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[1619] Comme dans un bocal.

Premier jour de prison. Douches collectives.

Un vingtaines de douches, séparées par rien d'autre que la pudeur. Et la pudeur, des taulards vivant ici depuis une dizaine d'années, ils n'en ont plus beaucoup. C'est ma première à moi, alors je n'ai pas l'habitude. Forcément, j'observe, je renifle. Bruyamment. L'odeur de transpiration, de savon et d'eau chaude. L'odeur de coups de poings aussi. Et c'est là que tout commence.

_Pas tapayyyyyyy
_Ta gueule !
PAF POUF BAM.
_Il se passe quoi ?
_Tu vois bien. On s'amuse. T'es quoi toi ? Qu'est ce qu'une poiscaille comme toi fout ici ?
PAF POUF BAM.
_Aïeeeeeeeeeeeee...

Forcément ils n'ont pas encore compris les règles. Mes règles. Ici, on ne tape pas pour le plaisir. Ou pas devant moi en tout cas. Et surtout : On ne me traite pas de poiscaille, de bête, de monstre.

_Tu m'appelleras Ishii. Ou Mr Môsh. Mais rien d'autre.

La dizaines d'autres taulards observe la scène. Je renifle, encore. Personne n'a quelque chose d'autre à ajouter. Les choses sont dîtes. La victime du bagareur, un pauvre gosse, plus petit que les autres hommes déjà petits, plus maigre et plus roux vient me remercier.

_Merci euh... l'ami. Moi c'est le biz... euh Tommy. Faut pas leur en vouloir, ils s’ennuient un peu... Et puis là, tu m'fous dans une sacrée galère...
_Tu l'as dit, l'bizu... Tu sais qui tu viens de frapper ? J'suis Bernou, le n'veu d'Oncle Tram. Et on ne cherche pas l'Oncle Tram ! Tu vas voir quand j'vais lui dire ça !

Cet Oncle Tram, je ne le connais pas. Le lecteur ne le connait pas. Personne ne le connait. Mais apparemment je devrais. Et la moue des autres douchés me confirme cette hypothese. Rien n'empêche, les choses sont faites. Alors je continue à me doucher et le Bernou sort de la pièce la queue entre les jambes, le visage ensanglanté.



Deuxième jour. Cour de promenade.


Je commence peu à peu à connaître l'endroit. Ici, des saigneurs pirates, des mafieux sans cœur, il n'y en a pas. Ce sont des hommes comme moi, à l’exception qu'ils n'ont pas un horrible visage et qu'ils ne font pas 2metre 80... Ils ne sont pas mauvais, ils ont juste peur... Ce sont juste de pauvres petits hommes n'ayant eu d'autre choix que de prendre la mauvaise route pour nourrir leurs enfants. Des voleurs à l'étalage, de petits truands qui tentaient de gagner assez pour se remplir le ventre.  Des gens normaux qui n'ont pas eu la chance de naître une cuillère en or dans la bouche. Mais bien sûr, il y a quelques exceptions et c'est lorsque je sens un poignard dans mon dos que je m'en rends compte. Ma réaction est forcément de me retourner, ce qui fait reculer l'agresseur de quelques pas. La mine presque apeurée, il tente vainement de garder son sang froid.

_J'viens de la part d'Oncle Tram. On ne cherche pas sa famille. Ou on meurt. Ce sont les règles. Bien compris ?

_Hmmm... Non.

Je m'avance, il re-recule. Je me ré-avance, mais cette fois plus rapidement. Il tente de me couper. Je frappe son bras sans broncher, envoyant valser sa lame avant de le saisir par le col.

_Hmmm... C'est qui, l'Oncle Tram ?

Je suis son regard, jusqu'à un vieil homme assis, le bras posé sur une canne, nous observant calmement, assis sur un simple tabouret et entouré de quelques hommes. Relâchant mon agresseur qui s'écroule sur le sol, je m'avance vers le vieillard m'observant toujours.

_Tonrad, qui a tenté de te faire comprendre les choses, est un imbécile. Il a peur de toi parce que tu es un homme poisson. Et j'ai cru entendre dire que ça ne te plaisait pas trop que l'on t'appelle ainsi. Sauf qu'ici, les règles sont les miennes. Le sol que tu foules m'appartient. La nourriture que tu bouffe m'appartiens, les hommes que tu agresses m'appartiennent. Ta vie, dès que tu as foulé cette prison, m'a appartenu. Alors écoute moi bien la poiscaille, à partir de maintenant, tu vas m'obéir comme un gentil toutou, tu vas m'lecher les bottes comme un gentil toutou et tu vas arrêter de JOUER AU CON DANS MA  PRISON !! Je me suis bien fait comprendre ?!


