suer. S'il continue à être nerveux, il va commettre la pire connerie de sa vie; parce qu'il sera mort.

« Que..Que me voulez-vous encore ? »
« Ton stock le vieux. Aboule le matosse, t'es déjà en retard d'une semaine. On t'a laisser un délai et c'est déjà bien assez.»
« Dé..désolé, j'ai vendu la dernière paire de pistolet à un inconnu ! »
« On t'a dit quoi la semaine dernière ? On te laisse du temps supplémentaire pour te procurer les armes nécessaires ou c'est la mort assurer pour toi et ta petite famille. Le boss ne va pas être content d'apprendre que sa commande n'est pas là tu le sais ça ?»
« Ou..oui, mais je ne savez pas que vous désiriez le kit de pistolet qui était en vitrine la semaine dernière... »
« Ouais mais tu réfléchis un peu ? Si t'as pas c'qu'il nous faut t'essaye de garder un maximum de chose dans ton grigri pour qu'on puisse mater ceux qui nous cassent les bottes depuis maintenant trois mois. Alors soit tu ramène une caisse pleine d'armes maintenant, ou soit, j't'envoie une balle dans la tête direction le repos éternel. Tu choisis l'ancêtre. »

Des épées sortent de leur fourreau, des flingues font grincer leur loquet. Le pirate doit agir et vite. Débarquant dans le bazar, armes aux poings, il juge les oppresseurs en leur criblant le corps de plomb.
Les détonations retentissent et les cinq individus tombent à terre dans leur propre sang. Bien fait pour eux. Les enfoirés de ce genre, Juusei ne peut pas trop les voir. Apeuré, le magasinier qui s'était réfugié sous son comptoir à la vue du pirate sort de sa cachette, tremblant comme une feuille. Une nouvelle fois.

« Oh la vache...Oh la vache... OH LA VACHE ! Ma...Mais, c'est quoi ce BORDEL ??! Vous les avez tués ! »
« Bah m'dites pas merci surtout. J'vous sauve la vie, et vous m'criez dessus. Si c'est ça, moi j'repars... »
« Nan mais vous ne comprenez pas, vous savez à qui appartienne ses hommes ? A Hygor ! C'est un géant de deux mètres trente qui déracine des arbres avec son petit doigt ! Si il apprend que ses sbires sont morts dans MON magasin, je suis foutu ! Foutu,foutu, FOUTU ! »
« Hey oh ! On va trouver une solution hein ! »

Pas besoin de s'prendre la tête pour ça c'est vrai. Surtout que l'homme lui précise que le dénommé Hygor a sous sa botte pas moins de cent hommes.

Mais quelle misère ...

Quelques secondes suffirent à l'homme au masque pour trouver une solution quelque peu ... glauque.

« Écoute, aide moi à les transporter dehors, on va les enterrés sur l'espace à côté. »
« Oh lalalalala ! Ah nan nan ! Je ne participe pas à vos bêtises, vous vous êtes mis tout seul dans l'pétrain, c'est à vous de vous en sortir. Moi j'aide pas. »
« Moi j'te dis que tu vas aider ,car si ton molosse se pointe ici et voit ses pucelles dans ta boutique, c'est toi qui te ramassera tout. Moi j'serais bien loin à ce moment là. »
« Hum..Heu...Vu sous cet angle, je pense qu'un peu d'aide ne serait pas de refus, si tu veux bien ? »
« Et bah voilà ... »

Par chance, il avait une brouette dans l'arrière boutique ainsi que quelques pelles. Deux suffiront de toute façon. Entassé comme des cochons malades, les corps laissent échapper une odeur déchirant les sinus de chacun. Et le vieux se plaint. Mais Juusei n'hésite pas à lui faire la morale à chaque fois, car si il continue, il laisse tomber et il pourra crever tout seul.

Les pelles en mains, ils creusent un trou assez grand pour accueillir les cadavres. Malheureusement, pas assez grand. Il allait donc y aller par un autre chemin, beaucoup moins facile à assumer pour l'estomac.

