Un nouveau départ

Les mouettes criaient au-dessus du port de l'île du Karaté. Les cheveux, toujours tenus par son bandana, volaient au grès de la brise fraiche et salée des quais. Theneryl regardais les fiers matelots d'un énorme bateau qui avait accosté la veille le charger de vivre. La plupart d'entre eux étaient des habitants de l'île même facilement reconnaissables à leur musculature imposante. Travaillant gaiement et efficacement, le navire se chargeait rapidement - et était bientôt prêt à partir - dans l'air qui résonnait des chansons des hommes dont voici un extrait.

« . . .
Au combat, les hommes font faaaaceuux !
Les malfrats et nos ennemis trépaaaasseeeuux !
Le guerrier et le saaabreuuuux.
Regarde le Paysaaaggeuuuux.
Et les corps déchiquetéééééés.
Lui rappel sa femme qui l’attend au foyeeeeeeeeer.
. . . »

Theneryl souriait aux paroles qui quand on connaissait toute la chanson était en réalité romantique bien que très sanglante. Le guerrier avait combattu cents hommes, des bandits, seul, pour défendre son amour et sa terre. Enfin une histoire de guerrier classique.
Theneryl s'étira et remit son paquetage et son fusil sur ses épaules. Puis se dirigea vers le navire. Celà faisait un mois qu'il avait réservé sa place à bord. Le capitaine profitait d'un voyage à Bliss pour emmener avec lui des passager et ainsi amoindrir les frais de réparations du pont.

C'est donc l'air joyeux, ce qui pour Theneryl revenait à se renfrogner encore plus, qu’il monta à bord. Les autres passagers se composaient principalement de deux classes distinctes. Des bourgeois venus visités 'la jolies petit île des hommes machos' et des artisans qui avait de la famille ou des connaissances dans les environs et qui retournaient chez eux. C'est finalement avec cette deuxième clique de gens que notre ami se retrouva à devoir partager sa chambre.

"AAAAAH ! Enfin un vrai lit !"

Il s'étala sur celui-ci et ferma les yeux. Première fois depuis 10 ans qu'il ne dormait pas sur le tatami du dojo. Le bruit ambiants et les discutions le bercèrent et finalement il sombra dans le sommeil.

"Hey t'as entendu les dernières rumeurs ?"
"Quelles rumeurs ? De quoi tu parles ?"
"Il paraitrait que sur une des îles proches d'ici un trésor serait caché."
"Un trésor ? Quel genre ? Et où t'as entendu ça ?"
"Je sais pas ce que c'est mais ils en parlaient à la taverne du port. Parait qu'il y aurait des bête gigantesques qui le protège et même un monstre dans la mer qui empêcherait les gens d'approcher."
"pffff! N'importe quoi."

C'est ce moment que choisit Theneryl pour se réveiller. Un monstre ? Un trésor ? Bon le trésor ça ne se mange pas et ça ne se chasse pas donc bon . . . mais un monstre ? Il se redressa dans son lit et regarda les deux hommes qui discutaient non loin de lui.

"Excusez-moi mais pouvez-vous me parler de cette histoire de monstre ?"

Les deux hommes furent visiblement surpris et l'un des deux, le plus jeune, fronça les sourcils devant le regard sévère de rapace de Theneryl. Le plus âgé avait pour lui la sagesse et parla sans montrer ses sentiments et d'un ton amical.

"Eh bien ami endormi il se trouve que non loin de notre route se trouve une île où se trouverait un trésor dit-on. Mais . . .", Il prit un air de "je te raconte un truc qui va devoir te faire peur", "fou est celui raconte-t-on qui ose s'approcher de son rivage car un monstre rode . . ."

Il regarda Theneryl avec l'air d'attendre une réaction, si ce n'est un rire, et fut certainement déçu car Theneryl ne bougea pas un muscle et enchaina sur une nouvelle question.

"Mais a-t-on prouvé que le monstre existait ? Quand arrivons-nous prêt de l'île ?"

Les deux hommes se regardèrent et ce fut cette fois le jeune qui parla.

"Parait que tous les navire qui s'en sont approché se sont fait coulés. Et des survivants ont décrit que quelque chose dans le brouillard les avait heurté. Que ce n'était trop gros pour un navire et que ça avait une tête."

