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Une après-midi quelque peu ... Mouvementée !

-Eh ! Aoï ! Le cap'taine à bien dit que la prochaine le qu'on allait visiter serait une grande ville ? Criais-je à l'homme à la vigie

-Ouais ! Pourquoi ? Me répondit-il.

-J'vais aller faire des courses.

-Ah ba attends, j'descends, j'vais venir avec toi, j'me fais chier à la vigie.

-Ba colles-y ta soeur, alors, qu'on n'ait pas à se faire sermonner, car on a laissé le Susanoo sans protection.

-Ok. MAKA ! OCCUPE-TOI DE LA VIGIE ! Voilà, c'est fait.

-Euh ... T'es sûr qu'elle t'a écouté ?

-Mais oui, t'en fais pas ! Allez !

Ni une ni deux, nous étions, avec le garçon aux cheveux rose, parti dans cette ville que paraissait assez grande vue de loin. Il devait être environ 13h00 à en juger la hauteur du soleil. Soleil qui, par ailleurs, tapait assez fort sur la caboche, aujourd'hui. C'est donc armé de sous et de mes deux fidèles katanas que nous partîmes afin d'aller m'acheter un peu de matériel médicinal afin de ne pas tomber à court dans les mois qui suivent. Après tout, nous n'allions pas tarder à entrer sur la route de tous les périls ! Par conséquent, j'allais avoir besoin de bandage, de calmant, peut-être prévoir quelque chose pour le ressort au cas où il tomberait à l'eau, me racheter aussi une panoplie de scalpel et de pince, il me semble que j'ai cassé la dernière avant-hier ...

-Dit, t'as l'air pensif. Tu penses à quoi ?

-À ma liste de course ... Si on rentre sur Grand Line, je veux être paré à tout !

- Si je peux t'aider, dis-le-moi ! Me dit-il avec un gigantesque sourire.

-Ahah ! En quoi peux-tu m'aider ?

-Ba je pourrais par exemple t'aider à ... Oh ! Une boulangerie ! J'ai faim ... Viens on s'achète quelque chose !

-Bin tient ... Qu'est-ce que je t'avais dit ... Lui dis-je avec un air blasé.

-Hein ? Quoi ?

-Non rien, laisse tomber. On n'a pas le temps de s'acheter à manger, je préfère m'acheter mon matos en premier.

-Meeeuh ! Dit-il d'un air boudeur.

-Oh arrête ! On aura peut-être encore un peu de sou pour s'acheter un machin sur le retour.

-Ouais ! Trop cool !

*Eheh ! Un vrai gamin ! Pensais-je, sourire aux lèvres*

Nous marchâmes durant une bonne demi-heure parmi la foule abondante présente dans les rues. L'ambiance était saine, le soleil me frappait le visage à chacun de mes pas, un léger vent parcourait la rue, et Aoï s'émerveillait sur n'importe quelle vitrine ! Une aprem' tranquille, quoi ! Puis enfin, je trouvais mon bonheur ! Une jolie p'tite pharmacie tenue par une petite mamie qui nous demanda avec un grand sourire.

-Bonjour messieurs ! Que vous faut-il ? Dit-elle d'une voix chevrotante.

-Heum, il me faudrait une dizaine de boite de sparadrap, cinq plants de valériane, un lot de scalpel et un lot de pince, s'il vous plait.

-Et bien ! Vous faites un long voyage ?

-Oui. Mon équipage et moi partons pour Grand Line.

-Grand Line ?! Mais vous êtes si jeune ! Vous allez en enfer, jeunes hommes ! Dit-elle tout en sélectionnant mes articles.

-Ne vous en faite pas, madame, nous le savons très bien ! C'est pour cela que je compte vous acheter tout cela !

-Acheter ? Allons bon, puisque vous ne semblez pas vouloir faire demi-tour, je ne vais pas faire payer quelque chose à des hommes qui partent vers un lieu si dangereux ! Il en va de mon devoir civil ! Allez, prenez tout ça et oust ! Partez et bonne chance !

-Vraiment ? Bon ba ... Merci, madame, au revoir ! ... Une gentille petite dame ! Dis-je une fois sorti de la boutique.

-Dit, tu crois que la boulangère m'offrira des pains au chocolat si je lui dis qu'on va sur Grand Line ?

-Tu parles ! Tu ne vois pas la différence entre des outils de soin et un croissant ?

-Non ! Les deux guérissent mon ventre !

-Ahah ! T'es vraiment un cas, toi ! Tient, j'ai vu un chantier naval en venant par là, ça te dis d'aller y faire un tour sur le chemin ?

-Ouais, s'tu veux !

Après cette agréable promenade, nous sommes passés par ledit chantier naval que je qualifierai de plus qu'impressionnant ! De partout s'élevaient les grues soutenues par de beaux contrepoids. Certains cordages soutenaient des coques, d'autres des canons, et certaines d'entre-elles devaient être plus grosses que notre mât principal ! Heimdall aurait adoré être là, il aurait été dans son paradis ! De partout grouillaient les ingénieurs navals, transportant planches, canons légers, etc. C'était merveilleux !


-Bon allez, assez tardé, on y va Aoï ... Aoï ? AOÏ !

-EHOO, ZARECHI, YOUHOU !

Oh mon dieu ! Durant mon instant d'inattention, Aoï en avait profité pour faire un truc stupide ! Il était monté sur une grue et avait été sur son bout afin de contempler le canon qui y était accroché.

-Mais qu'est-ce que tu fous ! Descends de là, bordel !

-Il est trop classe ce canon ! Y'a des trucs de gravé dessus, je sais pas ce que ça veut dire, mais c'est beau !

-Descend ! En plus, la corde a pas l'air super solide !

-Mais si regarde !

Oh mon dieu, je n'aurais jamais dû dire ça ! Le voilà maintenant en train de tirer sur la corde et de sauter sur le canon afin de me montrer la solidité de la corde. Solidité qu'elle n'avait pas ! Alors qu'Aoï était en train de tirer dessus, la fameuse corde en question vint à lâcher, faisant tomber l'énorme canon et plusieurs mètres de haut jusqu'au sol dans lequel il s'enfonça lourdement dans un fracas gigantesque et soulevant un gigantesque et intense nuage de poussière. Aoï était maintenant fermement accroché à la poutre de la grue tandis que le brouhaha qui régnait dans le chantier se tue. On pu distinguer qu'une seule voix, perçant le silence.

-SOMBRE CRÉTIN !!


Dernière édition par Zarechi Ozuka le Sam 5 Jan - 14:27, édité 1 fois
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-Monsieur ! Monsieur !

Un enfant court après un homme en chaise roulante qui finit par se retourner.

-Vous avez fait tomber ceci. Il lui tend un petit un sac

-Oh. Merci. Passe sa main sur la tête du garçon et récupère le sac.

Le petit plein d’énergie part en sautillant. Le sac contient toute l’économie de l’ange. Il n’a pas remarqué la perte de son bien. Heureusement qu’une main innocente est passé par là. La bonté du jeune garçon le rend heureux. Cela lui donne une force supplémentaire pour entreprendre son long combat pour la justice. La création de son organisation n’a pas encore réellement commencé. Cependant l’handicapé voyage, se renseigne, apprend. C’est comme s’il effectue le prologue des réel les aventures. Les préparatifs. D’ailleurs la raison de sa venue sur l’ile n’est autre que l’intérêt qu’il porte au chantier naval. D’après les informations sa serai l’un des plus réputés de tous les Blues. Il faut voir, prendre des idées et les stocker jusqu’au jour où ils seront utiles.

Sur le quai entrain d’admirer les constructions en cours, les chefs d’œuvres navales, il interpelle un jeune travailleur passant par là avec une planche de bois sur son épaule.

-Excusez moi.

-Ouép Monsieur.

-Vous pourrez m’indiquer les prix de construction des navires ainsi que les modèles si le temps vous le permet.

-Ah. Tout ces navires vous mettent l’eau à la bouche hein ? C’est vrai qu’ici on fait quelque merveille. Des machines à vapeur de qualité que vous trouverez nulles par ailleurs. Par contre pour les prix je ne connais pas trop. Je suis nouveau ici et j’ai pas vraiment l’intention de me payer ce genre de chose. Vous devrez aller voir un responsable. A cette heure ils doivent avoir fini la pause et reprennent le travail. Bon je file.

Il s’en va suite au remercîment. La recherche d’informations continue donc. Mais un individu assez bruyant attire l’attention. Cela vient d’en haut. Il lève la tête et voie un homme aux cheveux roses sur un énorme canon à plusieurs mètres du sol. Il semble communiquer avec un autre. La corde cède, le canon tombe et crée un énorme bruit lors de son impact au sol. Enormément de poussière entoure les lieux. Ivan décide d’aller voir ce que se passe. De nombreuses personnes se dirigent vers la zone. L’idiot qui vient de faire cela risque de passer un mauvais quart d’heure.
    C’était son nouveau record aujourd’hui, un record d’erreur quant au navire à prendre. Au lieu d’arriver dans une ville pluvieuse où un immense volcan surplombait l’océan, c’était une espèce de motte de pierre tailler parsemée de navire et de chantier naval qui se trouvait devant lui. Bon sa prime ne se trouverait certainement pas ici, mais il y en aurait peut-être d’autre.

    - Pardonne-moi le bleu, tu ne sais pas si ya des pirates dans le coin ?

    - Ouais, dois y en avoir comme partout sombre crétin.

    Az n’aimait pas les gens comme lui, un jeune marine fièrement calotté de sa nouvelle casquette et un peu trop confiant. C’était probablement pour son inexpérience ou sa réplique qu’il l’avait poussé à l’eau, dans tous les cas, il pataugeait avec les poissons dans son bel uniforme tout blanc.

