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Kingdom of gold

Pfffffffffft.

C’était le seul bruit qui était sorti de la bouche de Volesprit depuis son atterrissage. Elle était allongée, et regardait le ciel. Au loin, on pouvait voir un espèce de point noir qui se déplaçait. Pas un oiseau. C’était trop gros. Et ça volait trop haut. Elle leva doucement son bras vers sa direction. Leva le poing. Et brandit son majeur, toute sa colère contenue dans ce geste, avant de frapper rageusement sur le sol.

Elle était allongée sur l’herbe humide, mais, en voyant que le temps se gâtait, elle décida qu’il valait mieux qu’elle quitte le coin. Si Dead End était bien le trou malfaisant auquel elle s’attendait, Il valait mieux qu’elle trouve un endroit où passer la nuit… avant qu’elle ne tombe.

C’était une île volcanique comme il y en avait d’autres dans le monde. Mais lorsqu’elle était en haut, elle avait vu une espèce de port, là-bas. Si Bondurant et Mahach étaient quelque part, c’était très certainement là-bas. Dead End. La ville de Wrath. Ils étaient à ça près. A une île près de Jack Calhugan. Et aucun moyen de la rejoindre. Elle se mit alors en marche. Le vent soufflait, et amoncelaient les nuages. Une fine bruine s'abattit sur elle lorsqu'elle entra dans la ville.

Volesprit s’avança dans la cité animée. C’était une ville de pirates, pour sûr. Des gens qui titubaient, des chopes, des manchots et des mendiants, et une fumée de harengs fumé qui s’introduisait dans son nez. Pour la seconde fois depuis qu’elle n’avait plus son masque à gaz, elle sentait l’odeur d’une ville.

Elle trouvait cela enivrant, l’odeur d’une ville. C’était comme si l’endroit essayait de communiquer avec elle. L’odeur de moisissure fermentée jusqu’à l’alcool, alliée aux relents de poisson pourris en disait plus long sur cette ville que n’importe quel carte ou guide touristique. L’expression « trou du cul du monde », ne pouvait être plus éloquente.Elle chercha dans tout les coins, mais rien n’y fait. Mahach et Bondurant étaient introuvables. Ils avaient probablement trouvé un endroit où dormir, une auberge.

La pirate s’assit sur un banc de bois pourri, réfléchissant à la suite des évènements. Ses habits étaient sales et en loque depuis la chute, et il lui fallait trouver de l’argent pour remédier à cela, en plus de se trouver un toit. Elle chercha dans ses poches. Un malheureux billet de cinq cent se pointa timidement. Un repas, et des poussières. Et bien, va pour le repas. De toute façon, le soleil se couchait déjà sur l’île, les bateaux ne quittaient plus le port, et les rues les moins occupées devenaient désertes. Des gars patibulaires faisaient mine de discuter dans un coin, mais Volesprit avait l’impression qu’ils la reluquaient. Il valait mieux se poser quelque part, et vite.

En face se trouvait une espèce de bar. Obscur, pas trop de lumière. le bâtiment suintait l'humidité, mais au milieu, un âtre réchauffait la salle emplie de chuchotements. Volesprit s’assit dans un coin du bar, sur un banc rembourré. Elle espéra que personne ne vienne la déranger. Mais c’était se voiler la face que de s’imaginer qu’un si joli minois passerait inaperçu dans un endroit pareil. Les gars de toute à l’heure lui emboitèrent le pas, et s’assirent à l’autre bout de la taverne, gardant un regard sur elle. Elle soupira. Voilà qui devenait problématique.

Un homme grisonnant et bedonnant, le barman, discutait avec des gens. C’était Louis, le tenancier du bar, et une connaissance de Jack. Volesprit le fixait, attendant qu'il vienne lui prendre sa commande. Il jeta un regard de travers en direction de la fille, qui leva les sourcils en réponse. Il rétorqua avec un haussement de sourcil, perplexe. Une véritable discussion de sourcil. Il héla alors une serveuse, servant quelqu’un d’autre. Il lui dit quelque chose que Volesprit n’entendit pas depuis son coin. La pirate jeta un coup d’œil en direction des trois abrutis. Ils la fixaient sans aucune vergogne, maintenant.


« Ils te dérangent, chérie ? »


Volesprit la tête. Bigarrée, bariolée et couverte de maquillage, la femme d’un certain âge était rajeunie par sa poitrine ferme mais généreuse. Son rouge à lèvre rouge sang et le fard sombre rendait un air de psychopathe. Volesprit sourit. Elle sentait qu’elles étaient sur la même longueur d’onde.

«Pas le moins du monde, madame, j’ai l’habitude... Mais, merci de me le demander. »

« Y a pas d'mal. C’est des flibustiers comme on en voit partout sur c’te partie Grand Line. Bienv'nue à Dead End, au fait. »

Volesprit haussa un sourcil, dont la manière n’est pas sans rappeler celle de Louis, tout à l’heure.

