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Un commencement au septième ciel.


Le voyage n’avait pas été particulièrement long, mais ce qui était le plus urgent, quitter l’île du Royaume de Bliss, c’était désormais fait. Pour le bateau… Tant pis, et puis il n’y avait presque que ceux de la marine là-bas, ça risquait d’être difficile de trouver autre chose et même d’en voler un sans se faire remarquer. Celui qu’elle avait d’ailleurs pris pour partir venait d’accoster sur une première île. Lysie dans sa vraie apparence la regarda, la première chose qu’elle vit, c’était un marine en train de fumer dans un coin de la plage. Hors de question de se retrouver encore une fois nez à nez avec eux, ils lui avaient donné bien trop de fil à retordre. L’île n’était pas très attirante, un enchaînement d’usines et de bâtiments, des fumées noires sortant des cheminées, des chemins en fer et un vacarme pas possible qui résonnait sur toute l’île. Notre protagoniste n’avait pas besoin de ça, on contraire, ce qu’elle voulait, c’était respirer. Elle resta donc dans le bateau espérant trouver son bonheur sur  les îles suivantes.

Le bateau continua sa route après avoir déposé quelques passagers qui ressemblaient plus à des ouvriers travailleurs qu’à des vacanciers. La prochaine île était quant à elle l’opposé de la  première, et donc tout ce que recherchait Lysie. Un havre de paix ou régnait nature et calme. Mais il fallait que la jeune femme se change, elle n’allait tout de même pas sortir sans fausse apparence.  Faire tout le voyage ainsi avait déjà été une grande étape pour la jeune femme. Elle allait revêtir son plus rare habillement, celui qu’elle mettait que très peu de fois, celui de Leïah, la fleuriste. Elle passerait donc pour une passionnée de plantes faisant quelques recherches puis après tout, elle n’était pas là pour faire les quatre cents coups, mais pour se remettre de ses émotions et se reposer ! Rien de risqué cette fois ci !

Leïah posa donc ses pieds et ses valises sur la terre ferme de Fersia, une île aux premiers abords magnifique. Autour d’elle, de la verdure plus verte que n’importe qu’elle autre, des brebis la dévorant, c’était peut-être d’’ailleurs la raison de leurs poils soyeux. Des fleurs de partout comme on en avait jamais vu, des plages, des cocotiers : le paradis sur terre. Cependant, ce qui faisait la caractéristique de cette île, ce qui faisait écarquiller les yeux, c’était le nombre incalculable d’oiseaux. Il y en avait de toutes les couleurs dans le ciel, des bleus, des jaunes, des rouges, de violets. Ils étaient si beaux lorsqu’ils volaient, c’était un réel feu d’artifice. Il y avait là plusieurs espèces, mais Leïah était bien incapable d’en parler ne connaissant absolument rien sur les oiseaux. Au milieu de l’île se trouvait une immense forêt, ou une jungle peut-être. Les arbres étaient très grands, ce qui avait permis à la population de construire de réelles villes dans les arbres.

C’étaient des escaliers construits sur les troncs des arbres les plus gros qui permettaient d’accéder aux habitations. Ces dernières étaient en bois, ce qui se mariait d’ailleurs très bien avec la forêt. Les cris étaient en revanche très stridents… Peut-être parce que Leïah se trouvait juste à côté d’un magasin d’oiseaux. Intriguée, la jeune femme entra, à l’intérieur une multitude de volatiles en caches. L’un d’eux intrigua la jeune femme, il était de toutes les couleurs, une sorte de perroquet qui ne parlait pas. Leïah s’approcha de la vendeuse, une femme toute frêle dont les cheveux étaient blancs et délavés. Puis demanda avec  toute la douceur qu’on lui connait.