Qu'un homme ose me parler ainsi... Qu'ai-je donc fait à la terre pour cela ? Plus je me pose cette question et plus mes poings se serrent. Plus une incontrôlable envie de faire taire cet indélicat m'envahit. Alors je fuis. Non je ne cours pas. Je ne lui fais pas cet honneur. Je lui tourne juste le dos, et je pars. En reniflant. Bruyamment.

Et c'est ça qui me sauve la vie.

Une odeur de transpiration et de parfum parviennent bien vite à mon nez. Si vite que je m'en retourne de surprise pour apercevoir un barbus me courir derrière une lame dans la main. Je ne peux que tenter de l'éviter, mais c'est trop tard. La lame qui avait pour but de m'ouvrir le ventre  me déchire l'épaule gauche. De rage, ma main vient voler contre le visage de l'homme qui ne peut que tenter d'encaisser. Le choc le propulse à terre, mais ce n'est pas assez. Je me jette sur lui et mes poings vont voler contre tout son corps. Je ne peux m'en empêcher. Ma colère parle par chacun des poings s'écrasant contre son visage, son buste, ses épaules. Ma rage gronde jusqu'à ce qu'un dizaine de gardiens viennent s'interposer et me matraquer pour finir par me faire tomber. Inconscient.


vingt septième jour. Au trou



Combien de jour ? Ca fait combien de putains de jours que je suis ainsi ? Que mon esprit se perd ? Je n'en sais, vraiment rien. Lorsque je me suis réveillé, mon dos me faisait un mal de chien. Tout mon corps me faisait un mal de chien. Depuis, c'est à peine si j'ai bougé autre chose que mes mains. Où je suis ? On appelle ça le trou. Une pièce noir faisant moins de deux mètres carré où tout mon corps est obligé de se serrer pour passer. J'y passerai un mois de ma vie. Les journées seront longues. Plongé dans le néant, avec comme seul occupation mon esprit. Tournant en rond jusqu'à en devenir fou. Deux fois par jour peut être trois, on viendra me déposer un mie de pain rassi et un verre d'eau. Seuls vestige d'un temps qui continue à couler dans la rivière de la vie. Mais il ne tourne qu'à l’extérieur, car ici, il s'est arrêté. Je manquerai à plusieurs reprise de me tailler les veines, d'oublier de manger ou de demander une corde. Mais mon esprit me sauvera. L'idée de faire payer cet Oncle Tram me tiendra en vie. On ne me traite pas comme un animal. D'homme Poisson, je ne suis qu'Homme.

Ce Tram a beau avoir les gardiens, les prisonniers et peut être même l'argent avec lui, il me payera cet affront.
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Dernière édition par Ishii Môsh le Mar 9 Oct 2012 - 16:43, édité 5 fois
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Trente sixième jour. A la lumière du jour.


Alors que je n'y croyais plus, la porte s'ouvre. Non pas la petite meurtrière où la mie de pain venait me réveiller. Non, la vraie porte, grande, immense, lumineuse. Mes yeux endoloris ne peuvent s'ouvrir, trop éblouis, mes énormes pieds ne peuvent se lever, trop ankylosés. Il faut cinq gardiens pour réussir à me lever et m'amener jusqu'à ma cellule. J'ai perdu une vingtaine de kilos et alors que je me regarde dans le miroir de la pièce, je ne me reconnais plus. Mes joues sont ravagées, amaigries jusqu'à ne presque plus exister. Mes yeux déjà petits sont rongés par d'immenses cernes et mon allure d'habitude si soignée a laissé place à un costard chiffonné et taché, puant.

La cellule dans laquelle j'ai été mis est aussi celle du Tommy. Drôle de coïncidence. Encore une entourloupe de l'Oncle Tram ? Sûrement... Ne faisant pas plus de sept mètres carrés, je sais déjà que dormir sera un vrai calvaire.

_Salut Ishii, content de t'revoir parmi nous. T'as une sale gueule quand même...
_Hmm... Merci Tommy... Hmmm... Dis moi, qu'as tu fait pour être ici ? Tu ne m'as pas l'air d'un truand...
_J'ai toujours aimé la nature. Les plantes. Je suis biologiste. Un jour un homme est venu chez moi, il voulait de la mort au rat. L'était un peu étrange mais je ne me suis pas méfié. Je lui en ai donné... Le lendemain, un noble mourrait...
_Hmmm... Tu serais capable d'en refaire, ici ? De la mort au rat ?
_Hein ? Bah euh, il me faudrait les ingrédients quoi... Des plantes bien spécifiques qu'on ne trouve pas ici, mais euh... Pourquoi ?
_Donne moi une liste des ingrédients qu'il faut. En échange les hommes de Tram ne t'ennuyeront plus. Cette fois je ne me ferais pas avoir comme un bleu..
_Tu es un chic type, Ishii. Mais fais gaffe... Le gars que tu as tabassé l'autre fois. Bah depuis, il est obligé de bouffer à la paille. Et ça ne le rend pas joyeux.
_Hmm... Ne t'en fais pas pour ça.