Le plus vieux pris alors le bras du plus jeune pour l'interrompre et commença à diriger vers la porte.

"On y sera demain matin si ça vous intéresse. Mais là c'est l'heure du souper."

Et ils laissèrent Theneryl à ses réflexions.

La brise et le brouillard s'était levé pendant la nuit. Et une silhouette se tenait sur le pont. On sentait en lui la force du prédateur. Ses yeux perçant regardaient vers l'horizon caché par le brouillard. Il était beau, il était fort il était . . .

Theneryl : BEUAAAARK !!!

. . . surtout malade. Le teint blanc et un morceau de viande régurgité aux lèvres Theneryl regardait son repas du matin voguer un instant au grès des flots avant de disparaitre dans ce brouillard qui mangeait tout.

*Bon sang mais qu'est-ce que je fous là ?* pensa-t-il

Des bruits de pas résonnèrent derrière lui sur le bois du pont et par réflexe il se retourna pour voir qui venait. Il s'essuyait la bouche quand le capitaine sortie du brouillard l'air amusé.

Capitaine du bateau : Ben alors le Chasseur ? On a pas le pied marin ?
Theneryl : Le pied je ne sais pas. En tout cas mon estomac lui pas du tout.
Capitaine du bateau : BOUAHAHAHA." ria-t-il accompagné par des matelots."T'inquiète çà te viendra avec l'habitude.

Theneryl acquiesça silencieusement, il en doutait fort. Le capitaine le prix alors par les épaule et lui fit faire demi-tour pour qu'il regarde l'horizon.

Capitaine du bateau : J't'aime bien le Chasseur. Tu ne me semble pas être une lopette comme les autres. Je vais donc te dire un secret.Il regarda vers l'horizon. Theneryl : Quand tu te sens mal, inspire profondément.", il inspira profondément, "Et tend ton œil vers l'horizon. Tu te sentiras plus stable et en plus tu pourras admirer la vue de la mer. Regarde mon vieux. On peut voir l'île non loin d'ici. Et un peu plus loin là on peut apercevoir . . .

"PIRAAAAATE !!!!!"

C'était l'homme de la vigie qui venait de hurler. Le capitaine fit tout à coup les gros yeux et son teint vira au blanc. Ni une ni deux il commença à hurler ses ordres oubliant notre bon ami. Réveillez vous bande de merlan frit. Souquez ferme moussaillon. Les pirates attaquent tous aux armes. Et autre joyeusetés paniquées.

Theneryl quand à lui était sur le qui vive. De son regard il regarda l'équipage qui leur fonçait dessus et intérieurement les admiraient. Ils avaient certainement repéré le bateau de voyageur malgré le brouillard et s'était approché discrètement et sans bruit à peine quelques centaines de mètre de leur proie. De vrais prédateurs. Qui maintenant qu'ils étaient repérés s'apprêtaient à se jeter sur eux.