    Suivant son instinct et la bonne odeur de pâtisserie, le jeune chasseur de prime arriva dans une espèce de chantier naval ou le grabuge était déjà commencé, il décida donc de passer au travers de la fumée et d’aller voir se qu’y si passais.

    De l’autre côté de la petite foule grandissante et de l’épais brouillard qui retombait tranquillement, un canon était enfoncé profondément dans le sol.

    - Oh merde ! CACHER VOUS, LES MOUETTES ATTAQUE ÇA RECOMMENCE, ELLE NOUS LARGUE LEUR ATTIRAIL DE COMBAT !

    Certes il allait faire un fou de lui, passer pour un malade dangereux et tueur en série avec son énorme sabre dégainer pour être près à toute éventualité, mais au moins ça fonctionnais, la foule débutait à bouger sans trop savoir si l’homme était réellement se qu’il était ou s’il utilisait une forme d’humour un peu sale pour faire déguerpir les gens du chantier.

    De l’autre côté du chantier, une bande d’environ une vingtaine de petits marines tout chauds tout frais sortie du four fessait leur entré carabine et sabre à la main, il cherchait le malotru qui avais osé pousser leur camarade à l’eau !

    HRP: dsl c'est un peu court, mais je n'était pas inspirer à faire le tour de l'ile mon personnage est donc directement arrivé au bon moment avec de la compagnie pour corser le tout !
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    -Qu'est-ce que je vais faire de toi ... Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ? Disais-je en faisant les cent pas. Bon, cette histoire risque de ne pas passer inaperçue ! Et vu que tu ne sais pas te battre, prends nos achats et retourne immédiatement au navire. Dit à tout le monde de ne pas sortir le pavillon. S'il y a un chantier naval comme celui-ci ici, il doit y avoir les marins qu'il faut !

    À peine le fautif eut-il disparut et le nuage de poussière évaporé, qu'au loin je vis la marine.

    -Hein ? Déjà ? Leurs informateurs vont vite ...

    Je devais laisser le temps à Aoï de rejoindre le bateau ! Ça allait me couter cher, mais bon ... Au moins j'en sortirais surement vivant, pas comme l'autre bêta !

    -EH ! LES MOUETTES ! Z'avez fini de chier sur les passants ? Alors ramenez-vous ! Criais-je en sortant mes sabres.

    -Comment osez-vous parler à la marine ?! Suivez-nous au po ... C'est vous qui avez détaché ce canon ?

    -Hein ? Quoi ? Vous n'étiez pas venu pour ça, à la base ?

    -Pour ainsi dire, nous cherchions un pirate ayant causé du tort à un soldat !

    -En effet, il est mouillé ... Cette mouette a bu la tasse ?

    -Pour ainsi dire.

    -Et à qui ai-je l'honneur ?

    -Colonel Arashi Meskito, Pour ainsi dire. Mais ... Pourquoi est-ce que je parle à un vandale ? Chopez-le, cet homme vient d'avouer son acte criminel, pour ainsi dire !

    -J'ai fait une gaffe, là, non ?

    -Pour ainsi dire !

    -Bon ba ... Au revoir ! Iaaaah !


    Quel crétin je fais ! J'aurais pu tranquillement m'évader d'ici sans payer et j'avais avoué un acte que je n'avais même pas commis ! À la fin, je ne vaux pas mieux qu'Aoï ! Le colonel était resté là où il était planté, à diriger ses hommes contre moi. Il fallait que je les sème et pour cela, un chantier naval était parfait ! De partout poussaient des grues, des échafaudages, des coques, des canons, des tourelles. Il était facile de s'y perdre et par conséquent, facile de s'y cacher ! Mais il semblerait que ce chantier soit UN VÉRITABLE QG !! C'est lorsque je suis rentré un peu plus profondément que j'ai remarqué plein de marine. Tous me regardait, silencieux. Je les regardais, ils me regardaient, je les regardais, ils me regardaient. Bref, il y avait plein de marines !

    -... Booonjooouuur ... Disais-je d'un air calme.

    -Attrapez-le ! Il a bousillé un canon !

    -... Au revoooiiiir ... AAAAAAAHAHAHAH ! EuhMAMAAAN !

    Moi voilà avec encore plus de marine aux trousses et après cinq minutes de course effrénée, je repassais devant la petite foule qui était restée regarder la scène loufoque.

    -Quoi ! Mais restez pas là à me regarder ! Aidez-moi ! J'ai rien fait ! *coup de feu* Aaah !

    Je commençais à en avoir marre ! Mes jambes commençaient à faiblir de fatigue. J'ai donc décidé, après un virage de monter sur échafaudage sur lequel était accroché un morceau de coque de navire. Elle semblait lourde, vu les contrepoids !

    *... Je me demande ce que cela pourrait faire si je romps les contrepoids ... Bah ! Au point où j'en suis !*

    Des soldats téméraires avaient décidé de me suivre sur mon ascension. L'un d'eux m'avait même attrapé la cheville dans le but de me faire tomber, mais je lui emmanchai un coup de talon dans la mâchoire qui lui fit lâcher prise et tomber violemment au sol. Je continuai donc mon ascension jusqu'à arriver à la branche supportant les contrepoids. Je me mis juste au-dessus et sorti un sabre. Lorsque les marines m'ayant suivi ont compris ce que j'avais l'intention de faire, ils me firent de gros yeux et rebroussèrent immédiatement chemin. Certains sautèrent, se brisant les jambes au sol, d'autre sautèrent d'un échafaudage à l'autre, d'autres descendirent tranquillement tandis que d'autres tentaient de me faire entendre raison.

    -Il est trop tard, vous m'avez cherchés, je vais vous le faire payer !

    Suite à ces paroles, je sautais et en même temps, je donnai un énorme coup de sabre dans la branche et les cordages soutenant les contrepoids. La branche vint à céder et les lourds blocs tombèrent violemment au sol dans un gigantesque fracas. Sur quelqu'un ? J'en savais rien ! De l'autre côté, la coque mit un peu plus de temps à basculer, dû aux solides fondations de l'échafaudage, surement, mais il tomba ! Lui aussi dans un profond fracas qui retenti jusqu'au plus profond de mon âme ! Si je n'avais pas été en l'air, j'aurais certainement mit ma main sur mon cœur ! Mais il fallait maintenant que je trouve le moyen de ne pas me fracasser en bas. Et pour cela, je pris une corde que pendait le long d'une grue et avec l'élan, me balança à elle avant de sauter vers un autre échafaudage.

    -OOOOOIOIOOOOOOIOIOOOO !

    Spoiler:


    Dernière édition par Zarechi Ozuka le Sam 12 Jan - 13:11, édité 4 fois
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    L’ange en plein milieu de la foule regarde ce qui va se passer. Un petit dialogue a lieu entre le coupable du vacarme et un lieutenant. Ce dialogue fini en poursuite. Ivan observe toute l’action. Les ordres donnés par le lieutenant, les mouvements de l’individu. Ce qui est sûr c’est que l’homme n’apprécie pas la marine. Vu la manière de leur adresser la parole et le fait qu’il a pris la fuite. Mais quelque chose ne colle pas dans ce scénario. L’handicapé avait bien entendu sombre crétin. Ce qui signifie qu’il y avait aux minimums deux personnes sur les lieux.

    -Colonel Arashi Meskito ?

    -Pour ainsi dire.

    -Je ne suis qu’un humble civil mais si je peux me permettre vous ne devrez pas lancer vos troupes courir sans déplacement construit derrière l’individu. S’il vient de détacher ce canon il pourrait très bien faire de même avec d’autres choses pour prendre la fuite.

    -Je n’y avais pas pensé pour ainsi dire. Merci petit.

    -*Petit… Il ne donne aucune directive… Après tout c’est pas mon travail.*


    L’ange recule et se faufile dans la foule. L’homme revient dans les parage et monte, monte, monte. Toujours poursuivi par des marines, il finit par sortir un sabre. Ivan regarde rapidement la trajectoire que peuvent prendre les blocs si la personne coupe les cordages. Un enfant se trouve juste en dessous. Il se promène tout en sautillant. La réaction est immédiate. L’ange accélère au maximum pour sauver l’enfant, les cordages sont coupés. Ivan attrape le petit d’un bras sans s’arrêter. Les blocs tombent et la poussière empêche toute personne de savoir s’ils sont en vie ou non…

    *Keuf* *Keuf*

    Un bruit vient des blocs. Puis la poussière se dissipe. Ils sont en vie ! Les citoyens applaudissent l’action menée par l’handicapé.

    -Petit tu vas bien ? *C’est quoi ce type ? Il risque la vie des autres pour ne pas payer une simple amand à cause des dégâts qu’il a effectués. Oui c’est ce genre de personne. Le genre de personne qui ne se soucie pas d’autrui. Le genre de personne qui peut tuer des innocents pour si peu. LE GENRE DE PERSONNE QUI NE MERITE PAS DE VIVRE !*

    La haine et la colère envahissent l’ange. C’est rare de voir cela. Mais ça ne dure que quelques instants et avec le tissu qu’il a sur la tête personne ne peut le remarquer. Il souffle un coup et reprend son calme. Grâce au livre qu’il a lu sur la psychologie il sait que les émotions empêchent le bon raisonnement. Sa cible est sur un échafaud. C’est une zone assez stable. Ivan se redirige vers le lieutenant et lui parle avec ça douce voix.

    -Monsieur. L’individu n’est probablement pas venu seul. Il doit avoir des complices dans les parages.

    -Hum… Fort bien pour ainsi dire. J’appelle les renforts. Merci pour votre coopération.