« En général, on ne demande pas à Louis de venir te servir. Et sûrement pas de cette façon.  Louis, on le respecte, dans le coin. Si tu n’étais pas mignonne à croquer, les gars ici présents (elle désigna un groupe de gorilles patibulaires accoudés près de la porte) t’auraient sagement recommandé la porte. Alors, qu'est ce que ça veut manger?»

« Le poisson est frais ? »

« Tu m'as l'air d'avoir faim. Les soles et le rouget son frais. Je t’émiette ça dans l’potage et je t’en fais une soupe de poisson ? Vu ta petite tête, sucre d’orge, je pense que tu as besoin de vitamines. »

Volesprit opina du chef en signe de reconnaissance.

« Si vous avez un verre du n°8 de Bardan Bolger pour faire passer, ça serait sublime. »

La barmaid rit à gorge déployée, dévoilant une rangée de dents irréprochables. Etonnant, pour troquet pareil.

« Haha, ici, à Dead End, On a même le n°9. Je le connais personnellement
(elle insista sur l'adverbe), l’vieux Bolger. Si tu savais les saloperies qu’il faisait macérer dans sa bibine…(elle jeta un regard vers le trio) T’es sûre que tu veux pas qu’on les vire ? »

« J’ai pas d’argent pour passer la nuit dans une auberge. Ils vont me guetter à la sortie de toute façon. Mais… ne vous inquiétez pas pour moi. J’ai une petite idée. »


« Hmmm ? »

« Je reviens tout de suite.
(Elle sortit son billet de cinq cents) Je paie d’avance, si ça peut vous rassurer. Gardez la monnaie. »

Volesprit s’avança d’un pas décidé vers la sortie, faisant un clin d’œil au groupe au passage. Ils la suivirent presque immédiatement. Des sueurs froides coulaient le long du dos de la jeune fille. Elle était sur Grand Line. Et si ces gars là étaient bien plus forts qu’elle ?
Elle s’arrêta au milieu de la cour devant le troquet.

« J’vais vous dire, les gars.  Ça fait un moment que vous m’reluquez. Et je trouve ça passablement énervant. Je suis naufragée, sans fric. Vous perdez votre temps avec moi. Tirez-vous où j’vous défonce. »


Les trois gars se déployèrent en arc de cercle. Le gars du milieu sortit un couteau qu’il balançait d’une main à une autre. Volesprit serra les dents. Les gens s’attroupaient par la fenêtre, mais personne ne sortait du bouge. Merde, elle n’avait même pas son pistolet. L’autre abruti de la Translinéenne le lui avait confisqué. Mais, pas de problème.
Elle fit un pas en avant, vers son aggresseur. Les deux ailiers sautèrent sur elle pour la plaquer, mais il était trop tard. Ils étaient par terre, en train de se regarder, se demandant où elle était. Un craquement d’os répondit à leurs interrogation, tandis que la bouche de l’homme au couteau formait un O, son exclamation de surprise piégée à jamais dans sa gorge. Elle sauta avant qu’il ne s’effondre. Et fit un salut théâtral en ramassant le couteau. Elle avait surestimé ses aggresseurs, mais maintenant, c’était fini.

« Donnez moi votre fric. »

Une des brutes sourit d’un air mal assuré.

« On est deux, t’es toute seule. »

« Hon-hon. Vous étiez trois, et il avait un couteau. Maintenant vous êtes plus que deux, et c’est moi qui suis armée. (Elle avança d’un pas vers lui, en ignorant intentionnellement l'autre agresseur. Il recula d’un pas) Fais pas le con. Donne moi ton fric. »

L’autre antagoniste tenta de la prendre par derrière, mais Volesprit l’avait vu tenter de quitter son champ de vision. Mais une flaque d’eau dévoila sa tentative de la prendre par derrière, et, avec la vivacité d’un démon, Volesprit évita la charge de très près. L’homme se retourna, mais il était trop tard. Il sentait que quelque chose de lui avait frappé la nuque. Il tenta de retirer le couteau, mais le sol s’approchait de son visage. Et il fut pris d’une trop grande lassitude pour bouger.
Volesprit enjamba calmement le corps. Maintenant, tout le monde regardait la scène par la fenêtre.

« Bon. T’as combien de berrys sur toi là ? »


« J...j'ai rien. »

«Pfffffff… Ben alors je fais quoi, j’te tue, toi aussi ? Me faut un endroit pour dormir. T’es sûr que t’as pas 2000 boules sur toi ? Certain ? Tout le monde a un peu d'argent dans la poche. C’est pas bien de mentir, tu sais ? »


Volesprit roula des yeux et secoua la tête, comme si elle tançait un gamin. L’homme ne savait pas quoi faire. Il avait envie de détaler, mais la peur le paralysait. Et quelque chose, au fond de lui, lui disait que cette femme serait parfaitement capable de le rattraper. Mais la voix douce de la petite femme coupa court à ses réflexions.