Trente neuvieme jour. Cantine.


Les hommes sont faibles. En plus d'être petits et rachitiques, ils ne font que voir. Ils se satisfont de la seule vision. Ils n'écoutent pas, ne sentent pas. Moi, si, et bruyamment. Comme à l'habitude. Assis en équilibre précaire sur une chaise n'étant pas faite pour supporter tant de poids, j'observe. Mon nez renifle une odeur étrange, n'ayant pas sa place ici. Alors que le Tommy tente vainement de me parler « du meilleur saké de tout East Blue », mon nez suit l'un des cuisinier que je crois s’appeler Traor. Étrange odeur qui le suit. Les gardiens trop obnubilés par leur paire de rubis ne le remarquent pas, mais une odeur de produits étranges suit l'homme comme une traînée de poudre. A chaque pas qu'il fait, le bruit inaudible du papier d'une enveloppe vient sonner à mes grosses oreilles. Le cuisinier traverse ainsi la salle, un plateau repas dans les bras avant de le déposer sur une table où deux hommes discutent. Sans un mot, une odeur d'encre à billet quitte la main d'un des hommes assis pour arriver sur le cuisinier qui repart, allégé de son étrange odeur.

Quarante troisième jour. Parloir.


Debout, parce qu'aucune chaise ne résiste à mon poids, j'attends dans la grande salle où prisonniers et visiteurs peuvent discuter presque calmement. Puis l'homme que j'attendais arrive.

_Salut Ishii. Comment ça va ? J'suis venu te voir il y a deux semaines. On m'a dit que t'étais au trou.
_Hmm... Oui ce serait long à expliquer. Le bar se tient ?
_Pas facile. Tenir un bar de brigand là où la marine force le pas...
_Vrai... Dis moi, Tu pourrais me rendre un service ?
_Dis toujours.
_Tu te souviens de ce que je t'ai laissé en partant ?
_Bien sûr !
_Sers toi dedans, prends ce qu'il faudra. Avec ça, achète moi ces plantes, tu serais sympa. Garde 10 billets pour les faire entrer. Je me suis renseigné, Traor, le cuisinier fait rentrer ce qu'on veut pour ce prix là. Tant que ça passe dans une enveloppe.

Cinquante troisième jour. Parloir.


_Salut Ishii. Alors ça se passe ?
_Hmm... Comme tu dis. Et toi ? Toujours aussi calme le bar ?
_Bah oui... Faut dire aussi que depuis que tu es partis, il manque un sacré pillier. J'ai l'impression que la pièce s'est agrandit...
_Hmm...
_Sinon, t'as bien reçu mon colis ? Tu comptes faire quoi avec ça ?
_Tu l'as envoyé quand ? Je n'ai rien reçu.
_Merde. Je m'en suis occupé dirêctement en rentrant et j'ai donné comme tu l'as dit au cuisinier, le lendemain.
_Hmmm... Enfoiré de Traor... Il va falloir que je lui parle.
_L'a peut être pas bien compris...
_De quoi ? Tu lui donnes une enveloppe, les billets, tu lui dis que c'est pour Ishii, il veut quoi ? Une signature ? Il croit peut être que dans le banditisme, on aime la paperasse ?!!

Tous les regards de la salle se retournent vers moi, même ceux des gardes. Je me tais.


Dernière édition par Ishii Môsh le Dim 12 Aoû 2012 - 23:33, édité 1 fois
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Soixante et unième jour. Cellule.


Ce soir, je n'arrive pas à dormir. Trop inquiet.
Aujourd'hui, les hommes de l'Oncle Tram ont encore voulu se venger. Ils sont venu à trois cette fois. Ils m'ont attaqué alors que je me reposais dans la cour, un cigare fumant offert par un certain Rouge aux commissures de mes grosses lèvres. Ils ont couru vers moi sous le regard imperturbable des gardes. Des pourris. Les poings ont volé, le sang a giclé et lorsque j'avais pris le dessus, les gardiens sont enfin intervenus pour nous séparer. Je sais maintenant que l'enfoiré d'Oncle Tram m'a toujours dans le viseur. Et ça ne me réjouit pas. Tant que je ne l'aurai pas éliminé, il reviendra à la charge. Immanquablement.

Soixante huitième jour. Douches collectives.


