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Sea Wolf et Green Wolf


Le niveau d'un amiral? Le niveau d'un amiral?! Téh! M'fais pas rire Arashibourei! Tu sais très bien que mes ordres sont de pas t'toucher. Tu sais très bien que mon boulot c'est d'rester calme et d'te laisser en plan dans c'trou à ordures.

Mais c'qui est bien, quand on est amiral, c'est qu'y'a pratiquement personne pour te réprimander si tu t'écartes des ordres.

Alors le niveau d'un amiral, tu te l'reçois en plein sur la pommette sans même le voir venir. Ensuite, le niveau d'amiral, tu l'ressens bien fort lorsque tu vas t'avaler quatre murs de suite en t'enfonçant dans le château-arrière.

-Ça va. Vous êtes calmé? Jouez pas avec moi à ces jeux futiles, Arashiboureï.

Mais c'est trop tard, t'as trouvé l'moyen de réveiller ma Bête à moi. Et toi comme moi, on sait bien que j'en ai marre de ton petit jeu d'fendant qui joue avec trop fort pour lui. L'équipage au complet l'a compris aussi, et c'est déjà que deux cuirassés nous rejoignent pour escorter l'navire jusqu'au quai d'Impel.

On va pas garder un homme-poisson sur un rafiot, ce serait stupide. Alors avant que tu t'trouves les forces de sortir du trou que j't'ai creusé, on approche déjà à bonne vitesse du parterre de pierres. On va pas s'attarder bien longtemps. Tu verras, Arashiboureï, t'as pas l'niveau d'un amiral, t'as le niveau d'un rebut qui n'a rien d'mieux à poutrer qu'un Corsaire sénile et corrompu par sa richesse.

Moi, je vais te montrer ce qu'on attend des amiraux, des vrais. Ce qu'on attend des Fenyangs, des Tazzers, des Kempachis et des Fuuryukos.

Mais en prime, moi, je t'offre la mort.
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-Huch... vache de rapide le bestiau.

C'bien ça. Pas tant pour ma gueule dont c'con a probablement fendu ma pommette droite, encore ; mais pour Moi. Potemkin, Mandrake, Drake... Greed j'f'rais pas offense en l'comptant. J'en ai rencontré des loustics qui savaient vous coller aux murs, mais une constante restait : j'étais plus fort, plus vif, plus hargneux. Mais là ? Aurais-je trouvé mon maitre ? Tsss, un peu tôt pour l'dire. 'Tous cas à défaut d'démontrer l'horlog'rie, on peut dire qu'il est en train de bien remonter les pendules à l'heure huhu*aïe ! f'pas rigoler... Mais c'bien ça. On s’empattait sur Grand Line faut l'reconnaitre... Non pas à cause d'ennemis faibles, mais à cause du manque de mec "trop" fort. J'ai fini par m'coire invincible. J'l'étais. Je l'suis plus visiblement. Mais vaincu ? Huhu nan ça pas encore. Tetsuda tu vas m'aider à passer encore un cap ; et ça même si ça c'fait dans ta douleur comme dans la mienne.

De deux mains toujours liée je me tâtonne prudemment la joue pour faire l'état des dommages, c'qui n'aura d'autre effet que de m'arracher un grognement d'douleur supplémentaire . Puis je tâche de me rel'ver malgré qu'tous mes muscles crient au repos et que l'knock-out n'est pas passé si loin d'ça. Un voile brumeux me trouble d'ailleurs encore la vision... la Bête le déchire d'un croup de griffe rancunier ! Ok pépère... si faut sortir les grands moyens pour t'pousser au cul, fais confiance à Tonton Toji pour ça. Car rapide c'est certain, mais un peu trop sûr de toi aussi surement. Marrant qu'les rôles soient inversés pour une fois.


Un débris d'plus qui tombe à mes côtés, vestige malheureux d'une salle de briefing qui a été la dernière à subir mon passage éclair. Niveau boulet d'canon j'suis sûr que c'cuirassier a connu moins dur huhuhu. Mon dos aussi n'not'rez... Faisant donc fi de la poussière et des monceaux de métal tordu et de bois éclaté qui m'entoure, je profite des secondes d'intimité où Tetsuda m'a plongé et où visiblement il se refuse à me poursuivre pour laisser gronder encore un peu plus l'orage qui m'habite. Puis sachant que l'accalmie ne serait plus qu'être fugace malgré la suffisance de l'amiral à mon égard, je me replie au sol avant d'y apposer mes deux paumes grandes ouvertes. Menottes ou pas certaines techniques n'en demeurent pas moins redoutables, tu vas voir mon gars.
Et tandis qu'une incalculable quantité de vibrassions quasi-sismiques se décharge dans le pont, la Bête de son côté me recouvre de son épaisse fourrure obsidienne. Elle a sentit mon excitation, le danger... elle est là et son "Fullmétal FishSkin" saura m'être utile ; je l'accueille alors avec le sourire que seuls les drogués accrocs à leur substance comprendront.

Le pont et l'ensemble de la structure autour de moi ondulent donc pendant ce temps là, comme soumis à des forces contre nature auxquelles ils n'étaient pas sensés être confrontés. Les matériaux résistent, absorbent les tensions... survivent aux vibrassions primaires qui pourraient à elles seules transformer les os et le bois commun en poussière... "Despote palm", une technique à même de réduire des villages et des fort en miettes en une fraction de seconde... T'aurais pas du m'envoyer trop loin Tetsuda. T'aurais pas du jouer d'suffisance avec moi. Moi j'joue plus.

D'un coup sec la dernière onde que guident mes mains traverse la matière et l'espace, entrant alors en résonance avec toute la structure malmenée du cuirassier supposé pourtant inébranlable. Sa réputation ne sera pas volée... seule la moitié arrière du navire où je me trouve alors explosera en projetant des débris parfois gros comme des bœufs jusqu'à plus de cents mètres dans les airs !


Mais moi je reste là encore un temps. J'ai pas fini d'prendre ma leçon ; et en élève zélé j'attends le sourire au coin d'une lèvre meurtrie et  l’œil vif étincelant au milieu d'un visage couleur nuit sans lune. J'ai encore trop d'chose à apprendre de notre confrontation Testu' , Huhu.
Je ressors donc d'un Geppou de l'explosion qui commence déjà à avaler le navire à l'agonie, flottant ainsi dans les airs au dessus de l'eau à la recherche de celui qui sans nul doute a lui aussi plus d'une corde à son arc. Là !
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Le navire se tord et explose dans des millions d'échardes et de lattes détruites. À travers les immondes craquements du bois et du métal, on entend les cris des marins blessés ou jetés à la mer par la force du choc.

Tu t'défends bien Toji, mais penses surtout pas qu'ce petit tour va m'faire du mal. Ton idée, je l'ai vu naître dans ton esprit plusieurs minutes à l'avance. Ce séisme, je l'ai senti avant même que tu n'apposes ta main sur le sol du cuirassé.

Alors quand les secousses meurtrissent le navire et qu'tu te la joue "bête sauvage éveillée", moi je suis déjà dans les airs.

Geppou!