« Jette ton manteau. Cours très loin. Que je ne te revois plus jamais. »


Il partit sans demander son reste. Elle ramassa la veste, et fouilla les malheureux. Cinq mille berry en tout. C’était amplement suffisant. Du bar, une femme ouvra la fenêtre.

« La soupe est prête ! »
fit-elle.

« J’arrive ! »


    Norman se déplaçait dans la rue, pensif, concentré sur un élément définitivement important pour sa vie future. Le directeur lui avait bien tout expliqué. S'il ne ramenait pas un gladiateur capable d'attirer du public, voir simplement capable de se défendre pendant plus de deux combats, les choses ne se passeraient pas très bien. Et sur une île de pirates, les dangers lorsque l'on fait mal son travail ne s'arrêtent pas à être viré. Les indemnités sur Dead End, c'est une véritable légende. Ainsi le trentenaire hésitait. Fuir l'île serait certainement une bonne solution. Bien sûr la plus pratique serait de trouver un combattant légèrement plus efficace que les trois derniers, vaincus en six minutes -au total-.

    Seulement trouver un bon gladiateur, c'est une tâche beaucoup plus difficile de nos jours. Alors oui, la vague de piraterie provoque une net augmentation dans le total de guerriers, cependant ils préfèrent partir à l'aventure plutôt que se taper dessus dans une arène. Et même si aujourd'hui la profession de gladiateur a bien évolué, avec même des prix à gagner, elle garde une mauvaise réputation. Les gens ne sont même pas au courant que l'on peut très bien participer à quelques combats, récupérer son argent, puis partir en toute tranquillité. Fini l'enfermement dans des cachots avec colliers explosifs. Aujourd'hui le combat d'arène, c'est principalement du glamour.

    C'est dans de tel moment, lorsque l'on est bien trop occupé dans ses pensées, qu'une capacité latente s'éveille. Celle de se rendre exactement à l'endroit que l'on souhaite atteindre, sans pour autant remarquer que l'on a bougé. Alors que l'esprit de Norman cherchait une solution à son problème d'emploi, ses jambes, elles, cherchaient un moyen d'utiliser sa paie. Elles trouvèrent rapidement le chemin d'un bar.

    ________________________

    Le pauvre homme était penché devant son verre, assis tristement au comptoir, lorsqu'une demoiselle décida de se faire remarquer. Il fut le premier à suivre l'action depuis la fenêtre, espérant trouver un peu de joie en regardant une jeune femme se prendre un poing dans la tronche. Il trouva quelque chose de très différent. Une combattante. Pas une quelconque clodo comme on en trouve tant sur Dead End, mais quelqu'un de naturellement douée. Et surtout quelqu'un capable de rameuter une bonne partie des truands de l'île. Rien que pour voir un bout de femme s'agiter sur une scène. Si la scène avait la forme d'une arène et que Volesprit garderait la plupart de ses vêtements, l'effet serait très certainement le même.

    Ainsi Norman retrouva sa place lorsque le spectacle fut terminé. Et autour de lui, tous les clients faisaient de même. La gamine était efficace, c'était certain. Faire s'éloigner une telle bande d'alcooliques de leurs verres, ce n'était pas donné à tout le monde. L'employé attendit quelques secondes, préférant ne pas la déranger tout de suite. S'il était motivé pour lui parler, se prendre une dérouillée ne faisait pas partie de ses plans. Finalement le PNJ se leva, tenant une choppe dans chacune de ses mains, s'installa -avec l'air de confiance le plus puissant qu'il possédait- en face de la pirate et demanda calmement.

    - Ca te dirait de tabasser des crétins pour des berrys ?

    Et sans plus d'informations, il déposa le verre devant Volesprit.
      L’adrénaline était une drogue aux effets secondaires immédiats, mais durables. Palpitations, stress, tremblement des mains. Des difficultés à respirer correctement. Assise devant son bol de soupe, elle avait à peine la force de soulever sa cuillère.  De loin, la serveuse lui demanda si tout allait bien d’un coucou de la main. Elle appréciait la serveuse. Elle pourrait être une grande amie, dans le cas où le séjour à Dead End se prolongeait. Et si, justement, il se prolongeait ? Si Mahach se contentait de terminer la route seul ? Volesprit secoua son verre en rajustant son bracelet. C’était celui qui lui avait fait Mahach. Tiendrait-il sa promesse en lui en offrant un nouveau ? En tout cas, si Bondurant et Mahach la cherchaient, ils feraient mieux de se dépêcher. Elle avait à peine de quoi se payer le repas et la nuit.

      C’est pourquoi l’homme qui s’assit en face d’elle n’était pas, pour ainsi dire, considéré comme une menace. L’air chafouin, son nez épaté et légèrement rosé par l’alcool laissait apparaître des reliquats de tâches de rousseurs, symbole d’une jeunesse à jamais perdue. L’homme avait l’air d’un monsieur tout le monde ayant fait l’erreur d’atterrir dans cette ville de boucaniers aguerris. C’était l’apparence qu’il semblait donner de prime abord, mais son assurance et ses manières directes laissaient penser qu’il n’était pas aussi chétif qu’il voudrait le faire croire.

