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Mais... Mais c'est ça la fac ?

Il faisait beau et bon sur Ptyx. Le soleil partageait le ciel avec quelques petits nuages. Kurumu était chez elle, dans la piscine de son jardin, en train de faire l'étoile de mer. Elle ne savait pas quoi faire de son temps : ses amies étaient absentes, son père en voyage d'affaire, et sa mère à la maison, en train de préparer des gâteaux et cookies pour le goûter. La petite espérait un élément perturbateur dans sa journée. Une personne ou quelque chose afin de l'égayer, car tourner en rond dans l'eau clair de la piscine creusée ça allait bien quelques minutes.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte. La mère de la fillette ouvrit, et fut étonnée de revoir cette personne. Elle la fit entrer, et lui dit que Kurumu était dans le jardin en train de faire trempette. Ce mystérieux individu suivit la propriétaire des lieux, jusqu'à atteindre la vitre menant au jardin.
-"Kurumu ! J'ai une surprise pour toi."
La petite s'avança vers le bord de la piscine creusée, et attendit la soit-disant surprise.
-"Mais, mais... C'est..."
Quand elle vit sa meilleure amie, elle sortit de la piscine en vitesse, faillit glisser puis voulu se jeter dans les bras de cette dernière.
-"JAAAAZ !!"
-"Non jeune fille, tu n'entres pas si t'es toute mouillée." affirma-t-elle en se mettant en face d'elle.

Jaz prit la serviette qui était sur le dossier d'une des chaises, et la lui tendit.
-"Alors Kurumu, comment vas-tu ? Ça faisait longtemps. Dis moi, t'as pas changé ma parole."
-"Merci. Je vais très bien." disait-elle en se séchant
Elle n'eut pas le temps de lui poser d'autres question, que sa mère invita cette dernière pour le goûter. Jaz accepta et toutes les trois s'installèrent à la table. Les gâteaux venaient de sortir du four, et étaient chauds, moelleux, en quelques mots parfaits.

-"Merci pour cette part, mais j'aimerais vous demander un service."
-"Je t'écoute, que veux tu me dire Jaz ?"
-"Serait-il possible que Kurumu dorme chez moi pendant une semaine ? J'ai cru comprendre que c'était les vacances."
-"Je suis désolée, mais je ne peux pas la laisser partir."
-"Mais maman, s'il te plaît, c'est Jaz, il peux rien m'arriver."
-"Non je refuse. Elle est trop jeune pour s'occuper de toi... Et je te connais bien."
-"Mais nan, je ferais pas de bêtises, je..."
Jaz mit sa main devant la bouche de la petite, et reprit :
-"Écoutez moi, je vous promets qu'il ne lui arrivera rien. Ma maison est gardée par des agents de sécurité, et je garderais un oeil constant sur votre fille."

La mère était perplexe, mais sous les yeux de sa petite fille chérie, et de la promesse faite par Jaz, elle accepta. Kurumu était aux anges et se dépêcha de faire sa valise.
-"Tu sais que tu n'as pas besoin de prendre ta maison, j'ai une chambre d'amie, et j'ai déjà des habits à ta taille." lui cria-t-elle.
Il fallut peu de temps à la môme pour faire son sac, et se retrouver devant la porte d'entrée. Kurumu pressait Jaz. Cette rencontre était ce qu'elle attendait. Au moins, elle n'allait pas être seule durant ses vacances.

La fillette tenait dans sa main sa valise à roulette, et portait sur son dos un sac. Elle était déjà dehors, mais avant que Jaz ne la suive, la mère de l'impatiente donna son numéro d'escargophone, au cas où il y  aurait un éventuel problème. Quand elle sortit de la maison, elle remercia une nouvelle fois la mère de Kurumu et suivit son amie.
-"Hey Kurumu, soit pas pressée hein. Le bateau ne va pas partir sans nous. Sinon, qu'as tu de beau à me raconter ?"
-"Hum... Laisse moi réfléchir... Ah oui, j'ai fait la rencontre d'une personne qui vivait dans la forêt, et on a fait une partie de chasse au trésor. Il m'a sauvé la vie et j'ai dû l'aider à se soigner. Il était grand, noir, et il faisait peur."
-"Tu as dû t'amuser durant tout ce temps ? Moi j'ai fait fête, shopping, sortie."
-"M'amuser... c'est vite dit. Mais on est bientôt arrivé au bateau. Je veux voir ta nouvelle maison. Y'a une piscine ? J'aurais une chambre avec un lit ? On va manger de l'Otoro ? On va faire des jeux ? On va..."
-"Du calme ma petite, c'est une surprise. Je savais que tu voulais passer du temps avec moi après tout ce temps, mais là, tu dois faire de l'excès ?"
-"Mais nan."

Les deux fillettes arrivèrent sur le quai. Jaz montra le navire qui allait les emmener à Logue Town. C'était un petit bateau, surement avec deux cabines à son bord. Il n'y avait pas de passerelle, et donc il fallait enjamber le tout. Kurumu fut la première mais glissa et se retrouva à la mer. Rapidement, le marin lança la bouée de sauvetage et ramena la petite à bord, pendant que Jaz riait. La môme lui lança un regard foudroyant.
-"Quoi ? Regarde moi pas comme ça."
-"Mais c'est pas drôle d'abord. Maintenant, je suis toute trempée."
-"Mais si, mais si, de toutes façons, c'est partit, on décolle."
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Sur le navire menant les deux filles à Logue Town, la plus jeune s'impatientait. Elle avait vraiment envie d'arriver sur cette île, mais surtout, pour profiter de cette semaine qui s'annonçait agréable, pleine de surprises et mouvementée. Jaz s'était endormie, et Kurumu rêvait aux potentielles surprises dont elle lui avait parlées. La fillette ne savait pas à quoi s'attendre, mais voulait y être. Elle alla voir le navigateur et lui demanda quand est ce qu'ils arriveront, mais aussi si il pouvait se dépêcher, car là, elle s'ennuyait terriblement. Elle n'avait pas pensé une seule seconde à ramener des jeux pour le long trajet. Seulement, il lui répondit qu'il ne pouvait pas aller plus vite que la musique, et qu'elle n'avait qu'à faire une sieste. Kurumu le bouda et alla dans sa cabine suivre son conseil. Si Jaz se la coulait douce, alors elle n'avait pas le choix : la fillette devait faire une sieste, même si elle trouvait ça complètement inutile.
*Mais je suis une grande fille, les siestes c'est pour les enfants d'abord...* pensa-t-elle en soupirant.

Après s'être battue avec sa couverture et contre son lit, elle parvint finalement à trouver le sommeil. Les heures passèrent. La nuit tomba, alors que le croissant de lune était déjà haut dans le ciel étoilé. Kurumu se réveilla, après avoir dormi près de huit à neuf heures. Elle était toute rouge et gênée que son ventre gargouille. La fillette se rendit à la cabine de Jaz, frappa plusieurs fois à la porte et entra. A son étonnement, son amie dormait encore. Sans faire de bruit, elle s'avança, et lui tapota l'épaule.
-"Jaz... Jaz.... JAZ ! J'ai faim !"
-"Qu... Quoi ?"
-"J'ai faim, c'est quand qu'on mange ?"
-"Il se fait tard. Je suis fatiguée. Demande au marin, il devrait pouvoir te faire un truc."
-"Heureusement que tu devais t'occuper de moi..."
-"On verra ça plus tard, okay choupinette."
-"Je suis pas choupi d'abord !"

Elle écouta son amie, et réveilla le marin, qui était bien obligé de la servir. Il grommela puis l'emmena à la cuisine. Rapidement, il lui donna deux tranches de pain, un steak, deux feuilles de salade et retourna dans son lit. Kurumu était au bout du rouleau, et devait se contenter de la nourriture du pauvre. Le repas terminé, elle s'installa à l'arrière du navire puis regarda la mer. Au petit matin, quand Jaz la vit dehors, allongée sur le sol, elle la couvrit d'une couverture. Ils allaient surement arriver vers les alentours de midi. Les heures passaient, et Logue Town pouvait enfin s'apercevoir. Cependant, elle laissa la petite dormir, car elle se doutait bien que Kurumu allait vouloir déjeuner des croissants fait maison, avec du lait de haute qualité et d'autres produits coûtant plus cher que la moyenne. Même à cet âge, la môme était difficile.

C'était une fois que le navire jeta l'ancre, qu'elle décida de la réveiller en prenant une douce voix. Lentement, Kurumu ouvrit les yeux. Quand elle vit la ville, le sourire lui monta jusqu'aux oreilles. Elle savait que la surprise s'approchait à grand pas, et qu'elle allait enfin voir la maison de son amie. Jaz remercia le marin et fit signe à la môme de la suivre. Logue Town était une belle ville, avec des maisons modernes et joliment décorées. Seulement, il y avait beaucoup de monde et la fillette aurait pu se perdre plusieurs fois. Rapidement, elle attrapa la main de Jaz.
-"Tu m'emmènes où ? On va chez toi hein ? Et j'ai faim. J'ai pas déjeuné."
-"Tu verras bien. Soit patiente un peu. Je suis sûre que ça va te plaire."
-"Si tu le dis."  