Et quand toi aussi tu t'envoles et qu'tu me trouves dans cette tempête de bois et de cris d'matons crevés, tu m'fonces dessus, tout de noir nimbé. C'est bien, tu maîtrises le haki comme on s'y attend d'quelqu'un d'ton grade, Thunder F. C'est bien, mais ça veut pas dire que t'as l'niveau pour autant.
Moi j'ai l'niveau , et j'vais te l'apprendre à la dur.

Nouveau Geppou, j'te fonce dessus, ça va faire mal, mal pour toi. Parce que tu l'sais p't'être pas, mais moi aussi j'ai l'même genre de pouvoir que toi. C'est comme ça pour les grands d'ce monde, c'est haki de droit.
BAM!
Nos jointures s'rencontrent dans un bruit de fin du monde, mon poing nimbé de noir contre le tiens. Ta haine d'homme-poisson couillu contre ma volonté indéfectible. L'onde de choc qui s'en suit fait s'envoler le bois retombant vers nous, fait décoller les soldats et creuse et agite l'onde azurée d'Calm Belt.

Comme figé tous deux dans les airs, il s'écoule un terrible moment où on s'jauge. Ou on tente de trouver une brèche dans la frappe de l'autre, de vaincre le poing armé de l'autre par la force. Mais on n'bouge pas, on ne fait que rester là, tandis que l'onde de choc se propage et qu'une épave s'enfonce rapidement dans l'eau en contrebas. Il ne nous reste déjà que deux autres navires comme terrain de jeu avant d'pouvoir accoster à Impel, dommage… J'aurais dû en faire venir plus…

Peu importe, j'enclenche les vraies hostilités désormais.

De mon bras libre, j'empoigne l'avant bras de celui avec lequel tu m'as frappé. 'T'apprendras. Haki ou pas, tu vas comprendre que les vrais amiraux méritent leur place.

Corrosive Grasp!

Sous tes yeux, ma poigne devient verdâtre, se met à émaner de drôles d'odeurs et fait s'échapper de la fumée. Puis de main il ne reste plus rien. Mon bras se déforme et se distord jusqu'à se liquéfier et s'enrouler sous forme tentaculaire le long de ton bras obsidienne. Et alors qu'on redescend vers un des bateaux, l'acide continu de se répandre le long de ton bras comme un flot continu de glue brûlante et nauséabonde.

-Voyons-voir si le tueur de Perce-Cœur peut encaisser la puissance d'un vrai pouvoir exalté.

Certes, t'as ton haki pour te couvrir, mais à quel point penses-tu que ta volonté peut tenir face à mon pouvoir démoniaque. De quelle façon penses-tu pouvoir te libérer de mon emprise mortelle alors que tes deux bras sont liés? Et on continue de tomber vers le navire, et je continue de raffermir mon étreinte corrosive sur toi.

Et ce n'est qu'un début, mais voyons voir si tu peux résister à un simple début…
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Huch… vache de balaise le bestiau.

Telle une immonde marée vivante, je vois non sans dégoût les pouvoirs de l’amiral se répandre littéralement sur moi, comme une entité avide de mon essence. Les pans de ma chemise qu’elle touche font alors plus que brûler, ils disparaissent complètement dans une petit nuage de fumée avant même qu’on ne puisse réaliser quoique ce soit. Le procédé est trop rapide, le produit trop puissant, l’élément trop avide. Maudit fruit de l’acide, c’est donc ça ton pouvoir Tetsuda ?!
Raaaah ! la Bête se jette en avant comme pressée de s’interposer entre son maître et ce qui voudrait le rayer purement et simplement de cet univers. Le Haki fait barrière, lutte, grésille… la volonté se fait barrière ; mais derrière cette volonté sur laquelle s’est déjà brisé les plus grand, la douleur. Celle de membres soumis aux brûlures plus terribles que milles brasiers, que milles et milles bûchers. La douleur de la chair qui s’écaille malgré tout son pouvoir, toute sa force. Et derrière, le doute. Qui tente de s’immiscer, de détruire de l’intérieur. La Bête est là, portant sur ses épaules noueuses ma carcasse et m’aidant comme un vieux frère, comme l’âme aimante qui vous transporte et vous rend toujours plus fort. Le doute est là… plus fort lui aussi.

Mais face au doute la fierté est là. Le jeu est avec elle, l'ambition aussi. Et avec eux le plaisir malsain qui les prend sous son aile et qui les jette à ton encontre avec plus de force que la peur n’aura jamais. Nous somme trop nombreux pour toi mon gars, JE suis trop nombreux pour que tu me blesses si facil’ment.

Je tire de toutes mes forces en arrière, mais seule la douleur me répond. Je me tord et lutte, mais seuls mes muscles en souffrance l’entendent. Le navire se rapproche de nous encore et encore… Et la Bête et moi sourions.

-Voyons voir si ton pouvoir exalté vaut tripette face au seul véritable pouvoir de ce monde !



Je pivote alors dans les airs en prenant appui sur ce qui semble être de plus consistant chez l’amiral, avant de prendre appui tête en bas sur l’air qui se solidifie d’un bloc par un Geppou habile. Profitant des efforts de Tetsuda et de la gravité pris alors par surprise, je lance le plus terrible Soru que j’ai été de donné de faire ! Tu veux descendre ? Très bien l’ami, descendons !
Mes mains plongent ainsi au plus profond de la masse liquide qui ne peut alors offrir que peu de résistance, pour venir s’agripper à ce qui ressemble le plus au buste de mon adversaire ; ou plutôt agripper les menottes en granit marin qui les ornent ! Voyons si tu gouttes toujours à mon Haki dans la surprise d’un Logia effacé et vidé d’une partie de ses forces, héhé, surprise ! Car si tu veux la jouer contact et collé-serré, crois moi l’Toji refuse rarement une passe. Danse avec moi mon grand, vends moi du rêve que j’puisse te rendre la monnaie en cauch’mards !

Nous plongeons alors avec la vitesse d’un météore sur le pont d’un  navire, qui avec un peu de chance se verra alors traversé comme une passoire et nous ouvrira les portes de la mer ; et pour Tetsuda celles des abysses.

Et même si une part de moi prie les plus sombres entités qui l’ont visité durant les froides nuits de solitude de son enfance que les menottes fassent au moins en partie leur office ; tout le reste de mon corps se projette dans cet «Abyssal requiem» que j’offre à mon ancien supérieur. Certes plus fort, certes plus rapide… mais il est hors de question que cela n’m’arrête.
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Héhé,

T'as de la suite dans les idée, Thunder F. T'as de la volonté aussi, mais probablement pas assez. On va passer outre le casse-moral que t'es deux mains dans mon bide me procure et on va 'de suite attaquer les résultats du cratère que t'essaies d'foutre au milieu d'un d'mes navires.

Ah? Comment je sais pour ton joli plan? J'te l'ai dis plus tôt nan? T'as pas le niveau, le vrai niveau il n'est accessible qu'aux vrais possesseurs du haki. Toi t'es que l'ombre de ce pouvoir, t'as rien d'un Roi.

Dans un fracas et un bruit de craquement terrible, on traverse le pont à pleine vitesse. Le choc par notre seul contact avec le bois ne manque pas de craqueler complètement le cuirassé alors qu'on engage le plancher de la première cale. Puis c'est la deuxième cale que mon dos se déguste en explosant des barris et en s'empêtrant dans des cordages. Il y a bien quatre cales sur ce cuirassé, j'te paris que la dernière, on y touche pas.