« Excusez-moi madame, combien coûte cet oiseau ? »

« 5 000 000 d’berrys ! L’un de nos plus beaux spécimens ! »

Leïah n’avait bien entendu pas assez, et la déception était grande. Encore plus lorsqu’elle apprit que le moins cher était à cinq cents milles berrys, qu’il avait une aile cassée et que la jeune fleuriste ne les avait même pas ! Elle ressortit alors dépitée ayant encore plus la rage de devenir riche et puissante.

    Dépitée mais motivée, Leïah traversa finalement l’un des ponts instables de la ville. Ce quartier-là semblait résidentiel, rien de bien intéressant mais la vue était tout simplement à couper le souffle. La jeune femme se trouvait à l’extrémité sud de la forêt, elle voyait les oiseaux voler sur un fond bleu ciel et doré, l’une des plus belles images qu’avait vu Lysie dans toute sa vie. Elle s’approcha un peu plus de la barrière en bois pour admirer ce fabuleux spectacle. Leïah était émerveillée mais ce sentiment fut très vite rompu lorsque le support sur lequel elle s’appuyait céda, la jeune femme aux cheveux bleus tomba alors dans le vide, plongea dans une mort certaine sachant que les arbres faisait plusieurs dizaines de mètres de haut. Pourtant, pourtant malgré ça, sa vie ne défilait pas, peut-être était-ce parce qu’elle n’avait rien fait dans cette dernière, qu’elle n’avait rien accompli, que sa vie était inintéressante…

    Alors que Leïah tombait, pensait et criait bien entendu, elle ressenti quelque chose qui se posa sur son épaule, un oiseau, Leïah aurait une belle mort au moins, un deuxième oiseau se posa sur sa seconde épaule. Ils étaient si beaux. Mais c’est alors toute une armada de ces animaux qui s’accrochèrent à la jeune femme, cette fois, elle avait une toute autre vision des choses. Peut-être que si sa vie n’avait pas défilé, c’était parce qu'elle n’allait tout simplement pas mourir. L’espoir continuait au fur et à mesure que les oiseaux s’accrochaient aux parties du corps de Leïah. C’est alors que la fleuriste se rendit compte qu’elle ne tombait plus, elle était là, ne pouvant bouger, dans le vide. Ensuite, elle remonta, les oiseaux volaient et la portaient jusqu’à la ramener à l’endroit d’où elle avait chuté. Une femme, brune, un raisin en guise de serre-tête, des yeux noisette et un tout petit oiseau sur son épaule se tenait devant elle. Elle lui fit un grand sourire avant de prendre la parole.

    « Je crois qu’on peut dire que tu as eu chaud. Fais attention ou tu mets les pieds dans cette ville, rien n’est sûr et la ville manque de moyens pour remettre tout à neuf. »

    « C’est.. C’est toi qui m’as sauvé ? »

    « J’suis Ebonite, enchantée, dresseuse d’oiseaux ! Tu peux venir chez moi quelques temps si tu n’as nulle part où aller ! »

    Cette femme était si gentille, un réel modèle de bonté. Leïah lui sourit puis la suivit jusque chez elle, une grande maison peuplée d’innombrables oiseaux aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et pourtant le doux son du silence était le seul présent.

    « Je leur ai appris à ne pas être trop bruyants à l’intérieur, c’est plutôt désagréable, tu veux un thé ? »

    La jeune femme aux cheveux bleus acquiesça de la tête, avec toujours son même sourire aussi bien conciliant qu’émerveillé. Ebonite lui tendit une tasse qu’elle s’empressa de boire assoiffée, c’est vrai qu’elle n’avait rien bu depuis qu’elle était sur cette île et que les récents événements l’ayant obligé à crier, avaient rendu sa gorge quelque-peu sèche. Les deux femmes discutèrent, Leïah lui révéla son prénom, enfin celui de la fleuriste. La dresseuse d’oiseaux accepta même de la garder plus de temps chez elle, elle lui  expliquait la vie sur l’île, toutes ces choses-là. Mais un beau jour, la vérité éclata.