Elles marchèrent jusqu'à arriver à une grande place. Au milieu, une potence. Jaz lui expliqua que c'était à cet endroit qu'un célèbre pirate mourut. Le comble dans tout ça, c'était que Logue Town était sa ville natale. Kurumu était contente. Cette petite histoire avait fait plaisir à la jeune fille. Elle était ravie d'apprendre des nouvelles choses, surtout des faits historiques comme celui-ci, malgré que la personne en question soit du côté obscur de la loi.
-"Est ce que je peux monter sur ça ?" demanda-t-elle à Jaz en désignant la potence.
-"C'est interdit Kurumu. Tu vois ces gardes là-bas... Bah si tu montes tu vas finir en prison. Tu t'imagines, si tes parents l'apprennent ? Tu seras privée de sorties, et on pourra plus se voir. Tu veux pas ça ?"
-"Euh nan Jaz, quand même pas... Bon on mange ?"
-"Minute papillon, faut que je voie une personne. On descendra la rue, puis on tournera à un moment, et se sera bon."
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La petite acquiesça de la tête et suivit son aînée, en la tenant par le bas de sa chemise, pour ne pas se perdre. Elle avait la tête dans les nuages, mais surtout faim. D'autant plus que les passants qui avaient des glaces et autres sucreries/friandises lui donnaient l'eau à la bouche. Une dizaine de minutes plus tard, en bas de la rue, une grande école. Très jolie, avec beaucoup d'étudiants. Kurumu ne comprenait pas ce qu'elle faisait devant l'entrée de la cours de la faculté. A ses côtés, Jaz cherchait quelqu'un du regard.
-"Adrien ! ADRIEN ! Ici" s'écria-t-elle en agitant son bras dès qu'elle l'aperçu.
Un ado âgé de dix-neuf ans arriva. Un mètre soixante dix, pour soixante dix kilos. Cheveux noirs courts, pupilles marrons, et vêtu d'habits que Kurumu trouvait chic. Il avait un certain charisme, et une belle tête toujours d'après cet dernière.
-"Hey Jaz ! Bien ? C'est qui cette gnome ?"
-"C'est Kurumu, une amie d'enfance."
-"Ok, cool ça, du coup pour la fête, c'est toujours bon ?"
-"Oui, mais parle moins fort."
-"Jaz. C'est qui cette personne ? Et c'est quoi cet établissement ?"
-"Lui, c'est Adrien, un ami que j'ai rencontré lors d'une soirée." Puis en s'adressant à Adrien :
-"Je te laisse le soin de lui dire ce que c'est, ça devrait la ravir."
-"Ok Jaz, bah ça, c'est la fac de médecine."

Kurumu n'en revenait pas. Si on lui avait dit un jour qu'elle aurait une occasion voir une faculté de médecine, elle ne l'aurait jamais cru. La petite avait eu un blocage. Jaz l'interpella plusieurs fois, sans réponses. La fillette s'avança vers l'entrée, et au moment où elle allait faire son premier pas, Adrien la retint en lui attrapant l'encoche de son sac à dos.
-"C'est mort pour toi. Va donc faire mumuse à la dînette, et laisse ça pour les grandes personnes."
-"Mais je veux voir l'intérieur ! Allez Steuplaît ! Jaz dit lui toi. Ça a toujours été mon rêve. Devenir un docteur reconnue de partout."
-"Écoute, si c'est pas possible, je peux rien faire pour toi."
-"Nan mais même. Pour entrer en cours, il faut montrer un papier, comme quoi t'es bien assigné à cet amphi. En plus y'a des vigiles qui surveille tout. A la limite, va voir le doyen, et même, je suis pas sûr qu'il accepte."
-"Le doyen ? C'est quoi ?"
-"C'est un peu comme le dirlo de la fac."
-"Je visite en étant discret. Aller quoi ! Je suis pas méchante."
-"Bref, débrouille toi. Si Jaz veut te montrer la fac, alors soit. Mais si jamais, vous vous faites chopper, dîtes que c'est de la faute de Higashi Dansonli, c'est le bizuth rebelle. Bon le cours va commencer. On essaie de se revoir Jaz. A plus la mioche."
-"Bon on va chez moi manger ? Y'a une surprise qui t'attend."

Il lâcha la gamine et s'en alla. Jaz prit la main de Kurumu et toutes deux allèrent à sa maison. Elles marchèrent pendant près d'une vingtaine de minutes. Bien évidement, sur le chemin, la jeune fille n'arrêtait pas de lui parler de la fac qu'elle aimerait visiter, entrer en cours, et suivre ce que pourrait dire le professeur. Malheureusement, son amie n'était pas de cet avis, du moins, elle n'avait pas envie que Kurumu voit quelque chose qu'elle n'était pas sensée voir. Quand les deux filles arrivèrent, Kurumu avait des étoiles dans les yeux. La maison de Jaz était très jolie, malgré qu'elle soit plus petite que l'ancienne de Ptyx. La demeure se trouvait dans une propriété privée de bonne fortune. L'intérieur de la maison était grand, des tapis sur le sol et des cadres la décoraient. Tout était propre et bien rangé. En plus de cela, Jaz n'avait pas menti, il y avait bien deux agents de sécurité.

Jaz lui expliqua rapidement qu'au rez de chaussée, il y avait une salle d'eau, cuisine, salon, ainsi que la chambre des parents, et à l'étage, salle de bain, toilette, un cagibi, une chambre hantée, et sa chambre composée de deux lits une place. La petite ne croyait pas du tout au surnaturel, et cela ne lui faisait pas peur. Elle suivit Jaz à la cuisine et prépara le repas. Il était près d'une heure moins le quart et Kurumu avait les crocs. Cependant, elle attendait le fameux repas, en priant que ce ne soit pas le même qu'elle avait mangé sur le bateau. Une nouvelle surprise à ajouter à sa liste. Le repas contenait de l'Otoro. Alors là, la petite était au paradis.

Kurumu remercia son amie pour le festin, mais pensait encore à la faculté de médecine. Elle se demandait si elle pourrait enfin mettre les pieds. Mais à l'heure du repas, sa mère lui avait appris de ne ma parler en mangeant.
-"Bon, pour la suite des événements, on va se promener, manger des glaces sur la terrasse, et peut-être, et je dis bien peut-être, y'aura une surprise."
-"D'accord, mais comment tu as su pour l'otoro ?"
-"Ne suis-je pas ta meilleure amie. Et une fille aussi difficile en nourriture, n'a pas une cinquantaine de plats favoris."
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La jeune fille prenait son temps. Rien ne devait gâcher la dégustation du fameux poisson qui se trouvait dans son assiette. Une demi heure plus tard, lorsque le repas fut terminé, elle attendit devant la porte de l'entrée, que Jaz finisse la vaisselle, chose qu'elle entreprit en moins de dix minutes. Jaz voulut prendre la main de Kurumu pour se promener sans se perdre dans la ville, mais cette dernière la refusa sous prétexte que ce n'était plus une petite fille. La ballade au sein de la ville pouvait enfin commencer. Les deux filles parlaient de la pluie et du beau temps, mais Jaz, dans sa curiosité naturelle, embraya sur une toute nouvelle conversation : les rencontres amoureuses. Elle aimait bien savoir si ses amis étaient en couple, ou qu'ils avaient flashé sur une personne bien particulière. Kurumu était gênée, et préféra changer de sujet. Devant cette réaction, l'aînée entra dans le jeune de la môme, et lui dit qu'elles allaient prendre le tram.

Kurumu ne connaissait pas cette technologie, et fut impatiente de monter dedans. Seulement, Jaz lui expliqua rapidement les quelques règles de bonne conduite.
-"Bon je te dis deux trois trucs. Il faut laisser les personnes sortir avant d'entrer. On laisse la place aux personnes âgées quand on est bien éduqué. Ah j'oubliais, si tu vois des jeunes qui respectent pas les règles, laisse les, ce sont les boulets de cette ville."
-"Hmm... D'accord."
L'attente ne fut pas très longue, puisqu'il y avait un tram toutes les dix minutes. La petite écouta les conseils de Jaz, mais fut étonnée de voir que les trams étaient tirés par des chevaux. Elle voulut les caresser mais Jaz le lui interdit. L'intérieur était plutôt grand, mais il y avait peu de sièges. Kurumu se tint à une rambarde, et faillit tomber quand les animaux se mirent en route.

La promenade en tram faisait office de visite de Logue Town. Sachant que c'était une grande ville, Jaz savait pertinemment qu'il serait impossible de tout visiter, mais elle avait vraiment envie de lui montrer le meilleur marchand de barbes à papa et confiseries en tout genre. Le seul problème, était qu'il se trouvait à l'autre bout de la ville, et qu'il y avait une bonne quinzaine d'arrêts avant de l'atteindre. La traversée était lente, ça faisait près d'une demi heure que les deux fillettes étaient à l'intérieur, et elles n'avaient parcouru que neuf arrêts. Au dixième, une vieille personne, avec des difficultés à marcher entra, puis chercha une place. Seulement, elles étaient toutes prises. Le pire était qu'aucune personnes ne s'étaient levées pour laisser sa place. Kurumu vit deux jeunes âgés de seize ou dix-sept ans, et alla les voir, au moment ou Jaz avait la tête tournée.
-"Pourquoi vous laissez pas la place à cette madame ?"
-"Ouais, ouais casse toi microbe."
-"Mais vous êtes méchant, et mal élevé. J'aurais honte à votre place. Et je suis pas un microbe d'abord."
-"Quoi répète pour voir ? Tu as traité ma daronne ?"dit-il en se levant.
La personne âgée s'approcha de la petite, lui posa sa main sur l'épaule et lui sourit, pour lui faire comprendre que ces jeunes étaient des cas désespérés, et qu'elle n'avait pas à s'en faire pour sa carcasse. Quant à Jaz, elle arriva juste avant que le gamin puisse lever sa main sur son amie.
-"Kurumu ! Qu'est ce que je t'ais dit. Excuse la, elle n'a pas eu sa limonade." termina-t-elle en prenant sa main.

Mis à part cet incident, il n'y eut rien de spécial. Finalement la personne âgée eut une place libre, Kurumu se plaignait que ça durait trop longtemps, les deux cas sociaux s'étaient fait virer du tram, car ils s'étaient battus avec une personne qui les aurait "soi disant" bousculé. Une heure plus tard, les deux enfants étaient arrivées à destination. Encore une centaine de mètres et la boutique serait visible.
-"Kurumu, on y est ! Le meilleur marchand de friandises, boissons et barbe à papa."
-"J'espère que tu mens pas hein ?"
-"Voyons, est ce que je t'ai déjà fait un coup comme ça ? Nan, bah voilà."

Les deux filles firent leur commande, et la plus petite était contente. Jaz n'avait pas menti. C'était bien le meilleur de l'île. Mais en même temps, elle n'en n'avait goûté qu'un seul. Elles s'installèrent à une terrasse pour pouvoir siroter et manger tranquillement, sous le soleil. Jaz regarda l'heure à sa montre, puis se dit qu'elle pourrait se promener encore un petit moment, avant de trouver Adrien, qui finissait aux alentours des dix-neuf heures. Les heures passaient dans la grande ville, et la môme était fatiguée de marcher. Elle ne sentait plus ses jambes.
-"Jaz ! On peut rentrer steuplaît ? J'ai mal aux pieds."
-"On prend le tram de dix-sept heures quarante cinq. Il nous reste une vingtaine de minutes, mais le temps d'aller jusqu'à l'arrêt, ça devrait être bon. Sinon ça t'as plu ?"
-"Oui, mais je suis fatiguée. On rentre, je mange, je me lave et je me couche directement."