    L’ange guette les mouvements du dangereux individu. Il met sa main dans son costume, saisi son arme, mais le laisse ranger. Il peut s’en servir à tout moment.


    Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Sam 12 Jan - 13:38, édité 1 fois
      Sur le chantier, la situation ne fessait qu’empirer, les cries était de plus en plus fort, le bruit des pas s’amplifiait et croyez le ou non, le géant et son épée rampais au sol, les gens criait alerte à la mouette et ça le terrifiait, de plus il venait de trouver une cachette idéale dans un gros tuyau et enfin dans sa tanière, l’ours pue sortir son calepin et étudier la situation. Oui il avait vu juste, un pirate primé. 6.000.000B en plus. La veine avec ça il pourrait se payer un voyage pour sa destination originelle et en première classe non de dieu, il lui faillais donc mettre la main sur se pirate et le remettre à la marine qui semblait arriver. L’un d’eux semblait un peu plus prétentieux, un grand mec qui parlait avec des tournures de phrases à vous faire vomir, mais bon. Il descendit de sa cachette et scruta le ciel un moment, pas une mouette en vue, voilà une bonne chose de faite. Le chasseur de prime se dirigea ensuite vers le mec qui dirigeait les opérations et un nouvel arrivant en chaises roulantes, lui il était inconnu, mais louche. Quel handicapé viendrait en plein milieu d’un champ de bataille ? L’idée loufoque devait certainement cacher autre chose, ou bien il ne pouvait plus bouger et tralala.

      Rendu en face de l’officier, il s’excusa auprès de son interlocuteur et s’engagea dans une petite conversation sur les formalités, identités, moyens et budgets sans oublier l’armement et les délimitations de son pouvoir dans la région. De son côté le pirate semblait bien se débrouiller, il venait de ridiculiser quelques bleus et jouais désormais de son sabre, non de ses deux lames. Le problème avec la situation, c’était que selon son mandat de chasseur, il n’obtiendrait que des poussières s’il aidait une unité marine en pleine action, il devait donc attendre que les représailles soie terminées en espérant que les renforts ne débarquent pas, ou bien simplement les aider et passer à autre chose.

      La décision ne fut pas des plus facile, mais il s’assit non loin, espérant que l’un des deux clans fasse un mauvais mouvement. Si la marine n’avait pas assez d’une dizaine d’hommes pour en arrêter un, il interviendrait, le capturerai et prendrais la prime pour son voyage. S’il perdait, il attendrait dans l’ombre que le prisonnier soie en mouvement vers une cellule et le volerais au marine incognito pour ensuite l’apporter sur une autre base et ainsi toucher l’argent.

      C’est alors qu’il se fit démasquer. Le sortant de son remue-méninge, un homme tout de blanc vêtu et quelque peu détremper le remarqua et cria au meurtre dans sa direction, en fait c’était le pauvre bougre qui avait subi sa mauvaise humeur quelque temps plus tôt. Voilà qui compliquerait les choses. Une dizaine de témoins de plus et une mauvaise migraine. Du coup il dégaina son arme et bloqua quelques attaques de débutant tout en se rapprochant de sa cible.

      - Hé pirate, je suis Chasseur de têtes, mais je te propose un marcher, si tu m’aides à venir à bout des marines, que tu possèdes un bateau et que d’une façon ou d’une autre tu peux m’emmener plus loin, je te serai redevable et ne te trancherai pas la gorge !

      Az espérait franchement se faire un allié dans toute cette histoire, car franchement sa réputation auprès des autorités ne fessait que s’abaisser, un meurtre par si par là et de mauvaises rumeurs aussi… son dossier devenait chaque jour un peu plus à risque et perdre sa licence n’avais rien de bon. Une fois perdue que deviendrait-il, pirate ?
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      C'est donc après avoir regardé ce spectacle apocalyptique que je décidai de descendre de mon perchoir pour faire taire une bonne fois pour toute, ces marines un peu trop ambitieux ! Oui, j'allais descendre, mais j'allais descendre ... Avec classe ! Je sortis mes deux sabres, cette fois et pu exercer l'une de mes techniques à deux sabres : Bat wings ! Je sautai donc du haut de mon échafaudage les bras croisés, les jambes pliées et mes sabres pointant vers le bas, en direction de cette troupe de marine. Puis, à environ deux mètres du sol, je dépliai grand mes bras et tournai sur moi-même dans les airs, créant une jolie tornade de coup.

      -Vampire attack : Bat wings !

      La tornade tomba droit sur les marines qui se firent trancher de toutes parts avant de tomber au sol, leur corps ne montrant aucun signe de vie hormis le léger haussement de leur poitrine et quelques toux. Lorsque je passai de la position accroupie à la position debout, je constatai que quelqu'un m'observait. Une drôle de personne, vêtue d'une cape et d'une capuche couvrant environ la moitié de son visage. Il tenait un jeun bambin dans ses bras, mais cela n'était pas le plus étrange ! Le plus étrange était que celui-ci était en fauteuil roulant ! Qu'est-ce qu'un handicapé vient faire dans cette mini-guerre ? Son poing libre semblait serrer avec force l'accoudoir de son fauteuil. Était-il en colère ou prenait-il son équilibre ? En l'occurrence, je m'en fichais, je n'étais pas là pour ça ! J'enjambai les corps inertes du sol avant que l'un d'eux ne s'accroche à ma cheville. L'homme n'avait pas assez de force pour parler, mais ses yeux parlaient bien plus que ses lèvres. Je le regardai et après un petit temps d'observation, je fouillai dans ma sacoche et lui balança un rouleau de bandage.


      -Tient, soldat. T’as l’air d’avoir des tripes et il serait dommage qu’elles jonchent le sol aujourd’hui ! Éloigne-toi d’ici et augmente en grade jusqu’au jour où tu pourras rivaliser avec moi !

      Je secouai mon pied pour qu’il lâche prise avant de m’en aller.

      -*toux* Ton … Nom …

      -… Zarechi Ozuka, souvient-en !

      -ICI ! À L’AIDE, J’EN AI TROUVÉ UN ! AU MEURTRE !

      *Tient ? Il n’y aurait donc pas que moi qui en veuille aux mouettes sur cette île ? Ça me donne envie d’aller y jeter un coup d’œil, tient !*
      Ni une, ni deux, je courais en direction du cri que j’avais entendu avant de tomber sur un homme qui semblait sortir de l’ordinaire ! Son bandeau qu’il possédait sur sa tête devait bien cacher les trois quarts de son visage, seuls ses yeux perçants dépassaient de celui-ci. Il était aux prises avec plusieurs marines et avait l’air débordé, avec son seul sabre ! Je décidai donc de rajouter les deux miens à la mêlée ! Je tailladai un marine afin d’entrer dans le cercle auquel se trouvait au centre, notre homme, je me collai dos à lui et lui dit :

      -Besoin d’un coup de patte ?

      -Hé pirate, je suis Chasseur de têtes, mais je te propose un marcher, si tu m’aides à venir à bout des marines, que tu possèdes un bateau et que d’une façon ou d’une autre tu peux m’emmener plus loin, je te serai redevable et ne te trancherai pas la gorge !


      -Je pense ne rien avoir à craindre de toi, mais pourquoi pas ! Lui répondis-je en parant une attaque et en contre-attaquant avec un grand coup de pied dans l’estomac de mon assaillant. De toute façon, tu risques d’avoir une prime sur ta tête après ce qu’il va se passer ici, tu ne tiendras pas ton rôle de chasseur de prime bien longtemps. Bienvenue dans le monde des pirates !

      Cette phrase sembla résonner dans la tête de mon nouvel allié. À un point qu’il semblait avoir oublié où il était, je parai donc le coup d’un soldat de la marine à sa place.

      -Cela dit, si tu meurs ici, je n’aurais aucune raison de ramener ton cadavre sur notre navire !

      Les marines affluaient de nouveau et le cercle se resserra autour de nous, tel un nœud coulant autour du cou d’un homme condamné à la potence ! Il fallait que cela cesse, avec un coup de sabre, je pouvais atteindre au moins trois marines !

      -Va falloir sortir d'ici, chasseur de prime. Reste derrière moi et fais gaffe aux coups de sabres perdus ! *Éclaircissement de gorge* Et ... Yaaaah !


      Servant de bélier contre cette muraille de soldat de l'ordre, je perforais à l'aide de mes sabres les deux ou trois rangées d'hommes présents ici pour nous capturer. Je ne savais si l'autre me suivait, mais en tout cas, moi, j'étais sorti ! Mais une complication arriva. En face de moi se situait l'imposant colonel Arashi Meskito.

      -Il semblerait, pour ainsi dire, que vous vous soyez mis dans un sacré pétrin, monsieur Ozuka.


      -Tient ? Tu connais mon nom ?

      -Pour ainsi dire ! Et je sais aussi que vous êtes primé à 6 000 000 de berry !


      -Whoua ! J'ai encore augmenté ? Youpiii !

      -N'en soyez pas si ravi, pour ainsi dire ! Je vais vous freiner une bonne fois pour toute dans votre avancée, pour ainsi dire !

      Suite à cette parole, il sortit de son fourreau une imposante épée à deux mains qui devait bien mesurer deux fois plus que l'un de mes sabres.


      -Wow ... Sacré épée !

      -N'est-il pas ? C'est la plus grande de l'île, pour ainsi dire !

      -Et bien il semblerait que nous avons un combat qui nous attend, colonel. En garde !