      La jeune femme écouta la proposition, et observa avec attention le verre proposé. Elle approcha son nez du contenu. Hmmm. Les relents âcres d’un vieux rhum dont l’arrière-goût de mélasse agressait les papilles de Volesprit. Elle claqua la langue pour re-concentrer les arômes vers le palais. La jeune femme sourit en reposant le verre, ses pommettes hautes légèrement rougies par la chaleur ambiante et le combat passé.

      « C’est du rhum de South Blue. C’est pas mon préféré, mais merci pour l’attention. Donne-moi un prix intéressant et un lieu de rendez-vous, et si je suis intéressée, je te revois demain. Il m’est arrivé un sacré bordel aujourd’hui que j’essaie encore de démêler, donc j’voudrais bien rester seule un petit moment si ça te dérange pas. »

      La discussion terminée, Volesprit paya l’addition. Reviens-nous vite, fit la serveuse. Avec plaisir. Si elle arrivait à se trouver un endroit sûr où passer la nuit.  Volesprit rejoignit des allées animées, les seuls endroits relativement sûrs d’une ville qui ne dormait jamais. Les maisons de bois sombre semblaient encore plus vermoulues la nuit, comme si tout Dead End menaçait de tomber d’une nuit à l’autre. Elle trouva un endroit pour dormir. Pension Poune. Elle entra dans le bâtiment, qui semblait plutôt propre.

      « Bonsoir. »


      Au comptoir, une vieille dame lisait le Mondial. Amusant, que quelqu’un sache lire, et de surcroît, ait envie de lire les nouvelles du monde dans cette ville de rustres carpe diemistes. Elle ne répondait pas.

      « Je voudrais une chambre pour cette nuit, s’il vous plaît. Seule, si possible. »

      La dame était corpulente, et ses bajoues frémirent lorsqu’ils levèrent la tête pour voir la courte pirate en face d’elle.

      « Seule ? Ben voyons. »

      « Je suis une pirate, et je doit rester sur Dead End pour un moment. Est-ce que vous avez une chambre, où est ce que je dois aller chercher ailleurs ? »


      « Ah, désolé.  Non, non… Excuse-moi, jeune fille, je te prenais pour une de ces filles de joie qui trimballent leur joli minois dans les hôtelleries pour se chercher des clients. Oui. J’ai une chambre pour toi. Voilà. As-tu des gages ? »


      « Pardon ? »


      « Quelque chose de précieux que tu peux laisser au comptoir. Vu que t'es une pirate, un Log Pose, par exemple. Sinon, il faut payer d’avance. Je te propose ça parce que les gens n’aiment pas payer d’avance, dans le coin. »


      Volesprit fouilla dans ses poches. Rien de bien important… Quoique… elle sentit un objet rond dans sa poche. Elle le sortit. C’était le Log Pose de Mahach ! Celui de l’île avec les adorateurs du Log. Un espèce de torque doré avec une boussole posée dessus. Mahach le lui avait filé, elle ne savait plus trop quand ni pourquoi. Bref, elle l’avait sur elle maintenant.

      « Oui, ça, par exemple. Belle facture, d'ailleurs. »

      « Merci, mais non. Je préfère payer d’avance. Ça sera pour la nuit. »

      La vieille dame haussa un sourcil. « Ah, bah fallait le dire tout de suite ! Pour une nuit, on ne fait pas de gages. C’est surtout pour les chenapans qui prétendent dormir pour la semaine, et qui partent le sixième jour sans jamais revenir. Mais pour une nuit c’est bon. Mille cinq cents berries s’il te plaît ! Merci. Voilà la clé, dernier étage. »
      Volesprit frissonna, et se rendit compte que la porte était ouverte. Elle la ferma, mais en vain; La jeune femme avait toujours froid.

      « La douche, c’est où, s’il vous plaît ? »


      La vieille dame posa son journal. Décidément, cette visite était pour le moins atypique.

      « Une douche ? Eh bien, je pensais être la seule femme à connaître ce mot là ! Mais visiblement, non. Eh bien, demain matin, je dirais à Geoffrey de chauffer de l’eau et de te monter une grande bassine, un seau et du savon. Il est parti faire les courses et il risque de revenir tard, donc c’est pas la peine d’attendre aujourd’hui. »

      « Merci beaucoup. Le plus tôt possible sera le mieux, merci. »

      Volesprit monta donc à sa chambre. Une torche illuminait une pièce à la peinture blanche noircie par l’humidité et les toiles d’araignée. Volesprit secoua le lit, chassant les divers parasites qui y ont élu domicile, avant de s’y allonger, pensive. Était-ce une bonne idée de faire des combats ? Probablement pas. Mais tôt ou tard, elle sera obligée de se confrontée à des gens de Grand Line. Alors autant commencer tout de suite.