En fin d'après-midi, début de soirée, elles arrivèrent à la fac. Dans le tram, Kurumu faillit s'endormir plusieurs fois, mais le fait d'être debout l'en empêchait. Le retour s'était fait dans le calme et la sérénité.  Jaz trouva Adrien, mais demanda à Kurumu de l'attendre derrière.
-"Jaz, ça blues ? Donc, soirée étudiante. J'ai plus la date en tête, du coup, je te redirais ça. Mais ne ramène pas la demi portion. Sinon elle risquerait de pleurer. Aussi, tu te rappelles du tarifs."
-"T'en fais pas, mais t'es sûre que je pourrais passer ?"
-"Yep, si tu es avec moi, ça devrait être bon. Faut juste que tu paies à l'entrée."
-"D'acc, j'y serais alors. Je dois te laisser, Kurumu est KO et aimerait se reposer."

Jaz fit signe à la môme de la suivre. Marchant tranquillement dans les rues de Logue Town, elles arrivèrent enfin à destination. Sans chercher à comprendre, Kurumu alla dans la salle de bain, en attendant que Jaz prépare le dîner. La môme se fit couler un bain, et était contente de pouvoir souffler. Le repas du soir n'était autre que moules frites. C'était le sourire aux lèvres que la gamine mangea, puis une fois qu'elle eu terminé, elle fit un bisou à son amie avant de se rendre dans son lit. Inutile de préciser que son pyjama était vert avec des têtes de Gekota.
*C'était juste génial, j'espère que demain et les autres jours seront comme ça.*
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Le lendemain vers les huit heures et demi, Jaz réveilla la petite, qui dormait encore. Elle aurait pu la laisser rêver encore un petit moment, mais la surprise était de taille. Kurumu était réticente à l'idée de se lever aussi tôt, d'autant plus qu'elle rêvait de la fameuse faculté de médecine. Finalement son aînée parvint à la faire sortir du lit, et toutes deux se rendirent à la cuisine. Le petit déjeuné était déjà prêt, il ne manquait plus à qu'à manger. La môme n'était pas bien réveillée, mais Jaz dit affirma que si elle avait fini avant neuf heures, un joli cadeau l'attendait. Kurumu entra dans son jeu, mais prit tout de même son temps. Sa mère l'avait bien éduqué, elle ne pouvait pas tout balayé d'un revers de la main. Une fois tout terminé, elle retourna à sa chambre mit un débardeur rouge, et par dessus une salopette bleue. Petite casquette rouge, ballerines, et ça y était, la petite était dehors et attendait Jaz.

Kurumu lui demanda où est ce qu'elle l'emmenait à cette heure ci, puisque ce n'était pas tous les jours que les personnes se baladaient à neuf heures du matin, si ce n'était pour faire les courses aux marchés de l'île. Jaz préféra ne rien lui dire, car une surprise, si elle était révélée, n'était plus une surprise. Seulement, au fur et à mesure des pas, la petite semblait reconnaître le chemin qui menait directement à la fac. Mais rien était encore sûr. Les minutes étaient longues, mais quand elles arrivèrent à destination, Jaz dit à la petite :
-"Surprise ! On va la visiter cette fac, juste pour toi."
-"Merciiii Jaz, t'es trop sympa" affirma-t-elle en la serrant dans ses bras.
La môme fit son premier pas dans l'enceinte de l'établissement. A chacun de ses pas, elle murmurait :
-"Deux, trois, ..., sept, ..., douze, ..."
-"Mais qu'est ce que tu fais ?"
-"Je compte le nombre de pas que je fais."
-"Et tu sais que ça sers à rien ? On va juste voir comment c'est à l'intérieur, sans plus. Je dois prendre mes repères."
-"Tes repères ?"
-"Euh... oublie, ... Regarde c'est l'entrée."

Les murs de la faculté étaient blancs, avec de grandes fenêtres. Il y avait trois portes d'entrées noires. Kurumu entra, sans tenir compte des regards des étudiants, qui rigolaient de la voir habillée ainsi. L'intérieur était grand, très grand. Le sol était carrelé de carreaux marrons, à leur gauche, l'accueil qui était fermée -pour changer-, et à leur droite, une salle qui contenait la cafétéria bleu turquoise, avec chaises et tables rondes de bas de gamme. Un peu plus loin, un long couloir et à côté, des escaliers. La môme ne savait pas où donner de la tête, mais d'après Jaz, elles avaient quarante minutes environ pour faire le tour. Kurumu prit la tête de marche et décida de commencer par la gauche. Suivant l'unique couloir, elles tombèrent finalement dans un endroit qui ne servait qu'à afficher des informations. La petite se plaignait de rien voir, mais Jaz lui expliqua que ça ne la concernait pas et qu'elle n'avait pas besoin de savoir ce qui était écrit.

Deuxième chose à voir : la cafétéria. Même si Kurumu en avait déjà vu, elle voulait y mettre ses pieds, pour inaugurer la chose. Rien d'extra-ordinaire à l'intérieur, sauf le fait qu'il y ait un marchand de boissons et friandises. Elle aurait bien demandé une limonade, mais ça allait faire trop. Elle s'en alla pour aller à l'étage, toujours suivit par Jaz. Lorsqu'elles montèrent les marches, deux filles vinrent à elles.
-"Vous me paraissez bien jeune pour être ici. Quel bon vent vous emmène ?"
La petite ne répondit pas, et ce fut Jaz qui s'y colla.
-"On visite, c'est tout."
-"Okay. Juste pour te dire, qu'à l'étage y'a la BU, et au dessus des salles de cours et de révision. Mais l'accès n'est pas autorisé pour les étrangers. Bye ma puce... Oh j'oubliais, sympa de jouer à la plombière." dit-elle en frottant les cheveux noirs de Kurumu.

La môme la bouda et n'avait pas comprise la blague de l'ado, mais était intriguée par la BU. Elle ne savait pas ce que ça pouvait bien être. Quand elle eu fini de monter les marches, Kurumu tomba devant une grande porte avec inscrit "Bibliothèque Universitaire". A ces mots, la jeune fille comprit la signification de BU, et ouvrit la porte pour y entrer. La pièce contenait énormément d'étagères et des milliers de livres, si ce n'était pas plus. Malheureusement, il n'y avait plus aucune places de libre, mais cela ne l'empêcha de faire un petit tour.
-"Jaz, je peux en emprunter un ? Regarde celui-là parle d'anatomie, et des muscles, et de la tête et, et...."
-"Kurumu... Tu es ici en vacances, ou pour lire des livres que tu comprendras pas ?"
-"Mais euh, si je vais comprendre d'abord, mais t'as raison, je suis avec toi pour m'amuser."

Elles sortirent de la bibliothèque, descendirent les marches, et prirent le long couloir qui était à côté des escaliers. Kurumu marcha devant Jaz en tournant sa tête de partout. Elle ne voulait pas perdre une seule miette de ce merveilleux endroit. Dans le couloir, il y avait pas mal de portes menant à des salles de révision. Dans un élan de curiosité, Kurumu ouvrit chacune des salles pour voir l'intérieur, et ceux malgré que son amie le lui avait déconseillé. La faute à pas de chance ou non, la gamine tomba sur une salle occupée par des étudiants. Sans savoir qui cela pouvait bien être, ils lui crièrent :
-"ON TOQUE !! LA PORTE !!"

Kurumu s'en alla en la laissant ouverte, et trouva la sortie du couloir. Elle sortit du bâtiment, et se retrouva dans la cours. En face d'elle, de nouveaux locaux blancs, avec quelques fenêtres. Jaz aperçu Adrien et dit à la môme de la suivre, chose qu'elle fit.
-"JAZ !! Mais qu'est ce tu glandes ici ?" demanda-t-il d'un air intrigué
-"J'ai fait visiter à Kurumu, je m'étais dit que ça pourrait lui faire plaisir."
-"Tu t'es pas fait chopée au moins ?"
-"Nan, t'en fait pas."
-"Au pire, si on t'attrape sors le blaze de l'autre péquenot d'Higashi Dansonli."
-"Dit, c'est quoi ça ?" en pointant le bâtiment qui se trouvait derrière le garçon.
-"C'est ici que se trouve les amphis, et donc les cours et tout ça..."
Idée de génie ou non, la petite attendit que les deux aient la tête tournée pour disparaître. Adrien regarda sa montre.
-"Jaz, la pause est terminée, reste encore deux heures de bio cell, et si tu veux on se fait un p'tit resto. La demi portion est autorisée à venir. D'ailleurs... elle est passée où ? Putain, j'ai pas le temps de la chercher. Je te laisse te débrouiller, mais regarde dans dans le bâtiment, si ça se trouve, elle est à l'intérieur."
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Pendant que Jaz suivit les conseils de son ami Adrien, la petite fille, quant à elle, était parvenue à entrer dans un amphithéâtre. Elle avait réussi son coup, dès que les vigiles, surveillant les deux portes menant à la grande salle de classe, eurent le dos tourné, mais aussi, grâce à un étudiant qui l'avait fait passer en douce, juste pour pouvoir se moquer d'elle. Après tout, une gamine habillée de cette façon était facilement critiquable. Kurumu était étonnée de voir, pour la première fois, un amphithéâtre. Elle n'aurait jamais pensé qu'il y ait tant de place. A vue d'oeil, et sans compter, il devait y en avoir plus de quatre cents. Trêve de rêveries, la petite devait à tout prix se cacher. Ni une, ni deux, elle s'accroupit, derrière des tables et des chaises, qui se trouvaient en face de la porte. Les étudiants passaient, certains avaient dû l'apercevoir, d'autres ne l'avaient pas remarqué. Quelques minutes plus tard, Adrien entra à son tour et était tellement absorbé par la conversation avec l'un de ses potes, qu'il ne fit pas attention à la môme.

Tous s'installèrent à leur place, en attendant que le professeur ne commence son cours. La fillette sortit de sa cachette et regarda une nouvelle fois l'amphi. Lorsque les personnes passaient les portes, il y avait une petite place et deux escaliers permettant de rejoindre sa rangée, et donc sa chaise, mais aussi la scène où l'enseignant faisait cours. La salle était en pente, et les deux entrées étaient les plus haut point de celle ci. Dès que Kurumu se mit en face de l'escalier proche de la porte, afin de trouver une place, les personnes du fond ne purent s'empêcher de crier :
-"ASSIS GAMINE !!! ASSIS MARIO !!"
-"ASSIIIIIIS !!"


