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Pour l'effet de surprise, faudra repasser

Mer de West Blue, fin de matinée

De l’autre côté de la porte entrouverte, provenant de la pénombre, on pouvait entendre des bruits métalliques. Un claquement. Fort, violent et très régulier, le son se répétait indéfiniment avec une très grande fréquence. La seule source de lumière provenait d’un feu ardent qui brûlait au milieu de la pièce. Gon leva à nouveau un de ses marteaux et l’abattit sur la lame rouge. Un second bras vint taper à la seconde qui suivit. Et un troisième bras suivit, puis un quatrième avant que le premier ne revienne percuter le métal brûlant. Grâce à ses multiples bras, Gon avait mis au point une technique qui lui permettait de frapper de très nombreuses fois avant que la lame de son futur sabre ne refroidisse, le rendant beaucoup plus résistant. Mais c’était un exercice éreintant. De temps à autre, une goutte de sueur tombait sur le fer et s’évaporait instantanément dans un petit grésillement, laissant une minuscule tache de sel.

La température du métal avait baissé et Gon s’apprêtait à repasser le métal à la flamme lorsque son escargophone se mit à émettre un son bien connu.
Pulu pulu pulu pulu ! Pulu pulu pulu pulu ! Pulu pulu pulu pulu !
-Mushi mushi ?
-Sergent Blacknife ! Ici commandant Thémis. On vient de nous signaler une attaque imminente sur la nouvelle Ohara. Il semblerait qu’il s’agisse de l’équipage de Henri Larsouille. Il se dirige droit sur l’île et son pavillon noir est levé. Vous devez vous y rendre sur le champ. Choppez moi ce salopard mort ou vif.
-Henri Larsouille ? Le mercenaire qui est autant détesté par les civils et les marins que par les pirates ? Tout de suite. Autant vous prévenir, ce sera mort.
-Ca me va. Foncez.

L’escargophone traversa la pièce pour s’exploser contre le mur de la pièce dans une gerbe de bave immonde. Gon bouillonnait. La nouvelle Ohara ! C’était là-bas que le révolutionnaire infiltré dans la marine d’élite avait rejoint les rangs des hommes de la liberté. Son mentor, Balgrid, était là-bas. On lui avait enseigné la lecture des ponéglyphes et l’art de la forge dans les sous-sols de cette île déjà fortement meurtrie par le passé. Laissant là son travail, il ferma les yeux et fit apparaître sa bouche sur tous les murs de son navire. C’était de cette façon qu’il communiquait avec l’ensemble de son équipage et voir des parties humaines apparaître spontanément un peu partout ne choquait plus personne. L’ordre de se rendre le plus rapidement possible à la nouvelle Ohara fut donné et quelques secondes plus tard, on pouvait sentir l’embarcation qui virait de bord tandis que les moteurs se mettaient à ronfler bruyamment.

Henri Larsouille… Si cette ordure n’est pas arrêtée à temps, il va dévaster la nouvelle Ohara. Ses manières sont très simples. A lui et à ses trois gorilles. On tue tout le monde et on garde les rares survivants, les plus forts donc, pour les revendre comme esclaves. Il est hors de question que cela n’arrive. Je dois les prévenir !


Plongeant la main dans la poche intérieure de son uniforme, il en sortit un petit den den mushi personnel qu’il n’utilisait qu’en de très rares occasions. Afin de s’assurer que personne ne se trouvait dans le coin et pourrait entendre sa conversation, il fit apparaître des yeux et des oreilles aux murs qui entouraient son atelier de forge. Personne à l’horizon. Il appela Balgrid sans perdre une seconde.
-Mushi mushi ?
-Balgrid ! C’est El Corazone !
-Hoooo ça faisait un moment que je n’avais pas eu de tes nouvelles ! Je commençais à croire que tu avais définitivement rejoint la Marine ! BWAHAHAHA !!
-Plutôt crever ouais ! Ecoute ! Un équipage de pirate se dirige droit vers la Nouvelle Ohara ! Et ils sont pas dans le style du chapeau de paille, crois-moi ! Vous n’aurez pas le temps d’évacuer, préparez vous à les repousser, il va falloir combattre !
-QUOI ?! Bordel, okay, je sonne l’alerte ! Merci ! Ils vont pas être déçu de l’accueil, foi de Balgrid !
-J’arrive le plus vite possible !

A peine la communication coupée, il renclencha son escargophone et contacta quelqu’un d’autre. Il s’agissait d’un révolutionnaire très influant et surtout prêt à donner sa vie pour la révolution. Ne pouvant pas marcher, personne ne le soupçonnerait d'être au sein d'un groupe révolutionnaire et pourtant, il était une pièce très importante des rouages de la révolution.
-Ivan! Ivan, tu me reçois ? C’est moi, El Corazone ! La nouvelle Ohara est sur le point de se faire raser par une troupe de pirates ! A défaut de deux jambes, deux bras de plus ne seraient vraiment pas de refus !

Tout en parlant, Gon avait remis sa lame au milieu des flammes. A peine forgé, ce sabre allait connaître le goût du sang…


Dernière édition par Gon Blacknife le Lun 10 Fév 2014 - 11:58, édité 2 fois
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L'élégant personnage reposa délicatement sa tasse de thé vide sur la soucoupe posée sur la table, tira un mouchoir de sa manche pour se tamponner les lèvres. Son regard perçant passa lentement sur les grands rayonnages de livres qui s'étendaient tout au tour de lui avant de revenir sur le vieillard à la longue barbe blanche assis sur la chaise en face de la sienne.

" Donc, reprit-il, vous me soutenez que votre éminente fraternité scientifique n'a trouvé aucune piste d'un quelconque ponéglyphe ? Qu'il ne s'agit que d'une rumeur ?
- Tout à fait Monsieur. Navré de décevoir vos attentes à ce propos. Mais n'hésitez pas à visiter notre bibliothèque. En tant qu'archéologue, je suis persuadé que vous y trouverez des livres intéressants.
- Je vous remercie, mais j'ai beaucoup de travail. La quête des ponéglyphes occupe presque tout mon temps. Je vais m'en retourner chercher de nouvelles... pistes."

L'élégant personnage se leva, époussetant sa magnifique chemise et la lissant jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement à sa convenance. Il sera la main du vieil homme qui l'avait accueilli au sein du grand arbre bibliothèque de la nouvelle Ohara et avait répondu à ses questions puis se dirigea vers la sortie.

" En tout cas, merci pour le thé. Il était excellent. Je regrette un peu le fait que je ne pourrai plus en déguster...
- Oh mais, vous êtes le bienvenu si vous souhaitez revenir. Nous vous accueillerons avec plaisir !"

L'élégant personnage fixa un instant les yeux du vieillard qui ne put s'empêcher de frissonner. Il y avait dans ce regard comme une sorte de... certitude. Une certitude qu'ils ne se recroiseraient plus jamais. Et quelque chose comme... une menace ?

" Qui sait, murmura le gentleman en se détournant pour franchir la porte. Mais je ne compterais pas trop là-dessus. "

~~ ~~
Le bateau pirate continuait de déverser ses troupes sur la plage. Les hommes, armés jusqu'aux dents, se regroupaient peu à peu en trois groupes. Et tous, si patibulaires ou dangereux qu'ils étaient, baissaient les yeux pour ne pas affronter le regard de leur chef de groupe : l'un des trois lieutenants du redoutable Henri Larsouille, le Mercenaire.

Ce dernier se tenait un peu en retrait, assis sur un rocher de la plage, les pans de son manteau rouge comme le sang qu'il aimait à faire couler flottant doucement autour de lui. Il contemplait ces pirates qui s'étaient réunis sous ses ordres contre la promesse d'un vaste pillage et de richesses en découlant. De la chair à canon, que lui et ses lieutenants allaient pouvoir utiliser pour mener à bien leur "mission".

Un rictus déforma ses lèvres tandis qu'il se redressait et qu'un rire silencieux le secouait. Décidément, être en affaire avec la Marine avait ses avantages.
Il toisa les hommes maintenant tous débarqués qui attendaient ses ordres, ces derniers se recroquevillant presque devant son regard de meurtrier.

" Shuro, Paul, Billy ! rugit-il, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Mettez-moi cette île à feu et à sang ! "

Dans un hurlement appelant au massacre, les trois groupes s’égaillèrent dans des directions différentes, chacun mené par un des lieutenants. Henri se mit à son tour en marche, tranquillement, caressant machinalement la crosse de ses pistolets.

La nouvelle Ohara allait bientôt disparaître.
    Quelque part en mer

    Sur l'immense cuirassé, quelques hommes se reposent sur le pont. La bonne humeur est au rendez vous. Les hommes rient de bon cœur suite au petit tour effectué sur Las Camp.  

    -Ha ha ha. Ivan t'es énorme. Tous tes potes sont en taule ou hors la loi. Un fou qui fait tout sauter, un autre qui vend des armes récemment voler à la marine. T'en a pas des autres ?