      -Pour ainsi dire !!
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      Ivan observe tous les mouvements du criminel. Un saut de l’ange est effectué et fini en massacre côté marine. Il est cruel mais doué. Mettre son talent au profit du mal n’est pas supportable pour Ivan. Un regard est échangé pendant un instant. Rien ne monstre qu’il se soucie de la vie des marines. Au contraire un léger sourire comme s’il est fier de ce qu’il vient d’accomplir ce qui irrite l’ange qui serre l’accoudoir avec force.

      -Petit tu ne devrais pas rester ici, ça risque d’être dangereux.

      -Tu as raison pour ainsi dire ! Ça risque d’être dangereux. Je vais donc te montrer de quoi son capable les marines.

      Le marine part en direction du conflit. Ivan pose le garçon et commence à se diriger vers la bataille. Mais quelque chose s’accroche à lui. Une petite force qui veut retenir l’ange. Il se tourne donc et voie l’enfant.

      -Y faut partireu. Le méchant y va vouloir taper toi comme les autres et, et, et y va te faire bobo.
      Ces paroles retirent tout doute dans le cœur d’Ivan et l’apaisent. Le petit qui s’inquiète pour lui, avec un regard tendre et deux grosses joue toutes mignonnes.

      *Moi qui voulais devenir une machine pour pouvoir juger sans émotions, pour tirer le meilleur de mes capacités de déductions, je me retrouve touché lors des vraies actions. Finalement je suis un être humain comme tout le monde qui s’arrête aux choses sensibles. Ce qui est sûr c’est que je veux voir de la joie dans les yeux des gens. En fin de compte j’ai de la peine pour ce bandit qui vit comme cela. Mais je dois quand même faire ce pour quoi je suis née. Faire la justice.* Il met sa main sur la tête du garçon et souri.

      -Tu as raison c’est dangereux. Mais moi je dois aller voir les méchants pour les punir ou les faire devenir gentil.

      -Ah bon ?


      -Oui. C’est comme quand tu fais une bêtise ton papa il vient et te punit. Si tu n’as pas fait exprès ou si tu t’excuses il peut enlever la punition.

      -T’es le papa du méchant alors ?

      Le pouvoir de l’ange l’empêche de mentir et de répondre simplement oui et là il mérite une punition.

      -Je suis… un ange. Regarde j’ai des ailes, il montre discrètement ces ailes cachées, et le papa du méchant il est pas là donc c’est moi qui dois lui donner une punition.

      -OUAA monsieur l’ange ! Eh et et t’as des pouvoirs ? Tu vol ?

      -Je dois y aller, aller bonne journée.

      Le petit a les yeux qui brillent, tout content d’avoir rencontré un ange. Après cette petite séquence détente, il faut de nouveau se concentrer sur le bandit.

      L’ange part en direction du grabuge et voie deux hommes combattants côte à côte. Il se dit que c’est probablement le complice du début. Encerclé, celui avec les deux sabres se crée un chemin de force. Puis il tombe sur le colonel. Les deux hommes sont prêts à en découdre. La chance de victoire des bandits est assez faible, la meilleure option pour eux c’est la fuite. Mais que vont ’ils faire réellement ? L’handicapé préfère prévoir un coup d’avance. Il contourne le groupe. Il n’y a qu’un chemin qui mène au port. Il décide donc de s’y rendre et de créer une embuscade.
        Alors que l’infirme à roulette quittait le port et qu’Az en avait fini avec sa réflexion sur son avenir, il décida de ne pas se laisser abattre par son changement de clan, en plus se nouvel allié avais un style bien à lui, dommage qu’il ne manie que deux sabres, franchement il aurait beaucoup plus de prestige à n’en utiliser qu’un, mais son choix ne le regardais pas. De son côté, il continuait de tenir tête au marine, les envoyant valser de son énorme sabre. Un coup par si un coup par là et les corps des incapables se fessait repousser comme s’il essayait d’attraper un cheval par derrière et qu’il recevait un énorme coup de patte. La scène était surement splendide vue d’un autre point de vue, mais de leur côté, le tout devenait rapidement chaotique. Faire le trie entre les corps immobiles et probablement morts de trop d’hommes et des nouveaux arrivants toujours affutés de leur uniforme d’officier.

        - Hé pirate, fait gaffe, c’est approximativement le même style que le mien, si tu en arraches trop fait moi signe et on échange !

        Effectivement les grosses épées ça le connaissait, c’était même pour ainsi dire, une passion et affronter une lame aussi grande que la sienne aurait été tout un défit de puissance, mais au lieu de ça, il était pris avec les plus faibles.

        Bientôt le combat fut définitivement trop avancé pour qu’on puisse revenir en arrière, certain marine restait même caché et prenait des notes sur les deux assaillants du port, quel malheur, sa vie de chasseur de prime était réellement finie, la seule chose qui l’inquiétait maintenant était de se trouver un équipage digne de se nom… Il pourrait toujours se faire passer comme chasseur et les plus stupides marcheraient, mais plus question de retourner dans un QG de la marine après tout ce massacre, combien d’hommes avait-il abattus simplement aujourd’hui ? Beaucoup trop hélas.

        Mais un proverbe dit que tout va bien quand tout va bien et ce proverbe n’a aucun rapport avec la situation présente. Bien que le bretteur au sabre géant en ait finalement terminé avec les faibles recrues, son compagnon de fortune lui était pris dans un combat très impressionnant et qui n’allait certainement pas se terminer d’un simple coup au ventre. Par contre, alors qu’il pensait s’ennuyer en attendant la fin du combat, un homme apparut, seul de son unité encore debout. Il était aussi grand qu’Az et tenait un sabre intéressant à la main, l’homme se présentât comme étant William Barr, le meilleur bretteur de son unité, il se disait même égal au mec qui parlait étrangement. C’était donc le début d’un combat inévitable et fort intéressant. L’homme dégaina son sabre et d’une main experte fonça sur sa cible, Az bloqua de sa gigantesque lame et tous deux débutèrent à croiser le fer.
        Une après-midi quelque peu ... Mouvementée ! One_piece_OC___based_by_zkarel
        [William Barr |1000 Dorikis]
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        Il semblerait que mon nouveau coéquipier ait trouvé quelqu'un à son pied ! Alors que je tenais la causette, celui-ci se trouva un adversaire qui, je l'espère, ne sera pas trop puissant pour lui ! Enfin bref, son combat ne le regarde pas ! Je devais déjà m'occuper de celui qu'il y a juste en face de moi, pour commencer !

        Tout d'abord, nous nous sommes regardés durant quelque seconde. Pour ma part, afin de voir si une lueur d'hésitation ne brillait pas dans ses yeux. Mais apparemment, rien ne le trahissait, autant dans son regard que dans sa pose. Pas un tremblement, pas une sueur, rien !Je vis donc le premier pas vers mon adversaire afin de lancer ce combat qui promettait si terrifiant ! Tout d'abord, mes deux lames, positionnées en croix, virent taper de plein fouet l'énorme épée que possédait cet homme. Vous avez déjà entendu de cet arrêt de temps qu'il se passe lorsque deux bretteurs croisent le fer ? Et bien il se passait, cette milliseconde qui s'était écoulée lorsque nos deux métaux se croisèrent durèrent une éternité ! Je voyais tomber les petites étincelles produites au ralenti et vis surtout le regard pénétrant du colonel qui, malgré ce choc d'une vitesse époustouflante, ne me quittait pas des yeux ! Puis, le temps repris son cours, nous nous sommes tous les deux écartés avant de reprendre un appui et de se recroiser, ainsi répétant ce mouvement à maintes reprises avant que nous nous rendions compte que cela ne servait à rien !

        Mon adversaire décida donc de passer à une autre technique, mais pas n'importe laquelle : l'une de ses techniques personnelles ! Il leva son épée bien au et dit :


        -Sky salto !

        Il courut vers moi, épée bien droite au-dessus de sa tête. Je me préparai à lui emmancher un grand coup de pied dans l'estomac afin de le repousser, mais celui-ci planta son arme dans le sol à seulement quelques dizaines de centimètres de moi, passa par-dessus son arme et me donna un grand coup de talon sur le haut du crâne qui me fit lâcher une belle giclée de sang. Je reculai, me mit les mains là où j'étais ouvert et me demandais comment un coup de pied pouvait faire autant de dégât. Puis, le colonel me donna lui-même la réponse. Il leva son pied et me montra son talon sur lequel une plaque de méta était accrochée.

        -J'ai rajouté des plaque de ferraille sur mes talons, uniquement pour cette technique, pour ainsi dire ! Je veux pouvoir botter les fesses aux petits crétins dans ton genre, pour ainsi dire !

        -Aaaaiieuh ! ça fait mal ton truc, papy !

        -Hein ? C'est tout l'effet que ça te fait, pour ainsi dire ?

        -Eheh ! Je suis pirate, j'en ai connu bien d'autres ! Et c'est pas un coup de tatane qui va me mettre au sol ! Tiger assault !

        Directement derrière ces paroles, je me mis a quatre pattes et commença à courir tel un félin vers mon adversaire. Lorsque je suis arrivé à hauteur de sa taille, je lui mis un grand coup de katana dans la hanche. Mais seulement à moitié, car celui-ci me donna un coup de pommeau entre les omoplates lorsque je commençai à lui entailler les veines. Cela dit, je réussi à l'avoir quand même ! Afin de me relever, il me suffit de faire une galipette pour me retrouver sur mes pieds et d'effectuer une demi-rotation afin de me retrouver face à lui, en garde, tandis qui se tenait son côté endoloris.