La môme était déstabilisée par les trois cents personnes qui lui criaient dessus. A deux doigts de partir en courant, Adrien la remarqua, et demanda à ses voisins de place de la faire venir à ses côtés. Le message passa et arriva aux oreilles de la fillette. Dans son ignorance, elle demanda comment le rejoindre, car il n'y avait clairement pas la place pour qu'elle puisse passer. L'une d'elles, amie d'Adrien, lui expliqua qu'il fallait qu'elle monte sur les chaises et qu'elle se débrouille. Kurumu avait peur de tomber, mais avec les brouhahas des étudiants, elle suivit ses conseils et rejoint Adrien.
-"Putain ! Mais qu'est ce que tu  fous ici ? Comment t'es entrée ? Jaz est en train de te chercher."
Elle ne lui répondit pas, son regard larmoyant parlait pour elle.
-"Pourquoi ils m'ont crié dessus ?"
-"Sélection tout ça, tout ça. Mais le cours va commencer... Enfin il aurait dû débuter mais les gars de l'amphi d'à côté sont des génies, puisqu'ils ont réussi à faire retarder le cours."
-"Pourquoi le maître n'est pas là ? Vous avez pas école ça veut dire ?"
-"T'es bien curieuse pour une gamine qui ne veux pas répondre... Déjà, y'a pas de maîtres ici. En gros, les profs changent d'amphi chaque jour, et les autres classes suivent avec des den den caméras qui filment le prof, et les images sont retransmis sur les den den écrans."

La fillette qui avait son sac sur les épaules s'assit sur les jambes d'Adrien et sortit sa petite trousse bleue assortie à sa salopette, et des feuilles. Elle oublia rapidement ce qui venait de se passer, et n'avait qu'une idée en tête : prendre les cours. Kurumu regarda Adrien.
-"Dit, c'est quoi comme matière ?"
-"Tu sais que tu me gênes... C'est de la bio cell."
Elle commença à écrire sur sa feuille le nom du cours, tout en s'appliquant et en soulignant les titres, mais Adrien rigola puis lui dit :
-"Nan mais laisse tomber... Si tu écris à cette vitesse, tu n'auras pas un vingtième du chapitre que l'on va commencer. En plus, ça risque d'être l'anarchie donc bon..."

Le cours commença. Le prof de biologie cellulaire Monsieur Shefferd expliqua dans les grandes lignes les chapitres qu'ils allaient voir : les composants de la cellule et leurs fonctions au sein de celle-ci, ainsi que la transmission et l’hérédité. Kurumu était excitée, mais comme l'avait dit Adrien, il lui était difficile de tout avoir, d'autant plus qu'elle écrivait lentement. L'enseignant eut le temps de dire trois mots avant de d'être coupé. Un carré, celui qui sera la cause de toutes les agitations cria :
-"DIX HEURES DIX L'HEURE DU..."
-"PASTIS !!!


La petite soupira, elle n'avait pas entendu ce que disait le professeur, et cela l'embêtait. Elle fit de son mieux pour comprendre les mots, mais heureusement qu'Adrien était juste à côté, comme ça elle pouvait le copier. Seulement, Kurumu ne comprenait pas son style d'écriture et en profita pour écrire ce qu'il lui disait. Un peu plus tard, deux filles entrèrent dans l'amphi, et toutes deux furent accompagnées de :
-"SSSSSSSSSSSSS !! ASSIIIIIIIIIS !!"
-"SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS"
-"ASSIIIIS GUENONS !! ASSIIIIIS LES GUEUSES !!"
-"A MORT LES MOCHES !!!"

Kurumu avait de la peine pour ces deux personnes qui se faisaient insulter, sans riposter. Mais elle le comprenait, car dire quelque chose devant toutes ces personnes n'étaient pas chose aisée.
-"Adrien, pourquoi ils les insultes ? Et aussi, c'est qui ces personnes avec un uniforme blanc et bleu ?"
Le pauvre n'arrivait pas à la supporter. Ce n'était pas dans son comportement, mais dans le simple fait que la gamine ne cessait pas de lui poser des questions.
-"Je te l'ai déjà dit, c'est pour la sélection. Ils ne le pensent pas. Et les personnes que tu me décris sont les santars. Ce sont des étudiants de l'école de santé militaire, on va dire dans la marine, et qui sont détestés des carrés. D'ailleurs en parlant d'eux..."

-"DIX HEURES ET QUART L'HEURE DU..."
-"RICARD !!!"
-"Santar, gros connard, prends ton car et rentre chez toi."
-"Santar, gros connard, prends ton car et rentre chez toi."
-"Santar, gros connard, prends ton car et rentre chez toi."
-"Santar, gros connard, prends ton car et rentre chez toi."

Un santar, pour défendre son honneur, et celui des siens, se leva pour tenter de se rebeller face aux trois cents carrés présent dans l'amphi B. Malheureusement pour lui, il fut accueilli par des "ASSIS !" mais aussi par des boulettes de papiers venant de tous les coins de la salle de cours. Devant son impuissance, il se rassit et baissa sa tête. Sa faisait maintenant trente minutes que le cours avait commencé. Kurumu, contre toutes attentes, parvint à avoir des notes. La petite ne savait pas quoi penser de cette ambiance anarchique avec insultes à foison, mais était bien contente d'assister à un cours fait par un ingénieur biologiste en personne. Elle le savait car des carrés de derrière en avait parlé.
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Il restait encore une quinzaine de minutes avant la pause. Kurumu faisait de son mieux pour prendre le cours, mais le prof parlait beaucoup trop vite pour qu'elle puisse avoir quelque chose de bien construit et ordonné. Sur sa feuille, le plan était bien présent, mais certaines sections étaient vides, comme celle parlant de l'information génétique contenue dans le noyau. Cette partie du cours était composée uniquement de définitions, et Mr. Shefferd les avait passer rapidement, ce qui avait entraîner un mécontentement de la part des carrés de l'amphi A. Pour l'amphi B, la majorité s'en fichait pas mal, puisque l'anarchie continuait. En plus d'avoir un brouhaha pas possible, ils jetèrent des avions en papier, dans le seul but de toucher l'écran.
-"HAAAAAAA !!"
-"HAAAAAAAAAA !!"
disaient-ils pour accompagner l'avion qui planait lentement vers l'écran.
Dès qu'il atteint sa cible, un tonnerre d'applaudissement s'en suivit. Inutile de préciser que les santars recevaient énormément de boulettes de papier.

-"ONZE MOIS LE QUART L'HEURE DU..."
-"RICARD !!"
S'en suivit une vague de sifflement. Même si l'enseignant n'était pas là, les étudiants de l'amphi se devait de le faire. Voyant que le prof ne se bougeait pas, l'un d'eux s'écria :
-"PAUUUUUUUSE !!" suivit de :
-"ON VEUT LA PAUSE ! ON VEUT LA PAUSE !!" accompagné de tape sur la table.
L'autre amphi faisait de même, et le prof céda, accordant ainsi la pause. Une grande partie des étudiants se levèrent pour se dégourdir les jambes, d'autres pour fumer une cigarette.
-"Toi, tu restes là. Je vais chercher Jaz" dit Adrien d'un air dégoûté.

Seulement Kurumu ne l'entendait pas de cette oreille. Elle avait passée cette heure-ci sur les jambes du garçon. C'était inconfortable, et elle voulait changer ça. La petite se leva, mais se rassit immédiatement en se rappelant ce qu'il s'était passé, il y avait une heure de cela.
*Nan, mais je dois pas avoir peur puisque c'est la pause. Je vais juste chercher une place de libre et c'est tout.*
La môme se leva et descendit les escaliers sous le regard indiscret des P1, étudiants en première année de médecine. Quelques personnes l’interpellèrent, mais elle ne préféra pas répondre. Sur la sixième rangée, du côté tribord de l'amphi, et à partir de la scène faite en bois, sur laquelle se trouvait une table avec micro, Kurumu repéra une place vide. Elle demanda si elle pouvait la prendre. Étonnement, elles lui laissèrent de la place, afin qu'elle puisse acquérir son nouvel emplacement. La rangée ne comportait que des filles.

La fillette se trouvait à côté de la brune à forte poitrine qu'elle avait aperçu dans les escaliers menant à la bibliothèque universitaire, et qui lui avait frotté les cheveux avec ses mains.
-"Tiens, tiens... ne serait ce pas ma plombière préférée.. Moi c'est Nomura et toi ?"
-"Je suis pas plombière d'abord... Et je m'appelle Personne et nah. Mais est ce que je peux copier sur toi steuplaît ? Car j'ai pas tout le cours." affirma-t-elle en lui tirant la langue.
Nomura lui prêta ses notes et Kurumu sortit sa feuille ainsi que ses stylos puis commença à écrire.

Pendant ce temps, Adrien avait trouvé Jaz, et lui avait expliqué la situation. Dans sa bonté, il dit à son amie qu'il lui ramènera la gamine chez elle, au moins, elle pouvait rentrer se reposer. Quand il retourna à sa place, il fut étonné de ne pas revoir la môme. Rapidement, il demanda à ses potes si'ils ne l'auraient pas vue. L'un d'eux, assez attentif, le rassura et lui dit qu'elle s'était mise devant, surement pour suivre le cours.

Le prof reprit et raconta la vie d'une cellule. Les trois cents carrés soupirèrent et dirent en harmonie :
-"BLA BLA BLA !!"
Pendant que le boxon et les cris incompréhensibles s'installèrent petit à petit dans l'amphi, Mr Shefferd parla de la mitochondrie, petit organite de la cellule, avec deux membranes, l'une interne repliée en forme de crête, et l'autre externe, ayant son propre ADN. Évidemment, ce mot posa problème à Kurumu.
-"Il a dit quoi le monsieur ? Ça commence par Mi."
Elle ne voulait pas s'adresser à Nomura puisqu'elle se rappela de ce qu'elle lui avait fait dans les escaliers, et donc elle le demanda à ses voisines de gauches.
-"Il a dit microbe."
-"Nan c'est pas vrai, puisque ce mot je le connais, et là c'était un mot que je connaissais pas."
-"Ah bah ça devait être mirage."
-"Mais non, t'as mal entendu Emilie, il a dit micropropagation ou alors microsillon"
Les deux filles rirent de l'ignorance de la morveuse.
-"Fermez vos gueules les mouettes. Vous n'avez pas honte, dire de la merde à une enfant, qui plus est, ne passe pas le concours. Et y'a pas de carrées qui tiennent, puisque j'en suis une aussi." Puis en s'adressant à la petite :
-"Écrit pas leurs conneries. Il a dit mitochondrie."
Elle lui expliqua sans entrer dans les détails, que cet organite servait à la production d'énergie. Cette bonne action de la part de Nomura avait fait plaisir à la môme, qui la remercia et lui dit même son prénom.

