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Euh, Lilou ?
Euh, Lilou ?
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Dernière édition par Tahar Tahgel le Mar 4 Nov 2014 - 14:38, édité 1 fois
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Et le monde te laisserait tranquille sans aucun problème, sûr…
La môme elle a ton âge, tu sais ? A deux-trois hoquets du destin près…
Je cherche.
Je fais rien. Sinon je serais pas là à taper une discut’ sans…
Qu’est-ce que je pourrais faire ? Répéter les erreurs des autres ? Tout faire pour lutter contre mais en fait non ?
Aller lui présenter les grands-parents, tiens ? Tu le ferais, toi ? Introduire les ancêtres, joyeux ancêtres ?
T’as avancé d’ailleurs depuis la dernière, avec Punk ?
Bah. Elle a déjà grandi sans mon aide, de toute.
C’est une étrangère. Et c’est ce que y a de mieux pour elle.
La môme elle a ton âge, tu sais ? A deux-trois hoquets du destin près…
Je cherche.
Je fais rien. Sinon je serais pas là à taper une discut’ sans…
Qu’est-ce que je pourrais faire ? Répéter les erreurs des autres ? Tout faire pour lutter contre mais en fait non ?
Aller lui présenter les grands-parents, tiens ? Tu le ferais, toi ? Introduire les ancêtres, joyeux ancêtres ?
T’as avancé d’ailleurs depuis la dernière, avec Punk ?
Bah. Elle a déjà grandi sans mon aide, de toute.
C’est une étrangère. Et c’est ce que y a de mieux pour elle.
Être une étrangère, c'est mieux ? Tu penses vraiment ?
Si elle a mon âge, elle n'a pas complètement grandi. Elle n'a pas fini. Elle ne finira jamais vraiment. Ce n'est pas du haut de tes quarante et quelques balais que tu es grand, toi. Elle, c'est la même. Et elle ne grandira pas sans connaitre l'autre partie d'elle. De toi. Je suis dans le même cas que ta môme tu sais ? Je peux te dire que ça fait du bien de savoir d'où on vient et pourquoi on en est là. Y'a plein de vides qui se comblent à l'intérieur, plein de questions qui trouvent des réponses, plein de doutes qui arrêtent de faire douter. Elle ne pourra pas toujours s'inventer des réponses pour combler ses non-sens... T'es une solution. Pourquoi tu veux la priver de ça, hm ?
On s'en fout de faire des erreurs ou de reproduire celle des autres au point où on en est, toi comme moi... L'essentiel maintenant, c'est que tu as la chance d'avoir quelqu'un pour qui agir. Je ne vais pas te dire "ne la gâche pas". Mais ne la gâche pas. Elle mérite de te comprendre pour continuer à être.
Alors, ouaip. A ta place, je me présenterai à elle. Monsieur Tahar Tahgel, fils de Madame Mère et de Monsieur Père. Et je lui dirais ce qu'elle doit savoir de moi, de pourquoi je suis comme je suis, et du pourquoi je lui donne ces réponses. Que tu le veuilles ou non, tu les lui dois.
Mon père me les devait. Il m'en a donné une partie. Donc oui, disons que ça a avancé entre lui et moi.
...
Je devrais arrêter ces conneries psychophilosophique.
Je sais.
Je me tais.
Si elle a mon âge, elle n'a pas complètement grandi. Elle n'a pas fini. Elle ne finira jamais vraiment. Ce n'est pas du haut de tes quarante et quelques balais que tu es grand, toi. Elle, c'est la même. Et elle ne grandira pas sans connaitre l'autre partie d'elle. De toi. Je suis dans le même cas que ta môme tu sais ? Je peux te dire que ça fait du bien de savoir d'où on vient et pourquoi on en est là. Y'a plein de vides qui se comblent à l'intérieur, plein de questions qui trouvent des réponses, plein de doutes qui arrêtent de faire douter. Elle ne pourra pas toujours s'inventer des réponses pour combler ses non-sens... T'es une solution. Pourquoi tu veux la priver de ça, hm ?