    -Mon oncle, nous allons les libérer.

    -Je sais bien. Mais ça me fait marrer. Avoir une prime sur ma tête après ça, qui l'aurait cru ?

    -J'pense que ça surprendra personne que tu ais une prime ! Bon c'est quoi le plan déjà ? On prend des vacances bien méritées direction Marineland ?

    -Haha ha, j'verrais bien freeman là-bas en train de siroter tranquillement dans un jacuzzi.


    Les blagues sur les révolutionnaires, les marines et autres groupes se font avec plaisir. Ici, il n'y a aucune haine à l'encontre d'un groupe. Ces hommes sont là pour protéger les êtres vivants et non attaquer des soi-disant ennemies.

    Alors que la température est agréable, un léger vent se lève. Les nuages encerclent le soleil et ne lui laisse aucune échappatoire.  Ils étaient bien présent depuis le début de journée mais après avoir passé la plupart du temps en repos, l'action semble la suite logique. Le navire se trouve à l'ombre de la plus grande source de lumière connu. Dans cette fausse nuit, un animal proche de l'objet fait des siennes.

    Perup Perup Perup... Perup Perup Perup... GATCHA

    -Hey mon oncle, tu n'aurais pas une technique pour faire partir les nuages ? Hé hé hé.

    -Ivan! Ivan, tu me reçois ? C’est moi, El Corazone ! La nouvelle Ohara est sur le point de se faire raser par une troupe de pirates ! A défaut de deux jambes, deux bras de plus ne seraient vraiment pas de refus !


    El Corazone... EL CORAZONE !! Le sabreur infiltré. Un double jeu dangereux qu'Ivan ne peut effectuer avec son Fruit du démon. La voix est loin d'être sereine. Une précipitation dans les mots. Quelque chose se passe et ce n'est probablement pas une bonne nouvelle. La suite le confirme malheureusement.

    -C'est bien moi, l'ami...

    La douce voix de l'ange s’interrompe. Alors qu'il n'a pas une seconde à perdre pour ses projets, un imprévu survient.  Mais, connaissant le justicié à roulette, la réponse est logiquement....

    -Non lâche-moi !

    En réalité l'handicapé parle à l'un de ses hommes qui le pousser pour rigoler. Un ton bien plus sérieux suite à cela.

    -J'arrive. Compte sur moi. Je les protégerais tous ! Nous les protégerons tous ! Je n'est pas le numéro de denden des hommes d'ohara. Contacte les et dit leur de se barricader au maximum. Qu'ils ne jouent pas au héros. Personne ne doit mourir.

    Hissez les grandes voiles ! Ce vent nous est favorable finalement. Direction Ohara, nous avons des innocents à sauver !


    -Les pirates c'est pour moi ! J'ai encore le goût amer de la collaboration avec les gars de l'achipel. Faut que je corrige ça.

    -Mon oncle, on ne fait que défendre.

    -Hé hé hé. T'inquiète pas.


    Le cuirassé qui appartenait à la marine est maintenant en route pour sauver des révolutionnaires.

    -Hissez nos couleurs.

    -ça fait si longtemps que j’attends ça. Ce petit drapeau m'a manquer.



    Est-ce un signe du destin ? Le lieu où les citoyens du monde se sont éteint suite à la mort du chef. Vladimir qui est le père d'Ivan. C'est ce même lieu où ils vont renaître.
      Le tumulte des moteurs était assourdissant. Même le bruit des vagues et le délicat chant criard des mouettes n’étaient plus audibles, masqués par les vrombissements du métal au maximum de ses capacités. On pouvait sentir le bateau se soulever et retomber après chaque vague, prenant à peine le temps de toucher l’eau avant de s’engager sur un nouveau tremplin. S’il n’avait pas été aussi stressé, Gon se serait probablement sentit mal, comme bon nombre de ses hommes. Mais son estomac était bien trop serré pour pouvoir libérer la moindre goutte et cela l’arrangeait bien. Chaque minutes qui passait, une gerbe de sang se répandait sur le carrelage impeccable d’une pauvre famille de civils sans défense. Chaque seconde de retard était un coup de plus reçu par un enfant roulé en boule dans le coin sombre d’une ruelle. Et chaque instant qui s’écoulait, la haine de Gon grandissait.

      Les pirates étaient de véritables fléaux, rien ne pourrait jamais excuser ce qu’ils avaient fait, faisaient et feraient. Jamais. Rien. L’enfer était un lieu paradisiaque par rapport à ce qu’ils méritaient. Le sergent d’élite frappa un grand coup sur la carlingue du bâtiment qui n’allait toujours pas assez vite à ses yeux. Il avait déjà fait pousser une centaine de bras autour de la coque et exécutait des brasses effrénées. C’était parfaitement négligeable, mais cela lui donnait moins l’impression d’être inutile. Soudain, un détail attira son regard à l’horizon.
      -SERGENT ! LA NOUVELLE OHARA EST EN VUE !! ELLE…
      -Oui, j’ai vu…

      Un grand panache de fumée s’élevait dans les airs. Une grande colonne grise qui mouvait comme un serpent au dessus de la mer. Cela avait déjà commencé… La nouvelle Ohara était déjà en flamme. Les mains du bretteur se crispèrent à la rambarde en métal. Ses articulations blanchirent et quelques gouttes de sang se mirent à couler le long de l’acier froid.


      La proue explosa littéralement contre le sable. Lorsque le dernier grain toucha le sol, les trente marins d’élite se tenaient déjà debout, droits derrière leur sergent. Le choix des destinations était grand. Chaque foyer d’incendie montrait la présence de pirates à abattre. Gon était tiraillé. Il voulait savoir comment allait la section révolutionnaire de la Nouvelle Ohara, notamment Balgrid, son mentor qui lui avait tout appris, de l’infiltration à la forge en passant par le kill poker. Aucun mot ne fut nécessaire. D’un simple geste du bras, Il envoya ses combattants au combat. Pas une once d’hésitation, pas un tremblement. Ils foncèrent tous droit devant eux, courant vers le danger et prêt à donner leurs vies pour défendre celle des autres. Gon avait appris à apprécier ses hommes. Il restait un révolutionnaire dans l’âme, mais son opinion à propos des marins avait changé. Seuls les hauts gradés prenaient des mauvaises actions. C’était à eux de payer, pas aux hommes qui venaient se battre pour les autres.
      -ALLEZ Y BANDES DE TIRE-CUL ! ET REVENEZ PAS MONTRER VOS SALES TRONCHES TANT QU’UN PIRATE AURA ENCORE SA TETE SUR LES EPAULES !!!

      C’était de la camaraderie. Rien d’autre bien sûr. Sans perdre une minute, il fonça à son tour. Soudain, un homme apparut de nulle part et se plaça sur le chemin des marins d’élite. Il était grand, blond et très chic. Son apparence contrastait de manière dérangeante avec le tumulte et le chaos qui les entourait. Il n’avait même pas un grain de poussière sur son manteau noir. Instinctivement, Gon dégaina ses sabres, prêt à en découdre avec ceux qui lui barreraient la route. Mais il souleva un pan de sa chemise et révéla une insigne du CP9.

      Quoi ? Un Cyper Phol ici ? Ce n’est pas bon… Pourquoi le gouvernement enverrait-il un de ses précieux roquets pour venir en aide à une des plus grande base révolutionnaire soupçonnée. Peut-être veut-il sauver son image en venant en aide à un peuple qu’il a honteusement martyrisé par le passé… Non… Cela sous-entendrait que les dirigeants ont une âme et des remords. Impossible… Pourtant, en tant que sergent, je me dois d’obéir au CP9.


      -Qu’est ce que vous fichez ici ? Vous ne voyez pas ce qui se passe autour de vous ? Laissez-nous passer avant que ces pirates n’aient décimé toute la population !

      A cet instant, un nouveau navire débarqua juste derrière eux et d’autres marines en descendirent. C’était un autre équipage de marins d’élite. Il ne fallut pas longtemps à Gon pour reconnaître leur chef. Ce petit bouc, ces cheveux laqués en arrière et ce regard hautain… C’était Jack Hass, le Lieutenant d’élite dont on parlait partout dans la Marine. Il avait une excellente réputation, ce sale lèche-botte. Premier candidat au poste de commandant d’élite dés qu’une place se libérerait, il était dans les petits papiers de tout le monde, malgré le fait qu’il dirige une bande de macaque intenables qui faisaient souvent plus de dégâts que les pirates eux-mêmes.
      -Bien, c’est parfait, je n’aurais pas à me répéter comme ça. Messieurs, vos ordres viennent tout juste de changer, hihihi !
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      De la fumer au loin. Le  drame a commencé. Le cuirassé avance et sur le plus haut mat se trouve l’ange avec son sniper ainsi que son oncle.

      -Regarde, connais-tu ce drapeau ?


      Questionnant la mémoire extraordinaire d’Igor, ce dernier réfléchit quelques instants et sort toutes les informations qu’il a pu lire.