Un sourire étira son visage. Et, dégainant son couteau, il se précipita vers sa cabine. Il était temps d'en découdre. Ces pirates apprendraient qu'ils n'étaient pas tous des proies sur ce navire.

~~~~~~Trente minutes plus tôt~~~~~

Piggy, Marty et Sweety étaient sur la plage et étaient en train de creuser. Quand Sweety s'arrêta et déclara.

Sweety : Euh . . . les mecs vous croyez qu'on doit rester dans la zone ?
Piggy : Qu'est ce que tu veux dire Sweety ?
Sweety : Ben je ne sais pas on ne devrait pas plutôt attaquer les bateaux et autres trucs du genre ? Faire des trucs de pirates quoi.

Piggy et Marty se regardèrent l'air de se dire qu'elle était folle. Piggy s'appuya sur sa pelle et regarda Sweety l'air désabusé.

"Piggy : Ecoute Sweety. J'te rappel qu'à la base c'est toi le capitaine. Et que tas déjà envoyé tout le monde parcourir l'île à la recherche du trésor.

Sweety devint alors rouge pivoine et poussa un petit cri avant de gifler Marty qui s'envola à 5 mètres.

Sweety : Kyaaa ! Piggy arrêtes d'essayer de me draguer ! M'appel pas capitaine !
Piggy : Euh . . . désolé Sweety. Je le referais plus. Bon du coup on fait quoi ? On continu ?

Marty se relevait difficilement et se frotta la joue pendant que Sweety sautait sur place l'air indécise.

Sweety : Ben je ne sais pas . . . je veux trouver le trésor mais . . . mais . . . je m'ennuis quoi. Ce n’est pas drôle de faire des trous partout. Et puis il fait chaud et j'ai mal aux mains et à la tête.

Elle recommençait à rougir et piggy fut pris de panique pendant que Marty faisait bien attention de ne pas trop se rapprocher.

Piggy : Euh ok ok ! T'énerve pas. TU sais que quand tu ne gère pas tes émotions tu ne contrôle pas ta force. Tente de respirer. Fais comme moi.

Piggy commença à faire de grands moulinets lents avec les bras tout en respirant profondément. Sweety le voyant faire commence à l'imiter. On put apercevoir ainsi deux silhouettes sur une plage entourée de brouillard qui semblait danser une dance à base de moulinets. Pendant ce temps Marty qui s'était remis du coup, regardait vers la mer l’air de méditer.

Marty : Au fait les mecs je crois que j'ai vu un bateau par là bas.

A l'entente du mot 'bateau' Sweety courut sur lui le faisant à nouveau voler pour regarder dans la direction qu'il observait.

Sweety : OOOOH ! Mais c'est vrai. Enfin quelque chose à faire comme de vrais pirates ! Youhou !!!

Elle sautait en l'air d’excitation puis la mine souriante se tourna vers Marty et luis dit.

Sweety : Appel les autres on va les attaquer . . . qu'est-ce que tu fais la tête dans le sable au fait ?

Piggy se fit alors un « face palm ».

~~~~~~En ce moment~~~~~

Theneryl arriva en déboulant telle une tornade dans sa chambre. Ni une ni deux il attrapa son fusil et son sac et les épaula. Mais alors qu’il se préparait à retourner sur le pont pour prendre position pour recevoir les pirates comme il se doit, voilà qu’une énorme secousse fit trembler le navire. On entendit tout d’abord un choc. Puis le craquement du bois qui hurle de douleur. S’en suivit alors un éclatement total du mur de la chambre. Bois, lits et hommes furent projeté à travers la pièce, Theneryl ne faisant pas exception. Il vola littéralement et s’écrasa lourdement contre le mur opposé. Un lit lui tomba alors dessus, côté matelas, et c’est surement cela qui le protégea des autres débris.

Ce qui s’était passé était simple. Le bateau pirate, qui s’était rendu compte qu’on l’avait repéré, n’avait pas hésité à enfoncer le flanc du navire en lui rentrant dedans de face. S’en était résulté le résultat attendu. Une grande partie du pont et du premier niveau avaient été éventrés. Heureusement ceux-ci était bien au-dessus du niveau de l’au ou le navire aurait commencé à couler.

Totalement étourdit et caché par le lit, Theneryl entendit des pas de course passer à côté de lui et se diriger vers le couloir. Ceux-ci étaient accompagnés de hurlement de frayeur et de joie. Ce ne fut que quand tout redevint calme dans la chambre qu’il reprit ses esprits. Il poussa le lit et émergea d’en dessous en se tenant la tête, un filet de sang marquait sa tempe.

Theneryl : P***** de pirates !

Il se redressa et analysa la situation. Des cris et des bruits de combats semblaient provenir du pont. Certainement qu’attirés par les éventuels trésors à bord, des pirates avaient dû descendre dans les cales. Il jeta un œil aux alentours et c’est alors qu’il réalisa une chose.

Theneryl : Tient on m’a laissé une porte d’entrée ouverte ?

Le bateau pirate qui avait enfoncé la paroi n’avait pas bougée. Et, à hauteur d’homme, se trouvait une trappe ouverte d’où était certainement sorti l’équipage. Theneryl s’approcha doucement et jeta un œil discret. De toute évidence, en temps normal, cette écoutille servait pour la passage de la tête d’un canon. Theneryl se reteint de rire devant tant d’assurance de la part des pirates et se faufila par l’écoutille jusque dans le bateau.

Theneryl : Maintenant c’est l’heure de la chasse !