On s'en fout de faire des erreurs ou de reproduire celle des autres au point où on en est, toi comme moi... L'essentiel maintenant, c'est que tu as la chance d'avoir quelqu'un pour qui agir. Je ne vais pas te dire "ne la gâche pas". Mais ne la gâche pas. Elle mérite de te comprendre pour continuer à être.
Alors, ouaip. A ta place, je me présenterai à elle. Monsieur Tahar Tahgel, fils de Madame Mère et de Monsieur Père. Et je lui dirais ce qu'elle doit savoir de moi, de pourquoi je suis comme je suis, et du pourquoi je lui donne ces réponses. Que tu le veuilles ou non, tu les lui dois.
Mon père me les devait. Il m'en a donné une partie. Donc oui, disons que ça a avancé entre lui et moi.
...
Je devrais arrêter ces conneries psychophilosophique.
Je sais.
Je me tais.
Taisons-nous.
Non mais j’ai rien demandé moi, t’es marrante.
C’est une expression, marrante.
Elle non plus elle a rien demandé, je sais. Mais bon.
Je lui ai dit ce que je pouvais, sa mère lui devrait des réponses. Et elle est morte.
Et maintenant c’est moi qui dois assouvir ce besoin de savoir que vous avez toutes sur vos paternels ?
Pourquoi, Lilou ? Y a quoi de si bien à savoir avec certitude que son père est un crevard comme tous les pères et à plus être juste « pas sûre » ? Ça soulage vraiment quelque chose quelque part, de savoir ? Ou alors c’est l’occasion de figer des fantasmes dans une illusion tenace : « ouais mais non mais il est pas si pire qu’il y paraît tu comprends, en fait c’est juste avec les autres avec moi il est sympa alors bon au fond c’est un chic type » ? Ou alors c’est l’occasion de lui filer la chance de renier tout ça comme on le veut tous : « putain c’est un crevard t’as vu je vais foirer ma vie comme tout le monde du coup parce que y a pas de raisons et paf après je me suicide après tout il a bien essayé lui » ?
C’est une expression, marrante.
Elle non plus elle a rien demandé, je sais. Mais bon.
Je lui ai dit ce que je pouvais, sa mère lui devrait des réponses. Et elle est morte.
Et maintenant c’est moi qui dois assouvir ce besoin de savoir que vous avez toutes sur vos paternels ?
Pourquoi, Lilou ? Y a quoi de si bien à savoir avec certitude que son père est un crevard comme tous les pères et à plus être juste « pas sûre » ? Ça soulage vraiment quelque chose quelque part, de savoir ? Ou alors c’est l’occasion de figer des fantasmes dans une illusion tenace : « ouais mais non mais il est pas si pire qu’il y paraît tu comprends, en fait c’est juste avec les autres avec moi il est sympa alors bon au fond c’est un chic type » ? Ou alors c’est l’occasion de lui filer la chance de renier tout ça comme on le veut tous : « putain c’est un crevard t’as vu je vais foirer ma vie comme tout le monde du coup parce que y a pas de raisons et paf après je me suicide après tout il a bien essayé lui » ?
Impel.
Qu'est-ce que je peux répondre ?
Mh...
Au moins maintenant, elle n'est plus une étrangère. Elle n'est plus toute seule.
...
Toi non plus.
C'est peut-être une bonne chose. Ça ne compte pas, ça, pour toi ?
Mh...
Au moins maintenant, elle n'est plus une étrangère. Elle n'est plus toute seule.
...
Toi non plus.
C'est peut-être une bonne chose. Ça ne compte pas, ça, pour toi ?
Hin. Est-ce que ça compte…
Je sais pas. Avant je savais pas où j’allais mais j’étais tout seul et maintenant je sais pas où je vais mais je le suis plus tout en l’étant encore parce que je peux pas être avec elle parce que je lui apporterai misère et chagrin à un point qu’elle imagine pas ?
Ça devrait compter.
On a déjà eu cette conversation, non ? Je me rappelle t’avoir sorti cette phrase déjà.