Lorsqu'on fend le plancher de la deuxième pour attaquer le troisième niveau, là j'sens bien que t'es près pour une nouvelle démonstration de pouvoir. L'efficacité pure d'un mental plus résistant que tes menottes qui me sapent mon pouvoir.

Laisse moi te présenter ma Bête à moi. Laisse moi te montrer le côté sombre du Green Wolf, le vrai tueur contenu, goûte mon haki des rois. Goûte ce pouvoir de conquérant que tu ne fais qu'effleurer comme un pleutre.

Bourdonnement assourdissant à tes oreilles, déséquilibre dans ton esprit, prise momentanément affaiblie.

Affaiblie juste assez longtemps pour que de mon corps pulse une violente vague de haki de l'armement, un véritable coup de bouclier qui t'extirpe de sur moi. Qui t'extirpe juste au bon moment pour que j'explose en un million de gouttelettes incandescentes au contact du dernier sous-sol.

Un million de gouttelettes incandescentes et fluorescentes qui se reconstituent aussitôt en moi-même avant de pouvoir griller quoi que ce soit. Le choc est passé… Non, il est passé ailleurs plutôt.
Parce que si je suis toujours en vie malgré ma béante blessure, ce n'est pas le cas du navire qui, dans un tonitruant grondement, se fend soudainement en deux.

Pas le temps de regarder l'apocalypse nous tomber dessus. T'es à moins de trois pas de moi, toi aussi t'es sonné, toi aussi tu comprends qu'on est bien partit pour couler avec quinze tonnes de bois et de métal sur la tête. Mais toi tu sais nager, là est l'problème. Du coup, on va assumer tout de suite que t'as peut-être eu une chance au dernier round, mais là, c'est terminé.

En un instant, j'ai disparu, en un instant, y'a mon genou enfoncé de dix centimètres de profondeur dans ton abdomen. En moins d'un instant, j'ai vu v'nir le sale coup qu'tu comptais me faire voir avec tes menottes. Et la seconde d'après, j'suis derrière toi, derrière toi avec un poing armé au haki.
Et mon haki est puissant comme pas deux, tu l'comprends assez vite lorsque mes cinq jointures ténébreuses s'écrasent contre ta nuque et te font traverser l'cuirassé jusqu'à la proue. Même plus loin que la proue, directement sur le quai d'Impel Down où tu ricoches jusque contre le mur de la prison.

De mon côté, j'étends mes bras et mon acide partout au dessus et crève le bateau en m'élançant vers le sommet, devenu un humanoïde dégoulinant d'un vert fumant. Le bois qui s'écroule fond sur ma peau et d'un nouveau Geppou, je te retrouve sur le quai de la prison dont les portes sont closes et les créneaux vides.
Grésillement, fumée. Sous l'effet de la chaleur de mon corps, ma blessure se cautérise et coagule rapidement.

-Allez Thunder F, on continue ton difficile apprentissage de la vie. Près?

Corrosive Rain!

Mes dix doigts pointes vers le ciel, puis dans un grésillement sonore, des dizaines et des dizaines de gouttes s'échappent du bout de chacun d'eux pour opérer des lobes rapides comme l'éclair en ta direction. Un véritable orage corrosif qui va bientôt te tomber dessus et te réduire en cendre come j'ai déjà réduit en cendre des armées de la même façon. Et derrière nous, un deuxième cuirassé rejoins le fond de Calm Belt alors que le dernier survivant braque ses canons latéraux sur nous, près à tout moment à t'atomiser.
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Huch… vache de costaud le bestiau.

Drôle de sensation qui traine dans toute ma masse que j'relève d'un geste vif, quitte à devoir repousser l'pan entier d'muraille qui s'est invité à jouer la collante. Drôle d'sensation donc, que j'attribue très vite à une vision décalée d'45 bons degrés. Forcement l'horizon fait la gueule, et moi avec. Crack crack qu'fait donc ma nuque, et hop l'horizontalité renoue avec ses origines. J'suis bon pour un sacré mal de crâne moi, sans compter l'torticoli du siècle... Bon sang, sans le Haki et un Tekkai salutaire, pas sûr que j's'rais pas arrivé en deux morceaux. J'secoue donc la tête pour remettre les idées en place, dispersant par la même occasion les fines gouttelettes de sang qu'une arcade ouverte m'a répandu dans les ch'veux. Coup d’œil en arrière, que les portes d'Impel Down me rendent d'un air hostile en me surplombant de très près. Ptchu ! Jamais été aussi proches des enfers on dirait...

Y a pas à dire c'est balaise un amiral. Plus encore que j'aurais cru ou qu'on aurait pu m'dire. Infiniment plus... Mais bordel c'est ça qu'est bon. Bon parc'que j'l'ai cherché. Bon parc'que j'en ai besoin. Besoin d'savoir où j'en suis. Besoin qu'on m'rappelle que j'ai encore du chemin à faire, à endurer, à gravir. T'es plus un têtard Toji, mais t'es encore loin d'être le plus gros poisson d'la marre ; et ça t'avais b'soin d'te l'mettre sous les yeux foutu tête de mûle qu'est pas capable de l'comprendre tout seul.

-Allez Thunder F, on continue ton difficile apprentissage de la vie. Près?

Crois moi pépère, j'te dirais volontiers que j'suis désolé et que j'comprends. Que j'en ai marre de m'prendre des beignes et qu'tes l'plus fort. Car tu l'es sacré salopard, y a pas à tortiller d'la caudale. Mais j'vais pas l'faire... pas encore. En tous cas pas avant d'en avoir mangé plus que mon lot et surtout d'avoir effacé ta mine suffisante d'un bon revers. Car t'as beau être plus imposant qu'un Tsunami en gros plan, t'es encore loin d'm'avoir mis sur mes réserves. Et puis j'dois être un peu dure de la feuille, les leçons faut savoir m'les ancrer dans l'crâne suffisamment profond.

-Corrosive Rain!

-Tiens, on dirait qu'il va pleuvoir. Que j'raille.

Marre de cette mer où l'temps s'gatte plus vite qu'un fruit dans un panier d'révo ; encore un coup d'ces foutus humains et des conne'ries qu'ils balancent dans la mer ou dans les nuages. A force de jouer avec la nature, forcement elle s'use la pôv' petiotte. Et quelque chose me dit qu'niveau ami d'la nature et d'l'écosystème, tu t'poses pas comme un grand défenseur, j'me trompe Testu? Sauf que niveau défenseur de la nature moi j'ai mes références, surtout quand il s'agit d'la mienne de nature.