      Dernière édition par Volesprit le Mer 19 Fév 2014 - 23:20, édité 1 fois
        Volesprit s’endormit sur ces questions, et se réveilla avec leurs réponses. Un espèce de colosse au longs bras portait la bassine. Chose singulière pour la femme ; il possédait deux coudes.Volesprit ne connaissait pas la tribu des Longs Bras, aussi préféra-t-elle ne pas faire de remarques, remerciant l’homme de lui avoir apporté le nécessaire pour la douche. L’eau chaude était contenue dans une cuvette ; Volesprit n’avait plus qu’a compléter la bassine d’eau froide à sa guise. Et doucement, la crasse et la suie laissèrent place à une peau douce et pâle, et de vilain petit canard, la jeune femme devenait un cygne. Ses cheveux ne se démêlaient que difficilement, mais l’absence de peigne lui empêchait de s’occuper sérieusement du problème. Une fois terminée, elle contempla ses anciens habits. Hors de question qu’elle remette ces habits sales et souillés qu’elle n’avait pas changé depuis plusieurs semaines. Elle pouvait mettre à profit ses derniers berry… Combien lui en restaient-ils ?
        Trois mille. Bien. Elle appela Geoffrey.

        « Monsieur Geoffrey ! »


        L’homme s’avança jusqu’à la porte, avec un grand sourire édenté.

        « Ouiiii ? »


        « Vous pouvez me rendre un petit service ? J’ai besoin de nouveaux habits. Voilà deux mille berry, si vous me trouvez quelque chose de bien en taille S, je vous en file cinq cent. Et vous gardez la monnaie. »

        Sitôt dit, sitôt fait. Elle se rassit dans son bain, et attendit que le brave lui ait ramené des habits corrects. Un pantalon noir, et un débardeur gris. Elle mit sa cape par-dessus (que la sueur n’avait pas atteint), et partit.

        « Eh bien, ma p’tite demoiselle, vous partez déjà ! Vous avez encore deux heures, vous savez ?»


        « Merci pour tout, madame. Je tiens juste à dire que je me suis trouvée du travail, et il se peut que je revienne ce soir. »

        La vieille dame laissa paraître un sourire auquel il manquait deux dents, avant de reprendre son journal. Visiblement, un dentiste aurait fait fortune à Dead End.

        « Eh bien, c’est une bonne chose ! Revenez-nous vite. »

        Elle dévala la grand’ rue, conduisant directement à l’un des principaux centres d’attractions de Dead End, et, dernièrement, le seul recours juridique : l’Arène.

        L’endroit était d’un cosmopolite virant à l’absurdité ; comme si Dirty Harry avait décidé de se mettre au néo-classicisme. On pouvait voir les gradins remplis de gens, pirates couverts de sueur et de testostérone prêts à prendre leurs paris. En bas, se déroulait un combat d’une agressivité sauvage. Deux hommes à la carrure athlétique luttaient avec violence. Mais elle détourna son regard du combat, ayant remarqué une silhouette familière, encadrée par deux hommes à l’allure patibulaire.  C’était le gars d’hier.

        « Eh, puisque j’vous dit qu’elle va venir ! Une fille j’vous dit. Et pas une péripatetipute. Une vraie pirate, pure et dure. J’l’ai vue entrer toute seule dans un bar, et elle a massacré quat’ gars j’vous dit, quat’ gars »


        Volesprit rejoignit la conversation. « Et je suis prête à m’en faire d’autres, si vous voulez. C’est ici, c’est ça ? »

        Un des grands, le visage barré d’une cicatrice, dévisagea Norman.

        « C’est bien elle ? »


        « Oui boss. Mademoiselle ? »


        Elle eut un sourire distrait. « Volesprit, fit-elle évasivement. Bon, expliquez-moi un peu ce qui va se passer. »


        «Bon, on s’est dit ce qu’on s’est dit, hier soir, pour les prix, et pour tout le reste. Tu seras payé à la fin de ton combat. L’annonceur va annoncer les deux gars qui entrent, avant que vous combattez. Quand tu rentre, essaie de faire du show, de te vendre un peu. Plus les gens parient sur toi, plus on a de bénéfs : plus TU as de bénéfs. Donc faut que t’aies la classe. »

        « Et je commence quand?»


        «Eh bien, tout de suite.»


        «PIRATES ET MESSIEURS, BIENVENUE A L'ARENE DE DEAD END POUR CE NOUVEAU COMBAT EN PRESENCE DE NOTRE FAVORI, HOMME REQUIN, HOMME REQUIN MARTEAU, ET HOMME COMPLETEMENT MARTEAU ! 10 VICTOIRES ET SEULEMENT DEUX DEFAITES, VOICIIIIII FRANK FLANNIGAN !»