« Ça devrait compter. »
Mais est-ce que ça fait que ça compte vraiment ? Je sais pas…
Je sais où elle est en permanence. Ça doit compter, un peu ?
Je sais pas. Avant je savais pas où j’allais mais j’étais tout seul et maintenant je sais pas où je vais mais je le suis plus tout en l’étant encore parce que je peux pas être avec elle parce que je lui apporterai misère et chagrin à un point qu’elle imagine pas ?
Ça devrait compter.
On a déjà eu cette conversation, non ? Je me rappelle t’avoir sorti cette phrase déjà.
« Ça devrait compter. »
Mais est-ce que ça fait que ça compte vraiment ? Je sais pas…
Je sais où elle est en permanence. Ça doit compter, un peu ?
Tu as besoin de savoir où elle est en permanence ?
Je le sais.
Je lui ai fait cadeau de la réciproque en partant. Bon père, Tahar….
Hé.
Tu veux la même ?
A Jaya ça pourrait sauver tes copains, de m’éviter.
Je lui ai fait cadeau de la réciproque en partant. Bon père, Tahar….
Hé.
Tu veux la même ?
A Jaya ça pourrait sauver tes copains, de m’éviter.
Mh.
Comment ça marche ?
Ca part au bout d'un moment ?
Comment ça marche ?
Ca part au bout d'un moment ?
Ça marche… comme ça.
Sois pas fâchée, c’est trop tard. Pis ça partira sûrement, est-ce que je sais, moi ?
Coupe-toi la main pour voir ?
Hé. Tu sens quelque chose ?
Sois pas fâchée, c’est trop tard. Pis ça partira sûrement, est-ce que je sais, moi ?
Coupe-toi la main pour voir ?
Hé. Tu sens quelque chose ?
Hi !
Mais...
C'est...
Bizarre !
Ça part ? Tu l'as déjà fait avant ? Il n'y a pas eu de problème ? Ton sang ne va pas s'en prendre au mien ? C'est...
Bizarre.
Ça chatouille. Je crois. Et si je me pince, comme ça, tu sens quelque chose, toi ? Qu'est-ce que ça te fait ? Tu entends parler de loin ? Tu sais si la personne est heureuse ou triste ? Où tu sais juste où elle se trouve ? Précisément ?
Ça t'apporte quoi de faire ce truc ? "Truc". T'as donné un nom a cette capacité ?...
Mais...
C'est...
Bizarre !
Ça part ? Tu l'as déjà fait avant ? Il n'y a pas eu de problème ? Ton sang ne va pas s'en prendre au mien ? C'est...
Bizarre.
Ça chatouille. Je crois. Et si je me pince, comme ça, tu sens quelque chose, toi ? Qu'est-ce que ça te fait ? Tu entends parler de loin ? Tu sais si la personne est heureuse ou triste ? Où tu sais juste où elle se trouve ? Précisément ?
Ça t'apporte quoi de faire ce truc ? "Truc". T'as donné un nom a cette capacité ?...
Dans le désordre : vous êtes que deux privilégiées, c’est récent, je sais pas encore les risques fallait y penser avant et t’auras pas de remboursement sauf en nature si t’insistes mais Razzer va nous entendre et se ramener, non y a pas de nom. Mettons Vive Card, c’est le même principe. Et non je sens pas physiquement. Je sais juste que plein de trucs. Mon empathie doit s’en servir comme point d’accroche pour feinter les distances. Du coup ça doit marcher au changement de situation : si c’est violent, je sais et je peux deviner les détails, si c’est doux et progressif, je remarque moins. Et ça m’apporte j’en sais rien. Que je suis moins tout seul. Je l’ai dit, t’es heureuse ?
Oui. Très.
Et toi ?
C’est une question piège ? Allons, Lilou, tu commences à me connaître…
J’ai la gueule et la vie d’un type qui peut être heureux, vraiment heureux ?
J’ai des moments.
J’ai la gueule et la vie d’un type qui peut être heureux, vraiment heureux ?
J’ai des moments.
Pourquoi toi moins qu'un autre ? Pourquoi tu ne pourrais pas l'être ? Pourquoi tu n'y aurais pas le droit ?