        Celui-ci me regarda d'un oeil noir, pas content que j'ai sali son joli costume noir. Il se retourna et, sans dire un mot, revint à l'assaut, paré par mes deux sabres. Sa gigantesque lame vint pourfendre l'air horizontalement afin de venir choquer mes lames. Ce choque réussi à me pousser en arrière et me fit me voler jusqu'à ce que je retombe violemment au sol, mais sur mes pieds ! Je dû utiliser au maximum les muscles de mes cuisses pour ne pas basculer en arrière et me fracasser la tête sur le sol. En parlant de fracasser la tête, le choc que le colonel m'avait fait commença à me gêner. En effet, le sang qui continuait à couler parvint à mes yeux, m'empêchant de voir correctement. Je levai donc mon bras et essuya délicatement coulée jusqu'au niveau de mes cheveux.

        -Ce combat risque d'être intéressant ! Disais-je avec un large sourire.


        Dernière édition par Zarechi Ozuka le Sam 12 Jan - 22:50, édité 3 fois
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        Le combat n’est pas le point fort d’Ivan. Enfin le combat physique. Par contre niveau stratégique c’est autre chose. Son arme la plus redoutable est sa langue. Grâce à elle il est capable d’effectuer de nombreuses choses. Puis cette arme a comme associait le cerveau. Voilà l’équipe qui veut dominer le monde. Aujourd’hui il va encore travailler ces armes. Un bretteur ne coupe pas l’acier du premier coup. C’est la même chose ici. Il ne peut pas faire des choses grandioses mais, petit à petit en s’entraînent il deviendra maître dans l’art du dialogue et de la stratégie.

        Une fois sur place, l’ange trouve deux marines. Que font ‘ils si loin des autres troupes ? Ce qui est sûr c’est qu’ils sont opposés physiquement. L’un est droit avec les vêtements tout bien arrangés, tout propre. L’autre a le dos courbé, des cernes, les cheveux qui parte un peu où ils veulent, la casquette seulement posée et qui penche sur le côté et pour finir une barbe de quelques jours.

        -T’es sûr que c’est par là ?

        -Oui il s’est enfui dans cette direction ! Il a dû avoir peur ! Il verra que nous somme de la marine il se rendra directement !

        -J’en doute … Il est peut être caché avec tout un groupe et en le cherchant à deux on finira mort…

        -Mais si c’est le vrai coupable qui a fait tomber le canon. Avec sa capture on aura une promotion ! C’est une chance.

        -De toutes façons on l’a perdu donc on devrait retourner auprès du colonel. Avec lui on a plus de chances de survie.

        -J’en doute… On devrait …

        -Excusez-moi brave soldat mais je n’ai pu m’empêcher d’écouter votre dialogue.*J’ai l’impression d’avoir le ying et le yang en face de moi. L’un est pessimiste l’autre optimiste. L’un a dû laisser aller l’autre est nickel.* Il y a donc un autre complice avec les criminels?

        L'homme sinistre regarde son collègue comme pour lui dire qui c'est ce type en fauteuil. Mais l'optimiste prend les devants.

        -Oui il y en a un autre qui s'est enfui. Il est parti tellement vite qu'il doit être essoufflé. Si on remonte encore la route on devrait le trouver sur la route entrain de récupérer.

        -J'en doute... Pourquoi tu lui racontes tout? C'est probablement un criminel aussi. Il vient discrètement et tue les témoins... Il doit être trop fort c'est pour ça qu'il cache son visage. ça doit être un pirate avec une prime de plus de cent millions...

        -*Ah ok. J'ai deux sacrés spécimens. Enfin, avec cette information je pense que je peux faire un bon coup de filet. D'abord vite préparer le piège ici avec l'aide de ces deux marines. Puis une fois les deux capturaient aller attraper l'autre qui est soie seule, soie avec un équipage.* Je suis un gentil civil. Par contre j'ai des informations qui pourraient vous intéresser, l'un le regard avec un grand sourire et l'autre le regarde comme si c'est un suspect, les bandits sont en train d'affronter les marines. Je pense pas qu'ils peuvent s'en sortir... Enfin je ne connais pas leur niveau mais bon. C'est pourquoi nous sommes là. S'ils sont trop forts nous sommes le groupe qui les arrêtera, s'ils fuient ils tomberont sur nous et nous les capturons.

        -Oui ! C'est évident ! C'est pour ça que t'es là. Maintenant on a plus qu'à attendre et on arrête les criminels ! Youhou !

        -J'en doute... T'as pas écouté ? Il a dit qu'ils sont en train d'affronter les marines. Donc s'ils arrivent ici c'est qu'ils sont fort. Ils viendront nous tuer c'est sûr...


        -C'est pour ça que je suis là ! Je me nomme Ivan De Cimitiero je suis celui qui créera un monde de justice! Je compte bien les arrêter mais je ne suis qu'un pauvre handicapé qui ne peut se servir de ces jambes. Mais par contre j'ai un plan où vous ne risquez rien. Grâce à votre aide nous pourrons les arrêtés! Vous serrez probablement récompenser et vous obtiendrez peut être une promotion.

        Les deux hommes se concertent rapidement. Ils tombent rapidement d'accord temps que l'un peut avoir sa promotion et que l'autre ne risque pas la mort. Maintenant le piège peut commencer à se construire. Tandis que non loin de là un combat fait rage.
          Alors que la situation prenait de plus amples proportions, Az et son adversaire s’étaient un peu isolés des autres afin de s’offrir un combat plus intense. La rivalité et la hargne qui prenait place entre eux deux étaient telles que toute personne raisonnable n’aurait pas osé s’en approcher. Les coups partaient et finissaient rarement ou ils étaient supposés, la sueur et le sang coulaient tranquillement, pour le moment seuls quelques égratignures mineures, mais les emplacements étaient précis, l’un visait les yeux alors que l’autre les mains, ainsi de suite.

          Après un instant de perpétuelle parade, les deux hommes baissèrent leur garde pour reprendre leur souffle, ils se regardaient, s’analysait, puis l’un s’adressa à l’autre.

          - Azraël, pour un chasseur de prime qui n’en fait qu’à sa tête je te trouve bien impressionnant, ton style manque certainement de classe, mais tu tiens encore debout.

          - Arête de débattre William, si l’un de nous doit perdre aujourd’hui se sera toi. Regarde dans quel état te met ma lame, bien que la tienne soie plus mince, je t’empêche toujours d’atteindre se que tu désires.

          - Ta vie ne tient plus qu’à un fil, j’ai cerné tes mouvements, ce n’est plus qu’une question de temps avant que je ne puisse perforer un organe vital.

          - Il me semblait que la marine évitait de tuer les gens ?

          - En général, mais nous te surveillons, tes actes parlent d’eux-mêmes et ta licence ne tien plus, ou du moins c’est un processus en cours. Je sais déjà que certaines places ne te rendront rien, ta tête est déjà mise à prix par des gens de ton espèce. Tu crois que nous n’avons pas entendu parler de tes actes à Kage Berg ?

          L’enfoiré en savait effectivement trop et malgré son ton un peu trop confiant il était vrai que sa vie était dans un important tournant, il ne savait pas lui même pourquoi on ne l’avait pas traqué plus en profondeur, peut-être car il continuait de faire son travail ? Qui sait…

          - Considère-moi comme tu veux, mais souviens-toi de se que tu as entendu, la vérité est pire !

          Ce furent ses derniers mots avant de recommencer l’assaut sur l’officier. Le combat venait de prendre une toute nouvelle tournure et l’emplacement dégager était favorable à l’utilisation complète de son arme. L’adversaire se tenait sur la pointe des pieds et bondissait quasiment à chaque mouvement pour pouvoir garder un œil sur le fendoir géant. Az fit une rotation sur lui-même et assena un coup de son plat de lame directement contre celui de son adversaire. La force physique était plus grande chez le grand gaillard, mais le plus petit ne se laissait pas faire. Il recula d’un salto arrière puis murmura quelque chose avant de disparaître en un éclair, Az l’aurais bien suivi, mes ses yeux ne lui permirent pas, la seule chose qu’il vit fut son sang sortir de sa poitrine, il avait été tranché.

          - Arghhhh, enfoiré !

          - C’est ma botte secrète ! j’ai appris cette technique d’un mentor puissant, on la nomme Soru, mais mon niveau est encore trop faible pour la dire parfaite.

          - Je t’accorde qu’elle est intéressante, mais à te voir tu ne pourras pas la refaire de suite.

          - Bon observateur sale ordure.

          Cette fois se fut William qui fonça vers l’autre, pensant avoir créé un effet de déséquilibre ou de surprise assez grand pour en finir avec son adversaire, mais bien que l’effet soit incontesté, Az tenait encore debout, la blessure n’était pas assez profonde et remercions les dieux que se soit due à la non-maitrise totale de cette fameuse technique. Dans son élan, le marine ramena son sabre près de son corps pointant vers son adversaire comme s’il voulait l’empaler, malheureusement le coup qu’il venait de faire avait causé un peu plus de dommage que prévu et sa jambe gauche émit une douleur importante, trop même. William perdit l’équilibre se qui donna l’opportunité à l’épéiste de lui assener un coup tranchant, il atteignit la lame du katana et l’assaut fut déplacé. D’un côté, Az tenait encore sa pose défensive et se retournait tranquillement, alors que de l’autre, Wil venait de glisser au sol sous la pression et la douleur intense de sa jambe.

          - Héhé, tu va la fermer là hein ? Je ne t’ai pas manqué, je crois bien !

          - Sale ordure, tu n’es pas digne de ton titre !

          - Quel titre ? J’agis pour mes propres intérêts, appel moi pirate, chasseur ou brigand si ça te chante, mais je viens quand même d’entailler la jambe qui te fait souffrir, regarde-toi tu ne tien plus ton arme pour retenir la pression sur ta jambe, un vrai combattant se relèverai, prendrais son arme et recommencerais même si sa vie entre en jeu.