      -Les pirates de Larsouille. Quatre personnes primées. Probablement pas des tendres vu les primes. Ils sont à ta portée ?

      -Oui.


      L’handicapé prend son arme et se met à viser. Une grande distance mais avec ses capacités, il peut le faire.  

      Adrénaline

      Le temps lui semble ralenti. Grâce à cette technique sa précision augmente.

      -Pyromane ciblé.

      BANG !

      Tir loupé. La cible a bougé juste au moment du tir. Ivan recharge et se concentre de nouveau. Deuxième tir échoue aussi. Mais le navire avance et la distance se réduit. Troisième tir fait mouche et envoie au sol Billy.

      -Espérons qu’il ne se relèvera pas.

      Igor ne l’écoute pas. Des criminels sont en vue et son sang commence à bouillir. Le justicier à roulette tapote le bras de son oncle, mais ce dernier n’est déjà plus là mentalement. Il saute est sort son katana.  Le justicier à roulette continue de tirer sur les pirates de l’ile qui tombe les uns après les autres. Le navire arrive enfin à terre. Parmi le peux d’homme se trouvant sur le navire, deux descendent.

      -Igor va protéger les … Pédoras entre dans la bibliothèque et protège les !

      Son oncle ne veut pas protéger. Il en a strictement rien à faire. C’est avec un saut majestueux qu’il pose le pied sur cette île. Que de mauvais souvenir ici. Deux navires de la marine sont là mais ces derniers ne bougent pas.

      -J’vais les saigner !

      Dans sa folie meurtrière, les pirates qui croisent son chemin se font couper, planter sans la moindre chance de rester en vie. Pédoras profite de la percer de son compagnon pour entrer dans la bibliothèque. Les hommes restant sur le navire appellent les civils pour qu’ils rejoignent le cuirassé qui porte un bien étrange drapeau.

      Dans la bibliothèque, une porte est barricadée et les pirates tentent de la défoncer. Le feu prend de plus en plus de place est tous ces livres, toute cette science va disparaitre en un jour…  

      Le flan dirigé par Billy est détruit par les Citoyens du monde. Cela permet au civil de fuir. Des renforts pour les pirates arrivent mais Ivan n’a pas l’intention de rester immobile. Le saut de l’ange est effectué depuis le mat. Son sniper dans le dos, ses mains attrape une corde et lui permet d’atteindre le sol avec délicatesse.

      -Utillisez le canon sur le pont et faite feux ! Ne les Laissez pas rattraper les civils.


      Avec les trois tourelles triples, les hommes font feux et bloquent parfaitement le chemin. Les premiers civils commencent à monter sur le cuirassé.

      Sur sa chaise roulante, l’ange rejoint la plage. La pression du conflit le gagne. Les cadavres au sol, la folie de son oncle incontrôlable.  Qui a anéanti le groupe de Billy grâce à l’ange qui le couvrait. Le sabre où le sang encore frais coule réclame d’autres victime. Les hommes qui arrivent vont être de nouvelle victime.

      PAN PAN !

      Deux balles. Elles ne proviennent pas de l’arme de notre justicier. Un autre tireur est dans le coin. Un homme dégageant une aura malsaine. Vêtu de rouge avec un regard qui réclame le sang. Henri Larsouille vient d’avoir Igor. Deux balles dans le ventre. Ce dernier avance tranquillement, esquive une attaque de l’oncle d’Ivan et donne un coup de pied qui l’envoie au sol. L’arme pointe la tête.

      -Meurt !

      Ohara… Vladimir… Igor… Le jumeau d’Igor se nomme Vladimir. Le père d’Ivan. Le même visage. Ces deux êtres vont-ils mourir au même endroit ?

      -Hors de question !

      Ivan dégaine. Avec ses deux guns, il vise Henri. D’habitude si calme, cette fois ses sourcils sont froncés. Ses mains tiennent fermement ses armes. Des pourritures il en a vu, mais là, voir son oncle mourir sous les yeux, il ne peut pas.

      -Tu bouges un cil, tu meurs.

      Vous avez bien lu. L’homme qui possède le fruit de la vérité ne peut pas mentir. Pour sauver son oncle, l’ange est prêt à tuer cet individu. Pour protéger un homme, il est prêt à tuer ! Les hommes sont à une distance de vingt mètres.  

      Les citoyens du monde son trop peu pour pouvoir arrêter tout ça. Ils ont besoin d'aide !
        Ivan :

        Le sourire de Larsouille ne quitta pas ses lèvres tandis qu'il levait lentement les yeux sur toi, son regard acéré te scrutant par dessus ses lunettes dont les verres reflétaient la lueur des flammes dansant tout autour de lui. Il t'observa un instant puis baissa ses armes.

        " Ivan... De Cimitiero il me semble. Je m'attendais à ce que la révolution réagisse à cette attaque mais quand même pas aussi vite. Je me demande ce que va faire la Marine... "

        Il ricana de nouveau puis désigna d'un mouvement de menton tes pistolets braqués sur lui.

        " J'ai entendu parler de toi, Ange. Mais je te croyais pacifiste. Pourtant, tu débarques ici avec tes hommes qui massacrent les miens pendant que toi-même me menaces de mort. Serais-tu finalement un ange de mort ? "

        Une nouvelle vague de pirates surgit soudain tout autour de lui, reprenant le combat contre les citoyens du monde et les refoulant en direction de l'arbre bibliothèque. Un homme habillé tout en blanc se dressa soudain au côté de Larsouille. Bien qu'occupé à manger une sucette, il ne ressemblait en rien à un enfant comme le démontraient les traces de sang tachant ses vêtements.

        " Capitaine, Billy est blessé à l'épaule mais est encore vivant. Il est parti bruler l'arbre bibliothèque tout entier. Comme ça, inutile de s'acharner à déloger les rats qui se planquent à l’intérieur. Un problème ici ? "

        Tu voilà soudain sous le feu combinés des regards de ces deux tueurs, sentant ta position de force s’ébranler.

        " Pas forcément... répondit le capitaine des pirates d'une voix pensive. Dis-moi, l'ange ! Tu sembles avoir de sacrés moyens. Que dirais-tu de m'engager ? Allons, ne fais pas cette tête... et réfléchis bien avant de répondre. Malgré ton entrée remarquée, tes hommes vont avoir du mal à résister longtemps à mes pirates. Quant aux marines... tu serais surpris de savoir dans quel camps ils se placent. Alors, qu'en dis-tu ? Tu as le moyen d'arrêter le carnage sans plus de morts innocentes. Vas-tu profiter de l'occasion et m'engager même si je suis un tueur ou permettre que le massacre continue ? "

        ~~ ~~

        Gon :

        Le cypher phol se tourna en direction du navire qui venait d'arriver, au loin, son regard agacé tachant de déterminer qui étaient ces hommes qui venaient perturber ses plans.

        " Encore des parasites... murmura-t-il en fronçant les sourcils. Heureusement, les hommes de notre glorieuse Marine sont là pour rétablir l'ordre ! "

        Ils se tourna vers vous, plein d'assurance.

        " Comme je viens de vous le dire, vos ordres ont changé, messieurs. Quelque soit ce que vous croyez voir ou savoir, vous êtes ici sur le théâtre d'une opération top secrète qui ne doit en aucun cas être perturbée. Je vous ordonne donc de ne vous engager en AUCUN CAS plus avant sur l'île. Rassurez-vous, continua-t-il en désignant le navire des citoyens du monde, vous allez tout de même pouvoir agir. Ces hommes, qui qu'ils soient, n'ont rien à faire ici. Je vous donne l'ordre de vous occupez d'eux et de récupérer ce navire. N'hésitez pas à les tuer s'ils résistent. Sur ce..."

        Le blond délicat sortit un mouchoir de sa manche et s'éloigna vers le centre de l'île, surement pour surveiller son opération, tout en se tapotant le visage pour essuyer la sueur due à la chaleur des incendies qui se rependaient. Il semblait vous avoir déjà oublié.
        Les hommes de Jack Haas, dirigé par ce dernier, saluèrent et se mirent en marche, se rendant d'un pas martial en direction de leur cible. Quant aux tiens, ils semblaient partagés entre t'attendre ou obéir immédiatement à un homme appartenant au CP9. La hiérarchie, c'était parfois difficile.
          Le mercenaire baisse peut être ses armes, mais l’ange non.  Toujours aussi sérieux. Prêt à s’en servir. Son adversaire semble le connaitre et gagne du temps en bavardage. Les secondes passent, les civils et révolutionnaires meurent.

          -Je suis là pour les protéger. Dit à tes hommes de se retirer. Je ne tolèrerais pas un meurtre de plus. Si ça ne s’arrête pas, je me transformerais en ange de la mort juste pour vous.