La pluie de mort s'abat sur moi et les environs, et je l'accueille d'un succession rapide de "Tyran's Claw" qui érigent un véritable bouclier autour de moi, repoussant le liquide avant même qu'il n'ai pu espérer m'enlever ne serait-ce qu'un putain de grain d'beauté ! Et quand le plus gros de l'averse tente malgré tout de prendre de vitesse mes techniques, c'est un "Tsunami-Fist" qui finit de faire éclater l'air autour de moi et de renvoyer ces parcelles d'amiral tapisser les murs ! La brume nauséabonde se dissipe ensuite, et j'apparais alors les deux bras joints dressés bien haut vers le ciel, une jambe tendue et une autre fléchie dans cette posture improvisée d'une attaque modifiée par ces damnée menottes. Les vapeurs d'acide ayant malgré tout réussi à faire fondre une part de mon treillis et de mes bottes, c'est donc à moitié dévêtu que je m'exhibe au monde et à la marine : vivant, et fier de le rester ! Le plus célèbre des cyborgs lui-même aurait applaudit.



Et tandis que mon adversaire prépare sa prochaine manœuvre avec le dédain qui semble le caractériser, je m'en vais tout d'abord lui apprendre sa propre leçon. Tu te souviens de c'que j'disais sur le poisson qui dort Testu ? Qui attend son heure et gobe sa proie avant même qu'elle n'ai pu se rendre compte du danger ? Ben sache que tu n'es pas cette proie. Sache que je n'ai jamais eu la bêtise de croire en ta mort, en tous cas pas aujourd'hui. Par contre...


Mes deux pieds se campent fermement sur le quai, plantant les ongles dans la pierre tendre. Toute ma musculature semble alors enfler, se gondoler sous l'effort, comme prise soudainement d'une vie propre. Les artères apparaissent ainsi une à une sur mon front et mes bras... le crissement de mes dents accompagne crescendo l'effort, lui même suivit du grondement sourd de la bête qui enfle en moi. Mes muscles sont soumis à l’extrême, ils hurlent leur pouvoir et leur volonté de dominer ce monde ! Je lutte ! Allez ! Alleeeeeez !! ALLEEEEEEZ !!!
Et soumise à cette force terrible d'un des plus puissant membre du peuple de la mer, appuyé lui même par un Haki plus meurtrier que mille marteaux, les menottes pourtant réputée indestructible se tordent et lutte à leur tour ! La Bête relance donc coups après coups ; que le granit marin encaisse tant bien que mal. Mais ce n'est pas pour autant que j'abandonne, loin de là ! Je ne peux pas abandonner, je ne le dois pas ! Raaaaaaah ! Le métal crisse... RAAAAH !

Est-ce un sourire que je peux voir sur le visage de l'amiral ? Je ne dois pas être le premier à tenter l'aventure sous ses yeux, en vain il faut bien l'croire. Mais avaient-t-ils ma force ? Ma nature ? Ma volonté ?.... ou encore ton acide ?... Huhuhu.

Car oui Tetsu, si j'ai si avidement plongé mes mains dans ta carcasse d'humain, ce n'était pas pour te blesser. Enfin si, mais pas que, c'était que l'bonus. J'avais surtout besoin de ta nature, de ton pouvoir... Le plus puissant acide du monde, combiné à une des plus grandes forces brutes de ces mers... J'te laisse deviner c'que ça donne ? Les ingrédients de la liberté made in Toji tout simplement.



Rongé par le corrosif qui jusque là imprégnait mes mains comme mes liens, le métal a de plus en plus de mal à supporter la terrible traction que j'exerce sur lui et qui ne fait qu'enfler à force de savoir la réussite si proche, si nécessaire. Puis un maillon finit par se tordre... lentement au début... puis de plus en plus vite... Et c'est finalement dans une explosion de débris que j'écarte violemment les deux mains meurtries dans un geste et un cri de victoire ! LIBRE ! Mwouahahahah ! Malgré la douleur intolérable qui me vrille les poignets et la peau elle aussi rongé, je souris alors de plus belle.


Maintenant Tetsuda.
Maintenant nous allons vraiment pouvoir commencer la leçon. Huhuhu !

-Viens amiral. Je suis prêt.
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Et dire que je ne l’avais pas vu venir…

Joli coup Thunder F, joli coup. Mais ça ne t’empêcheras pas de crever, menotté ou pas. Parce que menottes ou pas, tu n’arrives plus à me suivre du regard lorsque je disparais littéralement par ma vitesse.

Parce que les poignets entravés ou non, lorsque je surgis devant toi pour t’écraser un poing fumant d’acide sur la bouille, tu ne peux que souffrir et retourner t’écraser contre le mur de la prison.

Bien sûr, sans menottes tu peux revenir à l’assaut, sans cette chaîne reliant tes deux mains tu peux bien m’en mettre une. Mais le problème, c’est que t’es coups pathétiques, je les vois venir cinq cents ans à l’avance. C’est ça le vrai haki, le vrai pouvoir d’un amiral que jamais un néophyte comme toi ne pourra atteindre.

Je t’en rend une autre après avoir esquivé deux ou trois coup enragés, une bonne dans le ventre qui t’invite à te plier en deux pour être cueilli par mon genou bardé de haki. Et tandis que tu te remets du choc qui t’as propulsé un peu vers l’arrière, moi j’en profite pour laisser couler mon pouvoir qui reste ô combien supérieur au tiens.

Green Wolf Tempest

En une seconde, je saute dans les airs, te surplombant de ma puissance. Mais surtout, en une seconde je passe d’humain à monstre. Un monstre complètement vert aux traits déchirés par le liquide poisseux et corrosif dont je suis conçu. Un monstre qui enfle et fait deux, même trois, même quatre fois ta taille alors qu’il s’écrase sur toi dans un tsunami d’acide monstrueusement corrosif.

Spoiler:
Allez, dernier round Thunder F, montre moi combien de coups tu peux supporter.
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Huch… vache de grand le bestiau.


keuf keuf... goût de sang qui m'tapisse le palais... Sensation d'avoir du fil de fer qui m'entrave tous les membres... C'est tout juste si respirer n'est pas devenu un combat en soi. Tu cognes fort Tetsu', ça j'dois bien dire qu'à c'rythme j'suis pas sûr de tenir encore bien longtemps ; sauf que niveau rythme j'suis pas certain non plus qu'tu comptes en rester là. Plus fort, plus rapide, plus puissant... mais l'est encore trop tôt pour m'donner perdant ; foi de moi j'en ai encore de bien belles en réserve. J'ai pas encore abattu toutes mes cartes, Huhuhu*keuf keuf... Ftuu !..

Alors quand tu t'transformes en monstre et que tu t'abats sur moi tandis que j'semble encore peiner à m'redresser de part ta dernière attaque qui m'a mis le bide en vrac, on pourrait facilement s'dire que c'est la fin. J'suis d'ailleurs presque certain que c'est c'que tu penses hein, pas vrai ? Que c'est l'dernier round ? Bah dis toi qu'malgré mes os en miettes et mes muscles tout ankylosés, malgré ma tête qui nage dans un brouillard digne du plus fumeux des assassins, malgré encore tout le sang qui m'tapisse la gueule et la peau à moitié rongée par tes pouvoirs... je suis là et comme je te l'ai dis je t'attends. Pas de fuite, pas d'esquive... il est encore trop tôt pour prendre la tangente. Un seul coup dans ta gueule, juste un seul... puis j'te dirais c'que tu veux entendre. C'que j'veux m'entendre dire. Mais d'abord....

Roaaaaaaaah !