Il faut parfois prendre son temps. C'est ce que j'apprends au fur et à mesure des jours qui passent. J'attends. J'attends le moment idéal pour enfoncer mon poings dans le crane de ce connard de Traor. A croire qu'ici, tout le monde pense pouvoir se moquer de moi, impunément. Ce moment que j'attends semble enfin venir. Aujourd'hui. Nous sommes dix à nous doucher lorsqu'une rixe éclate encore. Une histoire de savonnette ramassée trop lentement ou je ne sais quoi. Ce qui m'interesse moi, c'est ce Traor qui regarde la scène, un peu excentré. Les autres hommes, trop occupés à rire de la bataille ne se préoccupent ni de moi, ni de lui. Je m'avance alors le plus doucement que ma lourde carcasse me le permet vers l'homme jusqu'à être à porté d'oreille où je lui glisse 5 mots. 5 simples mots.

_Tu me dois quelque chose.

Sans lui laisser le temps de réagir mon gros indexe vient se figer dans son abdomen, le faisant s'écrouler sous le choc. Les choses sont dites.


Soixante neuvième jour. Cantine.


_He Ishii, c'du poisson que t'as là ? Tu vas quand même pas bouffer ça ?
_Pardon ?
_Non mais attends, laisse moi goutter !
Sans attendre de réponse, Tommy enfonce sa fourchette dans mon assiette avant d'en remplir sa vilaine bouche.
_Hmmm !! Mia... Kof kof kof. Hargh... C'qu... kof kof kof...
Le visage du gosse passe du rouge, au bleu, avant de finir par le blanc cachalot qui ferait rougir de jalousie ma génitrice. Puis il s’effondre, comme mort. Mon sang se glace de peur. On a voulu m’assassiner...
_Bouyaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !! Ahahah tu verrais ta gueule mon pauvre !
_Sale con, je n'y ai pas cru...

Alors que le petit homme continue à rire de sa plaisanterie, mon nez renifle une sale odeur. Celle de plantes et d'herbes inconnues. C'est Traor qui s'avance vers moi.
_"V'la le dessert" qu'il me bougonne en me laissant un plateau sur la table avant de repartir.


Soixante neuvième jour. Cellule.


Mon immense corps dans l'entrée de la cellule, je bloque le passage. Et la vue. Le regard posé vers le couloir où quelques détenues discutent en attendant la fermeture, je fais fi de rien. Pendant ce temps, le petit Tommy travaille sans pouvoir s'empêcher de gueuler.

_Non mais Ishii ! C'est pas pro ce que tu me demandes ! Tu les a trouvé où ? On a l'impression qu'elles ont passé une semaine dans des chiottes de géant atteint de chiasse aiguë ! J'vais pas réussir à en faire quoi que ce soit !
C'en est trop pour mes grosses oreilles. Tout en continuant à boucher l'entrée, je me retourne vers le petit homme.
_Écoute moi bien petit merdeux. Ça fait combien de temps que Bernou n'est pas venu t'frapper ? Ça fait combien de temps hein ? Depuis que j'suis là, il ne te touche plus ! Alors tu vas pas jouer à la grande gueule, et tu vas faire ce que je te demande, compris ?

Le gosse se renferme sur son travail en bougonnant que si ça ne fonctionne pas, ce ne sera pas sa faute. J'en ai cure. Ça a intérêt à fonctionner et ça fonctionnera.

Quatre vingt cinquième jour. Cour de promenade.


Il m'aura fallu du temps. Un grand nombre de billets. De l’énergie. Des conneries d'entourloupes à rendre jaloux le meilleur joueur de poker. Mais j'y suis arrivé. Tout ça pour faire avaler un foutu sandwich par un foutu Oncle Tram. Alors que le vieillard se délecte de la délicieuse sauce préparée avec amour, mélangée à la meilleure mie de pain de Logue Town et de la meilleure viande, moi ; Je souris. De toutes mes grosses dents, je souris. Mes lourds pas m’entraînent vers le vieillard toujours obnubilé par le délicieux met.

_Schreoumph, schroumph, tiens, v'la la pouascouaille... Hmm t'vois schroumph le monstre, quand on est le roi d'un endroit ; schroumph schroumph, on a certains privilèges. Comme manger de si délicieux sandwichs alors que les bêtes comme toi bouffent leur famille de poiscaille dégueux dans une assiette dégueu. Schreoumph, schroumph

_Hmmm... Vois tu vieillard. C'est ton arrogance qui t'a causé ta perte. Tes amis n'étaient pas tes amis. Ils ont troqué leurs peurs de toi contre quelques billets. Et maintenant que ton sandwich finit de se faire avaler, ta vie finit avec.

_ Schroumph... Hein ? Qu'est c'que tu kof kof... kof kof kof...

_Maintenant, que tous tes amis le sachent. On ne se moque pas de moi. On ne me chercher pas. Car ici, personne n'est roi. Plus haut tu iras, de plus haut tu tomberas.

Alors que mon cigare finit de se faire consumer, que les voluptés de tabac emplissent de leur nuage l'air ambiant, la mort se charge d'emmener avec elle un homme dans le coton blanc.
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