          La nouvelle vague de pirate semble être une provocation pour voir si notre handicapé peut réellement se transformer en ange de la mort. Mais Henri continue de parler avec ce sourire malfaisant. Des mots qui n’ont pas réellement de sens. Le mercenaire cherche déjà un nouveau contrat ? Le justicier à roulette retire son tissu de sa tête pour augmenter son champ de vision. La moitié de son visage est brulé. Ses deux petites ailes sur le dos sont visibles. Les armes toujours tendus.

          -Tu as une seconde pour me dire où tu veux en venir.

          Le cœur du justicier bat de plus en plus vite. De nouveau dans l’état d’adrénaline, il observe les environs et aperçoit le pyromane. Son bras gauche vise toujours le mercenaire, le droit se décale et …

          PAN

          Une balle dans la jambe de Billy qui tombe avec ses ustensiles et commence à s’enflammer. L’ennemi gagne du temps, alors notre protecteur fait de même.

          Non loin de là, Jack Hass approche du cuirassé. Les choses se compliquent. Ivan n’a aucune chance de sauver des gens si El Corazone n’intervient pas. Les ennemies sont trop nombreuses et les Citoyens du monde n’ont pas encore la puissance de l’époque.
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          Le sang de Gon bouillonnait. Ce que cette enflure du CP9 venait de demander à des soi-disant hommes de loi était tout simplement… ignoble. Ne rien faire ? C’était ça leurs ordres ? C’était ça, le devoir de la Marine ? Laisser des hommes et des femmes se faire massacrer par des monstres sanguinaires ayant pris une apparence humaine pour l’occasion ! C’était… IMPOSSIBLE ! Il n’y a aucune chance que le sergent d’élite Gon Blacknife laisse des innocents mourir sous ses yeux sans rien faire, ordres ou pas.

          Encore sous le choc de cette annonce, Gon suivit les hommes de Jack Hass des yeux qui allaient attaquer les nouveaux venus.

          Hé mais… ce drapeau ! C’est… IVAN ! Il est arrivé et il va se faire attaquer ! Il faut que je… je… protéger des révolutionnaires… Autant me tirer immédiatement une balle dans le pied. Argh !!!!
          -Tout le monde dans le navire ! Personne ne bouge ! Celui qui descend de ce navire sans mon accord recevra ma lame en travers des tempes !

          Les marins se regardèrent avec perplexité. Ce n’était pas du tout le genre de leur chef de laisser une injustice aussi flagrante sans réagir. Certes, il avait refusé de s’en prendre aux nouveaux arrivants, mais tout de même… Il allait vraiment s’enfermer dans sa cabine et ne rien fai…

          VLAM !

          La porte claqua derrière la cape et les marins durent se résigner à le suivre et à rentrer sans participer au combat.

          Gon verrouilla sa cabine à clef et retira son uniforme sans perdre une seconde avant d’enfiler la combinaison noire d’El Corazone.


          Gon Blacknife ne va rien faire. Mais El Corazone ne restera pas les bras croisés face à cette corruption. La vraie question est de savoir où je vais me rendre en priorité. Aider Ivan ? Retrouver Balgrid ? Egorger ce CP9 de mes deux ? Tuer les pirates ? Protéger l’île? Arf, tant à faire en si peu de temps… Surtout, je ne dois pas utiliser le Hana Hana no Mi, sinon toute ma couverture va s’écrouler. Et mon meitou non plus… Uniquement des sabres basiques. Pas compliqué d’un autre côté, à force de tenter de faire un meitou, j’ai une bonne vingtaine de sabres qui traînent partout. Argghhh !!! Saleté de manche ! Enfile-toi ! Ha voilà ! Allez, la cagoule et c’est partit !


          Il ouvrit la fenêtre et passa la tête avant de se glisser par l’ouverture. D’ici, personne ne pouvait le voir. Mais s’il tombait, sa malédiction le condamnerait à couler comme une brique et finir par nourrir les poissons. Bien à l’abri des regards, il fit apparaître un bras sur la coque, puis un autre, puis encore un autre. S’attrapant lui-même la main, il se fit avancer jusqu’à un endroit où il avait pied. Il se laissa tomber mollement dans l’eau et sentit immédiatement ses forces l’abandonner. D’un coup, il se sentait comme s’il venait de courir une bonne vingtaine de kilomètres. Il se releva et avança lentement. De l’eau jusqu’à la taille, il ne pouvait pas se dépêcher. Après quelques minutes pour seulement une dizaine de mètres, il arriva sur la plage et sentit son énergie revenir. Tournant la tête, il vit le groupe de marins d’élite sur le point d’atteindre les citoyens du monde.

          C’est à cause de moi qu’ils sont venus se plonger dans ce guêpier. Je dois les aider ! Mais avant tout… Je ne pourrais pas me battre aussi bien avec seulement deux bras. Areña de la muerte !


          Grâce à son pouvoir, Gon fit apparaître quatre nouveaux bras. Sa combinaison en tissu extensible épousa la nouvelle silhouette du bretteur. Ainsi, il pouvait prétendre être El Corazone, le détenteur du Zoan de l’araignée. Personne ne ferait jamais le lien avec lui. Sans attendre, il se mit à courir, six sabres levés devant lui. En à peine quelques minutes, il avait rattrapé ces enfoirés de marines qui marchaient au pas comme des robots sans âmes.

          Les lames se mirent à danser au milieu des corps de ces hommes. Pris dans le dos, Gon eut le temps de massacrer une bonne vingtaine d’hommes avant que les premiers rangs ne commencent à se rendre compte qu’ils étaient en train de se faire décimer. Une fois l’effet de surprise dissipée, les marins se retournèrent et El Corazone se retrouva en position de faiblesse. Il dut se replier et fuir sous les tirs soutenus mais avait atteint son but. Il avait détourné leur attention et avait offert un peu de répit aux hommes d’Ivan. Ce dernier se trouvait sur une butte, un fusil sniper levé au niveau des yeux, immobile.

          Gon se retint de l’appeler, ne voulant pas le déconcentrer et lui faire rater un tir. Ivan s’occupait des pirates et El Corazone des marines.
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          Ivan :

          PAN

          Tu ne t'en rendis pas compte tout de suite, les coups de feu ayant résonné exactement en même temps, mais Henri t'avait bien tiré dessus, dégainant rapidement et visant pendant que toi-même attaquais son acolyte.

          " Regarder ailleurs alors que je te fais face... tu as du courage, Ange. Ou tu es trop confiant... "

          La balle du pirate avait fait sauté de ta main gauche ton pistolet qui tourbillonnait maintenant à quelques mètres de toi, sur le sol. Une seule arme, deux adversaires... enfin, deux la dernière fois que tu les avais regardé. Car à présent seul Larsouille se dressait devant toi, l'air toujours aussi à l'aise. Shuro avait disparu. Surement en train de se préparer pour une attaque surprise au moindre faux pas de ta part...

          " Je pensais avoir été clair, répondit finalement Larsouille. Tes hommes sont en sous nombre, ils finiront par tous périr sous les coups des miens. Sauf si tu acceptes de me payer pour arrêter le massacre. Cher, je te préviens. Je ne suis pas donné mais qu'est ce qu'une grosse somme d'argent pour toi face au prix de plusieurs vies ? "

          Les cris et bruits de combats résonnaient toujours autour de vous, t'indiquant la véracité des paroles du mercenaire.

          " Tu sembles très fort, Ange, mais seul tu n'arriveras pas à sauver tout le monde. Maintenant décide-toi au lieu de tergiverser. Paye et reçois mon aide ou refuse et combat. "

          ~~ ~~

          Gon :

          La belle cohésion de la troupe de Jack Haas fut brisée par ton assaut. Ses hommes agissaient toujours mais dans un grand désordre : certains continuaient à faire feu, d'autres s'élançaient vers toi en gênant leurs camarades. Malheureusement pour toi, avant que tu ne puisses tirer parti de cette déroute, une voix autoritaire reprit le contrôle :

          " Soldats, halte ! Reformez les rangs, attendez mes ordres ! "

          Les membres de l'élite obéirent aussitôt et, en un rien de temps, ce fut un bataillon de nouveau soudé qui te fit face. Debout devant ses hommes, Jack Haas t'étudiait quant à lui avec attention, les bras croisés dans le dos.

          " Cette morphologie... El Corazone. Voyons... Il est interdit pour les possesseur de zoan de bouger. "

          Si cette annonce pouvait te sembler étrange, les soldats semblèrent la comprendre et abaissèrent leurs armes vers toi. Comme s'ils s'attendaient réellement à ce que tu ne bouges pas, il te mirent en joue.

          " Feu ! "
            Rapide. Très rapide le mercenaire. L’instant de concentration pour tirer sur Billy lui a suffi pour effectuer un tir d’une précision exemplaire. L’handicapé n’a pas tellement le choix. De l’argent contre des vies. Nullement besoin de réfléchir davantage. Aucun mensonge dans ces paroles. Le payer pour arrêter ce massacre. Voilà ce qu’il faut faire. Mais lorsque le révolutionnaire regarde son ennemi, quelque chose manque dans le décor. Où est passé le seconde ? Probablement rapide lui aussi et cela devient troublant.