« Ramène moi la machette que j'ai vue dans ta réserve. »
« Ah que..que... AH NON ! Non,non,non et non !  »

Une gifle, une morale, le voilà partit dans la réserve chercher la machette.
Et 1 !
2!
3!
4!
5!
...
22..
23..
24..
Et 25.
Voilà 25 bouts de corps fraichement découper pour leur bon emplacement dans leur tombe. Fallait que tous les éléments passes et si ça débordait, le vieux allait tasser. C'est dégueulasse, mais le pirate est prêt à faire le nécessaire pour ne pas se faire chopper. Maintenant, fallait reboucher.

« Aller, à toi de reboucher tout ce merdier... »
« Hey nan ! C'est dégueulasse, ça pue et en plus les mouches commencent à rappliquer ! »
« Tu rigole ou quoi ? C'est moi qui ai tout découper ! Tu crois que j'me sens comment en ce moment ? Ça y est j'ai mal au ventre... Au putain, j'crois que j'vais ... byyyyeurk !!! »

Et ouais c'pas facile avec le masque. Ça dégouline, mais il sait comment s'y prendre. Comme sous l'eau, il est en apnée et se rince le temps de quelques secondes. Pendant ce temps là, l'ancêtre rebouche ...

Putain, mais quelle misère ...
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Sueurs et douleurs, les deux hommes viennent de finir de reboucher la crevasse à coup de pelle. Oui, les deux hommes; au bout d'un moment le vieux s'est pété une lombaire. Le pirate a dû prendre la suite des opérations. Mais comme on dit, on n'est jamais mieux servit que par soi-même. Enfin bref ! Passons, car l'homme est énervé d'avoir fait le travail d'un autre. L'homme lui en veut, l'homme en a juste marre.

« Sers-moi un verre d'eau s'il te plait l'ancien. Ça m'a déshydrater de faire le job à ta place... »
« Qu..qu..QUOI ??? Wohwowo ! Attends,attends. C'est TOI qui les as buté ces types alors normale que ce soit toi qui te récolte toute la corvée concernant la disparition des corps ! »
« Quoi ??! Mais qu'est c'que tu rejettes la faute sur moi ? C'est toi qui te fous dans la merde pour rien. T'aurais payé ces mecs, ils auraient jamais voulus te coller une balle et sans ça, je ne les aurais jamais buté ! Et tu m'fous tes remords à la gueule encore une fois ? Nan mais je rêve ??!!! »
« Bah oui parceq'... »
« Ouais, ouais j'ai compris l'dégonflé. Sers moi, qu'on en parle plus. »

Il s'exécute sous la pression de l'homme au masque. Il garde en tête que c'est tout de même un pirate. Peut être qu'il l'aide, mais au moindre problème, il peut vite changer de comportement. Enfin, c'est ce qu'il croit. Mais Juusei n'est plus comme ça, il l'a aidé, et compte bien continuer si dans les prochaines minutes, le danger se fait sentir.

Un verre du robinet plus tard, le pirate se met à la fenêtre guettant les environs. Les hommes du dénommé Hygor sont absents depuis maintenant deux heures. Si ils ont l'habitude de faire leurs commissions et de rentrer directement après, l'embrouille est presque inévitable. Malheureusement, la vitrine est crade, laissant un visuel pas très net à l’œil. Il va donc falloir se fier aux bruits courants à l'extérieur. En plus de ça, la boutique n'inspire pas confiance. Le mobilier a l'air de dater de l'ancien temps, une attaque, et elle se retrouvera à l'état de ruine ça ne fait aucuns doutes. Le pirate a cette impression qu'il va se passer de quelque chose d'assez hard dans les prochaines minutes. Vous savez, le genre de sentiment qui vous dit de partir tant qu'il en est encore temps. Mais trop tard, il ne voulait pas avoir une mort sur la conscience.

« Dis, tu veux bien ... »
« Ta gueule putain ! »
« ranger la réserve avec moi ...  »
« Ils sont là ... »

Plusieurs hommes se positionnent devant le bazar, cachant même la lumière du soleil. Bordel, mais ils sont combien ?