Monsieur Shefferd faisait son cours dans une ambiance chaotique, mais lui, il s'en fichait puisqu'à la fin, il allait toujours percevoir son salaire. Vers les dix dernières minutes, les sifflements se faisaient entendre.
-"Je donnerais la fin du cours dès que j'aurais bouclé le chapitre, et pas avant" affirma le professeur.
Kurumu avait tenu bon, et continuait de faire de son mieux.
-"Donc une fois que la clathrine n'est plus présente, la membrane est prête pour rencontrer une autre membrane."
-"DIT LE !! DIT LE !! DIT LEUUUH !!" crièrent les trois cents carrés d'une voix plus douce.
-"Du coup les membranes sont prêtes pour se mettre en continuité. Point"
DIT LEUUUUUUUUH !!!!!"
-"Autrement dit, les membranes vont fusionner..."
-"FUUUUUUUUUUUSIIIIIIIIIIIIION !!!! IIIIIIIIIIIIIIIIIION ! IIIIIIIIIIIIIIION !! iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiion !! iiiiiiiiion !! ion ion ion ion ion !! iiiiiiiiiiiiioooooon !!"
-"Et c'est beaucoup plus rapide que vos braillements, parce que ça ne prend que quelques secondes !"

Ovation et tonnerre d'applaudissement par les carrés à la fin de cette phrase, qui se levèrent tous, puisqu'il était midi moins cinq, et que les cours terminaient à midi moins dix. L'amphi se vidait petit à petit. Adrien était l'un des premiers à sortir pour pouvoir attraper la gamine, alors que celle ci, prenait le temps d'écouter les derniers mots du professeur, bien qu'avec cette fusion, elle n'avait rien suivi du cours. Quand ce dernier dit que le cours était terminé, Kurumu rangea ses affaires, et suivit tous les autres étudiants, sans se soucier des conséquences.
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Adrien attendit pendant cinq bonnes minutes que la môme sorte. L'attente fut longue, mais dès qu'il vit la salopette bleue, le jeune homme l'attrapa. Ça se voyait sur son visage qu'il était énervé, frustré, mais surtout en colère contre cette dernière. Il faisait peur à Kurumu, mais celle ci ne baissa pas les yeux.
-"Mais qu'est ce que tu m'as fait ? Putain, j'avais dit à Jaz que je te surveillerais, je t'avais aussi dit de ne pas bouger."
-"Mais euh, c'était parce..."
-"Y'a pas de mais, de si, de parce que et je ne sais quoi qui tiennent. Tu as vu le coup que tu viens de me faire ? T'es vraiment qu'une sale gamine."
-"T'as pas le droit d'abord de me dire ça. Et lâche moi, tu vas déchirer mes vêtements."
-"Je m'en contre-fiche de tes paroles insensées. Maintenant je te ramène chez Jaz et tu te tais."

L'étudiant prit la fillette par le poignet et la tirait. Elle ne faisait aucun efforts, traînait des pieds et ne cessait de geindre qu'il lui faisait mal au poignet droit. Il l'ignorait, mais le chemin était un enfer aussi bien pour l'un que pour l'autre. En plus de cela, les gémissements de la gamine était comme un spectacle : tout le monde regardait dans leur direction. Voyant cela, Kurumu s'arrêta, et marcha tranquillement tout en baissant la tête. Quand ils arrivèrent chez Jaz, Adrien sonna à la porte. Kurumu sauta dans les bras de son amie, le sourire sur le visage. Justement, son amie n'était pas contente, et le lui fit savoir. En plus de cela, elle s'était rongée les ongles, puis donna une petite tape sur la tête de l'enfant en guise de punition.
-"Kurumu !! Tu m'as fait peur... J'ai cru que je t'avais perdue. Si jamais ta maman l'apprend, on ne pourra plus se voir. J'ai donc pensé à écourter notre semaine. Je préfère ça, à ta perte définitive. Tu me comprends hein ?"
-"Nan Jaz, s'il te plaîîît. Elle n'en saura rien. Mais en plus, c'était incroyable. Ils arrêtaient pas de crier en cours, et le monsieur ne disait rien. C'est pas comme dans mon école. Allez Jaz, je reste encore hein ? Dit oui steuplaît. Je ne le referais plus. Je te demanderais la prochaine fois."
-"Bon tu restes car tu me l'as demandé. Mais c'est la dernière fois. Compris ?"
-"Euh Jaz ? Est ce que demain je pourrais y retourner ? J'ai trouvé une place de libre et la fille à côté de moi, m'a dit qu'il n'y avait plus personne."
-"Excuse moi de te couper la conversation demi-portion, mais bon, on se le fait ce resto ? Et Jaz, juste pour te prévenir, que la fille dont elle parle, c'était une de mes ex. C'est quelqu'un de bien. Du coup, tu peux la laisser, je jetterais un oeil de temps en temps."
-"Hmm... Si tu le dis, Kurumu je t'accorderais cette matinée, au moins, je pourrais faire des courses. Bon on va au resto ? C'est toi qui paie Adrien ?"
-"Yep, bon la plombière, c'est partie."

Le trio durent prendre le tram pour se rendre à un restaurant, qui d'après Adrien, était un bon établissement. Kurumu n'était pas partante pour prendre le tram. Il allait encore faire des détours et être en retard, alors qu'elle avait faim. Pas de chance pour la môme, en plus de cela, il était rempli. Le trajet dura une vingtaine de minutes et ils marchèrent moitié moins pour atteindre le lieu de dégustation. Adrien avait déjà réservé les places. De ce fait, les deux filles n'eurent qu'à s'asseoir et passer leur commande. Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur, bien que Kurumu était pensive. Peut-être qu'elle avait fait une overdose de bonnes nouvelles. Peut-être qu'elle attendait demain pour retrouver une ambiance déjantée ? Vers les quatorze heures trente, Adrien partit pour bosser laissant Jaz et la demi-portion seules.
-"Qu'est ce que tu aimerais faire Kurumu ?"
-"Euh... Je sais pas trop... On va à la piscine ? Mais la tienne hein. Comme ça je pourrais te faire couler."

Jaz écouta la moitié de la réponse, et une fois chez elle, avant de se changer, elle demanda à un majordome de préparer des cookies pour le goûter de dix-huit heures moins le quart. Les deux complices sautèrent dans l'eau et il ne fallut pas de temps à l'aînée pour noyer la petite. Kurumu était prise à son propre jeu, et cela lui déplaisait. La pauvre petite chose avait, en plus de la petite noyade, bu la tasse. Elle toussota, se mit sur le rebord.
-"Mais Jazeuh ! C'était moi qui devait te couler."
-"Bah tu n'as qu'à m'attraper" affirma-t-elle avec le sourire.

Kurumu essaya plusieurs fois, mais c'était toujours elle qui avait la tête la sous l'eau, et cela commençait à l'énerver. La petite n'aimait pas perdre surtout quand elle enchaînait les échecs. Pour ne pas qu'elle pique sa crise, Jaz lui laissa prendre le dessus. Faire couler son amie était presque un rêve. Les heures passèrent, le goûter avait été pris. Vers les vingt et une heures, après le dîner, Kurumu préféra dormir. Les quatre heures passé dans l'eau l'avaient fatiguée, mais surtout, elle voulait être en forme pour demain. Suivre le cours n'allait pas être quelque chose d'aisé, d'autant plus qu'elle devait se lever à sept heures du matin, chose qu'elle n'avait pas fait depuis quelques temps.
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Se lever à sept heures fut un choc pour la fillette. C'était la tête dans les nuages qu'elle alla dans la cuisine faire son petit déjeuné. Elle se demandait bien comment elle pourrait entrer avec tous les vigiles qui rôdaient dans la faculté et au sein de l'amphi. La petite comptait bien évidement sur Adrien pour qu'il lui arrange le coup. Une demi heure plus tard, Jaz se leva et énonça quelques règles, comme écouter Adrien, de l'attendre à la fac pour ne pas qu'elle se perde, mais surtout, de ne pas en faire qu'à sa tête, puisqu'elle lui rappela que s'était elle qui devait s'occuper de la môme, et non Adrien, son ex, ou une quelconque personne. Kurumu acquiesça lentement de la tête, mit son sac sur le dos et s'en alla, en oubliant la règle fondamentale : sortir en étant accompagné. Se fut donc Jaz qui s'y colla, même si elle aurait préféré dormir un peu plus longtemps.

Après avoir marché une bonne vingtaine de minutes, elles arrivèrent à la fac vers les huit heures moins dix. La cerise sur le gâteau était qu'Adrien les avait attendu devant le bâtiment Cier, regroupant trois des quatre amphithéâtres. Il dit à Jaz qu'il allait s'occuper de la demi-portion, et qu'elle n'avait pas de soucis à se faire. Une fois l'amie de Kurumu partit, Adrien lui expliqua quelques trucs :
-"Bon, j'ai un plan pour te faire entrer... Enfin essayer. Donc le mieux serait que tu ne dises rien. Pour les cours, on commencera par maths, étude d'une population, échantillonnage, différentes lois à utiliser et tout le bordel. Du coup, tu seras paumée. Après, on a cours de physique sur le rayonnement particulaire, pas la peine d'écrire, écoute, et admire l'amphi en effervescence, d'autant plus, j'ai entendu dire que ça allait être le bordel. Je compte sur toi. Bon c'est pas tout, mais faut qu'on bouge, ça commence dans cinq minutes."

Adrien sortit son mensonge à l'un des vigiles, qui consistait à dire que le doyen lui avait permis d'emmener sa soeur, qui n'avait pas cours aujourd'hui, mais aussi que ses parents n'étaient pas à la maison. Il se fit passer pour le bizuth rebelle, Higashi Dansonli dès que le vigile lui demanda son nom. Finalement il les laissa passer. Kurumu s'installa à côté de Nomura qui avait déjà tout sortit.
-"Aujourd'hui tu ne t'es pas habillée en plombière ? Dommage ça t'allait bien."
-"Nan, tu peux le voir. Alors pourquoi tu me poses la question ?"
-"Hoho... T'es de mauvaise humeur ? Tu t'es levée du pied gauche ? Pascal Roie aussi d'ailleurs..."
-"C'est qui ?" demanda-t-elle intriguée.
-"Le prof de maths."