        Kingdom of gold Hammerhead+head

        Volesprit s’avança, et regarda l’assistance avec une sensation de malaise croissante. L’homme-poisson devant elle, respirant bruyamment. Il était visiblement en colère, qu’on lui avait fait une mauvaise blague. Lui ? Contre cette petite fillette ridicule ? Il s’avança d’un pas décidé.
        La jeune femme quand à elle, semblait paralysée par les gradins. Mais elle prit une grande bouffée d’air. Que ferait Mahach dans une telle situation ? Elle sourit d’un air assuré, avant d’enlever de jeter sa cape dans les gradins. Un hurlement parcourut l’assistance, tandis que le lutteur avait déjà parcouru les trois quarts de la distance. Volesprit s’avança alors vers lui.
        Volesprit ne le quitta pas des yeux, avant de sauter brusquement à hauteur de sa tête à la fin de sa charge. Frank avait à peine eut le temps de voir le pied de Volesprit s’écraser sur son visage plat. Cela eut pour effet d’arrêter net l’animal. Un murmure parcoura l'assistance.

        « C’est bien ça. Tu sautes partout. Mais on va voir si tu vas encore danser, dans deux minutes. »


        Il enchaîna avec un direct droit dans la tête de Volesprit. Il était légèrement lourdaud, et elle mit à profit sa rapidité en attrapant sa main droite au vol, lui assénant un coup de genou droit dans le coude. Un craquement sinistre s’entendit, suivit immédiatement d’un gémissement grave.

        « Ahhh, tu vas m’le payer, salope ! »


        Volesprit recula pour éviter une gifle violente, mais trop tard. Une oreille siffla, et le temps s’accéléra. Frank lui agrippa la gorge bien trop vite pour esquiver. Sa respiration se fit soudainement très difficile, et son pouls de plus en plus fort. Ses mains se crispaient sur le bras gauche encore valide de l’homme poisson, mais rien n’y fait. Quelques secondes. Sa vision commençait à se brouiller…

        Non.

        Elle contracta son abdomen, réussissant à accrocher le bras avec ses pieds. Et avec le désespoir de
        l’agonie, tortilla son corps comme un serpent. Le corps de l’homme poisson avait certes un grande rigidité, mais le bras de l’homme-requin ne résista pas aux torsions imposées par le corps de Volesprit, et dût alors lâcher prise. Mais Volesprit ne quitta pas pour autant son bras gigantesque. Et Frank ne pouvait pas se servir de son bras droit cassé pour empêcher Volesprit de s’enrouler autour de son bras gauche pour le lui casser également.  Volesprit ne descendit que lorsque Frank tomba à genoux sous le coup de la douleur. Le poisson n’arrivait pas à concevoir une chose pareille.

        « Comment t’as réussi à faire ça ? »


        Volesprit fixa l’homme-marteau droit dans les yeux. Même à genoux, elle faisait à peine sa taille.  Elle lui ficha son pied dans la tête.

        « Comme ça. Au suivant. »


          Dans un élan de masculinité à faire pâlir un gorille, Norman sa cacha les yeux pendant tout le combat. Il essaya bien de voler des regards à quelques instants, mais le simple fait de voir des poings s'envoler dans tous les sens le décourageait. Le recruteur avait désormais entièrement associé l'issue du combat avec celle de ses genoux. Et s'il se fichait pas mal de voir la jeune fille survivre, il possédait un certain attachement pour les parties de son corps. Particulièrement celles lui permettant de fuir les pirates en colère. Sur Dead End, une telle activité est presque considérée comme professionnelle.

          Lorsque les acclamations explosèrent, Norman préféra demander à son voisin le résultat avant d'ouvrir les yeux. Ce dernier ne comprenant pas, lui expliqua en détail les résultats de son opération du tibias passée le matin même. Les jeux de l'arène lui servait pour célébrer une opération au parfait déroulement parfait. Quand le PNJ principal compris que son interlocuteur ne parlait ni du tibias de la gamine, ni de celui du poisson, il décida d'ouvrir les yeux pour l'insulter. Une action qui lui permit d'assister au dernier coup de Volesprit.

          Après un court moment de joie où il tenta d'embrasser ses genoux, Norman essaya de se précipiter dans l'arène pour féliciter sa combattante, avant de se rendre compte qu'il n'y avait aucune raison. En plus ça briserait l'image d'entrepreneur confident qu'il avait réussi à créer au fil des années. Bientôt le second affrontement commencerait. On attendant d'un débutant non pas qu'il gagne un combat, mais qu'il soit capable d'enchaîner sur un second. Là alors, il aurait le droit à une pause. Ainsi la tension restait présente. Incapable de regarder le spectacle, Norman ne connaissait la valeur de sa protégée. Peut-être qu'elle avait gagné par chance ? L'homme poisson s'était certainement fait mal en glissant. Ou une mouette lui était tombée dessus. A mesure que le doute envahissait l'homme, la testostérone remplissait notre cadre.

