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Retour aux vieilles habitudes

Las Camp mon ami. Las Camp mon amour. Las Camp, je suis là. Je suis de retour. Tu m'as manqué. Vraiment.

J'dépose ma barque sur une des plages et j'pénètre dans cette ville. Cette ville. Ma ville. Ça fait tellement de bien de revenir. Cette atmosphère étouffante, cette odeur nauséabonde. Un simple étranger serait vite déçu par cette ville mais moi j'en ai l'habitude. Un bien fou, j'vous jure. J'me hisse sur un muret, tout proche et j'contemple cette vue de Las Camp. Si magnifique. Tellement beau. Las Camp, je t'aime. D'un bond, j'descends du muret et je me mets à raser les murs crasseux. Des clochards affalés sur l'sol, vous demandant quelques sous pour nourrir leur fausse famille. Des alcooliques qui viennent d'sortir du bistrot du coin, bouteille en main, chantant des chansons d'marin, titubant. Des criminels, démarche droite et assurée, sabre en main, pistolet à la ceinture, marcel blanc tâché de sang, tatouages de clan sur le corps. Las Camp. C'est ça, Las Camp. J'avance, on me regarde, démarche aussi assurée, manteau noir sur les épaules, fidèles lunettes sur le nez, poings serrés, sacoche dans le dos, Plume à la ceinture.

Salut les gars, c'est moi.

J'vous ai manqué ? Adam O'Connor est de retour, pour vous jouer un mauvais tour. Venez les amis, on va s'amuser. Et, tandis que je marche, je me remémore toutes mes anciennes aventures dans cette ville. La marine, mes activités secrètes de ripou, mon gang, le business. Tout ça m'a vraiment manqué et j'ai bien envie d'voir ce que sont devenus mes hommes. S'ils se sont rangés sur avec des gangs ennemis, je les tue. Pour le moment, j'ai pas grand-chose en tête. Pas d'idées, j'me contente juste d'avancer et voir c'qui s'passe tout autour de moi. Pour l'instant, je me rends compte que pratiquement rien n'a changé. Et justement, tant mieux. Elle est bien comme elle est cette ville. Las Camp. Mais vous pensez qu'elle appartient à qui cette ville hein ? La marine ? Hahaha. Non.

Mogaba.

Mogaba la brute, Mogaba le fou, Mogaba le borgne, Mogaba mon pire ennemi. Cet homme est bien plus fort que moi, j'le sais ça. Mais je jure. Je jure, qu'un jour, je vais lui faire la peau. Un jour. Mais c'est pas encore l'heure. Il attendra, c't'enflure. Pour l'moment, je dois m'occuper d'retrouver mon poste d'avant. Avant j'étais fort. Avant j'étais riche. Avant j'avais tout. Tout ce que je voulais, en un claquement d'doigts, j'l'avais. Mais plus maintenant. Maintenant, c'est la dèche, la plus totale. Pourtant, j'arrive à survivre dans c'te misère, j'sais pas comment j'fais. Peut-être l'envie de me hisser au sommet. Sauf que j'y arriverai pas si j'deviens pas plus fort. C'est con comme truc, mais faut qu'j'le devienne. 'Faut que je devienne plus fort. Beaucoup plus fort.

J'avance, toujours, rasant les murs. Tête haute, air fier. Mh ? J'entends du bruit plus loin. Un gros et putain d'vacarme qui m'brise totalement les oreilles. P'tèt qu'j'devrais aller voir ? Comme j'aime bien foutre mon nez dans des affaire qui me r'gardent pas, j'y vais. Plus l'écart entre ces sons permanents et moi se réduit, plus mon cœur bat plus fort. Quand j'vois soudain un attroupement de personnes qui transpirent à grosses gouttes. Il s'passe quoi ici ? J'tourne mon regard à droite et je vois deux types, très grands qui sont en train d'rouer de coups un pauvre mec à terre qu'est sans défense. J'm'approche pour mieux observer la scène. Ces deux gars-là, ils sont pas normaux, ils ont la peau bleue et sont trop grands pour être de simples humains. Des hommes-poissons, ils sont. Ça fait bien longtemps qu'j'ai pas croisé la route d'un homme-poisson.

Jojo, tu peux m'expliquer s'il te plaît ? Il est où mon argent hein ? Tu sais, l'argent que je t'ai prêté et que tu m'as toujours pas rendu. Il est où ? Hein ? Dis-moi tout, je vais pas te faire de mal.

Il vient d'lui dire qu'il lui fait pas de mal, mais le mec est juste au sol et pisse le sang. On n'a pas la même vision de 'faire mal' j'me rends compte. Sacrément bizarre c't'homme-poisson. Ce type-là, il a juste ma curiosité. Mais c'est l'autre type qui a toute mon attention. Lui il m'a l'air, comment dire, différent. Moins fort que l'autre, ça c'est sûr, mais différent quand même. On dirait qu'il se rend pas compte d'c'qu'il est en train de faire. Moi j'garde tranquillement mon sang-froid et j'attends d'voir la suite. J'attends de voir comment va évoluer la situation. Ce serait drôle qu'ça dégénère. Tout à coup, une femme s’amène. Elle est belle, elle. Elle se rue sur le mec à terre et lui fait un gros câlin d'tafiole. C'est à moi qu'elle doit le faire ce câlin !

Bon sang, qu'avez-vous fait à mon mari ?! Non Johnny, je t'en supplie ne meurt pas.