« On sait que t'es là dedans vieillard ! Nos hommes sont partis il y a déjà plus de deux heures et ne sont pas rentrés au QG. Alors soit tu les as buter, ou soit ... on pense que tu les as butter. Alors sors de là, qu'on règle ça une bonne fois pour toute ! Hygor est là, et il a ramené toute sa clique ! »
« Très bien, bah j'arrive alors ... »

L'attrapant par le bras et se mettant à couvert il observe l'ennemi.
Non mais le mec il fait parler quelqu'un à sa place. Il a pas honte ? Monsieur s'croit trop puissant surtout.

« Nan mais t'es fou ?! Ils vont te massacrer ! Laisse moi réfléchir deux secondes. »
« Ah ouais ? La dernière fois que tu as réfléchis on a eu cinq morts sur les bras, alors non merci ... ! »

Mais pendant qu'ils discutent, le danger arrive et leur bavette est interrompue par de nombreuses détonations dévorant la façade du commerce. Ni une, ni deux, les deux hommes se faufiles derrière le comptoir, espérant être à l’abri. Malgré ça, les billes de plombs arrivent jusqu'à eux et percent l'établie en bois comme du gruyère. De la fumée, des débris, la boutique ne ressemble plus à rien et possède désormais comme porte d'entrée un orifice gros comme le poing d'un géant. Bien joué moray ...

« Il est toujours vivant ? »
« Ouais ouais !»
« Bordel mais c'est qui celui là ??? »
« Hey ! Heu ... Déclinez votre identité ... ! »
« Tai... »
« Heu ...Tai comment ? »
« Taibientomor, héhéhé »
« Aucune chance ! On est cent. Et à priori vous n'êtes que deux. Alors venez gentillement qu'on parle entre personne responsable. »

Pendant que Juusei tape la causette, le vieux lui balance deux rouleaux de dynamite et les allume dans ses mains.

« Putain mais tu fous quoi avec ça ??? »
« Bah je les gardais pour une occasion bien spécifique. Un peu comme celle ci en faite. »
« Mais .... keguhi...bordel ... de ... ET PUIS MERDE ! »

Les deux rouleaux voltiges par dessus la boutique, directement le troupeau de mouton.
Et KABOUM !
La déflagration détruit un peu plus le bazar mais surtout, explose quelques uns de cette bande d'idiot. On espère tous que Juusei a fait un maximum de dégat.

« Putain l'enfoiré ... Il a dézinguer un tiers de nos hommes avec sa merde !!!! CHEEEEEEEEEEF ! On fait quoi ? huhuhuhu »

Un tiers ça fait combien ? C'est vrai, le pirate n'a jamais été fort en calcul mental. En tout cas, on remarquera l'incroyable réflexion du vieux. Qui n'a pas réfléchit une seconde avant de lui balancer les bombes.
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« Bon fini de jouer. On sait que vous n'êtes que deux là d'dans. On peut y entrer en force quand on veut et si on s'y invite, ça sera pas joli joli. »
« C'toi qu'est pas joli joli. On s'rendra pas point ! »
« Bon bah on peut rentrer alors chef ? »
« Mais nan ! Bande de crétin ! SI on rentre ça sert à quoi qu'on soit venu ici ? Qu'est ce que le boss nous a dit ? »
« D'aller voir si nos potes étaient pas là bas ? »
« Et ??? »
« Et que si ils n'y étaient pas, ils étaient certainement mort car ce vieux peut a des as dans sa manche ? »
« Et ??????? »
« Et .... je ne sais plus. »
« ET QU'ON DEVAIT FAIRE PAYER CA A LEUR AGRESSEUR !!!!! OK ? »
« o..oo...ooo.....ok. »

Tandis qu'ils s'écharpent sur le simple fait qu'ils ne sont pas d'accord sur les ordres que leur boss leur a donné juste avant qu'ils partent; de leur côté, Juusei et le commerçant se prépare à la contre-attaque. Flingues chargés à max, grenade, fumigènes, fusils à pompes et autres mitrailleuses comptent bien faire parler les coups sur ces faces de bons à rien. Beaucoup d'entre eux porte des masques ? Pourquoi, personne ne sait sauf eux. Alors il fallait leur poser la question.