Là tu ne l'es pas ? Même pas un petit peu ?
Triste Tahar.
Tu ne sais pas comment faire peut-être ?
Là tu ne l'es pas ? Même pas un petit peu ?
Triste Tahar.
Tu ne sais pas comment faire peut-être ?
Je te dis, j’ai des moments. Joyeux moments.
Mais heureux je crois pas.
On est pas heureux quand on a été ce que je suis, fui ce que j’étais, vu ce que je serai.
On fait au mieux en attendant la fin, en la provoquant souvent parce qu’elle se fait désirer comme toi, en la retardant parfois quand elle arrive. Parce qu’elle impressionne comme toi.
On fricote avec elle, comme avec toi.
Mais on oublie jamais pour de vrai. Au mieux on se voile la vue l’espace d’une jouissance qui dure pas long. Au pire on nie les faits l’instant d’un excès où tout meurt et s’efface.
Fais pas cette tête, toi t’es un joli moment.
Faudrait pas que tu te gâches trop d’ailleurs, à poursuivre des moments comme moi ou ton père ou pire encore... Ce que j’ai vu chez toi en bas, le type que t’as occis, c’était un pas coûteux. T’es sûre de pouvoir t’en permettre beaucoup d’autres du genre ? Ça valait le coup ?
Mais heureux je crois pas.
On est pas heureux quand on a été ce que je suis, fui ce que j’étais, vu ce que je serai.
On fait au mieux en attendant la fin, en la provoquant souvent parce qu’elle se fait désirer comme toi, en la retardant parfois quand elle arrive. Parce qu’elle impressionne comme toi.
On fricote avec elle, comme avec toi.
Mais on oublie jamais pour de vrai. Au mieux on se voile la vue l’espace d’une jouissance qui dure pas long. Au pire on nie les faits l’instant d’un excès où tout meurt et s’efface.
Fais pas cette tête, toi t’es un joli moment.
Faudrait pas que tu te gâches trop d’ailleurs, à poursuivre des moments comme moi ou ton père ou pire encore... Ce que j’ai vu chez toi en bas, le type que t’as occis, c’était un pas coûteux. T’es sûre de pouvoir t’en permettre beaucoup d’autres du genre ? Ça valait le coup ?
Ça ne valait rien. Ça a perdu toute valeur et toute pertinence. Plus je pense a ce moment et plus je comprends qu'il y avait mille et une autre manière de faire autrement. Et moins j'ai envie de parler. A chaque fois que ça me vient en tête, et dieu sait comme ça me vient souvent dernièrement, je me sens plus bas que terre, j'ai l'impression de n'être qu'une misérable merde qui ne mérite rien de bien. Qui ne doit même pas mériter d'y penser.
Je ne sais pas comment l'appréhender, ni même comment le mettre loin derrière moi. Ça reste comme un moment surprésent qui ne passe pas. Qui ne peut pas passer.
Ça ne valait pas le coup. C'est une partie de moi qui ne devrait pas avoir à exister. Et pourtant, elle prend toute la place dans ma tête. Je ne sais pas quoi faire pour me rattraper et moins je sais, plus je reste immobile et incapable. Le pire, c'est qu'on ne me comprend pas. On me tape sur l'épaule en me félicitant d'avoir tué. C'est un non-sens. Avec toujours un doute. D'autres potentiels non-sens...
Je ne sais pas comment tu fais. J'ai toujours l'impression d'avoir un regard lourd qui me brule le dos et qui attend le bon moment...
Et d'être responsable de tout ce qui arrive de mal. Parce que j'ai les mains sales, que je vois ce sang, que j'ai la sensation que tout le monde le voit... Et il se venge : ce qu'il peut y avoir de bien, pouvant me rendre meilleure, m'est immédiatement retiré. Parce que...
Je gâche sûrement toujours tout.
Ça ne valait vraiment pas le coup. Et maintenant, je n'en vaux pas le coup non plus.
Je ne sais pas comment l'appréhender, ni même comment le mettre loin derrière moi. Ça reste comme un moment surprésent qui ne passe pas. Qui ne peut pas passer.