          - Mais qui es-tu réellement ?

          L’officier avait honte, mais la douleur était trop grande, sa volonté de vouloir en faire trop lui coutait beaucoup en se moment, bien qu’il ne l’ait jamais avoué, Az était sur le point de perdre, mais il fit honneur à ses convictions et resta présent, jusqu’à se moment précis, le pauvre venait de se déchirer un muscle important et ne pourrais probablement plus jamais faire cette technique. Dommage, d’un point de vue Az aurait adorer pouvoir l’analyser. Lui qui était déjà en mouvement vers le pauvre homme qui démontrait un visage de plus en plus effrayé, plus il avançait, plus son adversaire devenait incapable d’arrêter, il tremblait, avais peur, peur d’un homme devenu trop dangereux.

          Az s’était déplacer jusqu’à pouvoir s’agenouiller à moitié par-dessus le corps du mutilé, dans une situation comme celle-ci, peut de gens arrive à trouver des mots, mais Wil trouva son sabre et l’enfonça dans la première chose qu’il touchât, Az ressentit la douleur et en fit abstraction, sa bouche se trouvait déjà contre son oreille et il lui murmura.

          - Je suis ton bourreau.

          D’un mouvement sec, son fendoir tranchât la tête de sa victime, il se releva et perdit la vue un moment, la douleur était intense, mais pas mortelle, ça cuisse était perforer de l’Arme adverse qu’il fit délicatement sorti, puis en jetant un regard sur son œuvre, il décida de lui voler sa chemise, de toute manière ou il se rendait, il n’en aurait pas besoin.

          Boitant légèrement c’est victorieux qu’il allait jeter un œil sur le combat de son camarade aux doubles lames.
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          Nous nous regardions, légèrement essoufflé, essayant de deviner ce à quoi l'autre pense. Pour ma part, je n'y arrivais pas. Cet homme était bien trop imprévisible et avait une expérience innée et riche du combat.

          -Dit-moi, Ozuka. Entre nous, pourquoi ne rejoindrai-tu pas les marines, pour ainsi dire ? Ton expérience te feras certainement monter très rapidement en grade, alors rejoins mon régiment, pour ainsi dire !

          -Je suis déçu, Meskito ... Déçu que tu es pu me poser une telle question ! Tu sais très bien que pour rien au monde je ne trahirais mon équipage !

          -J'aurais au moins essayé, pour ainsi dire ...

          Suite à ce dialogue aussi bref qu'inutile, le combat reprit de plus belle. Tu étincelles volaient de nos interventions éclairs. Nous nous croisions sans nous toucher, nos lames se touchaient en des points très précis. Nos coups n'étaient pas portés au hasard : je visais la ceinture et lui, visait mon torse. Mais il allait falloir trouver quelque chose, ce combat ne pouvait pas durer jusqu'à ce que l'un d'entre nous tombe d'épuisement ! Il fallait trouver quelque chose et j'avais trouvé quoi ! Vous savez, lorsque l'on oblige à notre corps de faire le même mouvement pendant un moment, celui-ci ne peut s'empêcher de le faire plus longtemps que ce que l'on veut, Lorsque l'on ne fait pas attention. Et j'allais en tirer profit ! Cela faisait bien quelques minutes que nous échangions des coups, comme cela ! Il était maintenant tant de réagir !

          -Hein ?!


          Il ... Il a changé son orientation !! Il a piqué mon idée !! Voilà que maintenant, il m'attaque maintenant aux jambes alors que moi, mon corps était imprégné de la parade au torse ! Il fallait que je réagisse, mais celui-ci cumula mon idée et la feinte. Il fit comme s'il voulait m'attaquer au torse, mais ce baissa au dernier moment. Sa lame était maintenant à quelques millimètres de mes jambes et je pouvais sentir le mouvement d'air faire claquer mon pantalon. Afin d'esquiver cette attaque, je fis basculer vers l'arrière, au point que je me mis à tomber. La lame rentra dans mes genoux et s'arracha sous la puissance de ma chute. Le reste du coup mon coupa le menton et le bout du nez lorsque ma tête rebondit sur le sol. Je glissais dans la douleur sur une bonne dizaine de mètres avant d'être arrêté par une grue de chantier.

          Mes genoux ne pouvaient plus porter le poids de mon corps. Avais-je encore des antidouleurs ? Je fouillais dans mon sac et sorti des herbes que je commençais à mâcher avant de l'appliquer sur ma blessure. Je cherchais ensuite dans mon sac un bandage pour limiter l'hémorragie, mais plus rien ! J'avais fait l'erreur de donner mon dernier à ce marine ! Quel crétin ! Moi et ma foutue envie de passer pour l'homme le plus classe au monde !

          Pendant ce temps, l'antidouleur fit effet très rapidement et le Colonel se rapprochait d'un pas lent, faisant trainer sa lourde épée à terre, provoquant un bruit strident. Il fallait que je fasse quelque chose ! Je cherchais de nouveau dans ma sacoche quelque chose qui pouvait m'être utile et tomba sur un flacon. Un flacon de désinfectant à bas d'alcool ! Cette image ne fit qu'un tour dans ma tête, je versais le flacon sur la fondation de la grue en bois qu'il y avait dans mon dos, mais discrètement ! Je pus induire toute la poutre me lever avant que le colonel ne soit trop proche de moi.


          -Tu as été imprudent, pirate. Je t'ai laissé une chance de survivre en intégrant mon régiment, mais tu as choisi l'échafaud. Et celui-ci est ici et maintenant !

          Après cette phrase, il leva haut son épée au-dessus de sa tête, voulant apparemment me trancher la tête. Mais juste avant qu'il n'abaisse son arme, je frottais mon arme contre le sol provoquant une étincelle allumant l'alcool présent sur la poutre, la fragilisant ainsi. De plus j'esquivais le coup du colonel qui alla se fourrer droit dans la poutre enflammée, qui céda sous le coup. Arashi Meskito ne pus que constater les conséquences de son acte et voir la grue lui tomber dessus dans un gigantesque fracas de bois et de pierre. Je ne voyais plus le colonel dans tout ce capharnaüm. Mais je savais que je l'avais vaincu ! Je me suis donc retourné, ait rangé mes sabres et ait pris le chemin du bateau. Jusqu'à ce que j'entende un bruit provenant des décombres. Au départ, je crus que c'était un soldat cherchant le cadavre de son colonel perdu, mais lorsque je me retournais, je vis la gigantesque épée sortir du tas de bois.

          -Im...Possible !!
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          L’ange donne ces ordres et les deux marines s’activent. C’est un piège qu’il n’aurait jamais pu faire seul. Sans aucune pitié il leur dit de continuer sans se reposer. Après tout, la seule personne qui sera face au danger est l’handicapé. La zone est assez étroite. D’un côté la mer, de l’autre un bâtiment qui permettra le fonctionnement de la stratégie. De plus cela se situe à un angle ce qui est parfait pour les pièges aériens.

          Le piège est tendu. Un système a plusieurs niveaux conçus avec des planches qui traine un peu partout dans ces lieux. Avec cela, les cordages permettent de créer des petits mécanismes. Tout d’abord un fil est tendu au sol à quelques mètres d’Ivan qui se tient au milieu de la route. Ce fil est la base de la stratégie. Il n’est ni trop gros pour être vue facilement, ni trop petit pour ne pas être remarqué. Les individus le remarqueront forcément. Ils s’arrêteront devant. Deux options seront présents à ce moment-là, avancées ou reculer. Mais il y a plus de probabilité qu’ils avancent. Si ça ne se passe pas comme ça, un mécanisme est enclenché. Tous les déclenchements de mécanisme sont faits par les marines cachés à une bonne distance. Le premier fera tomber des planches avec des clous. Elles tomberont les unes après les autres mais à un rythme rapide. D’une distance de cinq mètres jusqu’au fil.

          Une fois que les bandits franchiront le fil, une vieille cage qui est suspendue leur tombera dessus. S’ils font demi-tour ils risquent de se prendre le fil suite à la surprise de la cage. Ils tombent sur les planches couvertes de colle au dos. Voilà le plan construit en toute précipitation.

          Toutes les possibilités ne sont pas couvertes. Il manque le temps et les moyens.
            J'ai dû dévisager l'épée durant bien cinq minutes dans ma tête, mais seulement 30 secondes en vérité. Suite à cela, l'épée se renfonça un peu dans le tas de bois et le colonel se releva agilement tout en faisant voler les morceaux de bois et de pierre le gênant. Il était blessé : de son front coulait de l'hémoglobine, ainsi que de sa bouche. Son œil était fermé et semblait saigner, lui aussi. Il portait dorénavant son épée d'une main, de la droite, car son bras droit formait un angle inquiétant. Son pantalon était déchiré aux genoux et aux tibias et il n'avait plus ses jolies lunettes rondes. Mais le plus impressionnant était que celui-ci n'affichait aucun signe de douleur. Son visage était aussi neutre qu'au début. Moi, entre temps, je m'étais assis, à cause de cette foutue blessure aux genoux. Certes, je ne ressentais rien grâce à mes herbes, mais je savais que même si la douleur n'était pas présente, le mal était bien là ! Et puis, le sang coulait toujours. L'enlevais donc ma veste déchira ; une nouvelle fois, bordel ; la manche afin de me faire des garrots aux cuisses. Le temps que je me fasse cela, le colonel était arrivé à mes côtés.

            -Tu m'as fait souffrir, pour ainsi dire. Avec ce nouvel affront, n'espère pas en rechaper vivant, pour ainsi dire !