Un homme, sans aucun cheveux sur la tête, entra dans un costard noir accompagné d'une femme.
-"Bonjour"
-"SALUUUUUT !!"
-"Pour ce dernier cours de proba et statistique, j'ai fait appelle à une autre personne."
-"OOOOOOOOOOOOOOOH" s'écrièrent les carrés attristés par cette affreuse nouvelle.
-"Mais je serais présent pour veiller au bon fonctionnement du cours."
-"OUUUUUUUUUUUUUUUI !!"

Pascal s'installa sur une chaise en attendant que le cours ne commence. Les quelques retardataires étaient accompagnés de "SSSSSSSSSSSSSSS" et "ASSIIIIIIIIS BIZUTH !". Huit heures dix, et la prof n'avait pas encore ouvert la bouche, car les retards s'enchaînaient. De bon matin, les carrés étaient motivés, qu'est ce que ça donnerait vers les dix heures ? Aidé par Pascal, l'enseignante pu débuter son cours. Elle attendait que les étudiants soient moins agités. Cependant, les carrés l'attendirent au tournant.
-"...Donc les questions liées à un échantillon peuvent être la représentativité, qui est assurée par un tirage aléatoire et par...."
-"C'EST NUL !! BOUUUUH !! A LA MORGUE !!"
-"Vous avez un problème avec le cours ?"
-"ASSIIIIIIS LE CHAUVE !"

Tonnerre d'applaudissement. Les bizuths étaient choqués. Les carrés lancèrent des avions en papier de partout et crièrent dans l'amphi. D'autres rigolèrent de ce clash violent, ce qui était le cas de Kurumu. Mais elle essayait de faire ça discrètement, en mettant sa main devant sa bouche par exemple. En revanche, cela ne faisait pas rire le prof qui cherchait du regard la personne qui avait osé lui crier dessus. Même les carrés ne savaient pas qui était le responsable, mais ils savaient une chose : si l'un d'eux se faisait chopper alors il serait immédiatement viré. Il fallait donc agir de concert, et ne pas partir en foire. Le calme régnait pendant une vingtaine de minutes. La petite ne comprit pas pourquoi ils s'étaient arrêtés de faire le bordel. On pouvait presque entendre les mouches voler, jusqu'à ce que les carrés l'ouvrirent :
-"SANTAR VOUS FAITE CHIER !!!"
-"ON VEUT TRAVAILLER ! ON VEUT TRAVAILLER !! ON VEUT TRAVAILLER !!!
crièrent-ils en tapant sur la table. Soudain, le carré qui en voulait vraiment s'écria :
-"SANTAR !! ENTEND LA VOIX QUI T'APPELLE AU LOIN !!
-"ENFOIRÉ !!"

-"Bon mainte..."
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS!"
-"Non mais..."
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"
-"Je t..."
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"
La prof ouvrit la bouche sans prononcer un mot, afin de voir la réaction des étudiants.
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"
-"Bon c..."
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"
-"Ca y est v..."
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"
Cela continua jusqu'à huit heures moins le quart où finalement, la prof s'en alla en les mettant en garde pour le concours.
-"OOOOOUUUUUUAAAAAIIIISSSSS !!"

Kurumu s'était pris au jeu, et avait participé à la sortie du prof. Tous tapèrent sur la table y comprit la môme, qui visiblement, était contente de se retrouver parmi eux. Ils allaient enfin avoir une heure de pause, en attendant le cours de physique. La fillette resta à sa place, sans bouger, afin de ne pas décevoir Adrien et Jaz. Sur sa feuille était écrit quatre à six mots dont "maths", "échantillon", "tirage aléatoire". Elle dessina sur sa feuille en attendant que l'heure tourne.
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-"Bon ma petite, qu'est ce que tu fais ici ?"
-"Rien."
-"Sympa la conversation avec toi... Au moins, tu sais pourquoi je reste avec toi ?"
-"M'en fiche."
-"Ah mais si tu t'en fiche, je ne te prêterais pas mes cours, et tu pourras pas suivre avec tout le boxon des carrés."
-"Bah dit moi alors..." affirma la petite qui se faisait mener par le bout du nez.
-"Nan, et puis laisse tomber..."
-"Si dit moi steuplaît."

Nomura l'ignora et parla avec ses amis. Peu avant le début du cours de maths, Adrien lui avait demandé de surveiller la gamine, après tout, elles étaient côte à côte. Elle accepta sans trop de problèmes, même si, cela l'embêtait un peu. L'heure se passa dans un brouhaha atténué, puisque la majorité des carrés et des cubes étaient dehors, en train de préparer leur plan afin d'en mettre plein la vue aux bizuths, à la môme, mais aussi à Mr. Cohenne, qui n'était autre que le prof de physique. Les redoublants s'installèrent à leur place et l'enseignant arriva. Il fut accueilli par l'hymne national des premières années. Ils commencèrent à taper sur la table, tous synchronisés.
-"Bouche tes oreilles" demanda Nomura qui savait à quoi s'attendre.
-"Nan"
-"Fais ce que je te dis sinon, je dis tout à Adrien !"

Sous la menace, elle mit ses mains sur ses oreilles, et la chanson débuta.
-"UNE FOIS !!"
-"DEUX FOIS !! TROIS FOIS !! QUATRE FOIS !! CINQ FOIS !! SIX FOIS !! SEPT FOIS !!"
Puis ils chantèrent en coeur, la chanson à savoir en tant qu'étudiant d'une fac de médecine. Vulgarité et sous entendus bizarres étaient au rendez vous. Voilà pourquoi Nomura avait ordonné à la petite de ne pas écouter ce chant gracieux et mélodieux.  

Il était dix heure et quart, et le cours n'avait pas trop avancé.
-"DIX HEURES ET QUART, TEMPÊTE DU DÉSERT SUR LES SANTARS !!"
-"OUUUUUUUUAIIIIIIIIS !!"

Des centaines de boulettes de papier venues de tous les coins et recoins de l'amphi fusèrent sur les 3 rangs des santars. Un avion confectionné avec 2 feuilles de papier vint s'écraser près du bureau du prof.
Seulement, le carré qui venait de le lancer se fit attraper par un vigile, grand, chauve, dans la quarantaine. Il lui demanda sa carte étudiant, et le carré, dans sa récidive s'écria :
-"VIGILE !! ENTEND LA VOIX QUI T'APPELLE AU LOIN !!"
-"EN-FOI-RÉ"

Le vigile dégoûté s'en alla, sans prendre la carte de l'étudiant. Tous applaudirent puis s'apprêtèrent enfin à écouter le cours sur les rayonnements particulaires.

-"Nous allons donc commencer notre dernier chapitre."
Il parla en premier lieu de la radioactivité, de la loi de conservation, des différentes transformations isobariques, isométriques ainsi que la loi de décroissance radioactive qui avait pour formule N(t)=N0*e-lambda*t. Ces différentes parties étaient sensées être la base du cours. Bien sûr, les explication s'étaient passées dans l'anarchie la plus totale. Boulettes de papiers, avions qui volaient dans l'amphi, hurlements, et bien d'autres.
-"...Ici, nous voyons que le cristal peut...."
-"STAAAAAAAAAAAL"
-"Vous en rouge vous sortez et donnez moi votre carte étudiant."
Ovation générale, le carré descendit, rejoignit le professeur et exécuta une petite danse avant de s'en aller. Évidement, sa sortie fut accompagnée de "SSSSSSSSSSSSS"

-"P1 !! CINQ MINUTES AVANT LE DÉCOLLAGE !!"
Le prof continuait, sans tenir compte des agissements des carrés. Il pourrait tout aussi bien les virer, mais il ne trouvait pas ça correct vis à vis de la sélection et tout ce qui allait avec. Bien évidement, en cinq minutes, Mr Cohenne ne pouvait pas faire grand chose, excepté de tourner la page de son diaporama.
-"DIX !! NEUF !! HUIT !! SEPT !! SIX !! CINQ !! QUATRE !! TROIS !! DEUX !! UN.... PEARL HARBOR !!" s'écrièrent tous les carrés en coeur.
Une vague de d'avion en papier s'écrasèrent sur les premières rangées et devant l'estrade de l'enseignant, qui garda son calme. Après avoir attendu le fin de cette marée blanche, il reprit :
-"... Ce que nous pouvons observer sur ce schéma..."
-"SCHÉMAAAAAAAA !!"
-"... qu'il y a une diffraction de..."
-"FRAACTIIIIION !!"

Kurumu était paumé, mais littéralement paumé. Bien que le cours était au tableau, elle n'arrivait pas à suivre, et était étonnée de voir autant de bordel, et que le prof ne disait rien. La pauvre se demandait où est ce qu'elle était tombée.
-"Dit, pourquoi ils font beaucoup de bruit alors que quand y'avait pas le monsieur, ils en faisaient moins ?" demanda-t-elle à Nomura
-"C'est un peu pour savoir quel amphi a la plus grosse. Vu qu'on est entendu par les autres salles, bah les carrés peuvent voir ce que l'on fait. Plus on fait de choses, et plus on a de la renommé."
-"La plus grosse ? La plus grosse de quoi ?"
-"La plus grosse tête ma petite, celui qui a le plus de courage et tout. Bon écrit, sinon tu vas encore être à la ramasse."

Un peu plus tard dans la matinée, environ une dizaine de minutes après le pearl Harbor, le prof toussa. Un dixième de seconde après le toussotement de Mr. Cohenne les étudiants crièrent :
-"AH ! DÉGUEULASSE !!"
-"Merci de vous soucier de ma santé."
Applaudissement avant que le calme ne refasse son apparition pour seulement quelques dizaines de minutes. Toutes ces agitations avaient fait passer le cours rapidement, puisqu'il était onze heure moins vingt environ. Les carrés sifflèrent, mais le prof ne leur céda pas la pause, car il voulait finir les diapos de la section rayonnement alpha.

Les carrés l'avaient bien compris et voulaient le faire céder.
-"La trajectoire..."
-"TOIIIIIIIIRE !!"
-"Rectiligne dans la matière."
-"TIEEEEEERE !!"
-"Perte d'énergie cinétique..."
-"TIIIIIIIQUE !!"
-"Interaction..."
-"TIIIIIIIIION !!"
-"Avec les électrons..."
-"TROOOOOON !!"
-"Du milieu est très importante..."
-"TAAAAAANTE !!"