Ça ne valait pas le coup. C'est une partie de moi qui ne devrait pas avoir à exister. Et pourtant, elle prend toute la place dans ma tête. Je ne sais pas quoi faire pour me rattraper et moins je sais, plus je reste immobile et incapable. Le pire, c'est qu'on ne me comprend pas. On me tape sur l'épaule en me félicitant d'avoir tué. C'est un non-sens. Avec toujours un doute. D'autres potentiels non-sens...
Je ne sais pas comment tu fais. J'ai toujours l'impression d'avoir un regard lourd qui me brule le dos et qui attend le bon moment...
Et d'être responsable de tout ce qui arrive de mal. Parce que j'ai les mains sales, que je vois ce sang, que j'ai la sensation que tout le monde le voit... Et il se venge : ce qu'il peut y avoir de bien, pouvant me rendre meilleure, m'est immédiatement retiré. Parce que...
Je gâche sûrement toujours tout.
Ça ne valait vraiment pas le coup. Et maintenant, je n'en vaux pas le coup non plus.
De quoi tu vaudrais plus le coup ?
Moi aussi je te connais un peu, Lilou. Pour que t’en sois arrivée là t’avais sûrement une raison de, à défaut de juste avoir raison. Toi ou un autre, ça pendait donc au nez du trépassé paix à son âme. Ça changera rien au regard dans ton dos, mais m’est avis que tu peux au moins voir ça comme un mal pour un bien.
Il est plus là à faire ce qu’il faisait. Comme je serai plus là à faire ce que j’ai fait quand.
Crois pas que je veuille te réconforter, hein : ça changera rien au regard dans ton dos.
Il sera encore là quand tu mourras même si personne se souviendra plus du nom de ce sombre défunt. Toi tu te souviendras du moment qu’il aura représenté tout le reste de ton existence de fieffée mortelle idéaliste.
Idéaliste. Vu comme t’en parles, j’ai pas l’impression que t’aies envie de réessayer, plutôt même l’inverse.
C’est bien. Bon pour toi. T’es pas encore gâchée.
Et si t’es pas gâchée, tu gâches pas tout ce que tu touches.
A la rigueur les reines jolies, mes bijoux de famille, les agentes en retraite du Cipher Pol qu’ont des infos sur papa alors que je veux coucher avec elles, et les baignades nocturnes, et sans doute plein d’autres trucs dont tu veux pas que les gens profitent en ta présence mais ça c’est parce que t’es mesquine. Femme.
Plutôt bon signe, repose ce couteau. Tu seras encore des bons moments.
Moi aussi je te connais un peu, Lilou. Pour que t’en sois arrivée là t’avais sûrement une raison de, à défaut de juste avoir raison. Toi ou un autre, ça pendait donc au nez du trépassé paix à son âme. Ça changera rien au regard dans ton dos, mais m’est avis que tu peux au moins voir ça comme un mal pour un bien.
Il est plus là à faire ce qu’il faisait. Comme je serai plus là à faire ce que j’ai fait quand.
Crois pas que je veuille te réconforter, hein : ça changera rien au regard dans ton dos.
Il sera encore là quand tu mourras même si personne se souviendra plus du nom de ce sombre défunt. Toi tu te souviendras du moment qu’il aura représenté tout le reste de ton existence de fieffée mortelle idéaliste.
Idéaliste. Vu comme t’en parles, j’ai pas l’impression que t’aies envie de réessayer, plutôt même l’inverse.
C’est bien. Bon pour toi. T’es pas encore gâchée.
Et si t’es pas gâchée, tu gâches pas tout ce que tu touches.
A la rigueur les reines jolies, mes bijoux de famille, les agentes en retraite du Cipher Pol qu’ont des infos sur papa alors que je veux coucher avec elles, et les baignades nocturnes, et sans doute plein d’autres trucs dont tu veux pas que les gens profitent en ta présence mais ça c’est parce que t’es mesquine. Femme.
Plutôt bon signe, repose ce couteau. Tu seras encore des bons moments.
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