          ______________________________

          Nous nous retrouvons maintenant dans les vestiaires de l'arène. Aménagés pour ressembler étrangement à des prisons pour gladiateurs, ces derniers donnait un côté typique à la scène. D'immenses types étaient assis sur les différents bancs -installés par le syndicat-, ils essayaient de paraître le moins cliché possible. Ca ne fonctionnait pas très bien.

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          Lorsque le grand bonhomme se leva, le reste de l'assemblée arrêta soudainement les discussions. Il se trouvait au milieu de la pièce, le visage plongé dans l'ombre, et commença par faire le tour de la pièce du regard, faire comprendre à ses confrères qu'il allait parler. Et surtout qu'il fallait écouter.

          - Vous voyez ça les gars ? Une gamin entre dans l'arène et se permet un tel comportement. Se permet de salir le noble art du gladiateur avec toutes ses parties féminines. On va pas laisser quelqu'un avec les cheveux aussi longs faire sa loi dans notre domaine.
          - Heeeeu
          - Sauf toi, Edgar, on sait tous que c'est une perruque.
          - Mais, mais, non, hum, c'est
          - C'est pas grave Ed', on t'aime comme tu es. La confiance en soi c'est important dans la vie... Bon, Boris, c'est à toi de combattre. Casse lui la gueule à cette malotrue.


          Kingdom of gold Images?q=tbn:ANd9GcTCb5U2f-7NN8h6vkR-UcrQSpSQMKHSYkr4d2BYaagY4LVsLpwq5fdFgUWmUg

          - ET BIEN MES AMIS NOUS VENONS D'ASSISTER A UN COMBAT D'ANTHOLOGIE, LA NOUVELLE SE TROUVE ETRE PLUS RÉSISTANTE QUE NOUS LE PENSIONS ! CEPENDANT VOILA VENIR LE SECOND COMBATTANT, LE DEUXIÈME MEMBRE DU DUO ANIMAL, LE PLUS FÉROCE DES HUMAINS, LE PLUS MUSCLÉ DES TIGRES... BORIS LE FEEEEEEEELIN !

          Accompagné de son masque de prédateur, Boris entrait maintenant dans l'arène. Plaçant ses mains devant sa bouche pour former -dans une position des plus ridicules- de nouvelles dents, le gladiateur était prêt. Toute la force de sa technique allait bientôt transparaître.

          [Boris a 350 dorikis, donc un ennemi légèrement plus coriace que le précédent ! J'te précise ici qu'il combat en se servant de ses deux mains comme une mâchoire pour "mordre" l'adversaire]
            Spoiler:

            Un peu plus malin, il ne chargea pas et se plaça à quelques mètres de Volesprit.
            Volesprit  arqua ses jambes, analysant les points faibles de son adversaire. Elle pencha légèrement la tête et se mit en position défensive, ses mains en avant, son menton baissé. Boris rugit. Il se détendit, tourna autour de Volesprit en beuglant de plus belle. Il leva les bras. Le public l’acclama.  Volesprit roula des yeux, excédée par ce comportement puéril.. L’enfoiré essayait de gagner le cœur du public. Toujours les mêmes, ces hommes, à vouloir savoir qui a la plus grosse. Même contre une fille. Vraiment, quelqu'un était en train de compenser pour quelque chose. La pirate décida alors qu’il était temps de passer à l’offensive en sautant sur lui, tentant un coup de pied aérien comme sur Frank.

            Mais ça ne marcha pas comme prévu. Le combattant expérimenté, qui avait bien observé le style de Volesprit, avait prévu une attaque de ce genre. Il attrapa la jambe en plein vol de ses deux mains.  Volesprit sentit une douleur fulgurante qui failli lui retourner les yeux dans la tête… Comme si quelque chose s’enfonçait dans sa jambe. C’est alors qu’elle vit Boris transpercer la chair et les muscles de la jambe de Volesprit comme du beurre. Il avait utilisé sa technique des « Dents du Tigre », célèbre dans tout Dead End, depuis qu’il avait réussi à l’utiliser sur le palpitant d’un malchanceux.  Il avait grâce à l’exploit, gagné le surnom « d’Arrache-Cœur ».