            -Ok Larsouille. Tu auras ton argent ! Je suis un homme de parole. Sauve la situation, éteint le feu. Puis…

            Avec la peur au ventre de tourner la tête pour voir le navire de Jack Haas, la peur de se faire tirer dessus pendant ce laps de temps. Il finit par ne pas lâcher le mercenaire des yeux. Eviter de faire deux fois la même erreur en quelques secondes.

            -N’attaque personne sans mon autorisation. Pour le moment sauvons les Hommes.

            Mais dans tout ce blabla, Henri ne mentionne pas Ivan. C’est les hommes qu’il va sauver. Ce pourrait -il que le pirate fasse le gentil pour au final tué l’ange et récupéré le cuirassé. Toutes les éventualités sont possibles. Quelque chose le gène depuis le début. Le manque d’activité des marines. Louche, trop louche. Est-ce un piège de grande dimension pour avoir el Corazone et Ivan ? Enfin, pourquoi tout est si étrange ici ? Personne ne semble faire ce qu’il est censé faire normalement. Attaqué Ohara pour un pirate n’a pas de sens. Etre informé d’une attaque sur ce genre d’ile aussi rapidement n’est pas logique aussi. Deux navires de la marine. Trop de coïncidences pour notre justicier à roulette. Alors les hypothèses commencent à se monter dans sa tête, mais elles sont nombreuses. Quel est le vrai du faux. La situation est critique et réfléchir avec la pression d’un probable duel est compliqué.

            Pour sûr, retourner sa veste est dangereux. Même avec un puissant équipage, il n’a aucune chance de s’en sortir s’il doit affronter tout le beau monde présent. Que va vraiment faire Larsouille. Les deux hommes ont désormais les armes bases. Peut-être qu’un duel va voir le jour ? Avec le peu d’information reçue, la solution évidente est une alliance entre pirate et révolutionnaire pour contrait la marine. Oui. C’est cela, donc pourquoi payer ?

            -Hey ! On n’a pas encore conclu cette affaire. Mais tu te trouves dans une situation aussi délicate que moi. Même si tu me bats, il reste deux beaux navires de la marine. Je ne pense pas que toi et tes hommes arriveront à battre tout ce monde. Alors donne-moi une bonne raison de te payer ?

            Soit c’est la divulgation d’informations, soit c’est un arrêt des négociations. Les choses qui semblaient enfin concluent son relancer. Le cerveau de l’ange tourne au plein régime, mais autre chose et à fond. Son cœur qui bat très vite. Toujours en état d’adrénaline pour pouvoir contrer une éventuelle attaque rapide et vaincre. Sauf que c’est une technique à risque. C’est sans doute la première fois qu’il l’utilise aussi souvent dans une journée et aussi longtemps.

            KEUF KEUF KEUF !

            Une toux forte d’un coup qui arrête sa technique et donne une ouverture parfaite pour le pirate. La main gauche qui ne contient plus l’arme est mise devant la bouche, mais la toux continue. Ces dernières années il a toussé, certes. Mais c’est la première fois que c’est aussi fort.
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            Planqué derrière un rocher, Gon attendit que les salves de coups de feu cessent. Il se tenait prêt à en découdre avec ceux qui auraient l’audace d’avancer pour l’affronter au corps à corps. Il avait loupé le coche et n’avait pas réussi à tirer partie du désordre qu’il avait créé. A présent, Jack Hass avait eu le temps de réagir et de reformer les rangs. Le révolutionnaire profita d’un moment de calme pour sortir de derrière sa planque et avancer pour tenter de monter au contact. S’il parvenait à réduire la distance, les marins ne pourraient plus utiliser leurs armes à feu sans risquer de blesser leurs collègues. Et au sabre, il ne craignait personne.

            Mais le lieutenant d’élite n’était pas impressionné, un homme seul n’était pas une grande menace contre un bataillon entier de soldats d’élite. Surtout lorsqu’à sa tête se trouvait un détenteur de fruit du démon. Le lieutenant d’élite Jack Hass avait la possibilité de se faire obéir de tous et ce n’était pas de la simple autorité. La rumeur courait au sein de la marine que cet homme avait réussi à arrêter des criminels réputés très violents en leur demandant simplement de se rendre. Même si Gon n’avait pas les détails sur ses capacités, il savait qu’il devait craindre cet homme.
            " Cette morphologie... El Corazone. Voyons... Il est interdit pour les possesseurs de zoan de bouger. "

            Gon attendit interdit de voir ce qui se passait. Mais rien ne se passa. Tous les marins s’arrêtèrent et soufflèrent de soulagement. Puis, ils se mirent tous à le pointer de leurs armes.

            Sérieusement ? Ils espèrent vraiment que je vais rester là à attendre bien gentiment de me faire tirer dessus ? Ils sont à côté de la plaque ! Moi qui m’attendait à… J’en sais rien en fait. Peut-être de l’hypnose.


            Alors que ses poings se resserraient sur la garde de ses six sabres, un barouf se fit entendre sur leur droite. L’interruption déconcentra les marins qui eurent juste le temps de tourner la tête avant que leur troupe ne se fasse éparpiller par une explosion. Le bataillon de révolutionnaires de la Nouvelkle Ohara venait d’arriver et lançait des grenades aux hommes en bleu. Les marins se détournèrent d’El Corazone et affrontèrent la troupe de révolutionnaires qui leur fondait dessus. Balgrid menait les hommes et fonça vers Gon.
            -El Corazone ! J’ai été prévenu de ton arrivée et de celle d’Ivan ! J’ai fait aussi vite que j’ai pu pour vous rejoindre. Viens vite !

            Il tira le bretteur par le bras et le fit rejoindre le haut de la colline, zigzagant entre les balles et les grenades. Les marins d’élite gagnaient du terrain et les hommes de la cause durent se replier petit à petit.
            -Mais qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tes hommes ne nous aident pas ?
            -Le Cyper Pol est intervenu pour nous en empêcher ! Cette attaque n’est qu’une mascarade du gouvernement pour vous anéantir tout en gardant les mains propres aux yeux du peuple. Vous devez craindre autant les marins que les pirates !
            -Je rêve… Quelle bande d’enflures ! Ca ne m’étonne pas ! Ils auront droit au même traitement dans ce cas.
            -Je vais m’occuper d’eux. Comptes sur moi.
            -Très bien, moi je m’occupe de ramener le plus de civils et de livres possibles au quartier général, ils seront en sécurité là-bas.

            Acquiescant d’un signe de tête, Gon se retourna et rejoignit les rangs de ceux qui se battaient pour la liberté. Au moins, il n’était plus seul et les explosif semblaient assez efficaces contre les rangs bien formés. Rofitant d’une détonation soulevant le sable de la plage, il fonça et entra littéralement dans le lard de ses opposants. Face à un groupe, il savait comment agir.
            -Technique de sabre : Lame de plume.

            Grâce à son entraînement à Shimotsuki dans sa jeunesse, Gon pouvait faire varier le poids de ses lames. En les allégeant au maximum, il pouvait devenir très sensible aux mouvements d’air. Presque toute seule, sa lame se dirigeait naturellement faire tout ce qui se mouvait autour de lui. Alors qu’il combattait, il sentit un violent coup le frapper sur la tempe et fit un vol plané d’une dizaine de mètres. Il rebondit sur le sable et roula un moment avant de se relever en vitesse. Le lieutenant le regardait avec dédain.

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            Pendant ce laps de temps où il tousse, Pédoras le rejoint tandis que l'ennemie ne profite pas de l'occasion pour clôturer la discussion avec un tir entre les deux yeux. Pédoras pose un genou au sol comme pour saluer l'ange. C'est une simple ruse pour ramasser l'arme d'Ivan et de lui rendre. Du coté pirate, un homme fait un rapport aussi à Larsouille. Le vent semble tourné.

            -Ivan, tu devrais te ménager un peu.

            -La biblio… Keuf

            -Si je suis là c'est que tout va bien de ce côté. Un homme du nom de Calchas n'a pas tellement apprécié la dégradation des locaux. Je pense qu'on a plus trop d'inquiétude à avoir de ce point de vue.


            Les deux capitaines se retrouvent face à face. L'atmosphère change. Les regards ne sont plus les mêmes. Pas besoin d'en dire davantage. Les négociations sont terminées.

            -Vous êtes une menace pour les Hommes. Pour protéger les autres, je dois vous arrêter.

            -C'est donc ton choix…


            Shuro sort de nulle part et attaque les deux anges. En même temps Larsouille lance une pluie de balles qui sont contré par Ivan grâce à sa technique far west. Une technique bien embêtante. Pas besoin de combattre plus longtemps pour savoir qui vaincra sur un duel à la loyale entre les capitaines. Shuro esquive les attaques au sabre de Pédoras et donne des coups de griffes. Des attaques régulières qui n'arrivent pas à être contré par le bras droit d'Ivan. Le premier lieutenant de Larsouille gère le combat. Encore quelques secondes et son ennemie sera vaincue avec une certaine facilité. Ces quelques secondes sont importantes. C'est le temps avec lequel l'handicapé doit vaincre l'homme au chapeau. Mais ce dernier est mobile et gère aussi bien le duel.