      Cela  faisait maintenant presque deux semaines que Leïah vivait chez Ebonite, elle adorait cette jeune femme mais ne voulait pas abusé de sa bonté. De plus, elle s’était remise du choc du Royaume de Bliss et pouvait désormais reprendre ses aventures et rechercher des fonds pour démarrer ses projets. Cependant, aujourd’hui, Ebonite était parti dresser ses oiseaux et la fleuriste ne pouvait pas ne pas lui dire au revoir. Elle décida donc d’aller lui cueillir un bouquet d’adieu. Depuis quelques temps, Leïah savait où il fallait marcher et ne pas le faire, elle connaissait presque la ville comme sa poche mais beaucoup moins les habitants qui semblaient aigris, tout le contraire de la dresseuse d’oiseaux. Alors qu’elle marchait dans la rue de la mésange, la jeune femme entendit une conversation entre trois personnes, elles se plaignaient assez brutalement et ce n’était pas espionner que d’entendre leur discussion.

      « J’en ai assez d’ces chapardeurs ! J’vais les tuer si ça continue ! »

      « Harmon, vous ne pouvez pas faire ça, ces oiseaux sont la réputation de cette île ! »

      « Il a raison, j’ai perdu plusieurs milliers de berrys à cause de ces satanées bêtes ! »

      Des oiseaux volaient donc les habitants de cette île, ça expliquerait leur mauvaise humeur, mais le pire dans tout ça, c’est que Lysie était une reine de l’espionnage et n’avait même pas été mise au courant. L’atmosphère de l’île ou la gentillesse d’Ebonite était en train d’aveugler la jeune femme, de l’écarter de son chemin, il était temps de partir, tant pis pour le bouquet, il était hors de question pour elle de perdre toutes ses facultés. Peu lui importait qu’on vole les habitants, ce n’était pas ses affaires. Elle se mit donc à courir jusqu’à la maison si grande d’Ebonite, cette dernière n’était toujours pas rentrée. Leïah rassembla toutes ses affaires le plus vite possible, peut-être trop vite d’ailleurs, dans la précipitation elle se tapa contre un meuble et fit tomber un tiroir plein de… porte-monnaie. Les sentiments de la jeune femme aux cheveux bleus changeaient alors d’une seconde à l’autre, ils naviguaient entre la surprise et la honte. Surprise car il s’avérait que la voleuse était en réalité Ebonite, c’est pour ça qu’elle avait une grande et belle maison à comparer aux autres. Honte parce que la vérité était sous son nez depuis des jours, pire des semaines et qu’elle n’avait rien vu. Cette Ebonite était quelqu’un de rare finalement, quelqu’un d’unique, une voleuse, experte qui plus est, un atout de taille. Dans le lot, Leïah retrouva même son portefeuille bleu, incroyable, en plus elle faisait ça avec discrétions, ses oiseaux étaient des perles rares : oiseaux qui se mirent d’ailleurs à crier lorsque la jeune femme reprit son bien. Quelques minutes, voir quelques secondes plus tard, Ebonite était là, stupéfaite. Elle se dépêcha de fermer la porte et prit la parole.

      « Leïah, ce n’est pas du tout ce que tu crois… »

      « Tu m’avais l’air si gentille. »

      « Je n’avais pas le choix ! »

      « Tu es incroyable, apprends-moi, mieux, pars en voyage avec moi. Mais une seconde… Ebonite, qui es-tu ? »

      Ebonite ne put cacher sa surprise, cependant elle sourit, elle était heureuse, quelqu’un qui ne la jugeait pas, c'était incroyable… Elle raconta alors son histoire.