Elle chiale. Elle a peur. Ça m'fout les nerfs.

Zébékiel.

BANG


Qu...Quoi ? L'autre mec...il...vient de tirer sur la meuf. Elle s'étale, morte. Complètement. J'garde toujours mon sang-froid. J'suis pas du genre à m'énerver pour un mec à moitié mort et une fille. Même si faut avouer qu'elle est pas mal, elle. Le 'Zébékiel' se met à éclater de rire, et son pote aussi. Putain, mais quelle bande de tarés. Mh.

Quoi ? Qu'avez-vous à regarder, vous là, autour ? Expliquez-moi. Vous voulez prendre leur défense ? Héhé. Y a quelqu'un ici qui veut jouer les gros durs et se rebeller ?
Oui, moi.
Hein ?

BANG


La balle part, pénètre dans mon corps. Le choc est dur, la douleur est forte. Je m'écroule, comme si l'on venait de m'achever. Cet enfoiré n'a pas attendu et à directement ouvert l'feu. J'ai du mal à m'relever car les dégâts sur mon corps sont trop importants. Alors je reste au sol, la tête contre la pierre. Je garde juste mon r'gard braqué sur les deux inconnus hommes-poissons pour voir leur réaction. Je pense que, pendant un court instant, ils ont crus que j'étais mort, mais là, ils s'rendent compte que mon cœur bat toujours fort. Très fort. C'pas l'moment de clamser, ça j'peux vous l'dire. Celui qui vient de m'tirer d'ssus s'approche lentement vers mon, un sourire immonde affiché sur ses lèvres. Mais bordel, qui c'est c'type là ?

Je crois que l'on a oublié de faire les présentations. Enchanté, je m'appelle Eustach O'Clayne et voici mon subordonné, Zébékiel.

Mais comment peut-il garder un calme olympien dans une situation comme celle-là ?! En tout cas, cet homme-poisson m'a l'air très fort. Plus que moi j'ai l'impression. Mais c'est toujours pas l'moment d'clamser. J'dois lui dire mon nom ou pas ? T'façon il a du jamais en entendre parler, ça c'est certain. Pourtant, j'ai pas envie d'lui dire. Je sais pas pourquoi mais j'ai pas envie. Alors vous savez ce que je fais dans ces moments-là ? Eh beh je lui crache à la gueule. Un bon gros molard ignoble en pleine face.

Adam O'Connor.

Eustach et Zébékiel hein ? Eh beh ces deux gus-là, j'vais leur faire la peau. Si ils font pas la mienne maintenant. Mais c'est toujours pas l'moment d'clamser. Eustach me lance soudainement un regard noir, fout sa main dans une de ses grandes poches et en tire un mouchoir. Avec, il tapote son visage pour en essuyer ma salive, range le mouchoir et se remet à sourire. Salopard va. Il reste toujours calme, comme si rien ne venait d'se passer. J'ai jamais vu ça. Il se retourne, ne me fait plus face et part rejoindre son camarade à la grosse bouche.

Adam O'Connor, une vingtaine d'hommes, mes hommes, va arriver dans très peu de temps. Avec pour but, te tuer. Bonne chance, l'ami.

Une vingtaine d'hommes hein ? Héhé. Je me r'lève, péniblement. J'craque mes articulations, essaye d'oublier la douleur, même si je la sens toujours et j'attends patiemment les hommes en regarder Eustach et Zébékiel s'en aller. J'vous retrouverai, z'inquiètez pas.

J'entends les pas se rapprocher. Ils sont d'plus en plus forts, d'plus en plus près. Et j'vois au loin, une vingtaine types, assoiffés de sang, armes en main me foncer dessus à toute vitesse. J'ai encore mal, mais normalement, ces gus ne devraient pas m'poser d'problème. Bon, c'est parti. J'en chope par la tête et l'envoi quelques mètres plus loin. Ma droite s'aplatit sur un borgne qui passe par-là et il s'envole rejoindre son camarade. Les coups s'enchaînent, ma blessure est toujours ouverte et j'pisse toujours le sang. Pourtant, j'sais pas comment, mais j'arrive à rester debout. Je sors Plume, mon tomahawk, et le premier mec le plus rapproché de moi, je lui sépare d'un coup, la tête des épaules. Vraiment puissant ce tomahawk. Je tranche tout ce qui bouge, avec l'air féroce.

J'viens d'en tuer une dizaine, c'était rapide j'dois vous avouer. J'suis même un peu déçu, je voulais que ça dure un peu plus longtemps. Plus de sang, c'est toujours cool. Les autres ne tardent pas à se ruer vers moi. Et Slash, Slash, Slash, Slash, Slash. Cinq morts en plus. Ça va vite. J'vois que les derniers prennent peur et cette peur va grandement m'aider. Par contre, eux, j'veux me les faire au poing. Un saute sur moi, ma droite le foudroie et lui fait rejoindre l'enfer. Un autre veut m'attraper les guibolles alors je lui mets un coup d'pied retourné en plein dans la gueule qui l'fait totalement s'écrouler. Et bim, bam. Tout l'monde au tapis, reste plus qu'un debout.

Ice Cream In Your Face

Ca, c'est ma nouvelle technique. Pas mal hein ? C't'un enchaînement crochet-uppercut. Argh, ma blessure est toujours ouverte. Un médecin, vite. Et après, Zébékiel, Eustach.
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