            -Oh, ne t'en fais pas. Je n'ai pas l'intention de me faire tuer. Tu y passeras, quoi que tu fasses. Tu ne peux même plus manier cette épée !

            Cette fois-ci, il fronça les sourcils, montrant son indignation. Puis, il leva son imposante épée d'une seule main et la rabaissa avec une grande vitesse. Je fis une roulade sur le côté et évita son coup.

            -Je suis déçu, Ozuka ... Déçu que tu es pu me dire une telle chose ! Tu sais très bien que pour rien au monde je ne trahirais la marine !

            -Copiteur !

            Je me relevais donc en effectuant un tour sur moi-même pour me mettre le plus rapidement en position de garde.

            -Tu n'as pas vu la totalité de mes techniques, pour ainsi dire. Je ne t’en ai montrée qu'une. Tu as surement remarqué que je marchais parfaitement malgré ce que tu m'as fait tomber dessus. Regarde bien, pour ainsi dire !

            -Hein ? Oh ! Ouah !

            Ce gars avait les jambes blindées ! En dessous de son pantalon était dissimulées des plaques de métal.

            -Je suis pas un humain, je suis un cyborg, pour ainsi dire ! Il y a quelque temps, en pourchassant un pirate de ce même chantier, celui-ci me fit tomber un canon sur les jambes, pour ainsi dire. Depuis, je me suis porté garant de ce chantier naval !

            Aaah ! Un cyborg ! Mon dieu, j’avais pas prévu ça dans le plan ! Après m'avoir cité cela, le colonel-cyborg planta son épée dans le sol et sauta pour devenir perpendiculaire à la lame. Celui-ci fit choquer ses talons et d'imposantes flammes en sortirent.

            -Sky meteor !

            Par réflexe, je levais mes sabres afin de parer ses jambes métalliques. Le cyborg était en train de faire plusieurs tours autour du manche de son arme, bien destiné à me faire voler. Dans le souffle du manège, il me cria :

            -Mes jambes sont faites d’un métal ultra solide. Elles sont faites des métaux les plus durs de la mine de Logue Town. J'ai payé des fortunes afin des me les faire construire !

            -Et bien tu vois. Gnnnn. L'une ... De mes épées a été réparée là ... bas ! RAAAAH !

            Ne tenant plus le colonel qu'à une épée, je levais tamashii maria, réparée avec le chrome de la mine de Logue town avant de l'élancer un coup sec dans le bras que liait le colonel à son épée. Le cyborg vola au loin avant de s'écraser contre un mur lorsque son bras fut détaché tandis que moi, je fus mit au sol avec puissance. Je me relevais donc et allais voir le colonel mourant.

            -Hhh ... Hhh ... Ça n'en finira pas ici, Zarechi Ozuka ... Hhh ... Hhh. Pour ... ainsi dire !

            -Je le sais, colonel. Mais en attendant, mon devoir de médecin m'oblige à abréger vos souffrances.

            -Vas-y ... Je ne m'y opposerais pas ... Hhh ... Hhh ... Tu m'as tellement fait souffrir ... Pour ainsi dire ... Hhh ... Hhh ... Que la mort sera un soulagement.

            D'un air le plus neutre possible, je levais Keradot no seishin, mon autre sabre et tranchais la jugulaire de mon ennemi d'un coup sec. Le colonel eu un dernier souffle et tâcha largement son beau veston avant d'être inanimé.

            -... Bonne nuit colonel !

            Je m'accroupis près du cadavre et lui ferma les yeux, avant d'aller chercher le bretteur à l'énorme sabre afin de le raccompagner sur notre navire !
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            Les deux criminels arrivent. De multiples blessures sont visibles. Ils ont donc choisi l’affrontement avec la marine. Ivan conclut rapidement qu’ils ont terrassé toute la garnison. Pourquoi une telle conclusion ? C’est assez simple. Les deux tiennent à peine debout et marche d’une allure lente. S’ils restaient des marines, ils ne pourraient s’échapper dans cet état. Enfin, le temps de l’affrontement a donné du temps à l’ange. Maintenant il ne reste plus qu’à soutirer les informations qu’il lui manque avant de passer à l’action.

            Les deux individus arrivent au niveau du fil. L’on t’il remarquait ? En tout cas c’est à ce moment qu’Ivan s’adresse à eux pour qu’ils s’arrêtent. L’handicapé est au milieu de la route à environ huit mètres des hommes.

            -Comment une si belle journée peut finir ainsi ? Le ciel dégagé, une zone de travail. Un simple accident et un massacre. Quelle est la probabilité que tout cela arrive ? Assez faible à mon goût. Mais le destin a voulu que je me trouve sur votre chemin. Tout crime ne restera pas impuni. N’oubliez jamais qu’au final, la justice gagne toujours. Trêve de bavardage. Avez-vous tué des marines ? Dit-il d’une voix douce sans laisser paraître la moindre émotion.

            Avec une question simple comme celle-ci, l’ange est sûr d’avoir la vérité. Aucun mensonge ne peut être dit sans qu’Ivan s’en aperçoive. En tout cas son jugement est presque terminé pour l’individu aux deux sabres. Il mérite une sentence proche de la mort. Le dialogue lui permettra de terminer son jugement. Pour l’autre, il ne sait pas s’il a tué des hommes ou non. Mais en tout cas il est mal parti car il s’est associé avec une personne au cœur noir.

            Les deux marines cachés sur le bâtiment attendent le moment pour déclencher le piège. Ils sont discrets et ne bougent pas. La probabilité de fuite des pirates est presque nulle. L’ange du jugement a bien calculé son coup. Leurs forces ont dû partir avec tout le sang qu’ils ont perdu même s’il semble avoir effectué les premiers soins.
              Alors que le cyborg venait d’émettre son dernier souffle, Az posa s main sur l’épaule du pirate, tous deux restèrent un bref instant pour en quelque sorte, rendre hommage à se vieux et fort combattent, ensuite se fut par une poignée de main que l’un ramena l’autre sur pied. Tous deux parlèrent un peu de la suite, du navire et de comment s’y rendre. Les blessures superficielles furent traitées puis tous deux marchèrent en direction de leur destin. Un destin encore bien flou quand tout d’un coup, les deux compagnons rencontrèrent un infirme. L’homme débutât son charabia et tenta de les arrêter, mais l’épéiste le jugea incompétent du premier coup d’œil.

              - Comment une … ainsi ? Le ciel … travail. Un simple … massacre. Quelle est la … arrive ? Assez faible à mon goût. Mais le … chemin. Tout … pas impuni. N’oubliez … toujours. Trêve … marines ?

              - Ouais vieux débris, je crois aussi que la marine va demander une trêve.

              Il était clair qu’il n’avait aucunement écouté son interlocuteur, mais ses sens de chasseur de primes eux étaient toujours à l’affut, c’est donc pourquoi il enjamba le fil de fer tendu au sol et le pointa à son compagnon. Peut-être que se pitoyable piège était une couverture pour un plus grand piège, ou simplement que cette endi-capable était trop stupide pour poser un fil au sol, putain la relève n’était pas forte, de plus ils n’étaient pas des animaux, ou diable était-il aller chercher des techniques aussi pitoyables que celle-là ?

              D’un coup de pied Az fit tourner la chaise à roue de l’infirme et continua sa route sans se soucier du reste. Il espérait simplement que son compagnon et lui-même ne seraient pas ralentis plus longtemps par des pacotilles enfantines plus longtemps.

              - Aller Ozuka, on est plus fort que lui, ça n’en vaux pas la peine et ton navire nous attend !

              Le ciel projetait un vent puissant sur les trois individus, l’odeur du sang était encore bien présente et rien n’empêcherait ces deux-là de quitter l’île.
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              Nous étions sur le chemin du retour. Pour le moment tout allait bien, mais c'était jusqu'à ce que mes antidouleurs pour mes genoux ne cessent de faire effet ! Je me suis donc effondré à la sortie du chantier tel un vieux mouchoir que l'on laisserait tomber de sa poche. Rattrapé par le bretteur à l'énorme sabre, je ne fus pas totalement tombé au sol. Il m'aida donc à me relever et à faire le chemin jusqu'au bateau. Au bout d'un moment, nous nous sommes retrouvé sur un ponton de bois longeant les bâtiments et quasiment à hauteur de mer. Je venais de me rappeler que mes plaies n'étaient pas désinfectées.

              -Attends, pose-moi là, s'il te plait.

              Le bretteur exécuta. Il m'aida à me déposer doucement sur le bord du ponton et, avec une grimace, je pris de l'eau de mer et en appliqua légèrement sur mes plaies.

              -Le sel présent dans l'eau de mer a des vertus désinfectantes. Pose-toi, je vais t'en mettre aussi. Si je veux pas te laisser le faire toi-même, ce n'est pas car je te trouve incapable de faire quoi que ce soit. C'est que même si elle désinfecte, l'eau de mer n'a aucun pouvoir cicatrisant, au contraire, le sel creuse les plaies. Il faut donc savoir la doser.

              Celui-ci se posa donc à côté de moi et tendis ses cicatrices.

              -Au fait, j'y pense, je sais même pas comment tu t'appelles ? Moi, c'est Zarechi, Zarechi Ozuka. Lui demandais-je tout en le « soignant ».

              Il me dit son nom.

              -Enchanté. Lui dis-je avec le sourire. Allez, aide-moi à me relever.

              Il me reprit par l'épaule et je m'appuyais sur lui afin de marcher. Alors que nous continuions à marcher, un homme en fauteuil roulant s'interposa devant nous.