Véritable matérialisation de toute la rage de vaincre que je retiens en moi depuis tant d'années, deux immenses poings semblent soudain'ment jaillir de mon dos, bras armés de ma vengeance et de ma rancœur ! Et tandis que mes pieds se plantent littéralement dans le sol dans l'attente du choc terrible qui s'annonce, ces deux appendices de Haki et de puissance brute personnifiés se bandent en arrière, tels deux pistons attendant de décharger leur force. Puis lorsque toute ta monstruosité toxique s'effondre sur moi, c'est des deux poings de mon "Giants Arms of Abyssal Titan" que je t'accueille !

Le choc est terrible, presque apocalyptique ! Dans la monstrueuse déflagration qui éclate alors, tout le pont et un pan entier de la prison autour de nous sont alors aspergés par ton acide qui a tôt fait de faire disparaitre pierre et bois avec la même facilité ! Et tandis que tu te retrouves projeté en arrière dans le ciel sous la puissance du choc et que tu te dois de te solidifier à nouveau pour mieux repartir à l'attaque, tu peux me voir toujours debout en dessous de toi. J'ai les deux pieds enfoncés jusqu'aux genoux dans la pierre qui n'a su résister à la puissance que tu as envoyé contre moi, de même que l'ensemble de la structure proche qui se lézarde encore une peu plus, épargné de l'acide mais pas du contre coup de mon "Océan steamroller". De mes deux bras géants déjà plus de trace, vite effacés par la confrontation avec tes pouvoirs d'amiral. Pour ma part, pas une de mes articulations aura également été épargnée, elles pourtant habituées à supporter les plus dures contraintes. Elles m'hurlent leur douleur ! Elles supplient mon abandon ! Mais pas une fois je ne semble les écouter.



Alors, par les redoutables pouvoirs que le Haki te donne, tu peux me deviner contre attaquer. Dans ton esprit tout est clair, lucide, évident... Tu me vois rassembler la Bête autour de moi, puisant dans ce qu'il me reste de fierté et de frustration pour repartir à l'attaque, incapable comme à mon habitude d'abandonner le terrain et de m'avouer vaincu, moins fort. Le si égocentrique Toji est tel que le décrivent son dossier comme les histoires : redoutable pour la plupart, si prévisible pour toi.
Tu me vois donc prendre appui sur le sol martyrisé en bandant mes jambes, avant qu'elles ne me projettent à ta rencontre dans un "Obsidian balista" d'habitude si rapide mais cette fois si inutile. Puis ton instinct et tes sens exacerbés te préviennent longtemps à l'avance d'une feinte, puis de deux autres... L'homme poisson en face de toi redouble d'astuce et de persévérance pour ouvrir ta garde, pour s'y enfoncer jusqu'au poignet, mais pourtant à aucun moment tu n'es en danger. Car devant toi la Bête trahit bien malgré elle son maître, véritable livre ouvert pour qui sait le lire ; mes pulsions meurtrières étant comme un fil d’Ariane dans ma tactique, comme un phare dans mon enchainement et dans mes feintes. Et malgré l’impressionnante présence de ce gigantesque loup de cauchemars qui semble m'accompagner et se jeter gueule béante vers toi, tu ne sourcilles même pas. Car ta défense est prête, la contre attaque fatale qui suivra aussi... tu ne comptes pas me donner la moindre chance.



Mais alors que tu t’apprêtes à déchainer sur moi les affres d'une dissolution aussi rapide qu'inéluctable, tu vois avec surprise l'image trompeuse de la Bête se disperser comme un nuage de fumée alors même qu'elle arrive à ta portée, ne laissant derrière que le néant et pas la moindre trace de ton adversaire.
Et tandis que tu essayes de comprendre à quel maléfique tu dois ce mauvais tour, me voilà qui fond d'un Geppou rapide directement depuis ton angle mort, le bras armé bien en arrière et nimbé d'un Haki sur-concentré. Je me projette ainsi sur toi de toute ma rage et de toutes mes forces, bien décidé à te faire ravaler ta suffisance d'un bon direct dans la gueule ! Car tu as peut être fait l'erreur de me croire encore esclave de mes sentiments, de mes pulsions ?... Mais là encore ma réputation est trompeuse dorénavant ; et le "Sakki de la bête" dont tu viens de faire les frais est là pour te l'apprendre.



Un seul coup dans ta gueule, juste un seul...
... Puis il sera temps.
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Ta Bête déferle sur moi. Un moment je n'vois plus rien, un moment je suis aveuglé par son regard de prédateur qui s'imprime dans le mien, par ses grognements tonitruants qui oppressent mon esprit. Un moment, je suis aveugle, sourd, muet. Plus rien ne perce cette coquille vicieuse qui m'enveloppe complètement.

Je hurle pour m'en sortir, mais ce n'est pas la solution. Non, tu es un fin stratège, quand tu veux, Arashibourei. Mais parfois, il faut aussi plus que de la stratégie pour gagner.
Il faut simplement être plus fort.

J'me calme d'un coup, ignore ce prédateur tout en dents et en griffes qui grogne et étouffe mon esprit qui ne capte même plus la vie à l'intérieur de la Prison. J'me calme, ferme les yeux…
…Et laisse parler le vrai fondement de ma volonté. Le Haki des Rois.

Un bourdonnement imperceptible traverse le quai de pierres comme une véritable onde de choc. Un concentré d'une puissance psychique phénoménale qui  en vient même à te paralyser sur place alors que ce coup qui se dirigeait vers moi stoppe sa course à un millimètre de ce qui peut-être considéré comme mon nez, dans cet humanoïde gigantesque d'acide.

T'es comme figé entre ciel et terre pendant un moment qui semble interminable. Un temps où, tous les cuirassés en mer, canons braqués vers toi, retiennent leur souffle en attente de la suite de ce combat des titans.

Et la suite, je te l'apporte, ma colossale armure corrosive lève un bras, lentement. Un bras au contact délétère qui annonce déjà la fin de ce combat alors que tu retombes finalement au sol, littéralement sonné par la force de ce choc qui a réduit en miettes ta volonté à toi.

Ce bras aux dimensions de mât de navire termine de prendre un formidable élan alors qu'il s'élève plus loin que mon épaule, le poing fermé, prêt à être abattu sur toi à en détruire ce quai au grand complet.

Bravo Arashibourei. T'auras sût jouer dans la cour des grands pendant un moment, au moins.
Mon poing enclenche sa course mortelle alors que, d'un coup, mon esprit toujours embrouillé par le Sakki de la Bête tilte beaucoup trop tard lorsqu'un hurlement d'outre-tombe se fait entendre de l'autre côté de la colossale porte de la prison.

Porte de la Prison qui explose dans un fracas de métal tordu et de pierre brisée, laissant passer à la vitesse d'un météore un géant en fauteuil roulant qui ne cesse sa course qu'en me percutant de toute sa masse. Masse qui est beaucoup plus importante que la mienne, même sous cette forme monstrueuse.

Mais il ne s'en arrête pas là, le salaud. Aussi lorsqu'il me percute, je suis emporté dans sa course à lui qui vient se terminer à même la paroi du cuirassé qui gardait le bord du quai. Nouveau fracas alors qu'un Titanic prend naissance sous nos deux corps énormes. Une odeur de chair brûlée, celle du géant, vient se mélanger à celle des émanations chimiques de mon corps, mais aucun hurlement de douleur. C'est Herr Judge, et il est mort…

-Putain, ils sont sortis.