Cette répétition de fin de syllabes continua pendant une cinq minutes, mais ça n'avait pas l'effet escompté. Cependant, le prof était à deux doigts de craquer.  
-"PAUUUUUUUUUUUUUSE !!"
A ces mots, le prof céda. Kurumu était bouleversée, mais trouvait ça vraiment amusant. Elle allait pouvoir prendre le reste du cours sur sa voisine de droite.
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La petite profita de la pause pour récupérer les cours sur Nomura, mais se fut sans compter sur l'aide des bizuths qui essayaient de lui jeter des avions en papier. Après tout, ils devaient bien se venger sur quelqu'un, et ce quelqu'un n'était autre que Kurumu. Elle en avait marre, y'avait pas photo. Mais elle se devait de prendre le cours et préféra les ignorer. Seulement, se fut Nomura qui s'y colla.
-"Vous avez pas fini avec vos merdes ? Sérieusement, ça devient lourd !" dit elle en se levant.
Devant cette scène, le bizuth rebelle lui cria de s'asseoir et de se la fermer. Malheureusement pour lui, les carrés arrivèrent, puis en l'entendant crier, ils l'attrapèrent, l'emmenèrent sur l'estrade, et l'attachèrent à une chaise aux yeux de tous.
-"Allumez le !!"
La pauvre victime était devenue une poubelle. Tous lui jetèrent des boulettes de papiers et des bouteilles d'eau vide, du moins, jusqu'au retour du prof qui le détacha, en leur faisant la moral, comme quoi, ce n'était pas digne d'un futur médecin. Leur réponse fut :
-"BIZUTH REBELLE ! ENTEND LA VOIX QUI T'APPELLE DE PRES !!"
-"ENFOIRÉ !!"


Le cours reprit dans les mêmes conditions. C'était plus ou moins le bordel. Nomura riait discrètement à l'égard de Kurumu, qui s'appliquait à faire les boucles des lettres. L'étudiante lui dit:
-"Nan mais faut que tu t'arrêtes hein... Tu n'y arriveras pas. Je veux dire par là que tu ne comprendras pas le cours. Tu dois juste être en cinquième si ce n'est pas moins. Je te vois bien en primaire à faire tes multiplications et divisions. J'en parlerais avec ton baby-sitter."
-"Mais..."
-"Y'a pas de mais ma petite. Ce soir, je vois Adrien. Donc considère cette journée à la fac comme étant la dernière. En plus, puisque c'est le dernier cours, mis à part les boîtes à colle, y'aura personnes... Ou alors des P2... Ou encore des étudiants à la BU puisqu'elle est ouverte..."
-"Et les cours sur le corps humain, les muscles, le cerveau, et tout ça, c'est pour quand ?" demanda-t-elle intriguée.
-"Semestre deux. Pas de chance ma plombière."

Elle se leva pour lui dire que ce n'était pas une plombière, mais fut accueillit par des "ASSIS MICROBE !!". Kurumu les regarda, les yeux rougient, avec un air déterminé, puis se rassit en pleurant dans les bras de Nomura.
-"Évidement... Mais nan, faut pas pleurer pour ça. C'est la base... Du moins en médecine."
-"Pourquoi le monsieur ne dit rien et il continue son cours ?"
-"Justement, il a tellement l'habitude de les entendre toute l'année, tous les jours, à chaque heure de cours, qu'au final, c'est sa routine. Il sait pertinemment qu'ils vont crier aux moindres mots, arrivées, départs... Regarde, en tant que carrée, je sais que dans deux ou trois pages, ils vont crier en cours, hormis tous les piaillements que tu entends déjà à l'égard des bizuth et des santars. Et des tiens visiblement..."

Kurumu voulait voir si Nomura disait la vérité. L'enseignant montra une courbe sur la stabilité nucléaire.
-"HA ! HAA !! HA !! HAA !!! HAAA !!"
-"Ce graphique montre qu'il existe deux régions. La première qui est celle de la fusion..."
-"FUUUUUUUUUUUUUUUUSIIIIIIIIIIION !! IIIIIIIIIIION !! IIIIIIION !! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIION !! IIIIIIIIIIION !! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIION !!"
Les hurlements continuèrent, et le prof reprit dans le brouhaha.
-"Et la seconde, qui est la région de fission..."
-"FIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSIIIIIIIIIION !!  IIIIIIIIIIION !! IIIIIIION !! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIION !! IIIIIIIIIIION !! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIION !!"
-"Ça vous a pas suffit la pause ?"

Ils continuèrent leurs braillements, jusqu'à ce que Higashi, le fameux rebelle de l'amphi B s'écria :
-"TA GUEULE EN HAUT !!"
-"TA GUEULE EN BAS !!" crièrent les carrés du haut.
-"TA GUEULE EN HAUT !!"rétorquaient les étudiants du bas.
-"TA GUEULE EN BAS !!"
-"TA GUEULE EN HAUT !!"
-"TA GUEULE EN BAS !!"
-"ILS N'ONT PAS D'ORGANEUH ! ILS N'ONT PAS D'ORGANEUH !"

-"BIZUTH ! ENTEND LA VOIX QUI T'APPELLE AU LOIN !"
-"ENFOIRÉ !!"

Le professeur, après avoir viré quelques personnes,  put reprendre son cours. Le bon vieux carré qui mettait l'ambiance était encore là, et comptait bien finir en beauté.
-"ILS ARRIVENT !!"
-"QUI ÇA ?"
-"LES ÉLÉPHANTS !!!"

Tous tapèrent plusieurs fois leurs poings sur la table. Un "POM POM POM POM !" raisonnait dans l'amphi.
-"ILS SONT POURSUIVIS !"
-"PAR QUI ?"
-"LES INDIENS !!"
-"WOU WOU WOU WOU WOU WOU !!"
firent-ils en tapotant leur bouche afin de faire l'onomatopé caractéristique des autochtones.
-"QUI SONT POURCHASSÉS !"
-"PAR QUI ??"
-"ANDY HOLIDAYS !"
-"ALLUMEZ LE FEU ! ALLUMEZ LE FEUUUU !"


Le calme revint à son tour. Kurumu avait séché ses larmes depuis déjà quelques temps, et s'était mise à sourire devant le spectacle qu'offrait les singes, les dégénérés, les barbares.
-"CARRÉS !! LA VICTOIRE EST NOTRE !!"
-"C'EST LES CARRÉS,
QUI GUEULENT, QUI GUEULENT.
C'EST LES CARRÉS, QUI GUEULENT LE PLUS FORT !! ♪♪♪"

-"C'EST LES BIZUTHS,
QUI GUEULENT, QUI GUEULENT.
C'EST LES BIZUTH, QUI GUEULENT LE PLUS FORT !! ♫♫"

-"C'EST LES CARRÉS,
QUI GUEULENT, QUI GUEULENT.
C'EST LES CARRÉS, QUI GUEULENT LE PLUS FORT !! ♪♪♪"


Finalement, c'était bel et bien les carrés qui remportèrent ce duel, et l'un d'eux demanda à ce que les bizuths chantent une chanson pour essuyer leur défaite, pendant que le prof racontait sa vie sur les rayonnements et compagnie. Les bizuths, comme les lâches qu'ils sont, fermèrent leur bouche.
-"GAMINE !! UNE CHANSON !!"
-"UNE CHANSON !! UNE CHANSON !!"
-"Attend avant de dire non." lui dit Nomura qui reprit l'explication. "Tu es l'une des premières personnes de cet âge à entrer dans une fac de médecine et d'y suivre un cours. Imagine que tu chantes. Tu serais connue par tous. En plus, y'aura surement un carré qui filmera ta petite bouille. Et le pire, c'est qu'à la fin, ils vont tous t'applaudirent. C'est chouette nan ?"
-"Mais... J'ai peur. Et en plus, j'ai une petite voix. Et aussi, je serais seule et le professeur va me virer et Adrien va avoir des problèmes."
-"Mais nan, personne ne sait qu'il est avec toi, excepté ses potes et les vigiles. En plus ils feront le silence pour entendre ta merveilleuse voix."

Kurumu réfléchissait. Pour elle, il était inenvisageable de chanter en public. Les carrés s'impatientaient, le professeur bu une gorgée d'eau et la fillette hésitait et stressait, puis se leva pour accepter la requête des carrés qui n'arrêtaient pas de crier.
-"Alors.. hum hum...
Un jour je serais la meilleure marine ♪
Je me battrais sans répit ♫
Je ferais tout pour être vainqueur ♪
Et gagner mes défis. ♫
Je parcourais la mer entière ♪♪
Traquant avec espoir ♫♫
Tous les pirates et leurs mystères ♪♪
Le secret de leurs pouvoirs ♫♫
La piraterie, combattez la c'est notre histoire ♪♫
Ensemble tous pour la victoire ♪♫
La piraterie, rien ne nous arrêtera ♫♪
Notre amitié triomphera ♫♪
La marine, un voyage d'apprentissage ♪♫♪
Ça me demande du courage ♪♫♪
La piraterie, combattez la tous...
Rien ni personne sur mon chemin ♫
Ne pourra me briser ♪
Car pour accomplir mon destin ♫
Je suis déterminée ♪
Quand il faudra passer à l'action ♫♪
Mes amis seront là ♪♫
Et tous ensemble du gagneront ♫♪
Le dernier des combats. ♪♫ Merci"

La petite en avait honte, mais tous l'applaudirent et la félicitèrent, personne ne lui criaient dessus pour qu'elle s'assied ou pour une autre raison.
-"BOUH BIZUTH !! MÊME LA GAMINE A PLUS D'ORGANES QUE VOUS TOUS RÉUNIS. VOUS ÊTES MOCHES ! VOUS ÊTES DÉGUEULASSE !!"
-"BRAVO MORVEUSE !! TON PRÉNOM !!"

-"KURUMU !!" s'écria Nomura.
-"Mais euh. Pourquoi tu leur as dit ? Si mon papa passe sur cette île et entend une conversation avec mon prénom, je suis fichue. Et si Jaz l'apprend, je suis fichue. Et si ma maman l'apprend, je suis fichue."
-"Tu seras connue que dans la fac donc bon... Et surement pour une année."