Et un sourire d’afficha sur son visage.

~~~~~10 minutes plus tôt~~~~~

De légers chuchotements s’élèvent du brouillard

Marty : On y voit que dalle !
Sweety : Chuuuuuut faitent pas de bruuuuuit ! Ne doivent pas nous entendre.
Piggy : Nan mais on ne sait vraiment pas où on va tu sais.
Sweety : Mais c’est ça le truc si ils nous voient pas et ne nous entendent pas on va les prendre par surprise. Tu comprends ?

Un silence suivit cette déclaration. Puis.

Marty : Mais comment on va les trouver si nous même on les voit pas ?
Sweety : euh . . .
Piggy : Regardez ! Le brouillard se dissipe devant !

Un long silence glacé se promena sur l’équipage. Le bateau civil était en vue, mais bien trop prêt et droit devant eux.

Sweety : Tous à vos postes ! On va leur rentrer dedans. Barre à tribord toute !
Piggy : Euh . . . capitaine. Je crois qu’il est trop tard.
Sweety : Tu crois ?
Piggy : De toute évidence.
Sweety : Ben euh . . . alors . . . A L’ABORDAGE !!!!

Et c’est l’équipage hurlant et gesticulant, pour éviter de tomber à l’eau, que les pirates attaquèrent. Tous sans exception quittèrent le navire. Tous ? Pas vraiment. Sweety, Piggy et Marty s’étaient reçu la barre d’une des voiles sous l’impact des deux navires et étaient restés assommés.

~~~~~En ce moment~~~~~

Theneryl se faufilait de barrique de poudre en barrique de poudre. Il était d’ailleurs très tenté d’allumer une mèche et de faire exploser le bâtiment. Mais après réflexion il en conclu que ce n’était peut-être pas le plus judicieux. Ben oui. D’un ça risquait de détruire les deux bateaux et il en avait au moins besoin d’un pour arriver à destination, de deux il risquait d’en mourir aussi. Et, ah oui, il y avait la vie des passagers civils à prendre en considération. Tous des herbivores !

Il arriva finalement à un escalier qui semblait mener au pont. Ce qui l’avait étonné jusque-là n’était pas le fait que l’équipage est attaqué depuis les trappes à canons, mais plutôt qu’il n’avait rencontré aucun vigil ou membre d’équipage jusqu’à maintenant. Tous les pirates étaient partis attaquer ? Ils étaient surement trop sûrs d’eux-mêmes. Il monta alors les marches à pas prudent se demandant si on ne lui tendait pas une embuscade. Il arriva alors au sommet de l’escalier.

Sur le pont, une petite trappe dans le sol se souleva. Sous celle-ci régnant l’obscurité on ne pouvait tout d’abord rien apercevoir. Puis apparurent deux yeux blanc où trônaient des iris jaunes et perçant. D’un rapide tour de terrain Theneryl balaya le pont du regard. Rien ! Rien à l’horizon, désert. SI ! Là-bas un mouvement. Sous une voile qui s’est détachée. On dirait qu’il y a du mouvement. Trois personnes semblent empêtrées dans le tissu. Rapide et agile comme un félin Theneryl sortie rapidement de son trou et alla se cacher derrière des caisses. Ses proies étaient là. Quelle avaient-elles ?

Theneryl écoutait de toutes ses oreilles.

Sweety : Marty ! Bouge ton pied tu me le mets dans la figure. Et toi Piggy je peux savoir où tu poses des pattes ?
Marty : ouais mais tu m’étouffe avec ton genourrfff . . .
Piggy : Désolé je cherche le bord de la voile. Aie ma tête !
Sweety : Ouais ben ma jupe ce n’est pas une voile.

Et ça gesticulait à n’en plus finir. De qui grogne et de qui râle. Les proies semblaient s’empêtrer plus que se défaire de leur piège de toile. Au bord du fou rire Theneryl finit par sortir de sa cachette. De toute évidence aucun de ces énergumènes ne devait être le capitaine et s’il y avait une prime à bord, ce ne pouvait être que le capitaine. Il s’approcha donc de l’amas de toile jigotante et la regarda se figer au son de ses pas.

Sweety : Chut ! Quelqu’un approche !
Marty : Ouais ben ça on l’avait remarq . . .*BAM-bruit de coup* . . . aieuh . . .
Sweety : chuteux ! *pose gênée* C’est qui ?