J'me relève, laisse l'Videur s'enfoncer dans Calm Belt avec la nouvelle épave, puis regarde vers la porte. La Porte crevée de l'intérieur qui laisse apparaître, à travers la poussière provoquée par sa destruction, un groupe de silhouettes déterminées qui avancent toujours.

Qui ne devraient plus avancer.

-C'est ici que ça s'arrête pour vous tous…
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-Héhé, bien fait pour ta gueule.

Ça sort d’une paire de lèvres qui ont du mal à s’entrouvrir, mais qui dans cette mesquine réplique trouve encore la force de jouer un peu leur rôle. Car ouais après mangé sévère, c’est toujours réconfortant de voir un peu la roue du karma commencer à tourner. Et faut bien avouer que la garce a fait une grande courbe cette fois… un peu plus et c’était aux vrais enfers que j’allais jouer mon rôle, quoi que l’idée en soit n’est pas forcement si mauvaise. Roi des enfers ça l’ferait non ? Oh et puis merde, on en est visiblement pas encore là ; et l’Toji n’a pas encore fini d’emmerder son monde croyez moi.

C’est donc sous la vision réconfortante d’un amiral furibard et un brin secouer que je m’attèle à me relever de mon côté, quasiment porté à bras le corps que par une Bête qui puise dans son histoire les seule force à même de résister à un l’amiral. Une main qui s’abat plus qu’elle ne se pose sur la pierre du quai. Encore cinq doigts ? Ouais ? C’bien… j’y tenais depuis l’temps que j’les ai. L’autre main qui suis après avoir temporisé un appui sur un coude en souffrance. Normal que j’fume de partout ? Non ? Bah ça explique sûrement cette sensation d’avoir la peau qui pèle en couches successives… Grognement qui s’veut autant d’encouragement que d’menace, et voilà qu’un pied écoute la Bête pour renouer lui aussi avec le sol, bien qu’toute la carcasse qui y soit attaché réclame à hauts cris un sécession pure et simple. J’vous emmerde les tas d’bidoches ! Vous êtes encore à moi pour un moment alors vous obéissez ! Voilà c’mieux… Maintenant la verticalité… passage délicat c’uis làAaaargl… bordel j’pensais pas qu’on puise avoir aussi mal par tous les enfers d’impel down.  Mais c’est fait final’ment. Tanguant, pas forcement en plaine forme, mais debout et pas peu fier de l’être.
C’est bien la barbac', j’suis content d’toi huhuhu.


Puis une voix qui ouvre une petite porte pas si lointaine dans ma mémoire. Pas facile à r’connaître vu les acouphènes qui m’vrillent la trogne et la voix qui elle-même a du avoir de meilleurs réveils, mais tout d’même. Pas l’genre de voix qu’on oublie.


-C’est pour la distribution gratuite que tu es venu, mon garçon ? J’ai bien peur qu’on soit à court, à cette heure.


Huhu, j’vois qu’monsieur est taquin lui aussi. T’as raison l’ironie ça pèse pas lourd et c’est vendu au poids. Sauf que j’crois savoir que l’Tetsuda il apprécie pas trop l’style m’est avis ; et que les vols planés ça l’aide pas à s’ouvrir aux diverses facettes de l’humour. La réaction s’fait d’ailleurs pas forcement attendre, et moi j’en profite pour faire alors profil bas. Attendez, pour une fois que j’suis pas l’centre des attentions hostiles, autant en abuser quoi hein. Vous feriez pareil avouez.
Car faut bien dire que niveau sortie, Notre amiral d’amour peu difficilement jouer les indifférents. Ça s’sent qu’il est furax de voir tout ces gus s’pointer en fanfare ; je s’rais pareil. Et même si j’reconnais dans la purée d’gnons et d’chataignes que j’ai sur les hublots pas le centième des silhouettes qui suivent la voix du chien fou, j’me doute bien qu’dans l’lot doit s’trouver un chapeauté, et pourquoi pas une gothique même si j’en doute fort. En tous cas merci pour l’timing les copains, j’vous r’vaudrait ça huhuhu. Et comme j’ai jamais pu piffer les dettes qui m’sont pas débitrices, dans pas longtemps si vous m’permettez.

Car la leçon est finie mon grand. Et pour ça j’te remercierai jamais assez. Ouais… là j’crois qu’c’est bien rentré. Dans mes os, dans ma chair. Dans ma cervelle et dans toute mon âme… Par la force des poings et d’une volonté de fer dont j’ai sur’ment manqué quand j’étais môme… M’fallait ma rouste et pour ça merci.
Car avec ça j’ai compris plusieurs choses ; et même mieux, je les ai accepté. Pas que dans l’idée, dans la logique… non mieux, là d’dans au fond d’mon cœur égoïste et mégalomane.

J’suis encore loin d’être le plus fort. Et grâce à ça je vais l’devenir.

Le monde est encore bien vaste. Et je n’ai plus qu’une envie c’est de le conquérir.
Et puis… On peut être tout puissant… et voir la victoire s’échapper huhuhu.


La Bête et moi nous réveillons à l’unisson sous cette dernière remarque cynique, avant de s’adresser d’une voix commune et à peine moins  acide que le liquide dont est fait son destinataire. C’est donc à un amiral en pleine effervescence que je m’adresse d’une voix certes faible mais néanmoins encore vive, coupant son attention alors qu’il en a sûrement tant besoin.

-Hey tetsuda !
Tu m’racont’ras c’que ça fait d’échouer lamentablement ?

L’amiral en pleine course verra alors un « Wave Fist calibre 36 » lui arriver droit dessus avec le meilleur sens du timing dont je suis encore capable ! Toute l’énergie qu’il me reste traverse ainsi l’espace et le temps avec une force capable de déraciner des montagnes, poussant sur son passage mer et débris avec une totale indifférence. Goutte à ma bile Tetsuda, goutte à mon fiel, tu l’as bien mérité. Vois donc ça comme une sorte de remerciement pour ta leçon… Et si ça peut t’déchausser les dents et t’faire vomir du sang comme moi j’en crache, dis toi qu’c’est ta note d’honoraire. Apprends donc ça mec !



Et tandis que la vague gigantesque dévale le long du quai vers le monstre vert, je me laisse pour ma part tomber en arrière comme sous le recul du coup, miné par la fatigue et par la satisfaction étrange de vivre un cap. Certaines fatigues sont bonnes à vivre… certaines douleurs vous forgent… ce qui ne tue pas rend plus fort… Et moi je suis si fatigué. Mais étrangement, pour une fois la colère est loin.

Plouf !...