      Dernière édition par Lysie le Ven 3 Jan 2014 - 11:52, édité 1 fois

        « Je suis né sur cette île, Fersia, havre de paix dans lequel j’ai passé toute ma vie : le monde, je ne le connais pas. Mon père était un homme de confiance, l’un des piliers de l’île, l’une des  personnes qui réussissaient à ramener des touristes. En effet, comme tu peux le constater aujourd’hui, le fait qu’il y ait d’innombrables oiseaux sur Fersia aussi beaux et colorés que différents ne suffisait pas à faire en sorte que  l’économie  soit extraordinaire ni même juste passable d’ailleurs. Mon père, Harmil, avait ouvert un fabuleux cirque ! Les gens adoraient ça, certains revenaient à chaque fois qu’ils le pouvaient et dépensaient leur argent pour le spectacle. Il était dresseur d’oiseaux, tout comme moi, ses démonstrations étaient fabuleuse, bien meilleures que les miennes, il t’aurait ébahi, j’en suis certaine ! Ma mère, elle, était trapéziste, un métier trop dangereux selon mon père, il aurait préféré qu’elle s’occupe du guichet, des entrées, chose impensable pour elle qui adorait ce qu’elle faisait. J’aurais aimé te dire que c’était une femme adorable qui pensait aux siens, malheureusement, elle est partie quand j’avais quatre ans… Partie avec un riche homme d’affaire qui voulait racheter le cirque : en quelque sorte prendre ce qui comptait le plus pour mon père, finalement, il y est parvenu mais d’une toute autre manière encore plus scandaleuse. L’affaire avait fait le tour de Fersia, l’île n’est pas très grande, les nouvelles vont vites. Lorsqu’il passait dans la rue ou allait acheter son pain, la population entière le regardait et se moquait de lui. Si je n’avais pas été là, il aurait très certainement mis fin à ses jours, seulement voilà, j’étais là. Il continuait ses spectacles pour me faire vivre mais la motivation n’y était plus, les battements de son cœur étaient en réalité annexés sur les miens, il ne se raccrochait plus qu’à ça. L’obscurité dans laquelle il était plongé se ressentait malheureusement dans ses prestations, le cirque perdit de la renommée et bientôt les touristes préférèrent les zoos à Fersia. Il fut finalement contraint de fermer, de tout abandonner. Dans les mêmes temps les ponts de la ville commencèrent à être moins stables, la direction de l’île n’avait pas pris soin d’économiser, de garder des fonds, ils avaient tout dépensé pour leur bien-être. Mais pour les habitants, le seul responsable était mon père, cet homme qui avait donné sa vie pour faire vivre les lieux, pour faire de cet endroit un lieu de repos renommé avec de nombreux loisirs : les gens sont ingrats. Cette fois, s’en était trop pour lui, il avait le droit à des insultes à chaque fois qu’il sortait et les boulangers ne lui vendaient même plus le fameux pain. Il se suicida, personne n’était choqué, ils s’y attendaient. Pour eux cette histoire, c’était du passé, il valait mieux l’oublier alors après tout, pourquoi enterrer une personne dont on ne veut plus songer, la meilleure idée était de jeter son corps par-dessus bord. Enfin, ils allaient pouvoir penser à autre chose… C’est ce qu’ils pensaient, seulement moi, j’étais là, encore et toujours ! Alors âgée de quatorze ans, j’étais en âge de me débrouiller seule, la vie ne m’en avait pas vraiment laissé le choix après tout. J’avais appris  de mon père le dressage d’oiseaux, c’était la seule chose que je savais vraiment faire mais refaire des spectacles c’était juste impensable. Et puis j’avais cette haine que j’ai toujours envers toute la population, alors j’ai décidé de les voler, grâce à mes oiseaux.  Ils souffrent tous, perdent sans cesse de l’argent, mais ce n’est pas suffisant selon moi, ils doivent payer, j’aimerais tant emporter tous les oiseaux et faire tout simplement disparaître Fersia ainsi que tous les gens qui sont dessus et alors là, ils sauront ce qu’est la mort. »


        Dernière édition par Lysie le Ven 3 Jan 2014 - 11:57, édité 2 fois

          Cette triste histoire rendait Leïah à la fois haineuse de la population de l’île et heureuse de voir qu’Ebonite n’avait pas que du bon dans son cœur, ça lui donnait des idées. Cependant, la jeune femme ne comprenait pas pourquoi elle avait volé son portefeuille, elle n’était en rien responsable, elle. Elle lui posa donc la question.