            Les balles ne vont pas tarder à manquer alors c'est le moment de tout donner. Igor bien que blesser se lève et bondit sur Larsouille. Avec cela, il fait écran entre les deux tireurs. Le justicier à roulette en profite.

            Gun master

            Avec une arme il tire une balle en direction de Shuro qui, bien que surpris réussis a minimisé les dégâts en se déplaçant légèrement. Ce n'est que l'avant bras qui est touché. Pédoras en profite pour donner un coup de pied sur le sable et aveugler pendant quelques instants son adversaire. Avec le sable, les hommes ne se voient plus pendant une petite seconde. Pourtant les deux foncent pour attaquer. Mais Shuro est plus rapide et traverse le mur de sable en premier. Il attrape les bras de l'adversaire et le croque au niveau du cou. Arrachant par la même occasion une partie.

            Avec la deuxième arme, Ivan lance une attaque étrange. La balle ne part pas en ligne droite, mais elle fait le tour d'Igor pour atterrir en plein sur Larsouille. Alors que le pirate recule et tir sur Igor, la balle qu'il reçoit le surprend et permet à Igor de le trancher au niveau du torse. Une attaque semblable à Mihawk face à Zoro. La différence est niveau de la profondeur du coup. Un peu moins profonde. Larsouille bien que blesser reste debout face à un Igor. Puis deux autres balles viennent. Toujours avec des directions surprenantes. Elles entres dans son champ de vision trop tard pour pouvoir être esquivé. Cette fois l'homme au chapeau tombe en arrière et Igor profite de ce temps pour le désarmer.

            Shuro arrive par l'angle mort de l'handicapé et le désarme aussi. Igor place sa lame sous la gorge de Larsouille, Shuro effectue une clef de bras à Ivan qui est penché en avant et sa deuxième main et placer derrière le cou. Une situation d'otage. De tension.

            -Alors les gars? Il semblerait que ça soit un match nul... Si un pirate s'approche, je n'hésiterais pas à lui trancher la gorge.

            -Si tu le tues, je vous tue tous.


            -Je n'ai jamais négocié avec des criminels

            -Comme le dirait le capitaine. La vie d'une personne est un trésor inestimable. Mais je suis sur qu'on peut tomber d'accord sur un prix... Après tout, même si les capitaines meurt et que le combat reprend, vous périrez et nous vaincrons. Combien coute vos vie?

            -Si tu négocies ça signifie que toute nos vie coute autant que celle de ton capitaine.


            Réfléchir, ce n'est pas tellement la chose préférer de Shuro. Il veut juste tué s'amuser, se faire plaisir. Les choses qui prennent la tête c'est le capitaine qui s'en charge en principe. Même en essayant d'imiter son chef, il se retrouve coincé par Igor qui semble inébranlable.
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            La situation est particulière mais un détail est intéressant. L'handicapé est en contact direct avec Shuro. Cela permet au révolutionnaire d'utiliser son pouvoir. Toutes les questions qu'il se pose trouveront probablement une réponse après ses questions. Avec sa technique (Réponds, homme) l'adversaire répond obligatoirement au réponse.

            -Pourquoi attaquez-vous Ohara?

            -Ben pour exploser deux trois têtes.

            -Pourquoi un navire de la marine reste immobile?

            -Je sais pas moi! Alors arrête de me poser des questions. Il est lourd ton capitaine vient on échange ou je vais pas pouvoir me retenir plus longtemps.


            Ivan n'a obtenu aucune information. Pas de doute, la personne qu'il vient de questionner ne sait absolument rien de ce qui se trame ici. Un simple suiveur qui fait son job de pirate. Pendant ce temps un autre mini dialogue a lieu.

            -Vous avez fait le mauvais choix…

            -Je vous prie de ne point m'adresser la parole scélérat. Gardez votre langue fourchue entre vos dents.


            Larsouille bien que gravement blessé souri. Igor tout aussi blessé tient debout. S'il tombe c'est la fin. Les balles qu'il a reçues ne sont pas mal placées. Alors la seule solution d'après lui est d'échanger les capitaines. Chacun traine le capitaine de l'autre. Une distance de deux mètres les sépare.

            - Lâche-le. On se déplace en cercle pour récupérer nos capitaines.

            Pourquoi en cercle? Tout simplement pour éviter de passer trop proche de l'adversaire qui risque de l'attaquer. Au moins, en gardant la distance, il peut préparer un coup. Mais Larsouille est bien blessé ce qui calme les hardeurs de Shuro. Ce dernier ramasse son capitaine et cherche leur médecin. Du côté des citoyens du monde, le cas est critique. Les hommes se replient sur le navire. Ils ne sont même pas une dizaine. De plus, Pédoras a reçu un énorme coup de dents. Même avec un médecin, soigner une telle blessure serait compliqué.

            Les pirates perdent leur motivation après la chute de leur leader. De plus, la résistance des gardes d'ohara est plus impressionnante que prévu. Avec Calchas, la défense a pris une tout autre ampleur. Heureusement car les citoyens du monde sont bien trop faibles pour protéger tout ce monde. C'est l'heure de lever l'ancre. Mais du côté pirate, il y a encore deux combattants redoutables sur pied. Paul et Shuro.

            Sur le pont, Pédoras respire difficilement. Les hommes n'ont pas le temps d'écouter ses dernières paroles et mettent le navire en route. Seul Igor et Ivan son proche de lui.

            -Vladimir… mon ami… J'suis content de mourir avec toi…

            Tout proche de la mort, Pédoras ne fait même plus la différence entre Vladimir qui est le père d'Ivan et Igor qui est le jumeau de Vladimir. Sachant que le père de l'handicapé est mort il y a plusieurs années, cela montre à quel point l'agonie est spéciale.

            -T'as un brave fils… On aurait peut être mieux fait de ne jamais quitter notre petit coin de paradis…. Skypea…

            Son cou légèrement soulevé se relâche et tombe. L'un des bras droits de l'ange ne fait plus partie de ce monde désormais. Le justicier à roulette ne peut s'empêcher de pleurer. De plus Igor s'écroule. Avec les blessures, il a besoin de repos et de soin.

            Un marine n'a pas l'intention de laisser partir les révolutionnaires. Pas le temps de pleurer un mort… Le lieutenant d'élite Jack haas se caresse la barbichette. Un tueur de commodore a porté de main. Ivan De Cimitiero. Un révolutionnaire avec une prime toute fraiche de trente et un millions de berrys. Il ne faut que tendre la main pour le saisir et en même temps récupérer le cuirassé. Le marine est bien content d'être venu sur cette île et espère empocher le jack pot.

            -Replions nous pour le moment. Attrapons le cuiras…

            Les quelques hommes sur le cuirassé utilisent les tourelles et envoient quelque boulet de canon sur le navire du lieutenant. Rares sont les hommes capables d'arrêter ses tirs. Cela offre le l'opportunité aux citoyens du monde de se sauver.

            -Ivan… T'es un tireur d'élite non ? Alors balance quelques balles qui peuvent aider les combattants de la liberté....

            C'est avec les larmes aux yeux que l'ange s'approche du bord du navire et sort son sniper. Si seulement il avait une meilleure arme, les choses ne se seraient pas passées ainsi. A peine visible, les hommes de l'ile ne font plus attention à lui. Les combats continus ce qui donne de belle ouverture à Ivan. Ses dernières balles partent sur Jack Haas, Shuro et Paul. Avec ses larmes aux yeux ils ne voient pas précisément où il vise. Les individus sont un peu flous alors il essuie ses yeux et offre une balle pour les trois problèmes.

            Les balles s'enchainent et les trois cibles sont touchées à leur grande surprise. Jack Haas et Shuro prennent une balle mal placée que risque d'énormément les handicapés pour la suite tandis que Paul n'a qu'une blessure légère.

            C'est la dernière action des citoyens du monde pour cette évènement...
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            " Mais, nom d'un monstre marin, qu'est ce que vous faîtes ? "

            La voix colérique de l'Agent Kayne fit se raidir les marines sous les ordres du sergent Blacknife. Tous semblaient mal à l'aise, et comment pouvait-il en être autrement ? Depuis le début des affrontements, respectant scrupuleusement les ordres de Gon, ils s'étaient contentés d'attendre sur leur navire sans rejoindre la bataille. Une passivité que l'homme du CP9 ne pouvait tolérer plus longtemps.