            Volesprit se dégagea en frappant du talon de son pied valide sur les mains du lutteur ,ce qui la fit tomber dans la poussière. L’homme-tigre la laissa se relever, maintenant confiant de l’issue du combat. Volesprit claudiqua en arrière et attendit l’attaque. L’odeur de la sueur l’enveloppait, les acclamations du public l’assourdissait, et le soleil l’aveuglait, et elle parait tant bien que mal des coups de pieds et des coups de poings vifs et sournois qui lui sapaient le moral et le physique. Boris décida alors de rompre le rythme en lançant un direct de sa droite. Mais Volesprit changea radicalement de stratégie l’évita… En avançant sur lui.  Volesprit profita de l’effet de surprise pour frapper droit dans l’aisselle droite de Boris avec deux doigts. L’aisselle regroupant un réseau nerveux important, la douleur était comparable au Shigan du Rokushiki, paralysant Boris de par la douleur induite. Elle enchaîna avec un crochet droit dans le menton, et un direct dans les côtes qui le fit reculer de deux mètres. Le bruit sec et écoeurant des côtes flottantes brisées se répercutait dans l’arène, presque immédiatement suivit du hurlement de douleur de l’Arrache-Cœur. Les deux belligérants haletaient, maintenant. La rage pouvait se sentir, se lire dans leurs regards respectifs. Volesprit fixait intensément le tigre, son corps tout entier bougeant au rythme de ses poumons essoufflés. Boris grognait en lui retournant le regard. Il leva lentement son bras, son pouce à l’horizontale. Et progressivement, il le leva.  Ce mouvement fut accompagné d’huées et de hurlements. Le peuple était venu voir du sang. Et ils étaient déçus. Volesprit serra les dents. Elle ne pourrait pas faire un combat de plus avec sa jambe blessée.
            Volesprit sortit de l’arène par la grande porte par laquelle elle était entrée. Là-bas, elle vit son manager. Elle boita vers l’homme au visage chafouin. Sa voix était froide, trahissant un soupçon de fatigue.

            « Deux combats. Filez moi ma paye, que je puisse dormir et me soigner. Considerez ça comme une espèce d’annonce. Faites de la pub autour de Dead End, faites parler de moi. Je reviens dans sept jours, le temps que cette saloperie de se soigne. »


              L'ombre dans les vestiaires n'en revenait pas. Il venait de perdre un second gladiateur, et un type qu'il supposait efficace qui plus est. Ce n'était pas simplement la tristesse d'être humilié par une gamine qui le dévastait, mais le choc procuré par la vérité : il ne pouvait pas faire confiance à Boris. Et si l'on ne peut même plus se reposer sur un type à tête de tigre pour tabasser une jeune fille, le monde va mal. Pour accompagner sa fureur intérieure, l'énorme guerrier décida de pulvériser un banc d'un rapide coup de bras. La seule utilité fut de surprendre quelques uns des combattants encore présents. La situation quant à elle ne s’améliora pas beaucoup. Au moins maintenant il ne se piquerait plus sur le clou mal placé qui ornait l'ancien meuble.

              Dans un moment de rage digne d'un super-méchant, il se leva pour partir affronter la demoiselle lui même. Puis son apprentissage de gladiateur traversa rapidement son esprit. La silhouette ne pouvait se le permettre. Dans une arène, on n'envoie pas le meilleur combattant au premier tour. On ne fait pas se battre le boss aussi tôt dans le jeu. Ainsi il décida de prendre une douche pour calmer ses virils hardeurs à la place. Il aurait le temps de réfléchir à qui envoyer pour la suite.

              Norman commençait à reprendre confiance. Sa protégée avait combattu et gagné deux fois dans l'arène. Elle était bel et bien capable de combattre, la coïncidence n'était plus une éventualité. Ce fut donc rassuré qu'il quitta son lieu de travail pour rejoindre le petit appartement qui l'attendait. Le recruteur entrait désormais dans une toute nouvelle phase de stupidité : la confiance aveugle. En ses propres capacités qui plus est. S'il avait réussit à décerner un tel potentiel dans un trou à rat comme Dead End, rien ne pouvait l'arrêter.

              C'est grâce à cette logique -ou en tout cas ça semblait l'être dans son esprit- que Norman arriva à une décision. Il était temps de sortir les gros bras. D'aller voir l’auto-déclaré chef des gladiateurs et lui donner un message. Volesprit comptait bien le détrôner. Et si cette dernière n'était intéressée que par l'argent -et n'avait de toute façon jamais entendu parler de cet obscure personnage-, il n'avait pas à le savoir. Norman était convaincu. Énerver les adversaires serait la meilleure des stratégies pour créer du drama et attirer le public. Et maintenant qu'elle s'était faite remarquer, que la pirate meurt en combat ça n'avait plus beaucoup d'importance. Le recruteur serait payé et remercié pour le spectacle.

              Sept jours plus tard, tous les gladiateurs furent au courant. La petite nouvelle comptait bien régner sur l'arène. Ou du moins c'est ce que son manager avait expliqué à tout le monde. Ainsi Ertonugond s'entraînait contre les mannequins placés au milieu de l'arène. Il avait beau être aussi ridicule que son nom le laissait supposer, le combattant serait bien capable de se débarrasser d'une pirate. En tout cas c'est la conclusion à laquelle le boss était arrivé.

              Kingdom of gold ARcher+Gladiator

              [Pas de problème jusque là pour ce qui est des ennemis. Par contre maintenant on arrive vers des combattants plus proches de ton niveau alors j'vais les jouer ! (tu peux quand même contrôler en partie leurs actions, hein, on les joue à deux) Ertonugond est aux alentours des 700-800 dorikis]