Theneryl les regarda et dégaina son couteau. Les trois frémirent sous la voile. Sweety parla d’une voix qui se voulait plus ferme mais où perlait une angoisse mal contenu.

Sweety : J..J’ai dit c’est qui ! Ça se fait pas de ne pas répondre à une Dame !

Elle se mit à trembler. Theneryl souriait. Son couteau avançait lentement vers la tête de Sweety pendant que ses compagnons cherchaient éperdument une voie pour sortir. Le couteau fut alors à un centimètre de la fille quand . . . CRAAAAC ! Sa tête émergea de la toile. Un peu surprise, les larmes aux yeux à force d’avoir présumé du pire, Sweety regarda avec des yeux rond notre ami qui souriant toujours de son regard d’aigle.

Sweety en pleure:

Sweety : euh . . . merci ?

CRAAAAC. Theneryl agrandit le trou et les trois pirates sortirent. Ils s’arrangèrent les vêtements et Sweety finit, un sourire rayonnant, pendant qu’on entendait les bruits de combat sur l’autre bateau, par tendre la main à Theneryl.

Sweety : Qui que vous soyez merci. Vous nous avez aidés alors que nous nous ne connaissions pas. Si je peux faire quelque chose pour vous aider en retour n’hésitez pas.

Theneryl la regarda perplexe. Décidément il trouvait bizarre la présence de cette fille sur ce navire pirate. Il regarda en l’air comme pour s’assurer que le drapeau noir flottait bien au grand mât. Puis il ramena son regard au trio. Il y avait l’homme au masque bizarre, celui à tête de cochon et enfin la fille trop sensible pour être pirate. Ouais en définitive ce devait être au maximum des mousses voir des civils embauchés de force sur le bateau. Il soupira.

Theneryl : Ouais tu peux peut être m’aider. Tu pourrais m’indiquer où est le capitaine du navire ? Faut que je lui cause.
Sweety : Eh bien. » Elle semblait surprise. « Vous l’avez devant vous.
[/color]Marty : Pour sûr il est devant vous.

Theneryl les regarda et son regard se posa sur l’homme à tête de cochon. Ce serait lui le capitaine ? Un cochon ? Ou est-ce un homme ? Dans ce cas il est bien défiguré. Ou alors c’est un masque ? Il avait déjà combattu et abattu des sangliers. Mais un cochon ?

Theneryl : Donc c’est toi le capitaine cochon ?
Piggy : Euh non moi je m’appelle Piggy monsieur. Et le capitaine c’est elle. » Il désigna Sweety qui avait pris une mine boudeuse.
Theneryl : Elle ? Mais c’est une gamine ! » Le teint de Sweety vira au rose.
Piggy : Euh dîtes pas ça s’il vous plait. C’est elle notre capitaine. Elle est forte et euh . . .

Il lança un regard paniqué à Marty à la recherche de secours. Mais celui-ci avait déjà commencé à prendre ses distances par rapport au groupe et haussa les épaules d’impuissance. Sweety quant à elle devenait de plus en plus rouge. Theneryl quant à lui sortit une liasse de papier et commença à les feuilleter.

Sweety : Alors comme ça je ne fais pas assez capitaine ? Rah z’avez de la chance de m’avoir aidé juste avant !
Theneryl : Ah mais c’est que c’est vrai en plus. » Il n’avait pas écouté et venait de tomber sur l’avis de recherche de Sweety. Une feuille tomba à terre que ramassa Piggy « Comment une fille aussi chétive et petite peut-être le capitaine de telles loubards ?
Piggy : Mais c’est un avis de recherche ! Vous êtes chasseur de prime ?!

Sweety éclata. Elle venait de devenir rouge pivoine au point qu’on aurait dit que de la fumé sortait de ses oreilles. Elle fonça sur Marty qu’elle frappa en l’envoyant valdingué à travers tout le pont avant qu’il ne s’écrase lourdement. Puis elle se retourna vers un Theneryl bouche bée.

Sweety : JE suis LE Capitaine ! Et les chasseurs de primes je les élimine !
Piggy : Oh non ! Le mode berserker.

Et elle fonça sur Theneryl qui raffermit sa prise sur son couteau.