Sourire béat où l’on peut malgré tout surprendre encore une pointe de malveillance toute Bestiale, je m’effondre en arrière vers cette eau qui me tend les bras et m’accueille avec une telle sensation d’apaisement que je pourrais croire avoir passé la porte d’un autre monde. Je suis  mort finalement ? C’est l’paradis ? Huhun nan, m’étonnerais que j’y ai droit… Mais c’est si bon…

L’eau m’entoure et me rafraîchit, aspire mes douleurs et le venin qui me rongeait… je coule… Et bien qu’encore éveillé, je laisse mon esprit s’évader un instant. On est si bien dans l’eau… pourquoi suis-je rester si longtemps dehors… on y est sibien
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-Fais pas genre, Tahgel, j'me doute bien qu'y doit plus rester un seul être vivant à l'intérieur de c'te prison. Mais ce dont j'me doute aussi, c'est que toi et tout tes copains allez y retourner bien profondément dès que j'me serai occupé d'Arash…

-Hey tetsuda !
Tu m’racont’ras c’que ça fait d’échouer lamentablement ?

Et c'est tout crevé au sol une seconde avant que ça s'permet déjà de remettre en question ma toute puissance…

Ridicule.

Ou peut-être pas, parce que lorsqu'une véritable onde de choc m'explose en pleine figure, comme surgie de nulle part, c'est toute ma monstrueuse armure d'acide qui est pulvérisée d'un coup sous la puissance du choc.

L'est pas con le Toji, elle est pas collée à moi cette agglomération d'acide, il a trouvé une faille dans… QUOI?!

-… Bordel… Arashibourei…

Il a disparu, comme ça, sans rien dire… dans un plouf pratiquement imperceptible. Même que peu à peu, sa conscience s'éteint et échappe à mon haki lorsqu'il s'enfonce dans Calm Belt.

-J'ai raté… j'ai raté… J'AI RATÉ THUNDER F?!

J'cesse de penser au fait qu'suis à nouveau d'taille humaine, sans mon armure. J'cesse de penser tout court en fait, parce qu'au même niveau qu'la Bête d'Arashibourei, je laisse ma propre colère gorger mes yeux de rouge. Je laisse cette rage noyer mon esprit dans un discernement plus que latent. J'laisse toute cette puissance psychique gonfler mon corps et l'expulse d'un coup, d'une simple contraction mentale. Un bourdonnement violent s'répand dans l'air comme cette violente onde de haki qui écrase et étouffe toute vie jusqu'au-delà des murs d'Impel.

Cette onde marque l'début du second combat. Celui durant lequel j'me venge sur ces idiots. Cette bande de larves qui m'ont fait rater la plus intéressante des prises de la place.

Tu vas y goûter Tahgel, tu vas y goûter comme tous ces idiots qui s'écrasent au sol à tes côtés comme des fourmis frappées par un insecticide trop puissant. Et parlant d'insecticide, je joue presque dans l'même genre de concoction que cette substance.

-C'est fini!! TU VAS Y GOÛTER TAHGEL! TOI AUSSI DÉSIRÉ! KINDACHI TETSUDA VA VOUS FAIRE L'OFFRANDE DE VOUS ÉCRASER COMME LES SOUS-MERDES QUE VOUS ÊTES!!

Mon visage est tordu dans un rictus de colère que je n'peux absolument plus contrôler. Ils m'ont empêcher d'en finir avec Toji! Et maintenant ils ne passeront pas. Non on ne citera personne. Non on ne s'attardera pas sur l'humour insinué là-dessus. Là, maintenant, on va écraser Red et Tahar, pendant que le reste de leurs copains baignent dans leur salive de comateux.

L'air se met à grésiller, jaunit sous les affres des gaz sulfureux et toxiques qui pulsent de mon corps. Mon corps qui reprend ses teintes verdâtres et effervescentes, ce corps qui bouillonne et s'égoutte au sol en y creusant des trous fumants à chaque gouttelette.

Je tends un bras latéralement, devenu humanoïde d'acide et de colère, j'modèle le relief de mon bras jusqu'à le transformer en un véritable tube digne d'un canon. Un canon d'acide que j'enfonce d'un violent coup dans la brique du quai d'la prison.

Corrosive Field!

Et ce sont des geysers large d'un bras de diamètre qui se mettent à percer le sol du quai de partout. Au hasard, certes, j'suis pas un super viseur, mais mon haki m'aide bien à m'ajuster pour m'assurer d'griller tout leurs copains endormis, à ces idiots.

À leur tour de comprendre le niveau d'un amiral.

-Ça aura coûté la vie d'Arashibourei que d'comprendre le niveau d'un amiral! À vot' tour, bandes de rookies teigneux!

Et toi, Thunder F, ne crois pas que j't'ai oublié. Ne crois surtout pas que tu peux t'en tirer si simplement en retournant aux sources. L'eau te protégera un moment, mais je remuerai ciel et terre pour m'assurer d'officialiser ma victoire écrasante sur toi. Pour dire que j'ai réellement buté le Grand Toji Arashibourei, le salaud de Thunder F. Je trouverai le moyen de ratisser les fonds marins pour donner le dernier coup sur ta carcasse agonisante. Et si tu survis...

Oh si tu survis... si tu vis toujours et réussi à quitter Calm Belt...

Pris pour que je n'te trouve que très, très, très tard,

Arashibourei.

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Bloup...

Grosse bulle d'air qui remonte vers la surface, comme appelée vers les cieux ; tandis que moi... je m'enfonce dans les songes autant que dans les profondeurs.

Puis un son, lourd, pesant... telle une dalle de granit heurtant soudainement le sol ! Et c'est toute la mer qui en frémit. L'onde se répand dans l'eau, et rappelle à tous ceux qui l'ignoraient encore que la colère d'un amiral peut être aussi grande que cruelle. La nature aquatique est ainsi frappée de plein fouet par la décharge d'émotion de Tetsuda ; et moi aussi.




Hum ?!

Mon corps se spasme violemment sous l'eau, comme à la sortie d'un mauvais rêve dont on serait tiré brutalement ! J'ai clairement sentit une bête proférer ses malédictions, hurler à ma mort ; et pourtant cette fois nulle trace de ma bête à moi. Une autre bête, tout aussi sauvage, hostile... que je ne connais que je n'ai appris à reconnaitre que depuis trop peu... Et ce choc a tôt fait d'éveiller mon instinct de survie alors endormi, comme un électrochoc qu'on donnerait à un mourant. Et là où la fatigue aurait du avoir raison de moi, Tetsuda m'offre ainsi une dernière chance bien malgré lui. Et bien que je l'ignore alors, tout perdu que je suis entre inconscience et éveille, je sors peu à peu grâce à lui de la torpeur que s'emparait de moi.

Il est trop tôt pour dormir Toji. Réveille toi. Trop tôt pour te reposer, agite toi. Trop tôt pour crier victoire ou défaite, bats toi ! Une paire de paupière s'entrouve, ne découvrant alors qu'une faible lueur du jour déjà bien diminuée par l'épaisseur de l'eau qui ne fait qu'augmenter. Lentement je continue à couler... On est si bien...
Non ! Réveille toi me hurle la bête ! Elle me secoue, me mords là où ça fait mal ! La douleur revient, et avec elle les souvenirs de ces dernières minutes qui pourtant me paraissaient si loin... Dormir...

NON ! Écoute moi, tu dois te réveiller, t'enfuir, poursuivre nos ambitions ! Je suis réveillé... je t'écoute... NON ! Tu ne m'écoutes pas ! Si... je t'écoute... mais mon corps lui... Raaaah allez !