« Hey au fait ! Pourquoi vous portez tous des masques ? »
« C'est pas des masques ! C'est ... des couvres têtes ! »
« Ok, j'vois pas la différences mais de là où je suis, je peux remarquer que pas mal de vos gars n'y voient rien. C'est pas gênant ? »
« Tu racontes des conneries ! Moi j'y vois très bien ! »
« Il a raison chef, moi et les copains on y voit rien. »
« Mais ferme ta gueule Micky ! »
« Mais arrêtez d'vous plaindre non d'un chien ! Ma femme a passée 3 jours à confectionner ces masques pour un soit disant braquage qu'on devait faire. Là on a l'occasion de les mettre et vous trouvez encore des excuses pour ramener vos gueules et balancer d'la merde ? »
« C'est des couvres têtes !!!!!! »
« Si c'est ça, moi j'rentre ! »
« José ! Mais reste ici, les gars ne le pensaient pas ! »
« Oups, j'lai troué.... »
« Vous avez vu, c'est d'la merde ! »

...

« Bon, qu'est ce qu'on fait ? On les gardes ou on les enlève chef ? »
« Gardez les ! La femme de José a eu assez de mal comme ça à les faire ! »
« Mais il est plus là chef ... »
« Et bah enlevez les ! »
« Heu, j'ai pas tout compris, on les garde ou on les enlève en fin de compte ? » dit il en trouant encore plus son masque à l’œil droit.

Le pirate ne peut pas y croire, mais c'est bien vrai. Ce ne sont que des pirates de seconde zone qui doivent résider sur l'île depuis pas mal d'années. Et ces bras cassés ne font que se défendre face aux autres pirates qui menace l'île. Malgré ça, ils leurs manquent une cargaison et ils souhaitent l'avoir coute que coute. Il fallait trouvé une parade, alors quoi de mieux que de faire feu pendant qu'ils se prennent la tête ? Rien.

Une, deux, trois fumigènes arrosent le terrain, puis se relevant de leur comptoir, les deux acolytes mitrailles la fumée et ce, en quelques secondes. Juusei avec ses pistolets, le vioc au pompe. Et ça canarde. Perçant la fumée, les balles pénètrent la peau de nombreux hommes, criant à la douleur. Le vioc devient fou et balance tous ses chargeurs en quelques secondes seulement. Il vient d'exprimer sa colère envers ses bourreaux les punissant par ce qui le faisait vivre jusque là.
Sur cent types, il ne doit plus qu'en rester la moitié et encore, à vue d’œil, ils doivent être un peu moins. Le pirate ressent à ce moment un sentiment d'accomplissement, celui d'avoir aidé une personne en détresse. Même si cette personne semble à première vue complétement dingue.

Ils comptent leurs morts alors il ne faut pas les laisser se reposer. Il reste une grenade, la fumée commence à se dissipée peu à peu, c'est le bon moment. L'homme au masque l'a fait rouler sur le parquet du magasin, puis jusqu'au tas de mort entouré de quelques vivants. Elle se glisse sous le corps d'un macchaber, l'un la ramasse croyant que c'est une pierre puis prit par la peur, la balance sur l'un de ses collègues de sachant pas quoi en faire. Mais il est trop tard ...

BOUM !

Dix autres types rejoignent le ciel.

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Que faire désormais, ils essayent de se replier. Une autre occasion d'attaquer ? Ouaip.
Dégainant deux nouveaux bijoux de sa ceinture pectorale, il fait feu et s'élance vers eux la rage de vaincre en guise de guide. Ils ne sont plus que trente, ça devrait le faire, en tout cas, ça doit le faire. Le magasinier s'élance en même temps que lui et balance quelques séries de plombs. L'effectif ennemi baisse doucement mais surement. La trentaine se change en dizaine. Bientôt plus personne ne pourra l'emmerder et Juusei pourra continuer son bout de chemin.

Le pirate balance son avant dernier chargeur et dans l'élan de son excitation, ne surveille plus son protéger. Malheureusement pour lui, un monstre venait de sortir des ténèbres l'attrapant par le crâne et lui pressant la caboche jusqu'à ce qu'il arrête de se débattre. Dans la bataille, le pirate se retourne et voit son ami tomber des mains de celui que ces hommes appellent Hygor. Il termine l'homme qu'il tient entre ses mains à coups de crosse et fonce vers la masse au torse nu et au crâne dévêtu.