Les papiers de primes volaient tout autour pendant que Sweety rouge de colère s’élançait contre Theneryl. Elle l’attaqua d’une frappe directe de la jambe qu’il esquiva sans problème. Puis d’un coup de poing tout aussi simple. Theneryl se disait qu’il serait facile d’esquiver les attaques de cette fillette quand il remarqua une chose. Les coups se succédaient sans interruption. Droite, gauche, direct, esquives. Les coups pleuvaient encore et encore sans qu’elle montre le moindre signe de fatigue. Le pire étant que chaque coup était plus rapide que le précédent. Et le rythme s’accélérait pendant que Theneryl était bloqué par sa propre maxime : « Ni femme ! Ni enfant ! ». Or son adversaire semblait regrouper les deux. Perturbé ainsi il se retrouva a ne pouvoir qu’esquiver les attaques de plus en plus rapides.

Piggy : Hey il se débrouille pas mal le chasseur. Ça fait bientôt 5 minutes qu’il esquive.
Marty, toujours allongé sur le pont : Ouais mais il ne va pas tenir éternellement. Pas pour rien que c’est notre capitaine.

En entendant cela Theneryl fronça les sourcils. Il ne pouvait pas continuer ainsi ! Il était un fier chasseur et, s’il avait décidé de ne tuer ni femme ni enfant, au moins pouvait-il la mettre hors d’état de nuire. Sa décision prise il sauta en arrière tout en lançant son couteau vers Sweety ce qu’elle esquiva facilement puis il revint à la charge en sautant en avant tout en posant ses mains au sol et par un effet de bascule projeta son corps et ses jambes jointes directement vers le ventre de la fillette.

Theneryl : PIQUÉ DE L’AIGLE !!!

Ne s’attendant pas à ce coup Sweety se le prit de pleine face et eut le souffle coupée. Son corps quant à lui vola bien sur 5 mètre avant de s’écraser au sol. D’un bond elle se releva en roulant en arrière et jeta un regard haineux à Theneryl qui était revenu sur ses jambes.

Theneryl : J’aurais dû me douter que ce ne serait pas suffisant pour une gamine comme toi.
Sweety : Tu te débrouilles pas mal pour un vieux crouton !
Theneryl : Vieux croutons ? Je n’ai que 30 ans tu sais. Et toi t’as quel âge ? 12 ans ?
Sweety rigolant : J’en ai 16 ! Vieux crouton !

Et dans un rugissement de rage elle s’élança à nouveau sur Theneryl qui cette fois rendit coups pour coups. Une danse meurtrière se forma sur ce pont dont Piggy et Marty étaient les spectateurs éberlués. Presque de force égale les deux combattants s’échangeaient coups et esquives à une vitesse folle. Cependant on voyait bien que là où une cherchait à blesser l’autre cherchait à assommer et pourtant ils avaient l’air d’être au même niveau. L’une résistait admirablement aux coups tandis que l’autre les esquivait avec rapidité. Il était tout de même étonnant de voir ces deux silhouettes, l’une blanche et petite, l’autre noire et grande, évoluer ensemble et en concert.

Marty : On ne devrait pas appeler les autres pour l’aider ?
Piggy : Surtout pas ! Tu sais comment elle est. Si on le fait elle va péter un câble car on l’aura dérangée ou qu’on l’aura considérée comme faible.
Marty : Pas faux . . .

Et Piggy alla chercher deux sandwichs, un pour lui et un pour Marty, et s’installa pour admirer le spectacle.

Piggy : Faudra penser à réparer le bateau par contre.

En effet, sous la violence des coups plusieurs planches du pont avait été fracturés voir détruites. Les rambardes avaient perdus des morceaux et du sang colorait certains endroits. Finalement sur un dernier coup retentissant les deux combattants s’éloignèrent l’un de l’autre à bout de souffle.

Sweety : *essoufflée* Tu es coriace !
Theneryl : Et toi une vrai lionne *déglutit * semblerait-il. Je vais arrêter de prendre des gants avec toi.
Sweety : Ah ouais ? Laisse-moi voir ça. *Sourit*

Theneryl fonça alors pour la première fois sur Sweety. Celle-ci limita et s’apprêta à lui donner un coup de poing quand il se pencha tout à coups.