          « Je suis désolée, quand j’indique à mes oiseaux de voler, ils ne font pas la différence. »
          « Mais alors tu veux faire disparaître cette île ? Je pourrais t’aider, mais ce n’est pas ici que tu trouveras comment faire, suis moi, partons ensemble. »
          « Tu avais l’air si généreuse, qui es-tu donc toi ? »

          Leïah la regarda, puis sortit de la pièce pour s’isoler, elle réfléchit quelques secondes, mais sa décision était prise, elle enleva sa perruque, laissant apparaître sa longue et magnifique chevelure noire bleutée. Elle ôta tout son maquillage, parce qu’il en faut pour se transformer. Apparaît alors sa pâleur extrême comme si elle n’avait jamais vu le soleil de sa vie. Lorsque la jeune femme redevenait elle-même, elle aimait le faire entièrement, elle  se remaquilla alors un peu excentriquement : un rouge à lèvre rouge vif ainsi qu’un peu de rouge et de orange autour des yeux. Elle enleva sa robe ample et la remplaça par un robe noire, une femme de l’ombre se doit toujours de faire honneur à son lieu préféré. Elle était prête, pour la première fois et il fallait qu’elle fasse une confiance aveugle en Ebonite pour réaliser son acte. Elle ouvrit la porte et se dévoila, elle était devenue Lysie, elle-même, une position qui la rendait mal à l’aise… Ebonite, entendant le grincement de la porte se retourna et écarquilla les yeux, pas un seul instant, elle aurait songé à une telle transformation, personne n’y aurait pensé d’ailleurs.

          « J’m’appelle Lysie…  Je suis actrice en quelques sortes… Mon but ? Je n’ai pas eu la chance de naître fils d’un grand du Gouvernement Mondial ou de la piraterie, je veux devenir puissante, plus puissante que tous les hommes, toutes les organisations. Je veux créer la mienne, devenir riche et montrer au monde que l’on n’a pas forcément besoin d’être à la lumière pour gouverner, Ebonite, viens avec moi… Tu sais te battre, tu sais voler, tu pourrais tellement m’aider et peut-être pourrions-nous acheter quelque chose capable de détruire Fersia. »
          « Oui… Oui, je veux devenir puissante moi aussi ! »

          Les deux femmes se serrèrent dans leur bras en signe d’amitié et de collaboration.  Lysie lui expliqua que toutes les choses qu’elles feraient dans l’avenir ne seraient pas forcément bien ; qu’il ne fallait pas qu’on puisse les assimiler à un crime ou à toute autre acte révolutionnaire envers chaque groupe.  Elle tendit un masque avec de minuscules fissures au niveau des yeux permettant de voir. Ebonite le saisit et le mit.

          « A partir d’aujourd’hui, tu es « La Femme Masquée».»

          Ebonite avait une petite barque au port grâce à laquelle elle apprenait à ses oiseaux à pêcher. Les deux femmes attendirent la nuit, prirent tous les portefeuilles et embarquèrent en compagnie des oiseaux. Sur les flots, la Femme Masquée tendit le doigt avec dessus un tout petit oiseau.

          « Il s’appelle Tokapi, prends-le, il est dressé, tu pourras faire ce que tu veux et si un jour nous sommes amenés à être séparés et qu’on a besoin de se parler, tu n’auras qu’à écrire un mot, l’attacher à lui et prononcer mon vrai nom, il viendra à moi. Je leur apprendrais à faire pareil avec le tien. »

          Lysie le prit et sourit, cette fois, l’aventure pouvait belle et bien commencer.