D'un saut de haine, il parvient à la hauteur de son visage et lui assène un premier coup suivit de nombreux autres. Ce qui semble ne rien lui faire. Il choppe le pirate par les mains et le fait réfléchir à ses actes par un coup de boule.

Glissant sur le sol comme une vulgaire pierre que l'on vient de shooter, il réside au milieu d'un tas de cadavres. Le nez en sang, il se relève avec beaucoup de mal. Ce type frappe fort. Désormais sur le champs de bataille, il ne reste que deux hommes. Seul un seul homme en ressortira vivant.

« Alors, c'est toi qu'a buté tous mes hommes hum ? »
« Ha...Ha....Ha...Ha...et ouais ... Ahahahah... »
« Très bien, je vais donc te faire payer. Tu n'en vois aucuns inconvénients hum ? »
« Fait à ta guise mon pote .... Ha..Ha..Ha... »

Le talon brisant le sol, le montre de deux mètres s'efforce vers sa future victime. Mais Juusei n'a pas dit son dernier. Et ses dernières balles allaient le confirmer. S'écartant au dernier moment par un effort le faisant souffrir, il lui tire deux coups dans le dos, une fois qu'il se retrouve derrière lui.

Il encaisse ça comme des piqûres de moustiques et se retourne vers le pirate, un regard froid mais également fou témoignant de sa force. Que va t-il faire ? Il ramasse par le pied, un de ses anciens sbires par terre et le balance à l'homme au masque. Cette fois, il ne peut l'esquiver. La vitesse couplé à la force de cet Hygor, font de Juusei la roche sur laquelle une mer déchainé vient brisé son écume. Oui, ça fait mal. Si il en ressort vivant, il repartira avec des côtes de cassés c'est certain. Mais il en ressortira vivant, car quelque chose le maintient en vie. Son ami. Si il a fait tout ça pour lui, il peut très bien le venger pour que sa mort ne soit pas là en vain.

Allongé sur le sol, il caresse la terre de ses mains tout en s'en mettant sur le visage pour sentir la sensation d'être six pieds sous terre. Une sensation qu'il ne souhaite pas connaitre avant plusieurs dizaines d'années. Mais Hygor ne l'entend pas comme ça. Il le récupère par le cou et le lève à hauteur de son visage.

« Une dernière prière avant de rejoindre le vioc hum ? »
« Va..te faire..foutre... »
« Mauvaise réponse. N'est ce pas hum ? »

Peut être pas. Le phénix lui écrase la terre qu'il gardait dans ses poings, en plein visage et en profite pour lui éclater les yeux avec ses pouces. Si il ne veut pas finir aveugle le jour où la mort viendra le chercher, il ferait mieux de lâcher le pirate. Ce qu'il fait. Un genoux à terre, les mains se frottant les pupilles, il cri de douleur. Et ce n'est rien à ce que Juusei à prévu de lui faire. Un élan de haine, de sentiment de vengeance vient s'écraser sur lui par les points de l'homme au masque. Frappant de plus en plus fort, de plus en plus vite, il ressent une sensation étrange décuplant la force qu'il détient actuellement. Mais ça, il ne le ressent que très brièvement par rapport à la haine qu'il tient à sa victime pour le meurtre de son ami.

« IL NE MÉRITAIT PAS CAAAAAAAAA !!!!! »

Ses poings saignent de plus en plus et Hygor allongé par terre ne git plus. Mais l'homme continue de frapper pendant cinq minutes consécutive jusqu'à ce que la boite crânienne de sa victime se brise.
Sans le savoir, c'est grâce à une force que seul très peu d'homme on la chance d'avoir, qu'il venait de réaliser un tel exploit ... Fatigué, il sent ses forces le quitter. L'évanouissement est inévitable suite à un tel effort et s'allonge paisiblement à l'inverse d'Hygor.

Malgré ses blessures il est heureux, son ami peut reposer en paix désormais.
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