            " Je me contrefous de ce que vous a ordonné votre capitaine ! A partir de maintenant, je le relève de ses fonctions ! Vous allez immédiatement prendre la mer et me couler ce navire de guerre volé par les rebelles. Si nous ne pouvons le récupérer, alors personne ne l'aura ! Exécution ! "

            Les marines se mirent aussitôt à manœuvrer tandis que Kayne quittait le navire d'un pas furieux. L'opération ne se déroulait pas comme prévue, et cela ne lui plaisait pas du tout. L'un des soldats tenta bien de prévenir le capitaine mais qu'importe combien de fois on toquait à la porte de sa cabine, Gon ne répondait pas. Finalement, dans un haussement d'épaule, l'homme rejoignit ses camarades et se plia à une autorité plus forte que celle d'un simple sergent d'élite.


            ~~ ~~

            Jack Haas regardait le sang qui coulait de son épaule, là où une balle mystérieuse venait de le toucher. Heureusement, la balle n'avait pas atteint le côté où il maniait l'épée. En bon soldat habitué au champs de bataille, il détourna immédiatement son attention de cette blessure pour se concentrer sur son adversaire du moment, El Corazon.

            Et cet individu était plein de mystère. L'ordre que Jack Hass avait donné un peu plus tôt n'avait pas fait effet, ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : le prétendu utilisateur du zoan de l'araignée n'en était finalement pas un. Il devait donc utiliser un autre pouvoir. Restait à savoir lequel.

            " Que voulez-vous ? "

            Le lieutenant ne s'adressait pas à El Corazone mais à l'homme qui les avait rejoint : Paul Bali, second lieutenant du Mercenaire.

            " Mon capitaine m'a envoyé vous aider maintenant que les choses se tassent avec les citoyens. "

            Jack Hass acquiesça : il n'était pas stupide au point de refuser une telle offre en plein milieu d'un combat dangereux.

            " Il est interdit pour les individus à six bras de combattre. "

            Paul se jeta sur El Corazone pour frapper et, cette fois, l'ordre de Jack Haass sembla faire effet : dès que le révolutionnaire tentait de frapper son adversaire, il se courbait en deux sous l'effet de nausées fulgurantes.

            Les citoyens du monde l'ayant abandonnés, l'homme à la combinaison noire se retrouvait seul contre tous dans une situation loin d'être avantageuse.

            ~~ ~~

            " Ne vous approchez plus de la bibliothèque. "

            Kayne fulminait. Un individu particulièrement puissant était apparu et repoussait quiconque voulait s'attaquer à l'arbre géant. Même lui, membre du cp9, n'arrivait pas à le vaincre.

            " Je sais pas qui est ce type, mais il m'a assuré qu'il n'interviendrait pas pour un camp ou un autre. Il protège les livres. Laissons lui ce qu'il reste de la bibliothèque, de ce point de vue là, la mission est accomplie. En revanche, je veux que vous m'abattiez les derniers dissidents. Vous, Larsouille, vous venez avec moi. Un géant attaque nos hommes, nous allons nous en occuper. Vous, Shuro, vous rejoignez le combat contre El Corazone. "

            Une explosion éclaira un instant la mer, à une bonne distance de l'île. La caravelle des troupes de Gon, plus rapide que le cuirassé des citoyens du monde, avait réussi à rattraper ce dernier et s'attachait maintenant à le transformer en épave. Et malgré sa puissance moindre, le petit navire avait à son avantage un équipage au complet, reposé et habitué à le manœuvrer, si bien qu'il parvenait à frapper régulièrement le lourd cuirassé tout en slalomant pour éviter les quelques ripostes des rebelles encore sur pieds. Même si les citoyens du monde s'échappaient, ils n'auraient plus l'un des fiers navires du gouvernement en parfait état à leur disposition mais un bateau abimé nécessitant sans doute des réparations.  

            Kayne hocha la tête d'un air satisfait. Même si sa mission n'était pas une réussite totale, il comptait bien faire payer ceux qui l'avaient gêné.
              *Beaucoup de sang à coulé…

              Comment puis-je protéger les hommes si je suis incapable de protéger les mieux. Seigneur, vous qui savez tout, vous qui avez tout pouvoir. J'implore votre pardon pour ne pas être un leader à la auteur. Je n'ai apporté que mort et désolation. Profitant de ma physionomie pour attirer la sympathie. Ne me faite pas subir votre colère. Ne me maudissez pas sinon je ferrais parti des perdants.

              Seigneur accordez le paradis à Pédoras … *


              Le sifflement d'un boulet de canon apparait et finis par un bruit de fracas. Le navire qui était immobile c'est mis en mouvement et lance une attaque sur le cuirassé. Les hommes qui se sont rassemblé autour de Pédoras sont surpris.  Les boulets de canon continuent de pleuvoir. C'est avec ingéniosité que les marines ont choisie de visée les tourelles en premier.

              -Ivan vos ordres.

              Les hommes attendent les ordres du jeune révolutionnaire qui semble déboussoler.

              -Ivan?! Vos ordres !

              Puis l'handicapé ordonne de détruire le mat du navire ennemi. Ses hommes foncent vers les canons pour faire cela. Notre justicier roulette se dirige vers des systèmes de cordage qui lui sert pour se déplacer rapidement sur le navire. Il attrape une et la détache. Ce dernier se retrouve propulsé vers le haut d'un mat. Une fois au sommet et que le mat de l'ennemie est détruit, les citoyens du monde peuvent prendre leur distance. Mais avant tout, un petit discourt du révolutionnaire qui peut aisément, dans cette situation, détruire le navire ennemi sachant que le sien a une plus grande portée.

              -HO MARINE ! Nous ne sommes pas vos ennemies. Nous sommes venus faire votre travail et sauver les innocents d'Ohara que vous regardez mourir !

              -Trente est un million de berrys pour sa tête, feux à volonté !

              Des hommes mettent en joue Ivan qui est assez loin et tente de le descendre. Les balles qui risquent de le toucher sont dévié par l'ange avec ses propres balles.

              -Il suffit ! Ne comprenez-vous pas ?! Je peux tuer n'importe lequel d'entre vous, mais est-ce ça la justice? La loi du plus fort? Qu'est ce qui est bon est juste ? Qui définit ce qui est bien ? Vous m'attaquez parce que j'ai combattu des pirates et protégé des hommes innocents? Ouvrez les yeux, ce monde est plus complexe que marine, révolutionnaire et pirate. Oui je suis révolutionnaire, mais je ne suis pas votre ennemi. La révolution est là pour corriger vos erreurs alors…

              VIVE LA REVOLUTION !
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              Soudain, le bras de Gon s’immobilisa sans la moindre raison. D’un coup, net, sans prévenir, une véritable paralysie. Comme s’il se trouvait un mur, au bout de son sabre, qui l’empêchait d’aller plus loin. Le bretteur tourna la tête à droite, à gauche, cherchant l’origine de sa gêne. Il fit un pas en arrière. Il n’était pas paralysé alors pourquoi ? Un des marines s‘élança vers lui, sabre levé comme le pire des débutants. Le révolutionnaire sourit sous son masque et se prépara à parer le coup. Mais encore une fois, il ne put bouger. Ses yeux s’agrandir d’effroi lorsqu’il vit la lame lui entailler le torse. Il recula en titubant et porta une de ses mains sur la plaie.

              Bon sang… C’est mauvais… Très mauvais. Qu’est ce qu’il m’arrive bon sang ? Pourquoi je ne… Mais oui ! C’est Jack Hass ! Il a dit que les hommes ayant six bras ne pouvaient pas combattre. Et… je ne peux plus du tout ni attaquer ni me défendre. Sérieusement ? Un pouvoir aussi grand existe ? C’est démentiel ! S’il m’ordonnait de me trancher la gorge, serais-je obligé de le faire ?


              La situation était on ne peut plus dramatique. Gon était désormais seul ! Ses propres hommes l’avaient trahis et avaient commencé à réduire à néant tous les alliés qu’il possédait. Même Ivan avait du le laisser pour protéger ses propres hommes. Désormais, il se trouvait démuni, incapable de frapper ni même de protéger sa propre vie, au milieu d’un équipage de marines d’élite surentraînés. Et par-dessus le marché, un des plus réputés lieutenant d’élite possédant un pouvoir absolument terrifiant.

              Il lui restait deux options uniquement.

              La première consistait à fuir. Et encore, il n’était pas sur que la fuit ne soit pas englober dans le terme « combattre ». S’il optait pour ce choix, il devait tourner le dos à une bonne trentaine d’adversaire sûrs de ne rien craindre de lui, armés de sabres et de fusils. Autant se dessiner une cible sur le dos avec marqué « tirez ici » en lettres capitales.

              La seconde alternative était de faire disparaître un de ses bras. Ou en faire apparaître un autre. Ainsi, il n’aurait plus six bras mais cinq ou sept et ne serait donc plus sous la loi lancée. Mais alors, même un imbécile total aurait compris qu’il était le sergent d’élite Gon Blacknife sous ce déguisement. Il serait alors attrapé pour haute trahison et serait exécuté.