Kurumu se rassit, et était rassurée que le prof n'ait rien dit, bien qu'il avait dû la voir. Trêve de plaisanteries, bien que la môme aurait pu gagner le concours de chant, il fallait toujours continuer en beauté. Vers les cinq dernières minutes de cours, afin de mettre la pression à tous les amphis le carré termina :
-"IL ARRIVE !!"
-"QUI ÇA ?"
répondirent les carrés en coeur
-"LE CONCOURS !!"
-"HAAAAAAAAAAAAAAAA !!!"


Ceci clôtura la fin du cours, tous applaudirent la performance de l'enseignant qui était resté jusqu'au bout, et ce, malgré le bouquet final.
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A la sortie de l'amphi, Kurumu fut ovationnée pour sa prestation. Qu'une gamine avec une si merveilleuse voix, et qui avait plus de courage que l'ensemble des bizuths, il fallait le voir pour le croire. Adrien arriva et tapa sa main contre son front.
-"Tu as fait n'importe quoi. T'as réfléchi deux secondes ? Ma petite, tu viens de signer ton arrêt de mort. Jaz va le savoir parce que c'est moi qui le lui dirait."
-"Si tu fais ça, je te parle plus d'abord."
-"A la bonne heure. Allez, ramène toi, j'ai pas que ça à faire."
-"Attend ! C'est une blague ? Tu vas pas le dire hein ?" répondit Kurumu qui avait peur des représailles.
-"Je vais me gêner tiens."
-"Si tu fais ça, je te tape, et je bouge pas. Comme ça, tu vas devoir me porter."
Il soupira et porta la môme de onze ans sous son bras. Kurumu ne disait rien, puisqu'elle ne voulait pas attirer toute l'attention sur elle, d'autant plus, qu'elle s'était déjà bien faite remarquée.

Quand ils arrivèrent chez Jaz, Kurumu expliqua à Adrien que s'était Nomura qui lui avait conseillé de le faire, et que, tout était de sa faute. L'étudiant écouta les plaintes de la môme, qui soupira quand il lui dit qu'il n'allait pas parler de son exploit auditif et visuel. Adrien adressa quelques mots à Jaz, qui avait ouvert la porte, et s'en alla.
-"Tu viens Kurumu, on va manger. J'ai fait exprès les courses moi-même."
La petite acquiesça et suivit son amie à la cuisine. Véritable banquet, des plats tout le long de la table, comme si les deux filles allaient manger pour dix. Il y avait trop de chose que la môme voulait manger, mais elle se devait d'être raisonnable, pour ne pas être malade. Kurumu prit donc de la salade, et piocha quelques ingrédients par-ci, par-là, afin de goûter à un maximum de plats concoctés par Jaz. Quand elle eut terminé, elle s'allongea sur le canapé en attendant de digérer. Kurumu se devait d'être prête pour l'activité de Jaz, car la connaissant, elle avait surement dû prévoir quelque chose de grandiose. Ça n'avait pas loupé, les deux filles se retrouvèrent dans le salon, et l'aînée lui confirma une après-midi à la piscine la plus populaire et la plus réputée de Logue Town.

Ça ne l'enchantait pas trop d'aller dans un endroit rempli de personnes, et même si il y avait les toboggans, ceux ci allaient être bouchonnés, et elle allait surement attendre une heure avant de faire une descente. Mais c'était une après midi avec Jaz,  et surtout, à  la sortie, elle allait surement avoir une barbe à papa. Vers les quatorze heures trente, les deux fillettes partirent suivre le planning. Le moment à la piscine était génial, bien que Jaz ne s'était pas beaucoup baigné, ce qui embêtait la gamine. Elle avait envie de s'amuser avec elle, puisque les autres enfants étaient inintéressant. De toutes façons, le but de Jaz était simple : fatiguer Kurumu pour qu'elle puisse partir à la soirée d'Adrien sans que la petite la supplie de venir. Et donc, elle ne devait pas trop s'épuiser pour rester éveillée, bien qu'elle ne comptait pas y rester trop longtemps.

Dix neuf heures, la piscine se vidait. Un maître nageur prévint les dernières personnes qu'ils ne leur restaient qu'une trentaine de minutes. Jaz fit signe à la môme qu'il était l'heure, et toutes deux s'en allèrent. Kurumu lui demanda de la porter, mais Jaz refusa : elle ne pouvait pas se permettre de faire tout le chemin avec une personne sur son dos. Elles reprirent le tram, et quand elles arrivèrent à destination après une vingtaine de minutes, les deux compères se mirent à table. La petite n'en pouvait plus.
-"Jaz, à demain. Mais tu me lèves pas trop tôt steuplaït. Je suis trop fatiguée."
-"C'est d'accord."
Une fois le repas terminée, elle alla dans sa chambre, et se changea afin de s'endormir.
-"Enfin..." souffla-t-elle.

Jaz rejoignit Kurumu. Pour ne pas qu'elle remarque son absence, ou qu'elle la cherche de partout dans la maison et réveiller les majordomes, elle lui attacha les poignets aux barreaux du lit avec une corde, puis lui laissa un petit mot :
S'il te plaît, pour me faire plaisir, ne crie pas. Bye Jazzy, ta meilleure copine.

La petite était tellement sonnée, qu'elle ne se rendait pas compte de la farce qui l'attendait. Jaz s'en alla donc à sa soirée. Les heures passaient. La plus grande s'amusait et s'éclatait, alors que Kurumu dormait sans faire gaffe aux cordes, qui avaient assez de mou, afin que la fillette puisse bouger en toute tranquillité. Il ne fallut pas sans compter sur sa petite vessie qui faisait des siennes. Un peu plus de trois heures passées, la môme voulut aller aux toilettes. Mais quand elle s'aperçut de la blague de Jaz, c'était à dire les cordes et le petit mot, elle comprit que s'en était fini d'elle. Elle ne cria pas pour ne pas que son amie se fasse disputer par les personnes chargées de surveiller la maison. Kurumu patientait dans l'impatience et se retenait tant bien que mal. Elle serrait ses cuisses, elle allait craquer, mais dieu soit loué, Jaz arriva. Prenant son temps pour se mettre à l'aise, ce ne fut qu'après une bonne poignée de minutes qu'elle détacha la môme, qui accourut jusqu'à la salle d'eau, qu'elle ferma à double tour.

-"Mais Kurumu, tu me fais pas la tête au moins ? Tu as averti quelqu'un ou pas ?"
-"...."
-"Allez, fait pas comme ça. J'ai entendu une rumeur sur toi. C'est comme si j'avais un dossier."
-"T'as pas de preuve d'abord ! Je sais pas de quoi tu parles. D'abord, c'est pas de ma faute."
-"Donc tu sais de quoi je veux parler.."
-"..."
-"Bon ouvre cette porte, sinon je dis tout à ta maman. Soit pas vache quoi. Tu te souviens de notre après midi quand même ? Chuis désolée."

Kurumu ouvrit la porte tout en tenant une serpillère sale. Jaz était étonnée de la voir avec cette objet.
-"Tu comptes faire le ménage ?"
-"Hmm... J'accepte tes excuses si tu laves ton affront. J'ai entendu quelqu'un le dire en cours, mais vu que je sais pas trop ce que ça veut dire, j'ai pensé qu'il fallait que tu te laves avec de l'eau. Après on est quitte d'accord ?" affirma la petite ignorante, qui approchait dangereusement le chiffon de la tête de Jaz.
-"Attends, mais c'est sale !? Je vais attraper plein de boutons. Kurumu tu peux pas me faire ça !"
D'un rapide mouvement, elle passa la serpillère sur la tête de son amie, qui ne s'y attendait pas.
-"Tiens, pour te rincer j'ai ça." dit-elle avec le sourire.
Juste après ce coup, elle la gamine lui lança un seau d'eau. Jaz était trempée.
-"Attend que je t'attrape ma petite."
-"Hihihi." riait la môme qui venait de prendre ses jambes à son cou.

Jaz nettoya les bêtises de son amie, et se lava au savon le visage et fit couler un bain. C'était sûr, elle allait devoir se venger. Rapidement, elle partit à la recherche de la fillette, qui avait allumé toutes les pièces, puisqu'elle ne connaissait pas la maison. Jaz la retrouva facilement, et attrapa la morveuse par le bras, qui était tombée. Elle la tira et l'emmena à la salle d'eau.
-"Mais lâcheuh moi ! T'as pas le droit Jaz !"
Elle ne l'écouta pas et une fois arrivée, elle jeta Kurumu dans la baignoire.
-"Voilà, on est quitte maintenant. Est ce que tu pourrais vider l'eau s'il te plaît, et passer un coup, histoire que se soit propre. Merci."
Kurumu sortit et nettoya rapidement la salle d'eau, avant de retourner dans la chambre. Elle se changea, mit une grenouillère et dit à Jaz :
-"Je te parle plus, et je vais dormir dans l'autre chambre puisque c'est comme ça."
-"Bah va bouder dans ton coin. De toutes façons, tu vas revenir dans quelques minutes."

La môme s'en alla et entra dans sa nouvelle chambre. L'ambiance était glacial. Aux murs, des cadres avec des têtes de clown. Tous chauve, avec le fameux gros nez rouge, et le sourire jusqu'aux yeux. Kurumu faisait abstraction de tout ça, du moins, elle essayait, puis se mit dans son lit, sous la couverture qui la recouvrait de la tête aux pieds. Elle ferma les yeux dans une pièce sombre, éclairée par la faible lueur de la lune. Sur la porte, elle pouvait apercevoir les ombres des oiseaux, et des branches, ce qui l'effrayait de plus en plus. Avec ça, quelques bruits s'entendaient. Était ce des rongeurs ? Était ce les lattes du lit qui grinçaient ? La fillette tremblait comme une feuille, d'autant plus, qu'il n'y avait pas de chauffage. Toute la maison était chauffée hormis cette pièce. De temps en temps, elle sortait ses yeux pour voir à l'extérieur. A la cinquième fois, elle vit une main qui bougeait. Elle hurla de tout son être, et courut dans le lit de Jaz, les yeux en pleur.
-"Je... je suis déso...lée."
-"C'est bon, tout va bien se passer. Je suis là, et tu dormiras dans mon lit cette nuit. Moi aussi je suis désolée, j'aurais pas dû t'attacher, mais seulement te prévenir. Mais bon, j'ai une surprise pour toi, mais ça, se sera pour demain. Sèche donc ces larmes, et dormons, la journée risque d'être longue."
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