Je coule encore et encore...


Et là, chose étrange, je me vois... aux travers des ténèbres d'une eau toujours plus obscure, les bras et les jambes écartées et les lambeaux de ma tenue flottant derrière moi. Je me vois perdu entre deux eaux, comme en lévitation.... étrange vraiment... mes yeux ne sont qu'entrouverts, dans le flou...
Puis une silhouette passe dans un coin de mon champ de perception. Et une autre... puis encore une autre et une autre... des poissons, qui me dépassent et s'enfoncent derrière moi dans les abysses. Des petits comme des plus gros... et puis de véritables colosses des mers, qui n'ont pas eux plus de chance que les autres de contenir la puissante onde de Haki des rois qui a foudroyé tout un pan de la mer autour de la prison. Une véritable pluie de monstres marins et de poissons divers m'entoure, flottant à mes côtés ou me dépassant selon leur masse... Et je me vois ainsi couler avec eux.

Un cri de la bête qui déchire le silence où je suis plongé. Je l'entends se débattre en moi pour éveiller d'ultimes forces, les derniers morceaux de ma volonté qui pourraient nous faire aller de l'avant. Alors je tends l'oreille ; et bien que je me puisse toujours me voir chuter, les détails s'avancent vers moi. La brume s’étiole peu à peu sous les coups de crocs et les appels de la bête, les ténèbres s'effacent lentement ; et moi... si seulement mon corps pouvait bouger...




C'est alors que je les sens... étrange sensation de présences connues et amicales qui semblent surgir du fond des océans pour venir à ma rencontre. Je connais cette impression là, cette sorte... d'odeur.

-Bon sang regardez son état !
-La vache il vous a pas raté patron. Patron ?
-Tu crois qu'il nous entend ? Oh, patron.
-Si regarde j'ai vu ses yeux bouger, il est conscient.
-T'es sur ? Moi il m'a l'air...

Odeur hostile... du genre qui vous retrousse les babines et vous hérisse les poils de la nuque. On vient... ils sont plusieurs... je dois les avertir, je dois...

-Bon tant pis on fait comme prévu et on s'taille, mais conscient ou pas faudra l'trainer visiblement.
-Ok, toi là prend ses bras et moi j'prends ses pieds.

Je les vois plus que je ne les sens se saisir de moi, comme si j'assistais en spectateur à une étrange pièce. Qu'est c'qui s'passe bon sang... C'est toi. Moi ? Oui. Ou plutôt, c'est ce que tu vois par mes yeux, par mes sens. Mais comment ? Tu m'écoutes enfin, voilà tout. Mais je t'ai toujours écouté. Non, tu n'as écouté que ma colère... pas tout ce que j'avais à dire derrière, tout ce que j'avais à t'apprendre. Tu étais trop obnubilé par cette rage que tu voulais puiser en moi ; en toi. Et qu'as tu à me dire ?... Tant de chose vieux frère. Mais il est encore trop tôt. Reste éveillé. Bats toi encore !

-Aaaargl !
-Qu'est-ce qu'il t'arrive ?!
-Sa peau ! Je me suis carrément brulé dessus ! Ca fait un mal de chien !
-Regarde ça doit être ce truc vert qui y est encore collé, fais gaffe.
-Putain mais ce truc est déjà vachement dilué et ça a faillit me bouffer un doigt ! Comment il a fait pour tenir dehors avec ça ?!
-Vas savoir. Maintenant prends le par là et aide moi. On doit s'tirer avant que... Oh m...


Ils sont une vingtaine. Je sens leurs intentions hostiles comme si je les tenais dans le creux de mes mains. Forts. Vindicatifs. Disciplinés. Les Bulgoris sont déjà passés à l'action et ne comptent pas me laisser filer si facilement. Et ce n'est pas Raskall ou ses sbires qui pourront leur tenir tête assez longtemps pour...
Une autre présence, plus forte encore. Affamée... comme un gouffre de prédation qui serait prêt à tout avaler. Il arrive de l'autre côté, coupant ainsi la route à mes hommes et à ma carcasse toujours immobile. Cent mètres de muscles d'écailles et de dents qui se déroulent comme une route sans fin depuis les profondeurs opales, attirés par cette pluie providentielle de proies affaiblies. Un Cougrasse marbré... Qui s'il n'est pas le plus gros prédateur que l'on puisse croiser dans ces eaux n'en reste pas moins des plus hargneux... Souvenirs qui remontent dans un calme qui n'est permis que par l'extériorisation complète de mes pensées ; on l'aurait vu croquer un cuirassier pour en tester le gout... avant de gober tout l'équipage depuis le navire éventré.

Je sens l'agitation de Raskall et des autres hommes poissons pris au pièges, coincés entre l'enclume et le marteau tout en se refusant à abandonner mon corps pourtant si encombrant. Ils sont venus pour moi, je le leur ai ordonné il y a de cela bien longtemps... et pourtant ils vont mourir à cause de cela. Et moi aussi.


Réveille toi. Bats toi !
Mourir... Mourir ? Mourir ?! MOURIR ?!!


Le Cougrasse se rapproche, savourant à l'avance ces petites proies si appétissantes. L'animal s'avance avec la patience et la prudence des prédateurs qui se refusent à voir s'échapper leur repas... Les bulgoris se déploient de même pour couper toute retraite... La peur envahit l'eau... et pourtant nulle trace de regrets chez mes hommes alors tant en droit d'en avoir. Braves truands des mers ; je ne vous laisserai pas mourir. Je ne ME LAISSERAI PAS MOURIR !

Avec une soudaineté jusqu'ici absente, me voilà qui subitement réintègre mon corps et toute ma conscience ! Et bien que mes bras et mes jambes se refusent toujours à jouer le moindre rôle, je tourne sans mal apparent ma tête vers les trois titanesque paires d'yeux globuleux qui savourent à l'avance notre trépas. La bête parle alors par ma bouche, et ne peux qu’acquiescer avec malice et une certaine dose de colère contenue.

-Oh. Tu crois avoir affaire à qui là ?

Et bien que la voix ne soit pas forte, le monstre s'immobilise un instant... Le doute essaye de se frayer un chemin dans ses minuscules neurones obnubilés par la faim et l'instinct du territoire. Et là où la survie devrait lui dire de s'enfuir, l'animal réagit soudainement en ouvrant grand sa monumentale gueule et en se jetant en avant !...
...Pour se heurter à un regard de pure colère qui semble bruler dans ma pupille ! Tu n'es pas amiral toi,  alors ne te crois pas en droit de l'ouvrir si haut en ma présence ; tu n'es rien ! Le Haki royal se déploie en une vague irrésistible de tous les côtés, balayant une fois de plus les profondeurs d'Impel down !






Et tandis que je me rendors paisiblement alors que Raskall et ses hommes me traineront à l'abri d'un repaire où je pourrai me rétablir en paix, Bulgoris et Monstre s'enfoncent à leur tour...

Ma conscience s'efface ; et étrangement un sourire s'imprime sur mes lèvres entre les nombreuses traces de ce combat, qui sans nul doute a été un des plus rudes mais aussi des plus enrichissants de ma vie.

L'aventure ne fait ... que... commencer. Huhu...hu...
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