Theneryl : LA VOLÉE DE MOINEAUX !!!

Sautant en l’air il tourna sur lui-même et lança ses jambes dans une danse circulaire. Sweety prise par surprise et trop proche pour esquiver se reçut coup sur coup à la tête. Un ! Deux ! Trois ! Quatre coups retentissants. Elle s’écroula au sol assommée du sang s’écoulant de sa tempe.

Piggy & Marty : CAPITAINE !!

Ils coururent vers elle inconscient de tout danger. Theneryl attrapa son fusil par la canon, tapota son pied, et quand ils furent à portée lança son attaque.

Theneryl : SWING !!!

Tel un swing de golf il frappa Marty et Piggy de bas en haut sur le menton les soulevant carrément du sol et enchaina sur un coup circulaire comme au golf qui les projeta à un peu plus de 5 mètres s’écraser sur un mur. Le pont était soudain très calme. Les trois corps étaient allongés sur le sol assommés et une silhouette noir, prenant appui sur son fusil, reprenait son souffle. Theneryl alla à son paquetage tombé un peu plus tôt pendant le combat et en sortie une corde dont il ligota la capitaine. Puis se dirigeant vers les deux hommes de mains il les mit sur le ventre et leur attacha bras et jambes dans le dos tels des proies destinées à la broche. Puis portant la légère fillette sur son épaule il alla vers la proue du navire, là où il s’était enfoncé dans le bateau civil tout en ramassant son couteau en passant.

Arrivé là il regarda le spectacle qui se présentait à lui. L’équipage de l’île du karaté accule sur le pont par les pirates combattait vaillamment. Les hommes forts de cette île ne reculaient pas d’un pouce mais ce n’était pas le cas de leurs homologues des autres îles. Plusieurs passagers avaient été faits prisonniers et plusieurs sacs de bijoux et autres trésors étaient d’ores et déjà remplis. Theneryl, Sweety toujours sur l’épaule, posa un pied sur la rambarde et gonfla ses poumons.

Theneryl : OH LES PIRATES ! JE TIENS VOTRE CAPITAINES ! *Pose le couteau sur sa gorge* DÉPOSEZ LES ARMES OU JE LA TUE !
Les pirates : Capitaines !

Les combats cessèrent tout à coup ce qui permit aux matelots de se regrouper pendant que les pirates jetaient des regards effarés à Theneryl. De toute évidence ils n’avaient jamais envisagé que leur capitaine puisse se faire battre. Ce qui expliquait beaucoup de chose quand à leur forte confiance en eux. Se regardant les uns les autres ils demeurèrent figés, comme incertains. Puis, au moment où Theneryl pensait qu’il ne se rendrait finalement pas, les hommes de l’île du karaté formèrent une ligne d’attaque et menacèrent les pirates de leurs épées tout en braillant un cri guerrier. Tout à coups la résolution du combat incertaine un premier pirate lâcha son épée, puis un deuxième et finalement tout l’équipage suivit son exemple. Ils furent alors ligotés et rassemblés et l’équipage poussa un cri de victoire. Theneryl finit par descendre sur le bateau avec ses proies.

Capitaine du bateau : Le Chasseur, merci beaucoup vous nous avez sauvés. Que puis-je faire pour vous rendre la pareil ?
Theneryl : Eh bien … il se trouve que le capitaine pirate est primé. Si vous pouviez me déposer au QG de la marine cela me serait utile.
Capitaine du bateau : Ce sera avec joie. Mais pour le moment nous somme cloués ici. Le bateau est fortement endommagé.
Theneryl : Mais qu’est-ce que vous racontez ? Que je sache il y a plusieurs charpentiers à bord et en plus on a un bateau en bon état de navigation à disposition non ? » Il montra du pouce le bateau pirate.

Le capitaine éclata alors de rire et tapa le dos de Theneryl. Puis il partit donner ses ordres pour qu’ils se dirigent vers le QG de la marine. Pendant ce temps Theneryl se demandait si la récompense lui suffirait pour s’acheter un bateau pour aller sur Grand Line, et surtout sera-t-il capable de le manœuvrer ? Il ferma alors les yeux pendant que ça s'activait autour de lui, le combat avait été plus rude que prévu.