              -Comment une si belle journée peut finir ainsi ? Le ciel dégagé, une zone de travail. Un simple accident et un massacre. Quelle est la probabilité que tout cela arrive ? Assez faible à mon goût. Mais le destin a voulu que je me trouve sur votre chemin. Tout crime ne restera pas impuni. N'oubliez jamais qu'au final, la justice gagne toujours. Trêve de bavardage. Avez-vous tué des marines ?

              -Eh, mais tu es le gars que j'ai aperçu dans le chantier ? Pour tout te dire, je n'ai pas dû en tuer qu'un, des marines. Je n'aime pas être régit par des lois. Si je suis leurs foutues lois, je ne pourrais pas vivre ! Et tu sais pourquoi ? Car mes parents sont morts en les suivant ! Depuis ce jour, j'ai cessé de croire en la justice et je me dis sans cesse que ce que je fais devais en être ainsi ! Si je n'avais pas tué ces marines, quelqu'un d'autre l'aurait fait à ma place ! Maintenant laisse la place, je dois aller me soigner.

              - Ouais vieux débris, je crois aussi que la marine va demander une trêve.

              C'est alors que nous continuâmes à avancer. Azraël enjamba un fil de fer et me le montra. Avec son aide, je l'enjambais à mon tour. Une fois à proximité de l'infirme, Az' donna un léger coup de pied dans le fauteuil roulant de celui-ci, lui faisant faire un demi-tour. Et il sourit. Pourquoi souriait-il ? Il leva la tête et je compris lorsque j'en fis de même. Une belle cage était maintenant en train de nous arriver droit dessus. Cependant, mon coéquipier ne semblait pas l'avoir vu. S'il continuait, il se fera broyer par cette chose métallique ! Je nous fis donc basculer en arrière et tomber à la renverse pour éviter de voir de nouvelles giclées de sang. J'étais maintenant au sol, piégé dans cette cage. Je vis ensuite deux marines sortirent des ruelles.

              -Tu crois que le handicapé nous en voudras d'avoir lâché cette cage à la bourre ?

              -J'en doute, on les a quand même et cette cage en fer va les retenir !


              -J'en doute ... Ils ont fait plusieurs morts. Qui sait, ils ont peut-être tué le colonel !

              -J'en doute, le colonel est vraiment très fort.

              -J'ai tué le colonel Meskito.

              -Tu vois ?! Je te l'avais dit ! Oh mon dieu ...

              -J'en doute !

              -C'était même un cyborg !

              -J'en doute, si le colonel était un cyborg, on le saurait.

              -Il faut croire que non ! Enfin bref ... C'est stupide d'avoir tes espoirs dans une cage comme-celle là, machin ! Disais-je à le handicapé.

              Assis en tailleur, position la moins douloureuse, je sortis l'un de mes sabres, encore ensanglanté de l'hémoglobine de Meskito, et donna deux coups horizontaux : un dans le plafond de la cage et l'autre dans les barres en face de nous. En premier temps, rien ne se passa.

              -Azraël, pousse les barreaux, s'il te plait.

              Az' me regarda avec la tête d'un homme n'ayant pas tout compris, mais lorsqu'il vit que je m'étais mis à rire légèrement, il regarda les barreaux et donna un grand coup de pied dedans, envoyant voler la partie que j'avais découpée. Nous enjambâmes donc la cage et continuâmes notre route. Cela dit, je fis quand même un signe de la main et un large sourire à l'infirme, tout en étant porté par Azraël !
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              Les deux monstres s’éloignent. Deux solutions s’offrent à Ivan. Sortir son arme et tirer ou les laisser partir. L’ange est loin d’être un combattant. Il sait peut-être se servir d’une arme à feu mais face à de tels monstres il ne met que sa vie en péril. La probabilité de victoire et assez faible malgré leur blessure. L’handicapé et doué lorsqu’il faut diriger des troupes mais lorsqu’il doit combattre lui-même c’est autre chose. Il y a bien les deux marines mais ils ne sont que de simple mousse. Il risque de ne pas faire long feu. L’ange fait donc le choix de les laisser partir mais se promet de les retrouver un jour et de les envoyer derrière les barreaux.

              Avec son pouvoir Ivan c’est que l’individu aux deux sabres a tué tout ce monde. Mais ce qu’il n’apprécie pas c’est le sourire qui se dégage du monstre. Comme s’il prenait plaisir à tuer. Il cherche des excuses pour justifier ces actes…

              -EH ! Toi avec t’es deux sabres. La perte de t’es parent ne t’octroies pas le droit d’hotter la vie à toute personne appartenant à la marine. Moi-même la marine ma enlever mon père, mes jambes, mon œil. Mais ce n’est pas pour autant que je méprise la marine. Le problème vient des hommes qui ont du pouvoir. Si le pouvoir était dans la main d’homme juste, les drames seront presque réduits à néant. Tu ne cherches qu’à trouver des excuses à t’es actes ! Aujourd’hui tu as tué des pères, des enfants. Tu ne fais que renforcer le cercle vicieux dans lequel tu te trouves. A cause de toi des hommes éprouveront de la haine. De leur haine va naître des actions. Peut-être qu’ils seront dans la marine pour se venger un jour de toi. Mais la haine que tu leur as insufflé risque de créer de nouveau drame. Ils tueront peut-être d’autres parents innocents. Puis de nouveau monstre comme toi verront le jour. Mais n’oublie pas une chose, la justice triomphe toujours !

              Le pirate l’a-t-il entendu ? Aucune idée. L’ange s’adresse aux deux marines qui l’ont aidé.

              -Nous ferions mieux d’aller au QG… Il y a assez de sang qui a coulé aujourd’hui.

              L’ange attristé de la mort d’autant de marine se dirige vers le QG. Ils vont simplement signaler le drame. Ivan profitera de l’instant pour faire parlais de lui aux marines en leur disant ce qui s’est passé et qu’il a aidé la marine.
                Alors que tout semblait régler, que tout semblait reprendre sa place et que les deux clans reprenaient la route de leurs camps respectifs. L’homme en chaise roulante dépassa les bornes, Az l’avait d’abord épargné, car il n’était pas capable de se battre par lui même, mais les ses serments allaient trop loin.

                - Désolé mon ami, je te dépose un moment, je ne le laisserais pas nous blâmer ainsi.

                Az s’approcha de l’autre individu et de ses deux serviteurs, le tout après avoir doucement déposé le médecin qui commença par réflexe à s’occuper de ses propres blessures.

                - Hé toi l’encapuchonner ! oui l’infirme. Tes discours sont bien beaux, mais il y a une faille dans ce que tu affirmes. Je t’explique salopard, tout d’abord, tu a toi-même participé au cercle vicieux que tu souhaites tant éradiquer, le monde paisible et en paix n’existe pas et ne sera jamais valable aux yeux de l’homme ! Les marines se cachent derrière de faux semblants de vérité, qui a créé leur règle, probablement un homme assoiffé de pouvoir comme tant d’autres. Les révolutionnaires ne sont pas mieux, ils veulent les remplacer, quant au pirate, il tente simplement de vivre leur vie en contournant toute forme de loi, c’est ce que j’appelle la liberté. Moi même je fais partie des gens qui souffrent de tout ceci, je suis un chasseur de prime qui arrête ceux qui ont dépassé les bornes, mais le pire c’est toi. Je ne te connais pas, donc tu n’es pas un pirate, ni un marine. Tu ne peux être qu’un civil qui prendra part à ce conflit tôt ou tard. Mais pose-toi la question.

                Dit-il en soulevant Ivan de sa chaise. Quant aux deux bleus, ils prirent lamentablement la fuite et il ne resta plus que les deux hommes.

                - Que veux-tu ? Si tu nous avais arrêtés, tu n’aurais pas valu mieux qu’eux, mais si tu nous avais éliminés tu ne vaudrais pas mieux que nous. Le point que tu défends est parfait pour ceux qui ne veule pas changer les choses, mais nous qui prenons parti, décideront de rependre du sang pour changer les choses, tu crois que nous ne somme pas conscient de tout ça ? Tu crois que nous oublions les morts. Non mon ami, je me souviens de chaque victime, chaque personne. Mais mes mains sont aussi sales que les tiennes. Moi je prends mon sabre pour nettoyer ce monde. Toi tu ne fais rien.

                Az jeta le pauvre homme au sol et resta un moment à le dominer de son imposante stature. Puis il le pointa du doigt et lui lança un dernier avertissement.

                - Toi, je vais me souvenir de toi, un jour je veux entendre ton nom, savoir que tu t’es décider et a pris ton courage pour changer les choses, peut importe quels camps tu choisis. Souviens-toi simplement qu’en se jour, moi qui pourrais te trancher la gorge comme à tant d’autres je t’ai épargner je t’ai laissé la vie sauve pour une seule raison. Je crois que si tu comprends ce que j’affirme, tu changeras, toi aussi voudras prendre parti et donner l’avantage aux camps le plus noble à tes yeux. Alors, traine-toi jusqu’à ton fauteuil, ne dit pas un mot, retourne d’ou tu viens et si tu ne veux pas d’affrontement aujourd’hui, fait se que je te dis.

                Az se retourna aussi sec, se n’était pas un homme hésitant qui venait de parler, mais bien les émotions pures d’un homme croyant dur comme fer à se qu’il fessait et pourquoi il le fessait. Tout en marchant vers son nouvel ami, il se promit de bien retenir le visage de cet homme. Ils auraient une nouvelle conversation dans un avenir proche, c’était ça ou l’autre se ferait tuer avant que se moment n’arrive. Tout en reprenant son calme, Az remarqua s’être ouvert les paumes de rage. Franchement, il valait mieux que cet homme en vaille la peine.


                Dernière édition par Azraël le Lun 21 Jan - 12:58, édité 1 fois
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