              Hum… Arsenic ou cyanure ? Je n’ai plus qu’à choisir ma mort… Ca ne devait pas se dérouler ainsi. Je devais sauver tout le monde… Je devais faire un monde meilleur pour mes enfants. Je devais revenir en héros auprès de ma famille et leur offrir enfin le monde sans corruption qu’ils méritaient. Mais je vais rester là, sur cette plage. Tu parles d’une connerie…


              Avant qu’il n’ait eu à choisir, un évènement inattendu se passa. Paul Bali, le puncheur redouté de l’équipage de Larsouille se présenta aux côtés de Jack Hass et lui parla. Un léger espoir naquit dans le cœur de Gon qui connaissait bien Paul Bali. Cet homme était très violent et très dangereux. La puissance de ses frappes était terrifiante mais il avait une autre réputation. C’était un homme qui avait un minimum de sens de l’honneur car il tenait toujours à faire ressentir une humiliation psychologique, juste avant de mourir à ses adversaires. Il voulait les vaincre lorsqu’ils étaient en pleine possession de leur moyen pour asseoir sa supériorité. Pas de coups en traître, d’attaque surprise, de supériorité numérique… A force d’enquêter sur l’équipage de Larsouille, le sergent d’élite connaissait bien leur psychologie.

              Mais bizarrement, contre toute attente, le boxeur s’allia à la troupe de marines et fonça tout droit vers l’homme impuissant et incapable de se défendre pour lui asséner une de ses frappes légendaires. Le pirate n’avait pas usurpé sa réputation. L’homme que l’on surnommait « La Masse » avait une force de frappe titanesque. N’ayant pas pu parer le coup ne serait-ce qu’un minimum à cause de la malédiction il reçut le choc de plein fouet dans le visage. Son nez craqua sous l’impact et il fit un vol plané avant de s’écraser dans le sable.

              Sous le choc, il fut complètement sonné, ce qui eu pour effet de faire disparaître les effets de son fruit. Ses bras disparurent dans un petit nuage de pétales laissant quatre de ses sabres tomber au sol. Il ne lui restait plus que son meitou double, Firmament. Sa tête tournait, il était complètement choqué.


              Mais pourquoi ? Ca ne lui ressemble absolument pas de s’en prendre un homme ne pouvant pas combattre. Sa fierté le lui interdit, tout comme s’allier à un homme, marine qui plus est, et qui domine déjà très largement le combat. Enfin… Tout ça n’a plus vraiment d’importance. Je n’aurais jamais du venir ici. Je ne suis pas de taille à défendre mon QG.


              Lentement, il tenta de se redresser et tourna son regard vers ceux qui s’acharnaient sur lui. Il y avait une troupe d’hommes qui le visaient avec des fusils de loin tandis que les combattants s’approchaient de lui en courant, toutes lames dehors. A leur tête Paul Bali. Derrière, observant la scène avec amusement, Jack Hass le regardait.
              • https://www.onepiece-requiem.net/t9755-la-justice-sous-toutes-ses
              • https://www.onepiece-requiem.net/t8977-gon-blacknife
              Plus rien ne peut atteindre le navire des citoyens du monde. La fin du combat pour eux. Probablement le dernier pour l'ange. Comme si son père savait depuis le départ l'unique vie que peut avoir l'handicapé. Depuis le départ…

              FB

              -Père, lorsque je serrais grand je combattrais les injustices comme toi.

              Vladimir souris et passe sa main sur la tête du petit. Il s'accroupit pour se mettre à sa hauteur. C'est pour la n-ième fois qui lui répète ses mots.

              -Allons. Ivan… Cette vie n'est pas faite pour toi. Le combat n'est pas fait pour toi. Certaines personnes son douées pour le combat, d'autres non. Même si tu souhaites combattre, tu te battras à ta façon qui est différente de la notre. T'es futé non? Alors trouve une solution intelligente pour stopper la guerre. Nous on sait seulement cogner.

              -Ben faut réunir les gentils et envoyer les méchants en prison.

              -Ha ha ha. Si seulement c'était si simple.


              Fin Fb

              Alors que Pédoras a rendu l'âme, les révolutionnaires sont blessés.

              *Encore des morts… Toujours des morts… L'homme est si fragile… Ai-je encore le choix? Comment faire pour protéger les innocents? Non, il n'y a pas d'autres solutions… La loi du plus fort a toujours régné. Père je n'ai pas ta force, mais comme tu me l'as dit, ma force est ailleurs. Je protègerais les Hommes. Peu importe si je me fais haïr. Ma vie s'arrête ici. Comme une machine programmée. Je vais avancer. Comme mon oncle le dit si bien. *

              Afin que le sang qui a déjà coulé n’ait pas été répandu en vain, nous n’avons d’autres choix que d’en faire couler plus

              -Ivan, nous avons besoin d'un médecin, c'est urgent.

              -Dirigeons-nous vers l'ile la plus proche.

              L'ange refoule toutes ses émotions au plus profond de son être. Il l'avait déjà fait au début de son aventure. Cette fois, il le refait. C'est la seule façon pour lui d'avancer et de ne plus regarder en arrière.
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              " Ou est-il ! Comment un géant peut-il se volatiliser ainsi ? "

              La colère avait décidément balayé l'habituel masque de calme de Vincent Kayne. Balgrid le révolutionnaire lui avait échappé et il avait horreur de laisser partir un ennemi du gouvernement. A ses côtés, Larsouille haussa les épaules.

              " Avec ça, je pense qu'il est temps de mettre fin à notre collaboration. "

              Le pirate eut un rictus moqueur face au regard dur que lui lança le CP9.

              " Allons, ne soyez pas têtu. Nous avons décimé les révolutionnaires, comme vous le souhaitiez, et mis l'île à sac. Ils mettront un moment à s'en remettre. Et puis, si nous restons plus longtemps, les gens vont finir par se demander pourquoi la Marine ne nous combat pas. Et ce n'est pas ce que vous souhaitez, pas vrai ? "

              Kayne fronça les sourcils et acquiesça d'un air agacé.

              " Très bien. Au plaisir de refaire affaire avec vous. "

              Le pirate sanguinaire s'éloignait déjà en sortant un den-den muschi d'une poche de son long manteau rouge.

              ~~ ~~

              " Emparez-vous de lui. "

              Tout le monde releva la tête d'un air surpris pour regarder Paul qui, les poings tremblant de colère, venait de lancer ce drôle d'ordre.

              " Ramassez-le et amenez-le au navire. Il part avec nous.
              - El Corazone n'ira nul...
              - LA FERME ! "

              Jack Haas darda sur Paul qui venait de le saisir au col un regard contenant un mélange de surprise, de dégout et de colère. La tension monta aussitôt d'un cran tandis que pirates et marines, jetant leur trêve aux orties, se mettaient en joue et se menaçaient mutuellement.

              " Qu'est ce que tu lui as fait, hein ? rugit Paul sans se préoccuper de la situation qui s'envenimait. J'étais venu pour un putain de combat intéressant et il ne s'est même pas défendu ! Tu as un pouvoir, c'est ça ? Tes phrases bizarres marchent pour de bon ? "

              La sonnerie d'un den-den retentit, surprenant tout le monde. Paul jeta plus qu'il ne lâcha Jack Haas pour répondre et écouter les ordres de son capitaine.

              " On se casse, expliqua-t-il à ses hommes en raccrochant. L'homme araignée vient avec nous. "

              Un pirate massif se saisit d'El Corazone, le poussant à la suite de Paul. Jack Haas, dont les yeux luisaient de fureur, ouvrit la bouche pour protester.

              " Tu tu tu... fit une voix près de lui, tu devrais savoir quand t'arrêter, marine... "

              Le lieutenant d'élite observa Shuro qui venait de les rejoindre puis Paul qui s'éloignait. Deux combattants redoutables qu'il aurait déjà eu du mal à affronter au mieux de sa forme. Alors blessé et ayant déjà usé de son pouvoir...
              Jack Haas serra les dents et laissa les pirates partir avec sa cible.

              ~~ ~~

              La caravelle au mat brisé aborda la plage tandis que les marines lachaient les rames. Les citoyens du monde ayant réussi à s'échapper, les membres de l'équipage de Gon étaient revenus sur le rivage. Une fois leur navire amarré, ils descendirent au sol pour prêter main forte à leurs collègues.
              La nouvelle Ohara n'était plus que ruines. Partout des marines courraient dans les décombres à la recherche de blessés ou pour éteindre les restes d’incendie. La population, choquée par l'attaque des pirates, scrutait d'un air abattu les vestiges de leur foyer. Seule joie parmi ce carnage : l'arbre bibliothèque était toujours entier.

              Du CP9, plus de trace. Il s'était volatilisé peu après le départ des pirates. Avec Gon introuvable, Jack Haas supervisait l'aide aux civils. Pourtant, pendant que ses hommes s'activaient, le fier lieutenant d'élite se contentait de scruter la mer, perdu dans ses pensées, le regard dur.

              " Tu ne m’échapperas pas... "